Couverture de HERM_080

Article de revue

Cognition

Pages 27 à 36

1En 2018, le ministère de l’Éducation nationale entreprend de mobiliser les sciences cognitives et les neurosciences afin de réformer les méthodes pédagogiques et de lutter contre l’échec scolaire. En 1988, la revue Hermès consacrait son numéro 3 (« Psychologie ordinaire et sciences cognitives ») à examiner le rôle que pourraient jouer les sciences cognitives pour réhabiliter la « psychologie ordinaire » contre la disqualification que les sciences du comportement avaient fait subir à des notions comme celles de « représentation mentale », de « croyance », de « connaissance », de « plan » ou de « but ». À dire vrai, l’objet du numéro était d’éprouver le bien-fondé de ces notions dans un contexte où l’on renoncerait à confier au béhaviorisme l’explication des apprentissages et des stratégies d’inculcation des savoirs. En effet, pour le béhaviorisme, la psychologie ordinaire – celle du sens commun – est fausse : on n’agit pas parce qu’on a des représentations mentales mais parce qu’on est conditionné et sujet à un certain renforcement de nos réponses à des stimuli répétés. Les sciences cognitives, en revanche, acceptent d’abord une certaine proximité avec la psychologie ordinaire : nous avons des états internes qui sont comme des représentations mentales nous permettant d’emmagasiner des informations sur l’environnement et d’agir de telle ou telle façon. Ces représentations réclament une élucidation scientifique, qui puisera ses ressources dans l’informatique (le cognitivisme) ou dans les sciences du cerveau (le connexionnisme). En tout cas, elles sont l’objet dont partent les sciences cognitives, offrant ainsi de tester la continuité entre l’implicite du sens commun et l’explicitation des modèles scientifiques. Vingt ans avant la décision de recourir aux sciences cognitives dans le système éducatif français, la revue Hermès fournissait un argumentaire en vue de donner une scientificité aux concepts dont les enseignants font un usage spontané dans leur pratique.

Penser la cognition

2L’artisan du numéro 3 d’Hermès (1988) fut Pascal Engel, qui anima un séminaire sur la philosophie de l’esprit dans le cadre du programme « Sciences de la communication » qu’avait créé et dirigé Dominique Wolton. C’est Engel qui illustra le premier l’intérêt théorique justifiant le fait que la revue ait inscrit la cognition dans son sous-titre, aux côtés de la communication et de la politique. À relire sa présentation, on mesure l’actualité de l’état des lieux auquel il se livrait : qui de Jerry Fodor, Patricia Churchland ou Donald Davidson devait donc donner le tempo des recherches à soutenir dans les problématiques s’offrant à la revue ? Une conception modulaire de l’esprit pour justifier les attitudes mentales, un « éliminativisme » rabattant la description du mental sur les seules explications neurophysiologiques ou bien un « monisme anomal » plutôt sophistiqué pour échapper à la fois au réductionnisme des neurosciences et à l’idée que le mental obéirait à des lois encapsulées dans l’architecture de l’esprit ? Engel faisait le choix de Davidson. Il n’est pas certain que Stanislas Dehaene, président du conseil scientifique de l’Éducation nationale récemment installé, n’opte pas pour l’éliminativisme, propice aux neurosciences. Au moins aurons-nous campé, il y a trente ans, un décor susceptible d’aider à percevoir les clés et les enjeux des orientations destinées aujourd’hui à scientificiser l’acte éducatif et à le soustraire à l’empiricité des pédagogues. Mais, reconnaissons-le, nous aurons aussi livré plus d’un argument pour résister aux sirènes des neurosciences…

