1La question de l’information ne peut se séparer de celle de la communication qui organise et donne un sens à la vie sociale. Les relations entre information et communication sont nichées au plus profond des phénomènes sociaux ; elles doivent être pensées au-delà de leurs dimensions techniques. Déjà, dans un texte de 1936 intitulé « Le conteur », Walter Benjamin abordait le rapport entre, d’une part, le temps court de l’information qui prétend être aussitôt vérifiable et à qui on demande, « en premier lieu d’être compréhensible par elle-même » et, d’autre part, une expérience humaine, de moins en moins communicable (Benjamin, 2000).
Une problématique centrale pour Hermès
2Information et communication sont consubstantielles ; elles sont liées comme les deux faces d’un ruban de Moebius. On passe de l’une à l’autre sans traverser la surface, celle de l’expérience ordinaire, qui les contient l’une et l’autre. C’est le point de vue qui s’affirme dès le premier numéro de la revue Hermès, consacré à la communication politique. Dans ce numéro, l’article de François Bourricaud (1988) reconnaît dans les différentes formes prises – des plus anciennes aux plus contemporaines – un point commun : « Ce sont des techniques. » (c’est Bourricaud qui souligne). Il précisait : « On reconnaît une technique de communication à ce qu’on peut y distinguer un code et un message » (Ibid.). Ce couple, affirmait-il, est une manière de définir l’information transmise par la communication.
3Aucune institution politique, administrative, éducative, aucune activité collective ne peut se soustraire aux techniques de communication (mise en relation avec l’environnement, faire savoir, etc.) et aux processus de construction de son identité culturelle. Cette exigence est à la fois une manière d’être et une façon de faire. Elle se manifeste par des dispositifs diversifiés et est le fait d’une impérative légitimation des institutions auprès de publics de plus en plus segmentés auxquels il est nécessaire de fournir des informations. Les changements du mode de communication ont toujours joué un rôle essentiel dans le développement des processus cognitifs, dans l’accroissement du savoir et des capacités qu’ont les hommes à le stocker, l’enrichir et le diffuser.
4Ces questions traversent et irriguent, comme un courant souterrain, les numéros de la revue Hermès. Le plus souvent comme problématique centrale (nos 27, 70, 71), régulièrement comme soubassement théorique, en traitant aussi bien les questions de la traduction, du corps, des échanges culturels, etc. Dans le catalogue, publié par Hermès pour marquer les 10 ans d’existence de la revue, l’éditorial signé par la directrice générale du CNRS de l’époque, Catherine Bréchignac (2000), souligne que : « Si l’information est un vecteur de la connaissance, la communication interpelle l’interlocuteur. […]. La communication devient avec l’économie, et la politique, un des champs scientifiques les plus originaux de l’avenir. » Dans ce même numéro, Dominique Wolton (2000) rappelle ce que fut, dans la fin des années 1980, l’objectif d’Hermès : créer une revue « scientifique, pluraliste, non dogmatique » qui devait « contribuer à dégager les enjeux scientifiques liés à l’explosion de la communication ». Le positionnement théorique et politique de la revue était clairement et fortement énoncé : « Une conception de la communication qui trouve sa filiation dans la philosophie, l’anthropologie, la linguistique, la sociologie…, et qui au-delà de ses enjeux techniques évidents, en fait un objet théorique inséparable des sciences humaines et sociales. »
5Dominique Wolton, dans un article qui date de 2004, reprend la question. La différence entre information et communication est à rechercher dans un phénomène de dissociation. « Avec l’information, écrit-il, on reste du côté du signe, de l’unité cognitive et symbolique. Avec la communication, on butte sur l’Autre, le récepteur. » (Wolton, 2004) La communication met en jeu le temps et l’expérience humaine ; l’information, elle, cherche à réduire le temps entre l’événement et la propagation de sa représentation.
