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Article de revue

L'entrée en journalisme d'un non-conformiste

Pages 74 à 78

1Edgar Morin apparaît aujourd’hui comme un maître de l’indiscipline. Telle est sa singularité, forgée en grande partie durant les années noires de l’Occupation, avec son entrée en Résistance et la clandestinité en partage, puis la Libération avec son retour à la vie civile sous son nom de guerre. Tel est son paradoxe : ce savant savoure les raccourcis, habité par un sentiment de l’urgence sur lequel nous reviendrons, une impatience si peu académique...

2Edgar Nahoum, alias Edgar Morin, sait bien sûr ce qu’il doit aux institutions. Mais il mesure aussi à quel point il est nécessaire de savoir les contourner. Son choix a très vite consisté à n’être le prisonnier d’aucune chapelle, à refuser de s’en tenir à un seul registre. Il faut relire ses conseils au jeune Pierre Nora, en 1969 : « Bien que vous y réussissiez brillamment, vous n’êtes pas en réalité destiné au managérisme intellectuel généralisé ni au forcing pédagogique. » C’est une manière d’autoportrait.

3Ce grand pédagogue ne sera pas professeur, mais directeur de recherche au CNRS. À l’apogée de son pouvoir d’influence, il ne bénéficiera pas de la tribune du Collège de France mais de celle des médias.

4Il n’aura pas été le seul intellectuel à emprunter ces chemins-là. François Furet, Jean-François Revel et Jacques Julliard, pour ne citer qu’eux, ont su se moquer des frontières, tantôt universitaires de renom, tantôt écrivains comblés, tantôt éditorialistes redoutés. Edgar Morin, lui, a poussé encore plus loin l’école buissonnière et s’est attaché à publier régulièrement dans les journaux. Comme Émile Zola, il aurait pu proclamer : « Nous sommes tous les enfants de la presse. »

5Il est bien temps, aujourd’hui, de reconsidérer le territoire nouveau exploré par Edgar Morin et de réévaluer ce qu’il a pu apporter à la presse, réservant à partir des années 1960 certaines de ses interventions les plus marquantes au Monde. Nous examinerons ensuite son goût pour l’interdisciplinarité, et du coup son engagement au sein du jury du Prix « Le Monde de la recherche universitaire ».

Réagir et protester

6Mais avant les années de la maturité, il y eut la tentation d’une carrière de journaliste. À peine sorti de la clandestinité, Edgar Morin doit réapprendre à vivre comme tout le monde. Et comme tous les Résistants, il aura le plus grand mal à reprendre le cours d’une vie normale, normalisée. On ne quitte pas impunément les catacombes. On ne surgit pas sans conséquences à l’air libre brutalement. René Char l’avait pressenti au cœur des années noires : « Si j’en réchappe, je sais que je devrai rompre avec l’arôme de ces années essentielles, rejeter (non refouler) silencieusement loin de moi mon trésor. » La liberté prend vite un goût amer quand elle ne correspond pas à l’idée qu’on s’en était faite. Sans diplôme, sans métier, il lui faut apprendre à vivre. Un camarade lui propose de rejoindre la rédaction de Ce Soir, le pendant de L’Humanité en version vespérale. Il accepte et s’initie à la magie sombre des faits divers. Mauvais souvenirs : « La vérité, c’est que l’on ne me confie même pas un chien écrasé. Déjà la bureaucratie du Parti étouffait tout. J’ai tenu trois-quatre jours. Je ne savais pas où me mettre. »

7Ce n’est pas une surprise. Edgar Morin cherche un espace de liberté ; il se retrouve au sein d’une Église de presse. Il transhume immédiatement vers un autre quotidien : Action, dirigé par Pierre Courtade et Victor Leduc, où il frôle Louis Aragon, Roger Vailland, Dominique Desanti, Claude Roy. L’expérience n’est guère plus heureuse. Ses articles sont écartés. Censure douce, souvenir douloureux.