3Dans les premiers temps d’Hermès, la présence de quelques chercheurs du Centre de recherche en épistémologie appliquée (le Crea, laboratoire du CNRS et de l’École polytechnique) avait donné aux débats internes un tour favorable à la prise en compte des sciences de la cognition. Outre Pascal Engel dont je viens de rappeler le rôle instigateur, Alain Boyer, Pierre Livet, Jean-Pierre Dupuy et moi-même affrontions la question centrale de la communication en référence aux travaux que nous menions rue de la Montagne-Sainte-Geneviève. Ainsi nous apparaissait-il important d’examiner ce que la notion d’information pouvait bien provoquer sur la conception « ordinaire » de la communication, telle qu’on pouvait l’associer à celle de sens commun, dans la veine d’Emmanuel Kant, de l’École de Francfort, de Paul Lazarsfeld ou de Dominique Wolton. Le Crea s’était alors fait une spécialité d’interroger la généalogie de la cybernétique pour mieux articuler les sciences cognitives et les sciences sociales. Cela ne pouvait pas ne pas avoir d’incidence sur l’élaboration des numéros que le comité de rédaction mettait en chantier. Dès le premier numéro de la revue, Jean-Pierre Dupuy (1988) annonçait la couleur : « les courants habermassiens et néo-cybernétique ne sont pas sans rapport ». En d’autres termes, la jonction devait se faire entre l’approche de la communication issue des travaux de Habermas sur l’espace public – dont Jean-Marc Ferry était à l’époque le promoteur – et la postérité de Nobert Wiener et des conférences Macy. La piste était enthousiasmante et trente ans après, on se dit qu’elle a été exploitée avec fécondité. Les simples analyses proposées par Dupuy concernant l’œuvre d’Adam Smith constituèrent une espèce de socle pour penser ensemble la politique et la communication, au sein d’un espace théorique ouvert par la cognition. Qu’on se fasse seulement une idée de l’impact qu’eut sur les premiers lecteurs de la revue l’exposé du concept smithien de « sympathie » érigé en principe de « contagion » ou d’« imitation ». L’empathie est aujourd’hui un thème à la mode, sans doute parce que les neurosciences l’ont imposée à partir de l’extrapolation des découvertes des neurones-miroir. En 1988, la sympathie était surtout une représentation de sens commun à laquelle la philosophie et les sciences sociales pouvaient donner une portée politique : Jean-Pierre Dupuy expliquait comment la « main invisible » d’Adam Smith, cette pièce maîtresse de la conception mécaniste de l’économie politique, pouvait être envisagée comme la mise en scène des « jeux du self-love de l’individu avec lui-même » – jeux qui se laissaient eux-mêmes déchiffrer comme la « boucle auto-référentielle » reliant l’individu avec lui-même par l’intermédiaire de la société… (Ibid.) Derrière l’exigence démonstrative un peu rude, l’enjeu était clair pour les chercheurs impliqués dans les débats du comité de rédaction d’Hermès : le lien entre cognition, communication et politique existait bel et bien ; il était même nécessaire pour soutenir la cause de l’espace public et les valeurs de la démocratie. Restait à prospecter tous azimuts, sans craindre de marauder dans le jardin des diverses disciplines fédérées par les sciences de la cognition…

4Les sciences du langage ne pouvaient évidemment pas échapper à la réquisition : linguiste, Georges Vignaux s’employa très tôt à justifier le bien-fondé de la jonction avec les sciences cognitives. Épistémologue, Alain Boyer collabora à l’entreprise qui aboutit en 1995 aux numéros 15 et 16 de la revue Hermès, intitulés « Argumentation et rhétorique ». Tous deux contribuèrent à ce que la dimension communicationnelle de la politique reçoive un éclairage historique et épistémologique : avec eux, la rhétorique et l’argumentation, constitutives de tout espace politique, trouvèrent en effet à composer avec la cognition, entendue comme le domaine où l’information et son enregistrement sont décodés et exploités. Au fil des numéros, la notion d’information – devenue centrale dans la représentation paradigmatique que la société se donne d’elle-même à partir des années 2000 – décline ses nombreuses acceptions : elle relève du registre des neurosciences et se confond avec celle de signal ; elle se définit en termes de messages déterminables en termes de probabilités, ainsi que l’admettent les théoriciens de l’intelligence artificielle ; elle suppose un sujet épistémique doté d’attitudes dites propositionnelles et capable d’apprendre, comme le veut la psychologie cognitive ; elle traduit un événement perturbant l’équilibre d’un sujet avec son environnement, ainsi que la concevrait la psychologie ordinaire ; elle appelle une lecture naturaliste – voire écologique – en devenant une denrée objective réclamant la compétence non pas d’un sujet mais d’un processus actif d’extraction cognitive… Devenue une notion à l’extension sémantique à peu près illimitée, l’information reçoit dans les pages d’Hermès des interprétations et des mises en perspective dont les chercheurs en sciences humaines et sociales peuvent toujours faire leur miel. Le succès du numéro 39 dirigé par Virginie Paul et Jacques Perriault (2004), et judicieusement intitulé « Critique de la raison numérique », témoigne de l’impact que l’analyse des diverses modalités du traitement de l’information reçoit dans le monde universitaire, pas toujours suffisamment éclairé sur les théories cognitivistes qui sous-tendent les stratégies de numérisation. Un autre numéro dirigé par Vincent Liquète et Susan Kovacs, intitulé « Classer, penser, contrôler » (Hermès 66, 2013), invite à découvrir les gestes de classement qui autorisent le passage de l’information au savoir, la construction du sens à partir de l’informel des données. L’indexation, le classement et le référencement qu’exigent la gestion et l’exploitation des connaissances numérisées apparaissent bel et bien relever des intérêts scientifiques d’une revue qui tient pour indissociables cognition, communication et politique.

