Notes
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[1]
Cf. <www.philodroit.be/-Le-droit-de-l-immigration-et-le-droit-de-l-asile-?lang=fr>, page consultée le 15/09/2018.
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[2]
Cf. <www.medecinsdumonde.be/hub>, page consultée le 15/09/2018.
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[3]
Cf. <www.cire.be/publications/etudes/nouvelle-edition-du-guide-de-la-procedure-d-asile-en-belgique>, page consultée le 15/09/2018.
1Les thématiques migratoires occupent une place centrale dans l’actualité et les débats politiques européens. En Belgique comme ailleurs, celles-ci font intégralement partie de l’espace public entendu comme lieu qui « met en scène ce qui compte dans la chorégraphie du vivre ensemble » (Berdoulay et da Costa Gomes, 2010, p. 2). Depuis la « crise des réfugiés » de 2015, les travaux portant sur la couverture médiatique des phénomènes migratoires foisonnent (Chouliaraki et Zaborowski, 2017). Le droit d’asile et l’accueil des migrants sont en effet autant une question d’événements que de discours produits sur ces derniers, ce qui justifie d’en explorer l’aspect communicationnel.
Quel discours à destination des migrants ?
2Jusqu’à présent, les recherches en information et communication se sont surtout consacrées à l’analyse des contenus ainsi qu’à la représentation des migrants (Bonnafous, 1999) à travers différents discours (politiques, médiatiques, administratifs, etc.). Outre les travaux de sociolinguistes et anthropologues du langage sur les pratiques langagières dans la relation entre institutions et migrants (Blommaert, 2001 ; Beneduce, 2008), peu d’études s’intéressent spécifiquement au discours à destination des migrants eux-mêmes (Gillespie et al., 2016) : que dit-on aux migrants ? ; qui le dit ? ; pourquoi, comment et dans quel contexte le dit-on ? S’il est important d’analyser ce que disent les médias, les institutions ou les politiciens à propos des migrants, il l’est tout autant de comprendre ce que disent aux migrants les organisations et institutions qui sont en contact direct avec ces derniers. Par ailleurs, discours à propos et discours vers ou avec ne forment pas des cloisons étanches. Le migrant – à l’instar de l’étranger, du réfugié, du demandeur d’asile, etc. – est une catégorie de l’altérité, une manière de nommer l’« Autre » issue d’une construction sociale complexe qui s’élabore à différents niveaux (Rea et Tripier, 2008). Ces discours et ces regards extérieurs portés sur cet « Autre » sont interprétés et perçus par ceux qui en font l’objet (Roblain et al., 2017). D’où qu’ils proviennent, ces discours partagent un point commun qui réside en « un effacement et un silence : celui des premiers concernés, les migrants eux-mêmes, toujours absents des commentaires portés sur eux » (Canut et Mazauric, 2014, p. 7).
3La communication représente un élément d’autant plus capital que les migrants se trouvent dans une situation de grande « précarité de l’information » (Wall et al., 2015). Celle-ci est due à la méconnaissance possible des langues du pays d’accueil, au manque de familiarité avec le fonctionnement des institutions et à l’absence de réseau social (Bonaventure et al., 2008), ce qui rend les migrants potentiellement vulnérables à la désinformation, aux stéréotypes et aux rumeurs et qui pourrait affecter leur capital économique et/ou social (Wall et al., 2015). Le champ de recherche émergent des Digital Migration Studies a d’ailleurs produit des travaux qui s’intéressent à l’usage par les migrants des technologies numériques et à leurs rôles dans l’accès aux ressources informationnelles (Leurs et Smets, 2018), notamment pour lutter contre cette forme de précarité.
4Ces aspects apparaissent dans toute leur importance pendant la « phase d’accueil » des demandeurs d’asile. La « phase d’accueil » représente la période pendant laquelle les demandeurs d’asile ont droit à une aide devant leur permettre de mener une vie conforme à la dignité humaine. Le bénéfice de l’aide matérielle s’applique dès l’introduction de la demande d’asile, et ce pendant toute la procédure. À l’instar de toute procédure administrative, cette dernière exige un degré élevé d’alphabétisation et la maîtrise des langues nationales, ce qui n’est pourtant pas le cas de la plupart des demandeurs d’asile (Blommaert, 2001). Les conditions et modalités d’accueil des demandeurs d’asile « préconfigurent, au moins partiellement, la nature et l’issue du processus ultérieur d’intégration dans la société » (Bonaventure et al., 2008, p. 7-6). La façon de communiquer avec les demandeurs d’asile, de les informer, de les nommer, de les représenter et de les catégoriser pendant cette phase a de lourdes répercussions sur l’issue de la procédure ainsi que sur leur avenir : être reconnu réfugié ou ne pas l’être modifiera leur vie.