6Dans le numéro 70, intitulé « La communication, l’impensé du xxe siècle », « l’ouverture » de Dominique Wolton reprend cette question des rapports complexes entre l’information et la communication. Il note que le xxe siècle est celui de leur séparation, avec une préférence évidente pour l’information (Wolton, 2014). Les différences entre les deux points de vue et leurs pratiques se situent au plan de la réalité ontologique de la communication, à savoir la tentation sans cesse répétée par les hommes, de se dire quelque chose, d’échanger et d’essayer de se comprendre. Les deux activités étant à la fois au cœur du principe de la liberté individuelle et de la démocratie. La spécificité de la revue, et pourquoi ne pas le dire, la largeur du spectre et la qualité de la réflexion, sont dues en particulier à l’exigence d’aborder les pratiques sociales et politiques dans lesquelles information et communication sont irréductiblement imbriquées : communication homme-machine ; confrontation entre la technique de l’information, celle des réseaux, de l’interconnexion, des algorithmes, etc. ; techniques de la communication ; écriture de l’événement, de la presse, de la radio, de la télévision ; pratiques artistiques et culturelles, etc. sont les objets sociaux dans lesquels la révolution de l’information et l’expansion de la communication se sont cristallisées et ont transformé les modes de production et de réception des connaissances et des objets artistiques.
Les courants fondateurs des sciences de l’information et de la communication (SIC)
7Il est souhaitable de rappeler brièvement les différentes conceptions théoriques de la notion d’information – qu’elle soit définie en elle-même ou qu’elle découle de ce que Bernard Miège (1995) a appelé « la pensée communicationnelle ». La conceptualisation de la notion d’information, au cours de la seconde moitié du xxe siècle, s’est construite, de manière implicite ou explicite, à partir du couple information-communication. Ce dernier, dans la diversité de ses conditions d’existence, s’est constitué dans le cadre d’un processus épistémologique.
8Philippe Breton et Serge Proulx (2002) signalent que « dès le xiiie siècle, le mot information émerge en français dans un sens judiciaire », c’est-à-dire comme nécessité d’établir, grâce à des descriptions, la reconnaissance de faits identifiés. L’usage de ce terme conservera l’idée, présente dans le mot latin d’informatio, « d’action très matérielle de façonner, de donner une forme. » Interrogeant l’histoire de la notion, Breton et Proulx reprennent à leur compte la formule d’Edgar Morin : l’information est une « notion caméléonesque ». Ni expressive ni argumentative, elle relève d’un « contrat d’objectivité » (Ibid.).
9L’information, et son traitement, comme d’ailleurs les techniques de désinformation, ne peuvent s’examiner sans qu’elles soient situées dans une perspective de diffusion d’audience, autrement dit dans un horizon d’attente qui est celui de la communication. À l’inverse, tout processus de communication implique d’identifier un contenu informatif destiné à être transmis. Une des questions qui se pose à un moment, ou à un autre, de la réflexion est de savoir dans quelle mesure il est pertinent d’opposer information et communication, comme le font par exemple Daniel Bougnoux (1991), qui positionne la communication contre l’information, ou encore Régis Debray. Ce dernier, à propos du traitement par la télévision de la première guerre du Golfe, écrit : « nous avons beaucoup “participé” mais presque rien appris. Et pour cause. La communication rassure et l’information dérange. » (Debray, 1992)
10La plupart des auteurs qui s’interrogent sur l’identité des SIC et sur les effets sociaux des techniques de l’information et de la communication (TIC) recherchent les sources des théories modernes de la communication dans trois champs de pensée : celui de la linguistique, celui de la cybernétique associée à la théorie mathématique de la communication, et enfin celui du courant empirico-fonctionnaliste des effets des médias de masse. Ces fondements théoriques sont bien connus, je me contenterai seulement de préciser comment ces points de vue nourrissent la notion d’information.
La linguistique structurale
11En distinguant dans le langage parole et langue, et en considérant cette dernière comme une forme, c’est-à-dire comme une structure et non une substance, le fonctionnalisme, dans sa version linguistique, « a délivré la langue de la voix du sujet parlant, le sens de l’acte (parler ou faire) se réduisant alors à la visée intentionnelle de la conscience » (Verón, 1987).
12Deux orientations sont issues de la distinction fondamentale établie par Saussure. L’une, avec Luis Jorge Prieto et Éric Buyssens, étudie le procédé de communication comme « moyen utilisé pour influencer autrui et reconnu comme tel par celui qu’on veut influencer. » (Buyssens, 1967) L’autre, la sémiologie de la signification, dans l’optique qu’en avait Barthes, est beaucoup plus large. Elle s’intéresse aux productions expressives dans leur dimension d’interaction entre la vie psychique et la vie culturelle. Ces deux directions ne se focalisent pas sur le phénomène de transmission d’une information mais sur la production du sens qui implique d’autres paramètres : le contexte, la réception, la matérialité du message, le récepteur, etc. Umberto Eco a tenté de réunir les points de vue. Il définissait la sémiotique comme l’étude « des processus culturels (c’est-à-dire ceux où interviennent des agents humains qui entrent en contact sur la base de conventions sociales), comme processus de communication. » (Eco, 1972) Pour Eco, les prémisses qui permettent de définir l’appartenance au champ de la sémiotique sont au nombre de deux :
- la dialectique code-message ;
- la nature conventionnelle et culturelle des codes.
