Couverture de HERM_082

Article de revue

Portrait du personnage biodigital

Pages 91 à 97

1Depuis son origine, Instagram, réseau social numérique, se dédie à la projection d’images. Il représente un espace digital de mise en scène du soi (Goffman, 1959) ou de sa perception du monde. Ainsi, cette plateforme aux plus de 800 millions d’abonnés (août 2018) évolue vers un « réseau social égocentrique » (Tuten, 2008, p. 24). Les sujets avides de s’illustrer aux yeux du monde entier (Kaplan et Haenlein, 2010) ou de tirer profit marchand d’une importante reconnaissance utilisent donc ce moyen pour satisfaire leur ego ou gagner en notoriété. Ces lanceurs-ses d’influences compénètrent cet espace de communication publique en réseau pour mieux orienter les désirs de leurs lecteurs potentiels ou déjà acquis, par « une attitude active, combinant recherche systématique d’information et d’attention tournée vers la compréhension » (Mellet, 2009, p. 273). Leur popularité peut se mesurer au nombre de suiveurs, tel un leader d’opinion (De Veirman, Cauberghe et Hudders, 2017, p. 818). Depuis lors, la nécessité de se différencier devient plus importante pour les « méga-influenceur-se-s », (Launchmetrics, 2018, p. 18) ceux aux 500 000 à 1,5 million d’abonnés qui comptabilisent non seulement le nombre d’abonné-e-s mais aussi le nombre de fois où le contenu est affiché (Segev, Avigdor et Avigdor, 2018, p. 1010), vu, commenté et partagé. De ce fait, il semble que certains instagrameurs entreprennent aujourd’hui d’initier une nouvelle stratégie de communication. En effet, au travers de leurs profils, certains expérimentent, produisent et exposent un nouveau type de personnage ambivalent, qui ne se comprend ni comme tout à fait humain, ni comme humanoïde, ni comme une représentation 3D, et sous toutes ces formes à la fois. Des graphistes mécanisent des corps pour les traduire en personnage 3D, mais en y laissant des signes humains (@Loren) pour que la communication entre le profil et les followers se développe autour d’un questionnement identitaire – « Est-elle un vrai robot ? » (@madison. toussaint, 2018) – et accentue le mystère. Dans la même visée, des sociétés spécialisées en intelligence artificielle affichent leurs robots (@Sophiarobot) sous une forme humaine et sociale par l’apport d’une véritable citoyenneté (passeport), et des followers refusent de voir la partie numérique et technique de leur mise en existence : « Quelle est la couleur naturelle de tes cheveux ? » (@colwynpaddon, 2018). D’autres visuels humanoïsés glissent lentement vers un développement humain « Si tu étais un robot, ta peau ne serait pas devenue rouge autour de ton tatouage » (@rainbowbarfer21, 2018). Par volonté artistique, des photographes donnent vie à des créatures pixélisées criantes de naturel mais porteuses d’ambivalence (@Shudu Gram) avec des logiciels de modélisation moins coûteux que les mannequins de chair et de sang : « Si elle n’est pas réelle, alors pourquoi doit-elle être si mince ? » (@chloeshaw123, 2018). Il en est ainsi pour Miquela Sousa (@lilmiquela) mannequin, chanteuse, influenceuse qui annonce qu’elle se pensait humaine mais fait savoir, choquée, à l’ensemble de ses abonné-e-s qu’elle vient de se découvrir gynoïde : « Je ne suis pas un être humain » (@lilmiquela, 2018). Dans l’incertitude la plus totale parfois, les admirateurs et/ou les détracteurs décrivent donc ces profils tour à tour comme humains, digitalisés, photoshopés, poupées, avatars, humanoïdes, fembots, hologrammes, icônes, etc. et lancent des pistes de réflexions ouvertes sur la réelle identité des influenceurs. L’image communicationnelle de ces profils online puis offline dans des actions de communication (défilé de mode, etc.) se développe autour de ces commentaires et oscille lisiblement entre communication visuelle, humaine et/ou technique et brouille les frontières dans un malentendu qui structure la communication (Servais et Servais, 2009). Et si ce doute, porté par le questionnement sémiologique et sémantique des publications de ces nouvelles images, témoignait de l’apparition et de la mise en place d’un nouveau genre de communication ? Mais avant cela, peut-on valider l’apparition de ce nouveau type de personnage ? Et comment le nommer ?

