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Article de revue

Les images de migrants sur Facebook : acommunication et post-vérité

Pages 47 à 52

Notes

1Les réseaux sociaux « ont conféré droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, s’exprimaient au bar après un verre de vin sans endommager la collectivité. Maintenant ils ont le même droit d’expression d’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles [1] ». Ainsi parlait Umberto Eco en 2015, peu avant sa mort. Il s’agit d’un jugement certes impitoyable, mais l’imbécillité dont il parle n’est pas à traiter comme une simple insulte. Les imbéciles ont peut-être toujours existé. Ce qui a changé est l’affirmation d’un moyen technique qui a permis une nouvelle visibilité, une nouvelle manière de concevoir les échanges publics. Facebook, en raison de sa diffusion, de la possibilité de faire circuler mais aussi de produire images et paroles, peut être considéré comme une matérialisation virtuelle du Zeitgeist[2] contemporain. L’esprit de notre temps prend alors la forme d’un écran devant lequel défile un flux perpétuel de photographies, slogans, paroles, pensées, opinions, etc., et qui se répand dans le Net à très grande vitesse. Le concept de « viralité » – métaphore tirée du domaine de la pathologie – est celui qui exprime le mieux cette dynamique. Dominique Wolton affirme que « ce n’est pas la technique qui est en cause mais, comme toujours dans l’histoire des sciences et des techniques, l’anthropomorphisation dont elle est objet » (2018, p. 109), à savoir, la fusion entre technologie et communication. Nous sommes alors tentés de nous demander si nous sommes en train d’assister à un changement épistémologique, c’est-à-dire des manières à travers lesquelles nous apprenons la réalité. Une certaine prudence s’impose. Si le soupçon demeure légitime, les temps ne sont pas suffisamment mûrs pour oser une quelconque réponse.

2En revanche, selon le philosophe italien Maurizio Ferraris (2017), tel est bien le cas. Le noyau de cette rupture serait selon lui le concept de post-vérité, c’est-à-dire un affaiblissement radical de l’idée de vérité partagée. De notre côté, nous considérons que la post-vérité est une conditio sine qua non de l’acommunication triomphante dans les échanges sur Facebook. Ce phénomène a été décrit par Dominique Wolton et Samuel Lepastier (2013) et repris par Éric Dacheux (2015). Ce dernier synthétise l’acommunication comme un processus « qui ressemble à la communication, mais qui en réalité nie l’une de ses composantes essentielles : refus de l’égalité, liberté de l’autre (explicite ou implicite) » (p. 267). Peut-on ajouter la post-vérité ? Luciana Radut-Gaghi (2018), dans un article consacré à l’argumentation, manifeste vivement l’intérêt pour ce concept, en souhaitant la parution de nouveaux travaux à ce sujet. Notre ambition est de jeter une première pierre et de commencer la réflexion autour des rapports entre communication et post-vérité. Dans ce contexte, nous avons choisi d’utiliser comme exemple les rhétoriques par images sur Facebook à propos de la question des migrants. Le contexte spatio-temporel est celui de l’Italie, à partir de la formation du nouveau gouvernement à la suite des élections du 4 mars 2018.

L’imago mortis au service du bipolarisme

3Après quatre gouvernements non élus (Monti, Letta, Renzi et Gentiloni), les élections italiennes du 4 mars ont abouti à la formation d’un gouvernement composé par le Mouvement 5 Étoiles (formation fondée par le comédien Beppe Grillo) et la Ligue du Nord conduite par Matteo Salvini qui a axé sa campagne sur la xénophobie et l’antieuropéisme. Ce dernier, ayant pris le poste de ministre de l’Intérieur, a commencé ses fonctions en annonçant la fermeture des ports italiens aux bateaux des ONG engagés dans les sauvetages des migrants en détresse. Les polémiques à propos de la question de l’immigration – qui avaient déjà enflammé les campagnes électorales – ont immédiatement repris avec une vigueur encore plus marquée. Le théâtre privilégié est bien évidemment Facebook qui, dans ce contexte, a vu se multiplier les images des naufrages, souvent accompagnées par des slogans. En guise d’exemple, nous avons choisi deux séries d’images qui nous ont particulièrement marquées en raison de leur contenu et de leur récurrence au sein de notre profil Facebook [3]. La première série concerne les images du petit Aylan [4], enfant syrien gisant sans vie sur une plage. La deuxième se réfère au sauvetage de Josephine, jeune femme camerounaise, seule survivante d’un bateau englouti au large de Lampedusa [5]. La localisation temporelle et géographique de ces deux séries d’images est intéressante. Si le sauvetage de Josephine a eu lieu en juillet 2018, plus curieuse est la réapparition des images de la mort d’Aylan qui avait eu lieu sur une plage grecque en 2015. Le fait témoigne bien la puissance d’une imago mortis particulièrement choquante. Les images d’Aylan, au travers d’un processus de synecdoque, transcendent leur propre hic et nunc, en devenant un puissant symbole iconique capable de condenser l’intégralité de la question des migrants.