Une invisibilité qui domine
5À partir d’un questionnement sur la communication destinée aux migrants, cet article interroge la relation complexe qui se tisse entre les organisations chargées de l’accueil et les demandeurs d’asile en Belgique. Le cas belge est symptomatique d’une réalité plus large ; en effet, depuis plusieurs années et partout en Europe, le droit d’asile s’érode et s’accompagne de politiques restrictives (Wets, 2002, p. 33). Le cœur de ce travail n’est dès lors pas la représentation des migrants dans les médias ou dans les discours des institutions, mais les formes plurielles de communication qui s’instaurent entre les structures d’accueil collectives, ou centres d’accueil, et les migrants. Ce changement de perspective nous porte à étudier des voix qui ne laissent généralement pas de trace dans l’espace public. Le centre d’accueil, à l’instar d’autres « institutions totales » (Goffman, 1968), constitue un microcosme social dont la première caractéristique est d’être coupé du monde extérieur. Ces espaces sont pourtant habités par des voix différentes (celle du secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, celle de l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile – Fedasil –, celles des opérateurs des centres d’accueil, celles des interprètes, celles des demandeurs d’asile, etc.). La communication s’y manifeste dans des formes variées, allant des supports médiatisés (sites internet, brochures, lettres, etc.) aux interactions face-à-face. En parallèle de l’analyse de contenu de ces supports, saisir ces processus et ces relations complexes de communication demande donc de s’ouvrir à des méthodes d’enquête permettant d’explorer les voix plurielles qui habitent l’univers fermé du centre d’accueil. La présente analyse est le fruit d’un travail de terrain multi-site mené entre 2014 et 2017 qui invite à confronter le discours idéal de l’accueil aux pratiques réelles de communication dans les centres. L’observation participante dans deux centres d’accueil Fedasil, des entretiens libres, semi-directifs et directifs avec les travailleurs de l’accueil (assistants sociaux, membres de la direction, etc.), des personnes qui travaillent au sein du siège de Fedasil ou des acteurs de la société civile et, enfin, l’entretien biographique avec des personnes ayant un vécu de demandeurs d’asile passé ou présent invitent alors à multiplier les regards en croisant les voies d’accès à cet univers clos.
6L’analyse dévoile l’absence quasi totale de supports de communication médiatisée destinés aux demandeurs d’asile concernant l’accompagnement et l’accueil (Van Neste-Gottignies et Mistiaen, à paraître). Ce constat pose question : s’agit-il d’une communication peu, voire pas financée ? S’agit-il d’une communication plutôt orale, qui ne laisse pas de trace ? S’agit-il d’une communication volontairement rendue invisible ? Existe-t-il une volonté de ne pas communiquer ?
7Si l’« invisibilité » domine, les quelques outils de communication actuellement produits par l’institution d’accueil sont inadaptés au public ciblé (niveau de langue, modalités d’accès, contenu, etc.). La Belgique a d’ailleurs fait l’objet d’une plainte de la part du Centre fédéral Migration auprès de la Commission européenne concernant la non-information des demandeurs d’asile. Pourtant, informer le bénéficiaire de l’accueil sur l’accès et les modalités de l’aide matérielle ainsi que sur les étapes de la procédure d’asile est un droit et une obligation légale pour les structures d’accueil. En raison de ce manque d’information, des initiatives associatives ou civiles germent, et plus encore depuis la « crise » de 2015 : la Refugee Law Clinic [1] de l’Université libre de Bruxelles, le Hub humanitaire [2] de Bruxelles, le guide de la procédure d’asile [3] de la Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers pour n’en citer que quelques-unes. Des organisations non étatiques doivent alors suppléer au moins partiellement au vide laissé par l’État. Lors de l’observation dans un centre Fedasil, un membre de la direction explique que la politique migratoire agit selon une logique d’« aide » et non de « protection » des demandeurs d’asile. Selon ses mots, cette politique est encore fortement marquée par un esprit « caritatif » :
On n’est pas sorti de ces sentiers-là, la politique qui est appliquée reste toujours quelque chose de caritatif, une politique de bénévolat […] Elle est empreinte de paternalisme et de charité chrétienne.