Un anti-réductionnisme assumé

5Ce qui vient d’être dit des descriptions polyphoniques de l’information vaut a fortiori pour les sciences qui s’attachent à en comprendre le fonctionnement, et en particulier les mécanismes de captation. En se donnant une définition large des sciences de la cognition, Pascal Engel (1988) avait ouvert un programme que la revue n’a pas cessé de remplir, même implicitement : « Sont “cognitives” toutes les disciplines qui traitent, d’une manière ou d’une autre, des façons dont des systèmes, naturels ou artificiels, enregistrent, stockent, et traitent une certaine information, et agissent sur le monde au moyen de ces informations ». Serait-ce céder à une rationalisation après-coup que de repérer à l’œuvre, au gré des numéros, les différents modèles théoriques de la cognition ? Si la revue ne s’est jamais encore donné pour objectif la confrontation et l’évaluation de ces modèles, elle les a pourtant mobilisés comme autant de grilles de lecture pour les réalités relevant de la communication et de la politique. Ce faisant, elle a évité le dogmatisme du point de vue unilatéral et remplit la fonction scientifique qu’en peuvent attendre des chercheurs.

6Dans le numéro 67 consacré à l’interdisciplinarité, Dominique Wolton (2013) en appelle, dans un manifeste, à l’indiscipline grâce à laquelle une communauté de chercheurs se révèle capable de permettre la cohabitation de modèles contradictoires et par là même de favoriser la communication-négociation, nécessaire à la science autant qu’à l’espace politique. De fait, dans les livraisons d’Hermès, il n’est pas difficile d’identifier les trois principaux modèles qui entendent expliquer l’intelligence et les compétences cognitives : 1) le cognitivisme, qui pose que la cognition consiste en un traitement d’information recourant à la manipulation réglée de symboles ; 2) le connexionnisme, qui la conçoit comme résultant de l’émergence de configurations d’éléments discrets dans un contexte de problèmes ; 3) l’énaction, qui l’associe à l’historique de la mise en couplage de systèmes auto-organisés. Cette dernière conception, qui dépasse les références à l’ordinateur et au cerveau des deux premières, est pour une grande part due au biologiste chilien Francisco Varela, qui fut chercheur lui aussi au Crea et que plusieurs articles convoquent dans Hermès (voir par exemple Le Blanc, 2014). Pierre Livet a croisé les travaux de Varela et son approche auto-poiètique du vivant, pour questionner l’origine des conventions qui soudent une communauté sans qu’elle ait jamais le savoir de ce qu’elle organise. Une belle démonstration, en vérité, de la synergie de la cognition, de la communication et de la politique (voir par exemple Livet, 1988). Pas d’orthodoxie, décidément, dans notre revue, mais un salutaire pragmatisme documentaire qui postule non pas que « tout est bon » (comme l’affirme Feyerabend) mais que rien ne doit a priori être écarté, pourvu que cela surmonte l’épreuve de l’exposition argumentée. Les sciences de la cognition ont franchi cette épreuve, sous les trois modèles que je viens de mentionner : elles sont à présent « métabolisées », si j’ose dire, dans la culture souvent turbulente d’Hermès. « Métabolisées », mais assurément pas banalisées : chaque fois qu’elles sont invoquées, l’engagement anti-réductionniste d’Hermès – celui qui nous conduit à refuser, par exemple, le déterminisme technologique – trouve à s’exprimer.