4La rhétorique du cadavre n’est certainement pas une nouveauté de 2018. Depuis le début des années 2000, nous rappellent Évelyne Ritaine (2015) et Paolo Cuttitta (2015), l’exposition de la mort dans la presse et dans les réseaux sociaux a eu une fonction précise : répondre de manière extrême d’un point de vue émotif à l’invisibilité qui marquait le début de ce drame. L’exemple majeur de cette hécatombe invisible est le naufrage de Noël 1996 dans lequel environ 300 personnes (pour la plupart originaires d’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka) disparurent au large de la Sicile. Il fallut attendre plusieurs années pour que le journaliste Gian Maria Bellu [6] parvienne à reconstruire l’une des plus grandes tragédies maritimes liées à l’immigration. Vingt ans après, la question de l’invisibilité semble en revanche avoir cédé la place à son propre contraire : la prolifération incontrôlée d’images à fort contenu émotionnel, parfois décontextualisées, et aux usages souvent controversés. En effet, la rhétorique du cadavre (et/ou de la victime en détresse) semble désormais avoir pour seule fonction de cibler toute l’attention sur un plan purement émotionnel, dans lequel les nombreux enjeux du thème de la migration se dépolitisent au profit d’une spectacularisation esthétique. Pour le dire d’une autre manière, le moment de l’indignation est devenu perpétuel. Le Web, pour résumer Ferraris (2017, p. 58-59), fait de l’indignation un acte déjà suffisant en soi pour payer « notre dette morale envers le monde ». Par rapport au paradigme spectacle-spectateur bien élucidé par Guy Debord en 1967, la passivité du sujet immobile devant un défilé d’images est ici remplacée par une activité virtuelle dans laquelle l’usager intervient en première personne dans la diffusion, et parfois même dans la production, de contenus. Le philosophe italien a défini cette pratique comme documédialité, c’est-à-dire « l’union entre la force de construction immanente aux documents et la force de diffusion et de mobilisation qui se réalise au moment où chaque récepteur d’informations peut être aussi un producteur ou, du moins, un transmetteur d’informations et d’idées » (2017, p. 69). En ce sens, la question des migrants telle qu’elle se manifeste sur les pages Facebook italiennes est un exemple éloquent. La presse italienne a synthétisé les positions dominantes au travers de la formule buonisti versus cattivisti. Autrement dit : les « bons » contre les « méchants ». Toutefois, on a l’impression de se trouver face à un pseudo-débat, marqué par une stérilité communicative, se résumant en une panoplie hystérique et irrationnelle et dépourvue de tout contenu et de toute forme de vérité partagée. Dans le détail, les « méchants » proposent sur le Web des contenus reproduisant les clichés racistes et xénophobes les plus communs : les migrants volent le travail aux Italiens, favorisent le terrorisme, la criminalité et l’islamisation de la société, etc. « Il faut les aider chez eux [7] » ou encore « les Italiens d’abord [8] », affirment leurs slogans les plus répandus. De l’autre côté de la barricade – chez les « bons » –, la question apparaît plus complexe. L’attention est portée essentiellement sur le moment du voyage, sur les risques de la traversée de la frontière maritime et bien sûr sur les nombreuses tragédies qui ont eu, et continuent à avoir, lieu. C’est notamment ici que la « viralisation » de l’imago mortis devient une pratique courante. Comme le rappelle Susan Sontag (2003, p. 98), « alors que le récit aide à comprendre, les photographies font autre chose ; elles nous hantent ». Et encore, Marie-Frédérique Bacqué (2006, p. 65) affirme que « le cadavre photographié est un enjeu, il manipule, il impressionne, il menace ». « Restons humains », « ouvrons les ports et les frontières », « accueillons toutes et tous » sont les mots d’ordre qui se répètent sans cesse. Ce sont des propos sans doute plus « nobles » et plus faciles à partager d’un point de vue éthique et moral, mais qui, au final, ne font rien d’autre qu’enfermer la question dans un humanitarisme qui assume les traits d’un spectacle émotionnel et dépolitisé. Le sociologue Paolo Cuttitta (2015) rappelle que les rhétoriques humanitaires font partie à plein titre de la « gouvernementalité » de la frontière, en favorisant la mise en scène d’un véritable spectacle dont le but serait celui d’éloigner de la scène publique toute forme de questionnement capable de rendre la juste profondeur économique, sociale, politique au problème des migrations. Sur un plan similaire, Évelyne Ritaine (2015, p. 123) affirme que « ce surgissement de la mort, dans ses aspects les plus choquants, induit une première mise en récit, celle du drame humain. Ce premier cadrage, en centrant le récit sur l’émotion et sur le spectaculaire, favorise la reprise par la presse des thématiques de douleur, de deuil, d’empathie, d’indignation et de honte ». Selon Ritaine, donc, les registres du politique et celui de l’émotion se conjuguent. Les usagers du Net, donc, volontairement ou pas, implémentent des rhétoriques liées à une certaine idée de gouvernance de la frontière, et surtout contribuent à ancrer toute la question de l’immigration dans un registre apolitique. Le résultat de ces deux positions est un bipolarisme radical, sans issue ni alternatives, et dont la dialectique n’est qu’apparente. Tertium non datur. L’important ce n’est plus la recherche d’une vérité, ou plus modestement d’une interrogation sérieuse à ce propos, mais tout simplement le fait d’avoir raison à tout prix. Il ne faut pas s’étonner alors que même le fact-checking le plus sérieux et documenté reste inaperçu, tâché de propagande adverse ou pire de fake news.