9Cet élément dénote une certaine vision de l’accueil et de l’asile suivant laquelle ce droit serait assimilé à une faveur accordée par le pays d’accueil, à un droit civil plutôt qu’humain, la différence étant que le droit civil doit être acquis graduellement, étape par étape (De Cleen et al., 2017, p. 40-43). Dans ce contexte, le droit à l’information s’apparente plutôt à un privilège accordé par un « hôte » (le pays d’accueil) à ses « invités » (les demandeurs d’asile) (Derrida et Dufourmantelle, 1997) : « la demande d’accès à cette assistance minimale crée une situation très étrange, humiliante, où l’exilé en vient désormais à mendier pour avoir un statut de réfugié » (Agier, 2012, p. 9). C’est également ce qui transparaît dans les mots d’un réfugié djiboutien, « tu peux demander tes droits si tu les connais […], si tu sais qu’ils existent. Les gens qui sont dans le centre, ils ont la chance de venir ici dans un pays en sécurité. Ils ne pensent pas à leurs droits » (entretien biographique avec un réfugié djiboutien, 2016).
10L’absence d’outils d’information adaptés trouve en partie son origine dans la complexité des procédures qui mènent à l’obtention d’un statut de réfugié ou de protection subsidiaire : le texte de loi qui régit ces dernières a été modifié à de nombreuses reprises, il est peu clair, technique (Bonaventure et al., 2008, p. 81) et par conséquent difficilement intelligible et transmissible par les travailleurs de l’accueil chargés d’accompagner le demandeur dans sa procédure. S’y ajoutent des difficultés liées à la communication interculturelle, aux différentes langues des demandeurs d’asile ainsi qu’à la diversité de leurs profils. Les outils sont donc difficiles à mettre à jour et ne sont pas toujours disponibles dans les langues des demandeurs d’asile. La langue dans sa « constitution plurielle et mouvante » (Canut, 2001, p. 393) façonne d’ailleurs la relation de communication entre demandeur et travailleur de l’accueil. Parfois source de richesse, parfois de malentendu, elle questionne la situation des demandeurs d’asile lorsqu’ils font face à des pratiques langagières ou des langues inconnues. Elle invite également à interroger le rôle de l’interprète comme « passeur de mots et de maux » ou « médiateur culturel » (Issartel et Derivois, 2012, p. 272) ainsi que comme élément tiers qui modifie la relation où « tout défaut d’interprétariat (ou de manquement de l’interprète) peut avoir des conséquences graves » (Belorgey, 2013, p. 24-26). La réalité de terrain dans les centres ne permet pas toujours de faire appel à ce tiers, les travailleurs trouvent alors trucs et astuces pour se faire comprendre. Souvent, ce sont les résidents des centres eux-mêmes qui sont invités à traduire, parfois des membres du personnel ou des personnes bénévoles. Des pratiques professionnelles ou des attitudes différentes de la part des acteurs de terrain peuvent parfois avoir des « effets négatifs sur la vie des demandeurs d’asile et des réfugiés » (Bonaventure et al., 2008, p. 227).