7L’anti-réductionnisme est en effet matriciel dans Hermès. Il s’est exprimé de manière appuyée dans le numéro qu’ont récemment coordonné Franck Renucci, Benoît Le Blanc et Samuel Lepastier, sous le titre « L’Autre n’est pas une donnée. Altérité, corps et artefacts » (Hermès 68, 2014). Réduire, c’est toujours attenter à l’autre, l’éliminer, le dissoudre. D’une certaine façon, le geste est indispensable à la science, qui prétend éliminer le hasard, et donc s’affranchir de l’altérité. Mais l’anti-réductionnisme conséquent sait faire la part des choses : un réductionnisme méthodologique est nécessaire à la compréhension des ordres du réel, tandis qu’un réductionnisme ontologique prétend abusivement posséder l’élément ultime, dont tout devrait se déduire (l’atome, le neurone, le gène, le cognème, etc.). Dans ce numéro 68, Franck Renucci s’entretient avec Francis Wolff qui encourage à « résister à la réduction » (Wolff, 2014), et c’est bien là le programme épistémologique essentiel de la revue. La « métabolisation » des sciences de la cognition constitue en ce sens un préalable : elle nous permet de tenir pour suspecte a priori toute tentation d’effacer l’altérité qui structure les relations de connaissance ; elle préserve la discontinuité qui circonscrit les problèmes ou les situations sur lesquels s’exerce l’acte cognitif, fût-il de nature énactive : nous sommes discontinuistes, disait à peu près Wolff, et nous ne pensons pas, par exemple, que l’homme soit un animal comme un autre, et qu’il doive de ce fait être un objet de science relevant seulement du déterminisme des phénomènes naturels. La chose n’est pas totalement aisée à affirmer quand on a entendu Lévi-Strauss, notamment, annoncer après Nietzsche que les sciences humaines avaient pour fonction de dissoudre l’homme dans la nature. Tel est pourtant le défi : admettre l’altérité comme ce qui résiste et appelle l’expérience de la communication ; l’admettre comme un argument à objecter aux sciences de la cognition qui seraient enclines à en finir avec l’autre et réduiraient volontiers la communication à l’homéostasie des cybernéticiens plutôt qu’à l’intersubjectivité des philosophes. « Cognition » exprime en raccourci ce défi de contraindre les sciences cognitives à toujours jouer avec et contre elles-mêmes. Voilà pourquoi le lecteur d’Hermès rencontre dans un même numéro, sous la plume d’un pédopsychiatre, une vigoureuse critique des neurosciences, coupables de faire abstraction du corps incarné, du désir, du langage – et donc de ce qui fait de nous autre chose que de simples animaux (voir Falissard, 2014). Ou une mise en cause par un cogniticien de la trajectoire qui dévoie la cybernétique dans les NBICs (voir Claverie, 2014). L’anti-réductionnisme n’est pas à proprement parler l’ADN ni la religion d’Hermès : c’est son engagement spontané, aussi indispensable que la morale par provision de Descartes.

La réhabilitation du corps

8Quelques mots, pour finir, concernant la présence de plus en plus marquée du corps dans Hermès. Il ne convient pas d’y déceler je ne sais quelle frilosité qui saisirait les membres de la rédaction, effrayés de constater la montée en puissance du virtuel et de la machinisation de l’humain dans les sociétés technologisées. Il faut plutôt y apercevoir la disposition à considérer qu’il n’est pas de communication ni de politique qui ne doivent questionner « ce que peut le corps » (Spinoza). Ce faisant, on s’explique que les sciences de la cognition soient une fois encore au rendez-vous, pour apporter leur savoir sur les mécanismes de la sensorialité. Brigitte Munier et Éric Letonturier n’ont pas manqué ce rendez-vous, en concevant le numéro 74, intitulé « La voie des sens » (2016). L’effet peut-être inattendu de ce numéro est qu’il découple les sciences de la cognition des prétentions transhumanistes à nous débarrasser du corps biologique : non, les théoriciens cognitivistes ne sont pas tous acquis au programme de convergence technologique ; ils comptent parmi eux les chercheurs qui démontrent que les sens ne sont pas de simples capteurs d’informations mais qu’ils sont aussi des opérateurs de communication et l’indice de la résistance de l’intime dans l’humain. Quand Benoît Le Blanc et Bernard Claverie (2016) évoquent les mécanismes d’attention auditive qui nous permettent de trier les informations pertinentes au sein du brouhaha d’un cocktail, ils ne manquent pas de souligner l’incapacité des robots à faire ce tri. Quand André Holley (2016) présente le bilan du « renouveau des recherches sur l’olfaction », il illustre la fécondité d’une branche des sciences cognitives non vouée à alimenter les fantasmes générés par les NBICs. Au travers de ce numéro consacré aux sens, c’est la restitution au corps de sa densité charnelle qui triomphe, loin de la réduction technoscientifique qui entend n’y voir qu’une surface de passivité destinée à disparaître grâce aux machines.