13Le couple code-message est l’extension du couple langue-parole, pour ce qui concerne le langage, et c’est par là que s’introduit la notion d’information. Pour une perspective sémiotique qui ne s’appuierait que sur la logique du signe, la matérialité de l’énoncé ne compte pas – texte écrit et discours oral semblent relever de la même logique : l’information apportée dans le message est indépendante du support.
14Pourtant, l’essence du phénomène communicationnel est autant l’échange d’énoncés et la circulation d’informations entre deux instances locutrices que les processus de contact, d’interpellation, d’interaction et d’influence réciproque qui affectent les partenaires par le fait qu’ils recourent à l’acte de parole (Caune, 2006).
15Dans un texte fondamental, Émile Benveniste (1966) montre comment l’énonciation (le fait de produire un énoncé linguistique) inscrit celui qui parle dans l’« actualisation d’une expérience essentielle ». Une expérience humaine s’instaure dès que le « Je » apparaît dans un énoncé.
Modèle cybernétique
16L’usage savant du terme d’information apparaît, sous la forme d’une théorie mathématique de l’information, dans l’article de Claude Shannon et Warren Weaver (1948), sous le titre, « A Mathematical Theory of Communication ». La traduction française, en 1975, paraît avec une préface d’Abraham Moles (1975). Ce dernier souligne la confusion entre l’information considérée comme une grandeur mathématique et l’information comme message apportant des éléments de connaissance au(x) récepteur(s). Robert Escarpit (1976), quant à lui, montre comment les théoriciens de la télécommunication se sont servis d’outils mathématiques déjà existants, ceux de la thermodynamique et de la mécanique statistique. Dans cette perspective, l’information est une grandeur quantifiable et sa signification (le message) n’est pas prise en compte. La théorie de la communication sous-jacente, linéaire et mécaniste, est avant tout une théorie du rendement informationnel.
17Le modèle cybernétique envisage le processus de communication comme un échange d’informations, un mécanisme de transmission de contenus entre un système ouvert et le milieu environnant. Ce modèle, développé par le mathématicien Norbert Wiener (1971) après la Seconde Guerre mondiale, cherche à fonder une pensée de la communication, opératoire aussi bien pour les organismes humains et non humains, les dispositifs techniques ou encore la conduite des relations sociales et des affaires humaines.
18Ce modèle fondateur est porté par l’ambition, exprimée par Wiener, d’envisager les échanges d’informations entre un dispositif et son milieu ambiant dans la transparence. Le processus de rétroaction, caractérisé par une réaction de l’effet sur la cause, vaut indifféremment des agents de l’échange d’informations, qu’ils soient biologiques, techniques ou humains. Seul le dispositif effectif de leur comportement est à considérer.
Modèle fonctionnaliste des médias de masse
19Le troisième modèle canonique de la communication s’est développé aux États-Unis, avant la Seconde Guerre mondiale, pour étudier les effets sur le public des institutions de diffusion des médias de masse. Non seulement, ce modèle – qui a occupé une position centrale dans les années 1950 et 1960 – ne nous dit rien de spécial sur la notion d’information, mais de plus le schéma communicationnel émetteur-canal-récepteur, linéaire et mécanique, s’avère particulièrement réducteur.
Le tournant pragmatique
20Il faudra attendre le texte essentiel du linguiste Roman Jakobson (1973), au début des années 1960, pour que ce schéma canonique soit élargi aux autres facteurs de tout acte de communication verbale (le message, le contexte, le code) et donne naissance à six fonctions linguistiques différentes. L’approche pragmatique substitue au couple contenu-forme le couple contenu-relation en valorisant le rôle du contexte dans la production du sens.