Résoudre une indécidabilité

2Certains profils Instagram introduisent une amphibologie identitaire quant à la description de leur état. Ils ne se présentent pas clairement et/ou laissent les followers les définir sous une pluri-identité (humain, robot, 3D, AI, etc.). Cette recherche se propose alors d’examiner l’émergence possible d’une nouvelle identité en analysant les 25 dernières publications de trois influenceurs et de porter l’attention sur les commentaires (n = 72 000) qui en découlent. Ces influenceurs sont retenus en raison de la singularité de chaque personnage, du nombre de leurs abonnés et du nombre conséquent de commentaires reçus. Ainsi, @shudugram est un personnage officiellement 3D mais souvent identifiée comme humaine. @lilmiquela se manifeste comme humaine mais se déclare ensuite publiquement robote alors qu’elle est pixélisée. @blawko22 se présente comme un robot mais est notoirement jugé comme un être humain alors qu’il n’est ni l’un ni l’autre. Ces trois profils servent à étudier la divergence des perceptions conscientes et/ou subliminales des récepteurs. En s’appuyant sur la tripartite peircienne (signifiant, signifié, référent) et sur l’intelligence collective (Lévy, 1997), un nouveau genre équivoque de personnage semble être en train d’émerger. Une étude sémantique à l’intérieur de la langue naturelle (Greimas, 1964) de chaque énonceur de commentaire(s) permet de relever les termes qui décrivent l’identité supposée ou affirmée du profil. Même si « un seul terme-objet ne comporte pas de signification » (Greimas, 1964, p. 7), la comparaison de plusieurs de ces termes-objets peut néanmoins témoigner ou infirmer la discontinuité des appréciations individuelles dans un même profil. Dans ce dernier cas, une liste de qualificatifs hybrides précisant l’identité de ce type de profil devrait émerger de cette exploration polysémique. À sa reconnaissance et pour éviter une confusion terminologique, il est suggéré une qualificatication nominale à la confluence de la littérature scientifique de champs multi-disciplinaires et notamment celle des sciences de l’information et de la communication (SIC). À titre de validation théorique mais sans prétention, une définition est alors soumise pour discussion ultérieure avec des pairs. Ce travail peut servir de base à une réflexion sans « querelle frontalière » de disciplines (Laulan, 2013, p. 102) pour décrire au mieux cet innovant élément de communication numérique dans un contexte international.

Le personnage biodigital

3Les interrogations portées par les followers sur ces profils confirment l’hypothèse de l’émergence d’un nouveau personnage équivoque dans son identité visuelle, humain et technique. Elle se manifeste par leurs questionnements – « Tu es réelle ? Je suis choquée » (@jscandraa, 2018) – et par l’expression de leurs doutes : « Je suis si perplexe » (@debbydaisyy, 2018). Les qualificatifs relevés prouvent que les formes linguistiques générales et le vocabulaire particulier restent imprécis quand il s’agit de définir ce personnage oscillant entre plusieurs origines identitaires : « c’est un robot, comment elle peut être allergique à des trucs ? » (@lydi. lit. lit @blawko22, 2018). En effet, l’analyse sémantique qui s’attache aux commentaires ne révèle aucune terminologie, aucun mot précis descriptif de la caractérisation d’un-e influenceur-se qui présente une diversion et/ou un floutage dans ses possibles identités. La confusion, l’expression de doute et la recherche de vérité dans un rapport de double contrainte (Bateson, 1972) rythment les commentaires des internautes dans l’attente d’une réponse. Elle révèle néanmoins que les mots : robot/ androïde (54 %) humain, (33 %), digital, photoshopé, 3D, intelligence artificielle, avatar, animation, poupée, personnage, hologramme sont les plus usités dans cet ordre par les internautes. À partir de ces résultats, découle donc la problématique qu’aucun qualificatif n’a jamais été proposé dans le champ de la recherche en SIC en l’état des connaissances actuelles. Mais « les paradigmes liés aux sciences de l’information et de la communication sont bien armés pour étudier la contextualité des formes et des apparences » (Moukarzel, 2015, p. 230). Le numérique a également « comme objectif le vivre ensemble et relève en tant que tel du champ de la communication » (Perriault et Vaguer, 2011, p. 14). Pourtant, cette nouvelle catégorie d’identité ambiguë est déjà utilisée tant online qu’offline dans le champ de la communication « qui ne vise pas le vrai mais le vraisemblable » (Dacheux, 2009, p. 12), et diverses organisations contractualisent déjà avec ces profils pour leurs actions de communication externe (défilés de mode, campagne marketing, exposition médiatique etc.). Au vu de cette analyse, la qualification propre de ces influenceur-ses et sa définition ne peuvent rester dans l’imprécision car « toutes les régularités sociales qu’on peut observer sont le produit des actions des hommes » (Boudon, 1985, p. 370). En outre, une méta-communication par une authentification et l’exposition à cette double contrainte (Bateson, 1972) permet aux followers indécis de mettre fin à cette dualité tout en restant dans leur monde questionnant. Cette réalité inventée par les abonnées devient réalité « réelle » seulement s’ils croient à leurs fabrications mentales (Watzlawick, 1992) et une dénomination par un nouveau terme peut en faire partie. Une nouvelle terminologie est donc soumise ici à réflexion académique car il est important de considérer des définitions en raison de l’évolution des réseaux sociaux numériques (boyd et Ellison, 2013) et « deviner des intentions est désormais essentiel pour empêcher ou susciter un acte » (Renucci, 2016, p. 156).

