Notes
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[1]
Il n’entre pas dans le propos de cet article de discuter des cryptomonnaies comme revanche contre les banques centrales ni du fait qu’elles consomment de l’énergie et non de la matière.
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[2]
Pour la démonstration, on conjecturera un « inconscient monétaire » commun aux diverses catégories d’Européens (irréaliste selon Belorgey, 2002).
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[3]
Qui, selon De Kerchove (1990), entraîne la désensorialisation du langage.
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[4]
Dans lequel, je l’avoue, on échange beaucoup d’images via les réseaux sociaux à défaut de pièces et de billets.
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[5]
De façon étonnante, mon collègue Ali Magoudi (2001), qui avait prophétisé le malaise d’« une monnaie sans territoire et sans visage » n’a pas vu dans l’euro le retour du E volatilisé dans l’holocauste nazi alors même qu’il avait consacré une brillante étude (1996) à « La disparition », où Georges Perec en a établi le constat. Dans ce roman en lipogramme (1969), c’est-à-dire écrit sans jamais recourir à la lettre E (qu’on peut entendre « eux »), Perec en trois cents pages sans E donne à comprendre l’effet de l’absence et de l’absence de traces de l’absence. Les raisons de ce retour du « Eux » sous forme du €, de ce retour du refoulé de l’exécution de millions de juifs, tziganes et résistants sont bien expliquées par Milner (2003) dans son remarquable essai Les penchants criminels de l’Europe démocratique.
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[6]
En vrai médecin, je donne un diagnostic, laissant les basses œuvres de la thérapeutique aux apothicaires et aux barbiers-chirurgiens… Courage, fuyons !
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[7]
N’oublions pas que Sigmund Freud, avant d’inventer la psychanalyse, avait traduit de l’anglais vers l’allemand The subjection of women de John Stuart Mill (1869) qui plaidait l’émancipation des femmes. La femme, première monnaie du monde agricole archaïque…
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[8]
Comme l’a souligné Keynes d’après Maris et Dostaler (2016).
1Afin d’éviter une nouvelle et monstrueuse guerre l’Europe a souhaité s’unir par la culture, le sport, l’économie, en promouvant la démocratie et le respect des droits de l’homme. Cependant, les soubresauts de la construction législative européenne surprennent les observateurs. On a cherché dans le discours des politiciens les raisons des attitudes des électeurs européens. Or les leaders sont animés par la même perplexité : ils savent ce qu’ils veulent ou ne veulent pas, mais ne savent pas pourquoi. À preuve, les clivages inusités qui se sont établis sans référence aux découpages traditionnels des partis.
2Autrement dit, le phénomène relève pour son explication à la fois d’un changement massif et d’un changement inconscient. Que s’est-il passé qui a bouleversé l’Europe sans qu’elle ne s’en aperçoive ? Que s’est-il produit dans la vie quotidienne qui soit généralisé et banalisé et qui modifie à leur insu la vision que les Européens concernés ont d’eux-mêmes ?
3Ce n’est pas le chômage, qui est endémique depuis trente ans ; ce n’est pas Internet, qui abolit les frontières ; c’est peut-être un peu le téléphone portable qui sert à localiser l’interlocuteur qui était naguère paradoxalement anonyme et ubiquitaire avec son poste fixe ; mais c’est surtout l’innovation concrète la plus oubliée parce que la plus triviale, l’euro : ce sont les billets et les pièces de la monnaie euro dans les poches.
4Attention, il ne s’agit pas de l’euro dans son aspect strictement économique ! Mon propos est un propos de psychiatre et ne relève pas d’une quelconque incrimination de la Banque centrale européenne [1] et à cet égard on lit et entend autant de jérémiades lorsque l’euro est jugé trop faible que lorsqu’il est jugé trop fort… Je ne me préoccupe pas non plus de l’euro fiduciaire, c’est-à-dire des sommes qui apparaissent sur les relevés de comptes bancaires ou les fiches de paie, ni même de l’impression de renchérissement du « coût de la vie » qui selon certains a été provoqué par le passage à l’euro [2]. Pour la discussion de ces aspects strictement économiques et politiques, on se rapportera au livre de Joseph Stiglitz (2016).