Négociation et altérité
11Questionner la communication, c’est aussi plonger au cœur d’une relation nécessairement asymétrique (Goff man, 1968 ; Spire, 2007) entre instances chargées de l’accueil et migrants. Une telle asymétrie est renforcée par l’accès inégalitaire des demandeurs d’asile aux ressources communicationnelles et linguistiques (Blommaert, 2001). Le caractère pluriel de l’institution d’accueil et les acteurs aux identités multiples qui la composent se matérialisent dans des relations de communication de natures différentes, parfois même contradictoires, qui peuvent générer des problèmes de compréhension. Le secrétaire d’État belge, Theo Francken, dresse les lignes politiques directrices, Fedasil dessine leurs modalités d’exécution alors que le centre d’accueil et son personnel sont chargés de les mettre en œuvre. Dans la mesure où le travailleur de l’accueil est en interaction directe avec le demandeur d’asile, écarts, tensions, divergences entre normes prescrites par les pouvoirs politique et institutionnel et les pratiques des travailleurs de l’accueil dans les centres, influent sur la communication à destination des demandeurs d’asile. En effet, les logiques de situation (Dubois, 2010) et la fréquence des contacts invitent à voir l’humain et à s’éloigner de l’« Autre » comme « catégorie chargée des caractéristiques stéréotypées qui élargissent la distance sociale entre “nous” et “eux” » (Berting, 2001, p. 43). Dans un contexte politique hostile à la migration (Berry et al., 2015), les demandeurs d’asile et réfugiés ont tendance à se méfier des informations transmises par les autorités (Gillespie et al., 2016, p. 56). Parfois, la parole politique tente de s’immiscer au sein de la relation comme en témoignent des lettres signées de la main de Theo Francken et envoyées directement à certains demandeurs d’asile dans les centres d’accueil en 2015 et 2016. Visant à encourager le retour volontaire et à dissuader la poursuite de la procédure d’asile en Belgique, ces lettres ont brouillé la relation entre travailleur de l’accueil et demandeur d’asile tout en étiolant le fragile lien de confiance qui se construit au fil de la relation. Un travail de clarification des rôles et identités s’est alors mis en place : « on leur a dit de ne pas faire attention, qu’il fallait distinguer Theo Francken de Fedasil » (entretien libre avec une assistante sociale dans un centre d’accueil, 2016).
12Finalement, interroger les voix plurielles qui peuplent les structures d’accueil, c’est aussi donner voix aux demandeurs d’asile dans un monde où l’exilé est « rendu autant que possible invisible et inaudible » (Agier, 2012, p. 91), rendre à ces sans-voix leur qualité de « sujets parlants, en chair et en os, dotés de noms, d’un passé, en des lieux et des espaces précis » (Canut et Mazauric, 2014, p. 7) ; c’est franchir le mur du centre d’accueil « qui le [l’étranger] tient à l’écart [et] empêche toute expérience de cette altérité » (Agier, 2012, p. 91). S’il existe deux sortes de murs, les murs du centre sont « ceux qui protègent, garantissent l’identité, la souveraineté, dans l’ordre de la sauvegarde dynamique » (Wolton, 2012, p. 209).
Ici, la politique du centre c’est que, quand tu entres chez nous, tu vois que la grille est toujours ouverte alors que dans d’autres centres, la grille est toujours fermée. C’est notre spécificité. On ne voit pas pourquoi on devrait avoir des grilles fermées. Ça voudrait dire qu’on se protège des autres ? On protège les autres surtout. […] La lecture est différente, ça rassure ceux qui sont de l’autre côté mais ça ne rassure pas ceux qui sont ici.
14Dans ce contexte, les travailleurs de l’accueil sont des passeurs de mondes. Parfois soumis à des discours à visée idéologique contraires à leurs pratiques, ces hommes et ces femmes négocient les normes prescrites par l’institution, y résistent en adaptant leurs pratiques communicationnelles aux réalités qu’ils vivent au jour le jour.
Références bibliographiques
- Agier, M., « Frontières de l’exil. Vers une altérité biopolitique », Hermès, no 63, 2012, p. 88-94.
- Belorgey, J.-M., « Quand l’exil s’interprète mal », Plein droit, no 98, 2013, p. 24-26.
- Beneduce, R., « Undocumented Bodies, Burned Identities : Refugees, Sans Papiers, Harraga – When Things Fall Apart », Social Science Information, no 47, 2008, p. 505-527.
- Berdoulay, V. et da Costa Gomes, P. C., « Image et espace public », Géographie et cultures, no 73, 2010, p. 1-4.
- Berting, J., « Identités collectives et images de l’Autre : les pièges de la pensée collectiviste », Hermès, no 30, 2001, p. 41-58.
- Blommaert, J., « Investigating Narrative Inequality : African Asylum Seekers’ Stories in Belgium », Discourse & Society, no 12, 2001, p. 413-449.