5La suite, on l’imagine bien. Offrir des argumentations qui brisent les clichés des « méchants » nous range automatiquement dans la catégorie des menteurs, des hypocrites, des « bobos radical-chic » qui prétendent faire la morale sur le dos des Italiens les plus pauvres. De manière spéculaire, si nous essayons de questionner les « bons » sur le fait que les ouvertures inconditionnées ne sont pas une solution durable et définitive, que derrière les méchants se cache un inquiétant appauvrissement généralisé et documenté de la société italienne, ou encore qu’une nouvelle masse de travailleurs souvent non qualifiés ne fera rien d’autre qu’empirer la précarité et la surexploitation, nous serons immédiatement considérés comme racistes, inhumains, ou encore fascistes au service des forces politiques les plus réactionnaires. Le non-alignement immédiat à une position préétablie produit une des conditions de l’acommunication : la non-reconnaissance de l’interlocuteur. Mais le problème est peut-être plus complexe : l’acommunication ne peut qu’être une conséquence du fait que toute interprétation, même la plus absurde et inconsistante, l’emporte systématiquement sur le fait. Post-vérité et communication ne vont pas de pair.

Une post-vérité par images

6« Et sans doute notre temps… préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être. » Ainsi parlait Feuerbach en 1864 dans la préface à la deuxième édition de L’Essence du Christianisme[9]. Fut-il prophétique ? Selon Guy Debord – qui cita cette phrase au début de La Société du Spectacle –, tel est bien le cas. Pour ce dernier (Debord, 1992, p. 17), le spectacle est une « Weltanschauung[10] devenue effective, matériellement traduite. C’est une vision du monde qui s’est objectivée ». Dans la société du spectacle, le concept de représentation s’effondre au profit d’un paradigme dans lequel l’image est automatiquement un double mimétique du réel. L’avènement du Web, et ce que Ferraris a défini comme régime de la « documédialité » (2017), a marqué l’affirmation de l’extrême opposé : la post-vérité dans laquelle tout peut être faux ou vrai en même temps. Ce concept se définit alors comme la radicalisation du principe selon lequel « il n’y a pas de faits, mais que des interprétations », et son effet immédiat est le triomphe d’un hyper-relativisme qui sort du domaine philosophique pour se répandre « viralement » dans le domaine public. L’usage des images que nous avons cité en guise d’exemple est significatif. Si les « bons » appliquent de manière indiscriminée le paradigme de vérité absolue et décontextualisée (voir les images d’Aylan qui relatent une tragédie de 2015), les « méchants » au contraire s’efforcent à tout prix de nier tout ce qui pourrait nuire à leur position. Paradoxalement, dans d’autres cas, nous pouvons assister à l’inversion des rôles. En ce sens, c’est surtout l’image qui voit son caractère de représentation s’effondrer au profit d’un usage qui, selon la convenance du moment, peut lui attribuer en même temps le statut de vérité absolue ou de mensonge évident. Maurizio Ferraris (2017, p. 10), promoteur d’un retour au réalisme et de la récupération des certains aspects de la philosophie des Lumières, affirme que la post-vérité naît « d’une rencontre, philosophiquement intéressante puisque rare, entre un courant philosophique, une époque historique