5La problématique qui me retient (et qui, je le crois, travaille tous les Européens concernés) est celle de l’effet mental résultant de l’usage de l’euro en tant que monnaie concrète, billets et surtout pièces qui pour les adultes ont remplacé du jour au lendemain les espèces précédentes, à savoir francs, florins, lires, marks, pesetas, etc. L’argent – et son représentant physique, la monnaie – est un ressort essentiel de notre perception du monde et de la société. Il faut envisager comment la circulation de l’euro nous a obligés malgré nous à redéfinir les mécanismes inconscients de connaissance qui président aux concepts de valeur, d’échange, d’usage, d’intime, de public, d’étranger, de figuratif, d’abstrait, de symbolique… Dans cette perspective, une psychanalyse de l’euro s’impose, ou du moins une métapsychologie.
6Invoquer la psychanalyse suppose un sens manifeste et un sens latent et un effort d’interprétation pour mettre au jour le latent, masqué tout autant que trahi par le manifeste. Alors un peu d’Histoire.
7Les premières monnaies métalliques ont été frappées en Lydie, en Asie mineure. Il n’est pas anodin que la monnaie sonnante et trébuchante ait été inventée dans une aire culturelle où se pratiquait la prostitution sacrée. Il y fallait un univers mental qui puisse concevoir quelque chose de précieux qui appartienne à tout le monde et à personne et qui, de ce fait, acquière un statut religieux (Bottéro, 2004). Première dimension inconsciente : la monnaie est une putain. Elle passe de main en main, elle passe de l’un à l’autre (Simmel, 1992).
8Putain sacrée cependant. Les premières pièces portaient des images d’animaux puis très vite d’idoles et de divinités. Les premières pièces de monnaie qui représentent la figure plus ou moins conforme du souverain qui les faisait frapper seront le fait de satrapes issus de dynasties hellénistiques s’identifiant à Alexandre le Grand, fils de Zeus ou d’Ammon ou de Baal selon les régions. Deuxième dimension inconsciente : la monnaie tente de diviniser le souverain, elle affirme sa majesté. (D’ailleurs le premier Romain à avoir osé placer son effigie sur des pièces fut Jules César, ce qui a aussitôt donné corps à l’idée qu’il voulait devenir roi et a justifié son assassinat aux yeux des démocrates). Si la monnaie porte une figure de souveraineté dans laquelle je ne me reconnais pas – par exemple l’effigie d’un roi pour un républicain –, alors mon argent est d’abord et toujours leur argent.
9Enfin, il est d’observation courante à toutes les époques que lorsque les enfants entrent dans l’âge de l’abstraction, ils développent une grande activité dans la collecte et l’échange d’images. Cet attachement transitoire à l’image est à mettre en rapport avec ce que Baudoin Jurdant (1986) a montré : l’installation de la prédominance acoustico-scripturale du langage sur sa dimension visuelle imaginaire entraîne un refoulement qui fait retour dans le commerce des images, que ce soit des Pokémon, des Diables rouges ou autres.
10Plus précisément : la conscience (de soi) implique la traduction en langage intérieur du vécu. Freud (1930) : « le langage est ce qui sert à la pensée pour devenir consciente ». Mais à partir de l’acquisition de la lecture – et singulièrement de la lecture alphabétique – le langage est simultanément traité par le cerveau comme matériau sonore, matériau visuel et matériau écrit. Selon Jurdant (1988), l’hémisphère cérébral droit n’est pas concerné par la lecture, il ne voit pas des lettres mais des images et cette vision non linguistique des voyelles par l’hémisphère cérébral droit engendrerait non pas la conscience mais la subjectivité, c’est-à-dire la conscience de la conscience. C’est ce reste d’images flottantes que la monnaie permettrait de lier en percepts et en quotités discrètes échangeables. En général, on pense avec des mots en laissant en réserve les représentations de choses, les images (sauf dans les rêves) mais elles sont là, pré-conscientes, subjectives.