4En fonction des données recueillies sur la cognition et les perceptions des followers qui donnent vie (« bio ») à ce personnage et compte tenu de sa nature technique (« digitale »), cette recherche permet de présenter les premières caractéristiques qui définissent un personnage nommé biodigital, car mêlant l’humain et le virtuel dans une identité liée. Dans une approche théorique, un personnage biodigital, dit « un-e biodigital-e », se définit comme une personne, et/ou un anthropomorphe et/ou un robot et/ou une représentation animale ou imaginaire. Sa caractéristique principale repose sur une notion d’ambivalence et de divergence d’interprétation de son image identitaire qui contient des éléments sémiologiques et verbaux qui oscillent notamment entre celle d’un être humain, d’un-e robot-e, d’un individu digitalisé ou d’une représentation en 3D ou d’une expérience 4D sous le regard équivoque de récepteurs multiculturels non intervenants. L’auteur-trice ou propriétaire de personnage biodigital peut cultiver l’équivoque et manœuvrer cette identité dite floutée, à son gré et/ou pour accompagner un processus communicationnel selon les demandes d’organisations plurielles, tant au niveau physique, graphique que comportemental et relationnel. À l’inverse, une personne ou une identité virtuelle clairement définie dès sa mise en communication visuelle ou dès sa conception sur les réseaux sociaux peut devenir biodigitale par l’incertitude et/ou les mésententes posées à tout moment sur sa véritable identité. Cette transformation identitaire peut être attendue, souhaitée ou imprévisible. Le personnage biodigital se diffuse généralement de manière numérique dans la communication online mais glisse aussi en offline, entre communication visuelle, humaine et technique.

Au seuil du portrait biodigital

5La définition présentée ici, d’un portrait d’un-e biodigital-e établi sur la base d’analyses de la plateforme Instagram, peut souffrir de faiblesses. En effet, les critères retenus se basent sur des observations d’éléments constituants qui pourvoient des données uniquement en provenance de l’application : trois profils placés sur le réseau social Instagram. Une étude complémentaire sur d’autres profils devrait pouvoir apporter un regard critique. Dans une orientation complémentaire, la description d’un portrait biodigital est effectuée ici selon l’analyse de commentaires mentionnés à un moment T. Il serait pertinent de vérifier les données recueillies en N + 1 et N + 2 pour constater les évolutions éventuelles de ces identités numériques ambivalentes. Ces informations permettraient d’être en mesure de qualifier et quantifier la durabilité des critères présentés dans cette recherche et éventuellement la durée de vie d’un personnage biodigital qui ne peut être évaluée présentement. De manière égale, les données de certains commentaires peuvent être rédigées par des bots ou par une équipe chargée de la communication du profil sous l’affichage d’un compte classique mais sont intégrées dans l’analyse par l’ignorance de ces possibles faux comptes. Dans un autre paramètre, il serait pertinent d’étudier les capacités d’analyses sémiotiques des followers qui entrent dans le jeu d’interrogations sémiologiques pour savoir comment ils « interprètent les indices visuels dans différents contextes » (Kauppinen-Räisänen et Jauffret, 2018, p. 104) et dénomment le personnage. Malgré ces limites, cet article, à notre connaissance, unique dans sa réflexion internationale, souscrit à l’existence du personnage biodigital et permet de définir les premiers critères pour l’identification identitaire et/ou la construction communicationnelle verbale et non verbale d’un-e biodigital-e dans ses fonctionnalités premières.