- Bonaventure, K. (dir.), Pratiques d’intégration des réfugiés et des demandeurs d’asile en Région Wallonne, Gand, Academia Press, 2008.
- Bonnafous, S., « La médiatisation de la question immigrée : état des recherches », Études de communication, no 22, 1999, p. 59-72.
- Canut, C. et Mazauric, C. (dir.), La Migration prise aux mots. Mise en récits et en images des migrations, Paris, Cavalier bleu, 2014.
- Canut, C., « Pour une nouvelle approche des pratiques langagières », Cahiers d’études africaines, no 163-164, 2001, p. 391-397.
- Chouliaraki, L. et Zaborowski, R., « Voice and Community in the 2015 Refugee Crisis : A Content Analysis of News Coverage in Eight European Countries », International Communication Gazette, no 79, 2017, p. 613-635.
- Derrida, J. et Dufourmantelle, A., Anne Dufourmantelle invite Jacques Derrida à répondre de l’hospitalité, Paris, Calmann-Lévy, 1997.
- De Cleen, B., Zienkowski, J., Smets, K., Dekie, A. et Vandevoordt, R., « Constructing the “Refugee Crisis” in Flanders. Continuities and Adaptations of Discourses on Asylum and Migration », in Barlai, M., Fähnrich, B., Griessler, C. et Rhomberg, M. (dir.), The Migrant Crisis : European Perspectives and National Discourses, Zurich, LIT Verlag, 2017, p. 59-78.
- Dubois, V., « Politiques au guichet, politique du guichet », in Borraz, O. et Guiraudon, V. (dir.), Politiques publiques 2. Changer la société, Paris, Presses de Sciences Po, 2010, p. 265-286.
- Gillespie, M., Ampofo, L., Cheesman, M., Faith, B., Iliadou, E., Issa, A., Osseiran, S. et Skleparis, D., Mapping Refugee Media Journeys Smartphones and Social Media Networks, Milton Keynes/Issy, The Open University & France Médias Monde, 2016.
- Goffman, E., Asiles. Étude sur la condition sociale des malades mentaux, Paris, éditions de Minuit, 1968.
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- Leurs, K. et Smets, K., « Five Questions for Digital Migration Studies : Learning From Digital Connectivity and Forced Migration In(to) Europe », Social Media + Society, no 1, 2018, p. 1-16.
- Rea, A. et Tripier, M., Sociologie de l’immigration, Paris, La Découverte, 2008.
- Roblain, A., Malki, B., Azzi, A. E., et Licata, L., « After Coming In, Settling In : An Analysis of Early-stage Acculturation Preferences of Male Syrian and Iraqi Asylum Seekers in Belgium », International Review of Social Psychology, no 30, 2017, p. 20-28.
- Van Neste-Gottignies, A. et Mistiaen, V., « Une communication peu visible : l’Agence fédérale belge pour l’accueil des demandeurs d’asile, les centres ouverts et le retour volontaire », Langage & Société, no 165, à paraître [2018].
- Wall, M., Otis Campbell, M. et Janbek, D., « Syrian Refugees and Information Precarity », New Media & Society, no 19, 2015, p. 240-254.
- Wets, J., « La dynamique migratoire internationale et son impact sur l’Europe », in Bribosia, E. et Rea, A. (dir.), Les Nouvelles Migrations : un enjeu européen, Bruxelles, éditions Complexe, 2002.
- Wolton, D., « Mur, frontières et communication : l’éternelle question des relations entre soi et les autres », Hermès, no 63, 2012, p. 207-211.
Mots-clés éditeurs : accueil, « précarité de l’information », asile, migration, communication
Date de mise en ligne : 03/12/2018
https://doi.org/10.3917/herm.082.0041Notes
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[1]
Cf. <www.philodroit.be/-Le-droit-de-l-immigration-et-le-droit-de-l-asile-?lang=fr>, page consultée le 15/09/2018.
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[2]
Cf. <www.medecinsdumonde.be/hub>, page consultée le 15/09/2018.
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[3]
Cf. <www.cire.be/publications/etudes/nouvelle-edition-du-guide-de-la-procedure-d-asile-en-belgique>, page consultée le 15/09/2018.