11Troisième dimension : la monnaie est aussi un langage mais ce langage est un résidu du refoulement de l’imaginaire par le langage parlé (puis écrit, puis imprimé).
12Armés de ces notions sur les trois qualités de la monnaie – prostitution, souveraineté et revanche contre l’écrit (et singulièrement contre la mentalité alphabétique [3]) –, demandons-nous ce qu’il en est de l’Euro.
13Si l’argent n’a pas d’odeur, l’euro n’a pas d’auteur. Il tolère des langues différentes (et donc la confusion des langues) alors que, lors même de la partition de l’empire romain, Byzance avait conservé le latin sur sa monnaie. L’euro dévalorise totalement la majesté des rois d’Espagne, de Belgique ou d’ailleurs en rendant leur profil interchangeable avec celui de grands hommes du passé européen (Dante, Mozart ou Rodin par exemple) mais aussi avec celui d’illustres inconnus issus de pays moins importants, ou avec des statues, des végétaux, des blasons, etc. Le roi ou la reine devient une variété de n’importe quoi. Il suffit pour s’en convaincre de consulter cette liste (très incomplète) des dessins frappés sur le « droit » (le côté « face ») de diverses pièces d’euros :
- la nymphe Europe sur son taureau ;
- des oies sauvages ;
- le portrait du grand réformateur slovène Primoz Trubar ;
- l’Atomium ;
- deux Grands-Ducs du Luxembourg ;
- une harpe celtique ;
- un château du Schleswig-Holstein ;
- Isala Van Diest et Marie Popelin ;
- le Traité de Rome ;
- une idole préhistorique chypriote ;
- Louis Braille ;
- les armoiries de la Lettonie ;
- le discobole ;
- la journée mondiale contre le sida ;
- le centenaire de la naissance du grand architecte d’intérieur finnois Ilmari Tapiovaara ;
- Charles de Gaulle ;
- François Mitterrand ;
- le championnat d’Europe de football 2016 ;
- les vingt-cinq ans de la République slovaque ;
14et ainsi de suite, dans un inventaire diffluent qui détruit toute référence à une souveraineté identifiable et localisable et ronge la sacralisation. Reste la prostitution.
15L’euro relève symboliquement d’une « suspension de la souveraineté » comme la prônait Derrida (2003), mais si j’achète une baguette de pain à Paris avec une pièce à l’effigie du roi d’Espagne, qui garantit la transaction ? Il y a là clivage entre symbolique et imaginaire. De plus, les coupures de 200 euros et de 500 euros n’ont pas réellement cours, elles sont considérées comme suspectes a priori (et non sans raison…).
16Quant à l’aspect d’images qui circulent, aspect constitutif de la monnaie si essentiel à son utilité psychique, on sait que, pour l’euro comme les autres devises, il est mis à mal par la dématérialisation croissante de l’argent peu à peu supplanté par des moyens de paiement de plus en plus abstraits et donc langagiers. La monnaie physique n’est plus guère une unité de compte mais tend à devenir un pur objet libidinal, comme les timbres dans un album de philatéliste dès lors que la poste n’expédie plus le courrier. C’est toutefois négliger l’effort d’abstraction imposé par l’alphabet et la persistance du besoin d’images échangeables, y compris dans les cultures iconophobes ; sans monnaie circulante il y a dès lors un reste neuropsychologique non épongé.