21Edward T. Hall (1987) montre comment le système de sélection, programmé entre l’individu et le monde, permet de trier des informations, d’en reconnaître certaines, d’en abandonner d’autres. La mise en contexte est le moyen de faire face à la grande complexité des transactions humaines. Hall est conduit à distinguer deux types de contexte et, par là, deux types de messages. Dans les messages riches en contexte, la majeure partie de l’information se trouve dans le contexte physique ou est intériorisée, tandis qu’une petite part est transmise dans la partie du message codé et explicite. Dans les messages pauvres en contexte, la masse de l’information se trouve dans le message explicite. Dans ce cadre contextuel pauvre, on peut dire que la grille de sélection qu’est la culture joue un rôle mineur pour filtrer les informations qui passent dans le message proprement dit.
Une post-humanité ou des humanités contemporaines ?
22Dans le numéro 38 de la revue, Dominique Wolton (2004) notait : « Internet qui dans un premier temps, par exemple a été perçu comme un accélérateur de communication se révèle être un fantastique moulin à “rumeurs”. » Sans aucun doute, Internet a produit des transformations profondes de nos pratiques sociales, économiques et politiques. Il est nécessaire de reprendre l’interrogation que formulait, dès l’entrée dans le xxie siècle, Philippe Breton (2000), lorsqu’il se demandait si Internet représentait « une menace pour le lien social ». Cette question doit s’élargir au devenir des processus de production d’information sur les réseaux sociaux ainsi qu’à l’imaginaire produit par ce que certains qualifient de « révolution numérique ».
23Aujourd’hui la production, le traitement et la diffusion de l’information sont sous la domination des algorithmes informatiques et de leur idéologie, le « dataïsme ». Par ce néologisme, Yuval Noah Harari (2017) analyse le phénomène par lequel les données numériques construisent des intelligences artificielles et colonisent, par leur prolifération et leur processus de diffusion virale, notre vie ordinaire et notre vie politique.
24Gestion de bases de connaissances, systèmes experts et logiciels documentaires font appel à des modes similaires de modélisation et de traitement des données. « Le paradigme du modèle est venu prendre la place du paradigme du projet humain. » (Caune, 2012)
25Au début des années 2000, émerge dans l’agenda politique et administratif un certain nombre de textes relatifs à la convergence proclamée entre les nanotechnologies, la biologie, l’information traitée par l’informatique et les sciences cognitives (NBIC). Ce discours remet au goût du jour l’ambition d’une discipline, la cybernétique, qui, à la fin des années 1940, prétendait assurer la paix mondiale, la santé mentale généralisée, par la convergence entre le savoir modélisable, l’anthropologie culturelle, la physique de pointe, la biologie, la neurophysiologie, etc.
26L’information – en s’opposant à l’entropie (au désordre) – et la communication – comme valeur centrale – devaient produire un homme nouveau et une société nouvelle. Ce « discours de la promesse », représenté par la convergence NBIC, revivifie deux grands mythes de la modernité. Le premier concerne la toute-puissance du savoir, tel qu’il s’est incarné à travers la figure de Faust incarnée dans les œuvres de théâtre de Marlowe et Goethe et, plus tard, par Thomas Mann dans son roman Doktor Faustus. Le mythe faustien n’est pas tant celui du pacte signé avec le diable que la raison de ce pacte : obtenir la possession du savoir unifié.
27Le second mythe est celui de la créature créée par l’homme à son image : le Golem. Ce mythe, figure traditionnelle de la littérature et de la mystique juives, est fondé sur le pouvoir du langage et des lettres dans la création d’un être artificiel, capable de remplacer et de dépasser l’homme non seulement dans les tâches matérielles, mais dans les processus intellectuels. Le fondateur de la cybernétique, Norbert Wiener, établissait une relation fondamentale entre le Golem, considéré comme une machine humaine programmée par l’homme, et la cybernétique (Wiener, 2001).
28Pourtant, Wiener ne succombait pas à l’imaginaire du mythe. Si l’homme est capable de faire se rassembler les forces de la nature et de les faire s’unir à l’image d’un modèle humain, « il est une chose qu’il ne peut donner à sa créature : la parole qui, dans la mentalité biblique, s’identifie à la raison et à l’intuition » (Ibid.).
29L’homme, être de parole, est également cet animal politique dont la vie n’existe que dans la relation à l’autre. La question de l’information, de ses usages, de sa convergence et de sa mise en circulation s’inscrit dans le tissu des relations entre l’homme et son environnement, et de nos formes de vies humaines et non humaines, en tant qu’elles se tissent ensemble une communauté sensible (affective). Il s’agit alors d’une question de culture qui doit ouvrir sur des « humanités contemporaines » plus que sur le fantasme d’une post-humanité (Caune, 2013).