9Le début de cet article rappelait que les sciences cognitives sont réclamées aujourd’hui au chevet de l’école. Gageons que l’on aura montré que l’engagement de la revue Hermès dans le champ des sciences de la cognition offre les gages d’une résistance au scientisme qui menace, quand on prétend dicter aux démarches éducatives des normes issues des faits établis par les sciences. S’il n’est pas évident que les acteurs des réformes à venir s’en avisent, la revue pourrait du moins apporter à ses lecteurs des contributions susceptibles de prévenir les écueils du dogmatisme. La psychologie ordinaire des enseignants pourrait trouver avec elle des prolongements multidimensionnels – c’est-à-dire sur le triple terrain de la cognition, de la communication et de la politique – concernant des thèmes aussi urgents que ceux de l’attention, des émotions, de la motivation ou de l’intention. Les stratégies pédagogiques destinées à augmenter la rétention mentale d’information, à organiser les apprentissages distribués ou à éclairer les voies de la métacognition, sont du ressort des approches anti-réductionnistes endossées par Hermès. Bref, les chantiers ouverts par les ambitions du ministère de l’Éducation nationale en 2018 ont été délimités de longue date par une revue qui n’a jamais associé la cognition à la seule détermination des facteurs causaux des compétences nécessaires aux apprentissages. Sans être une offre de service, l’aperçu ici offert de l’élaboration épistémologique du concept de cognition dans Hermès ne demande qu’à trouver écho chez les réformateurs de l’école.

Références bibliographiques

  • Numéros d’Hermès cités

    • Hermès, « Théorie politique et communication », sous la dir. de C. Lazzeri et J.-P. Chrétien-Goni, no 1, 1988.
    • Hermès, « Psychologie ordinaire et sciences cognitives », sous la dir. de P. Engel, no 3, 1988.
    • Hermès, « Argumentation et rhétorique. Vol. 1 », sous la dir. d’A. Boyer et G. Vignaux, no 15, 1995.
    • Hermès, « Argumentation et rhétorique. Vol. 2 », sous la dir. d’A. Boyer et G. Vignaux, no 16, 1995.
    • Hermès, « Critique de la raison numérique », sous la dir. de V. Paul et J. Perriault, no 39, 2004.
    • Hermès, « Classer, penser, contrôler », sous la dir. de V. Liquète et S. Kovacs, no 66, 2013.
    • Hermès, « Interdisciplinarité, entre disciplines et indiscipline », sous la dir. de J.-M. Besnier et J. Perriault, no 67, 2013.
    • Hermès, « L’Autre n’est pas une donnée », sous la dir. de F. Renucci, B. Le Blanc et S. Lepastier, no 68, 2014.
    • Hermès, « La voie des sens », sous la dir. de B. Munier et E. Letonturier, no 74, 2016.
    • Hermès, « Les élèves, entre cahiers et claviers », sous la dir. de V. Liquète et B. Le Blanc, no 78, 2017.
  • Articles cités

    • Claverie, B., « De la cybernétique aux NBIC : l’information et les machines vers le dépassement humain », Hermès, no 68, 2014, p. 95-101.
    • Dupuy, J.-P., « Au principe des approches communicationnelles du politique : la philosophie écossaise du xviiie siècle », Hermès, no 1, 1988, p. 72-85.
    • Engel, P., « Présentation », Hermès, no 3, 1988, p. 7-9.
    • Falissard, B., « Trente ans d’observation “partiellement participante” dans l’univers des neurosciences », Hermès, no 68, 2014, p. 133-138.
    • Holley, A., « À propos du renouveau des recherches sur l’olfaction », Hermès, no 74, 2016, p. 83-88.
    • Le Blanc, B., « Francisco Varela : des systèmes et des boucles », Hermès, no 68, 2014, p. 106-107.
    • Le Blanc, B. et Claverie, B., « Entre sensation et cognition : l’illusion explicative », Hermès, no 74, 2016, p. 66-70
    • Livet, P., « Conventions et limitations de la communication », Hermès, no 1, 1988, p. 121-142.
    • Wolff, F., « Résister à la réduction », entretien, Hermès, no 68, 2014, p. 177-182.
    • Wolton, D., « Pour un manifeste de l’indiscipline », Hermès, no 67, 2013, p. 210-222.

Mots-clés éditeurs : psychologie ordinaire, cognition, corps, anti-réductionnisme

Date de mise en ligne : 25/05/2018

https://doi.org/10.3917/herm.080.0027

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