17Le citoyen européen quant à lui, privé de source repérable de souveraineté, utilisant une monnaie qui n’est qu’une catin, dépourvu de référence imaginaire collective, se tourne vers les mythes du passé, vers le régional familier, vers les identités tribales facilement accessibles. Sans le vouloir ni le savoir, la pièce de monnaie européenne est porteuse d’un double lien, c’est-à-dire d’une contradiction interne à deux niveaux logiques différents (Maruani, 1988), qui concourt à sa propre annihilation.
18On objectera que toute monnaie vise à disparaître puisqu’elle n’est qu’une convention permettant l’échange entre deux biens d’usage. Oui, mais lorsque ce bien d’usage est un service, quand on consomme surtout des choses dont il ne reste rien, le Moi a tendance à vaciller et à être la proie des affects, sans maître à bord. Car une autre dimension inconsciente de l’argent gomme peu à peu la distinction entre valeur d’usage et valeur d’échange.
19Il y a en effet trois sortes d’objets :
- ceux qui sont indispensables à la vie, tels que la nourriture, l’eau, les autres humains, dans une certaine mesure les médicaments ;
- ceux qui sont pérennes, tels que les outils, les bâtiments, dans une certaine mesure les œuvres d’art ;
- ceux qui sont voués à l’obsolescence, dont le prototype est le billet d’avion et par extension tous les services.
20La civilisation se construit en instaurant des pratiques dotées d’une utilité. Mais cette utilité s’installe en s’inscrivant dans une transmission et cette transmission s’appuie sur des significations qui, pour être efficaces, tendent à devenir automatiques, c’est-à-dire refoulées dans l’inconscient collectif véhiculé par les normes culturelles. Le travail de la civilisation, selon Freud (1930), est de créer des liens entre des domaines différents afin de renforcer la maîtrise du monde environnant.
21Dans quel moment civilisationnel sommes-nous ? Je prétends, à titre d’hypothèse, que la catégorie des services est en train de phagocyter peu à peu la catégorie des objets naguère porteurs de pérennité et, par le biais de la volatilité des prix généralisée et non plus restreinte, provoque un retour brutal du refoulé de la modernité à savoir l’idée de la mort – idée que l’Occident essayait d’ignorer, comme l’effectue l’Inconscient, du moins en première intention. Conjonction entre ce que postule notre psychanalyse d’une monnaie, en l’occurrence une psychanalyse de l’euro, et l’économie volatile ! Et réponse différente selon les générations : pour les unes, le « temps réel », l’immédiateté, le présent continu d’un monde anhistorique [4], pour les autres le passéisme, la nostalgie régressive, le retour à des valeurs fictives – en aucun cas et pour personne l’anticipation d’un avenir.
22Ce n’est plus Éros mais Thanatos qui gouverne [5]. Merci l’euro ! [6]
Perspectives
23L’euro, monnaie « absolue, inaboutie et incongrue » à en croire Bruno Colmant (2017), née d’une utopie politique bien plus qu’économique, a échoué à unir davantage ses utilisateurs qui, semble-t-il, ne sont pas tous convaincus que l’euro concourt mieux que leurs anciennes monnaies nationales à satisfaire leurs besoins et à assurer leur richesse et leur bonheur. Il faut en chercher les raisons dans les termes propres de l’économie politique [7], c’est-à-dire de fait dans l’architecture symbolique, donc inconsciente, qui régit la relation de l’Européen aux euros qu’il manipule dans sa vie quotidienne.
24Cette psychanalyse de l’euro pointe que la soi-disant monnaie unique, en tant que représentation régalienne d’un pouvoir non constitué en tant que tel, non assise sur une souveraineté identifiable, délie les composantes historiques de toute monnaie métal ou papier. Sans maître, sans référence sacrée, la monnaie n’est qu’une « fille de mauvaise vie » qui « fraye avec la mort » [8].
Références bibliographiques
- Belorgey, J.-M., Les Associations et l’Europe en devenir, Paris, La Documentation française, 2002.
- Bottéro, J., Au commencement étaient les dieux, Paris, Tallandier/L’Histoire, 2004.