Références bibliographiques
- Benjamin, B., « Le conteur. Réflexions sur l’œuvre de Nicolas Leskov », Oeuvres III, Paris, Gallimard, 2000, p. 114-151.
- Benveniste, E., Problèmes de linguistique générale, Paris, Gallimard, 1966.
- Bougnoux, D., La Communication par la bande. Introduction aux sciences de la communication, Paris, La Découverte, 1991.
- Bougnoux, D., Sciences de l’information et de la communication. Textes essentiels, Paris, Larousse, 1993.
- Bougnoux, D., La Communication contre l’information, Paris, Hachette, 1995.
- Bourricaud, F., « Sur la notion de communication socio-politique », Hermès, no 1, 1988, p. 214-221.
- Bréchignac, C., « Éditorial », Hermès, no 26-27, p. 7-8.
- Breton, P., Le Culte de l’Internet. Une menace pour le lien social ?, Paris, La Découverte, 2000.
- Breton, P. et Proulx, S., L’Explosion de la communication à l’aube du xxie siècle, Montréal/Paris, Boréal/La Découverte, 2002.
- Buyssens, E., La Communication et l’articulation linguistique, Paris/Bruxelles, Presses universitaires de France/Presses universitaires de Bruxelles, 1967.
- Caune, J., Culture et communication, Convergences théoriques et lieux de médiation, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2006.
- Caune, J., « Excursions épistémologique et historique dans les sentiers de la convergence », in Miège, B. et Vinck D. (dir.), Les Masques de la convergence. Enquêtes sur sciences, industries et aménagements, Paris, éditions des Archives contemporaines, 2012, p. 25-42.
- Caune, J., Pour des humanités contemporaines. Science, technique, culture : quelles médiations ?, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2013.
- Debray, R., Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident, Paris, Gallimard, 1992.
- Eco, U., La Structure absente, introduction à la recherche sémiotique, Paris, Mercure de France, 1972.
- Escarpit, R., Théorie générale de l’information et de la communication, Paris, Hachette Université, 1976.
- Hall, E. T., Au-delà de la culture, Paris, Seuil, 1987.
- Harari, Y. N., Homo deus. Une brève histoire de l’avenir, Paris, Albin Michel, 2017.
- Jakobson, R., Essais de linguistique générale, t.1, Paris, éditions de Minuit, 1973.
- Mann, T., Le Docteur Faustus, Paris, Le Livre de poche, 2004.
- Marty, E., Rebillard, F., Pouchot, S. et Lapouge, T., « Diversité et concentration de l’information sur le Net », Réseaux, no 176, 2012, p. 27-72.
- Miège, B., La Pensée communicationnelle, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1995.
- Miège, B. et Vinck, D. (dir.), Les Masques de la convergence. Enquêtes sur sciences, industries et aménagements, Paris, éditions des Archives contemporaines, 2012.
- Moles, A., préface à la traduction française de l’ouvrage de Shannon et Weaver, sous le titre Théorie mathématique de la communication, Paris, Retz-CEPL, 1975.
- Shannon, C. E., « A Mathematical Theory of Communication », Bell System Technical Journal, vol. 27, 1948, p. 379-423.
- Shannon, C. E. et Weaver, W., The Mathematical Theory of Communication, Chicago, University of Illinois Press, 1949.
- Verón, E., Sémiosis sociale, Paris, Presses universitaires de Vincennes, 1987.
- Wiener, N., Cybernétique et Société, Paris, Bourgois, coll. « 10-18 », 1971.
- Wiener, N., God & Golem Inc. Sur quelques points de collision entre cybernétique et religion, Paris, éditions de l’Éclat, 2001.
- Wolton, D., « Hermès et la recherche en communication au CNRS. 1989-1999, le catalogue des 10 ans », Hermès, no 26-27, 2000, p. 9-16.
- Wolton, D., « Information et communication : dix chantiers scientifiques, culturels et politiques », Hermès, no 38, 2004, p. 175-182.
- Wolton, D., « Communication, l’impensé du xxe siècle. Ouverture », Hermès, no 70, 2014, p. 13-20.
Mots-clés éditeurs : temps de l’information, horizon d’attente, sciences de l’information et de la communication, enjeux de l’information et de sa circulation, courant théorique fondateur
Date de mise en ligne : 25/05/2018
https://doi.org/10.3917/herm.080.0039