et une innovation technologique ». Selon l’Italien, ce phénomène serait « l’inflation, la diffusion et la libéralisation du postmoderne en dehors des universités et des bibliothèques, et aurait comme effet l’absolutisme de la raison du plus fort » (Ibid., p. 11). Un des problèmes de cette définition concerne le mot « postmoderne » ou bien, le décalage entre son usage en France et en Italie. Avec ce terme, Ferraris se réfère à « un mouvement philosophique important, probablement le plus influent de la deuxième moitié du xxe siècle. […] Les figures majeures peuvent bien évidemment se tromper, mais sont toutefois capables de s’autocorriger, comme ce fut le cas pour Rorty (1998) et Foucault (2009), les figures mineures poursuivent dans l’erreur et le multiplient » (Ibid., p. 12) [11]. La radicalisation de certaines positions philosophiques aurait donc conduit à l’affirmation du principe selon lequel « il n’y a pas de faits, mais d’interprétations ». Les trois acteurs de cette rencontre sont alors l’effet pervers d’une démarche philosophique, l’époque de la pleine affirmation du capitalisme néolibéral (notamment l’effondrement de toutes les idéologies qui lui étaient opposées) et l’émergence d’une nouvelle technologie (le Web). Il en résulte le triomphe d’un relativisme radical dérivant de la conviction que la vérité est un « dogmatisme », une manifestation d’autorité et de pouvoir, et qu’une « vraie » émancipation passe forcément par l’admission qu’il y a des « vérités alternatives tout comme il y a des médicaments alternatifs et des énergies alternatives [12] ».

7Au-delà des positions de Ferraris, une chose paraît évidente : les sensationnalismes utopiques qui accompagnaient l’avènement de la communication sur le Web (l’exaltation d’une communication sans limites ou encore l’affirmation d’une présumée nouvelle démocratie virtuellement participative) ont rapidement tourné vers une dystopie faite de fake news, de non-sens viral, de retours à des mythologies obscurantistes (les campagnes anti-vaccins par exemple). Dominique Wolton (2018, p. 113) affirme qu’« il n’y a jamais eu autant d’informations et d’échanges et jamais autant de suspicion. En principe chacun voit tout et sait tout, et en même temps chacun pense qu’avec de plus en plus d’informations, il y a de plus en plus de mensonge, de fake news, de manipulation, etc. Le triomphe de l’information ne conduit pas à plus de confiance. Les secrets et les rumeurs n’ont jamais eu autant de succès ». Il est facile de comprendre alors comment les questions de la vérité et de la post-vérité demeurent cruciales. Nous ne pouvons pas, pour le moment, aller plus loin. Toutefois, l’exemple que nous avons choisi démontre bien à quel point sont étroites les relations entre communication, démocratie et vérité. S’il est difficile d’envisager une véritable démocratie sans communication, il est tout aussi problématique d’envisager la communication sans vérité. La relation est claire. L’espoir est donc que la post-vérité fasse l’objet de réflexions et d’approfondissements ultérieurs.

Références bibliographiques

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Mots-clés éditeurs : Italie, acommunication, post-vérité, migrants, Facebook

Date de mise en ligne : 03/12/2018

https://doi.org/10.3917/herm.082.0047

Notes

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