- Colmant, B., L’Euro : une utopie trahie, Bruxelles, Renaissance du Livre, 2017.
- De Kerckhove, D., La Civilisation vidéo-chrétienne, Paris, Retz, 1990.
- Derrida, J., Voyous : deux essais sur la raison, Paris, Galilée, 2003.
- Freud, S., Das Unbehagen in der Kultur, Vienne, Int. Psychoa. Verlag, 1930.
- Jurdant, B., « Écriture, monnaie et connaissance », Génitif, no 7, 1986, p. 3-27.
- Jurdant, B., « La monnaie est-elle un langage ? », Fundamenta Scientiae, no 9, 1988, p. 285-296.
- Magoudi, A., La lettre fantôme, Paris, Minuit, 1996.
- Magoudi, A. et Monod, J., Manifeste pour une Europe souveraine, Paris, Odile Jacob, 2001.
- Maris, B. et Dostaler, G., Capitalisme et pulsion de mort, Paris, Fayard, 2016.
- Maruani, G., « Au-delà du double bind », in Winkin, Y. (dir.), Bateson : premier état d’un héritage, colloque de Cerisy, 1985, Paris, Seuil, 1988, p. 264-277.
- Maruani, G., « Métaphores économiques de l’état amoureux, dissonance et réverbération », Psychiatrie française, no 3, 1989, p. 13-15.
- Milner, J.-C., Les Penchants criminels de l’Europe démocratique, Paris, Verdier, 2003.
- Simmel, G., « Le rôle de l’argent dans la relation entre les sexes », in Philosophie de l’amour, Paris, Rivages, 1992, p. 47-67.
- Stiglitz, J., The Euro and Its Threat to the Future of Europe, New York, Allen Lane, 2016.
Mots-clés éditeurs : Thanatos, souveraineté, identité, euro, monnaie
Date de mise en ligne : 25/05/2018
https://doi.org/10.3917/herm.080.0292Notes
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Il n’entre pas dans le propos de cet article de discuter des cryptomonnaies comme revanche contre les banques centrales ni du fait qu’elles consomment de l’énergie et non de la matière.
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Pour la démonstration, on conjecturera un « inconscient monétaire » commun aux diverses catégories d’Européens (irréaliste selon Belorgey, 2002).
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Qui, selon De Kerchove (1990), entraîne la désensorialisation du langage.
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Dans lequel, je l’avoue, on échange beaucoup d’images via les réseaux sociaux à défaut de pièces et de billets.
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[5]
De façon étonnante, mon collègue Ali Magoudi (2001), qui avait prophétisé le malaise d’« une monnaie sans territoire et sans visage » n’a pas vu dans l’euro le retour du E volatilisé dans l’holocauste nazi alors même qu’il avait consacré une brillante étude (1996) à « La disparition », où Georges Perec en a établi le constat. Dans ce roman en lipogramme (1969), c’est-à-dire écrit sans jamais recourir à la lettre E (qu’on peut entendre « eux »), Perec en trois cents pages sans E donne à comprendre l’effet de l’absence et de l’absence de traces de l’absence. Les raisons de ce retour du « Eux » sous forme du €, de ce retour du refoulé de l’exécution de millions de juifs, tziganes et résistants sont bien expliquées par Milner (2003) dans son remarquable essai Les penchants criminels de l’Europe démocratique.
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En vrai médecin, je donne un diagnostic, laissant les basses œuvres de la thérapeutique aux apothicaires et aux barbiers-chirurgiens… Courage, fuyons !
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N’oublions pas que Sigmund Freud, avant d’inventer la psychanalyse, avait traduit de l’anglais vers l’allemand The subjection of women de John Stuart Mill (1869) qui plaidait l’émancipation des femmes. La femme, première monnaie du monde agricole archaïque…
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Comme l’a souligné Keynes d’après Maris et Dostaler (2016).