Entre communication visuelle, humaine et technique

6Dans les derniers espaces numériques de communication, des profils issus du monde réel et virtuel, flirtent sur Instagram avec leurs followers en diffusant à plusieurs voix des messages accompagnés de bruits (Shannon et Weaver, 1949) qui parfois imprécisent les échanges. Principalement, ces sujets jonglent entre communication visuelle humaine (êtres humains et/ou animaux) et communication technique (humanoïde, gynoïde, actroid, animatronic et/ou autres produits digitalisés) sans jamais s’arrêter sur une définition identitaire précise. L’ensemble des interrogations soulevées introduit un processus organisant un nouveau déterminant communicationnel : le personnage biodigital. Par une communication parfois non verbale (perception de visuels interrogatifs) et verbale (commentée par des controverses), il se construit sur la réalité de plusieurs identités entremêlées. Ce subterfuge communicationnel permet d’acquérir, de prolonger et/ou d’intensifier les relations entre les deux parties (influenceur et récepteur). Pour appréhender la complexité de cette notion interdisciplinaire, le personnage biodigital inaugure donc une nouvelle voie de la recherche sur le chemin de la communication notamment digitale, visuelle, technique et sociale. Cette étude présente à la communauté scientifique la question d’envisager les prémices d’une définition et éventuellement d’asseoir le terme biodigital dont une des principales caractéristiques est de circuler volontairement ou involontairement entre différentes analogies sans s’arrêter sur un profil bien défini. Il est un fait. Par une mimesis (Sinapi, 1998) et une idéalisation négative ou positive (Goffman, 1956) même en phase du miroir (Munier, 2014), le personnage biodigital instruit un doute profitable aux discussions qui repose sur les émotions et développe parfois l’empathie des followers qui tentent de comprendre l’identité d’Alter. L’équivoque socio-cognitive portée par ce nouveau dispositif communicationnel parvient souvent à modifier des opinions (Keller et Berry, 2003). Dans ce sens, il est compris que ces nouvelles entités peuvent pourvoir à de nouveaux systèmes d’échanges communicationnels (Skinner, 2018) et qu’elles interrogent un phénomène émergent. Il est donc possible de considérer la communication biodigitale comme non éphémère ; elle va se renforcer car ces profils suscitent un intérêt particulier et facilitent la publicité des produits exposés par leurs entremises. Ces personnages fictifs qui courtisent le storytelling et l’art digital convoquent une communication différente. Pour faciliter l’analyse d’une réalité digitale complexe présente et à venir, il est alors utile que la communauté scientifique se penche sur l’existence de ce profil communicationnel et sur une éventuelle adoption de ce « langage de représentation » (Roche, 2005, p. 50). En effet, l’ajout de cette nouvelle typologie d’êtres biodigitaux entre dans une logique de transformation numérique qui se poursuit comme un des multiples points d’entrée vers une forme de communication ambivalente et innovante.

Les auteures tiennent à présenter leurs plus vifs remerciements aux relecteur-rice-s anonymes pour leurs conseils avisés.

Références bibliographiques

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  • Profils Instagram des biodigitaux cités

  • Posts et commentaires des posts Instagram des trois biodigitaux


Mots-clés éditeurs : numérique, biodigital, influenceur, identité, Instagram, innovation, communication

Date de mise en ligne : 03/12/2018

https://doi.org/10.3917/herm.082.0091

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