8On retrouve plus tard, en 1946, Edgar Morin en Allemagne, dans cette Allemagne en ruines de l’après-guerre, cette Allemagne urbaine ravagée dont il arpente les vestiges. Il a 25 ans. Chef du bureau propagande à la direction de l’information au gouvernement militaire français, en poste à Baden-Baden, il a trouvé malgré lui son premier terrain. Observateur privilégié, il prend des notes, analyse, met en question. De son étude sort son premier livre : L’An zéro de l’Allemagne (1946). « C’était un reportage sociologique », confiera-t-il à son biographe, Emmanuel Lemieux.

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Aujourd’hui on dirait de l’histoire du présent. Je voyais un pays entièrement dévasté, ruiné. Et dans ce moment zéro de la vie de cette nation, je posais la question de savoir comment le pays le plus cultivé d’Europe avait pu produire cette monstruosité qu’est le nazisme. C’est un livre qui n’entre pas strictement dans la rubrique sociologique, mais qui la recouvre. »
(Lemieux, 2009, p. 238)

10Edgar Morin se situe à la frontière. Il invente son style. Durant toutes ces années de la Libération, il publie dans les journaux, le plus souvent du Parti communiste. Il se saisit de l’actualité, la raconte pour la tenir à distance et en tirer la leçon sans en donner. Il écrit simplement, directement, à la bonne école de ces professionnels qui écrivent avec une ligne claire.

11Il attend le début des années 1950 pour quitter discrètement le PC. Par ailleurs, il entre au CNRS et devient sociologue. C’est un statut appréciable, mais il reste en marge, soucieux d’indépendance, redoutant les bureaucraties. Et il continue d’intervenir dans la presse quand il souhaite se saisir de l’actualité.

12Les Lettres françaises, puis France Observateur accueillent ses articles. Il publie dans la revue La Nef ses enquêtes et réflexions. Il fonde avec Roland Barthes, Jean Duvignaud et Colette Audry la revue Arguments en 1956. L’intervention militaire de l’Union soviétique en Hongrie puis les événements d’Algérie le requièrent. Encore peu connu et sans pouvoir d’influence réel, il est néanmoins dans la posture d’un intellectuel prompt à réagir et à protester. Mais c’est un intellectuel atypique, hors normes. Sa curiosité n’est pas seulement celle d’un conceptuel. C’est celle d’un amoureux de la vie. Il s’intéresse autant aux traditions paysannes qu’à la politique. Autant aux grands philosophes qu’aux stars du cinéma. Autant aux concepts qu’à l’anecdote. Tirer un fil ? Il veut tous les tirer.

Le reportage sociologique

13Jean-Paul Sartre, Maurice Clavel, Pierre Nora et François Furet auront droit de tribune au Nouvel Observateur. Edgar Morin, sur un autre mode, plus distant, aura carte blanche au Monde. Et c’est Le Monde qui fera les premiers pas. Au lendemain du 22 juin 1963, alors que près de cent cinquante mille jeunes ont envahi la Place de la Nation pour y célébrer dans une folle nuit les dieux de la danse et du yéyé, la direction du Monde s’interroge sur le sens de cet événement. Jacques Fauvet, alors rédacteur en chef, cherche une plume susceptible d’éclairer ce phénomène. Claude Lefort, via son frère, lui suggère de faire appel à Edgar Morin. Ce dernier, quinze jours plus tard, livre une série de deux longs articles titrés « Salut les copains » (Le Monde, 6 et 7 juil. 1963).

14Edgar Morin s’est emparé de la commande avec plaisir et gourmandise. Ce que Paris et la France découvrent brutalement, il en a suivi les prodromes depuis des années. Il a réfléchi au parcours d’un James Dean, « star problématique ». Il a compris ce que cette geste signifie : « Premier héros de l’adolescence, il annonce une nouvelle culture juvénile qui se détachera du cinéma, et lui fera perdre son rôle socioculturel le plus notable. »

15Dans Le Monde, il remet les choses en place et en perspective : « L’industrie du disque, des appareils radio, comprit aux premiers succès que s’ouvrait à la consommation en France un public de sept millions de jeunes. » Mais aussi : « La constitution d’une classe adolescente n’est pas qu’un simple accès à la citoyenneté économique. De toute façon cette accession signifie promotion de la juvénilité. » Il faudrait tout citer. Edgar Morin invente sans le savoir la sociologie à chaud, le plaisir de se saisir d’un événement pour capter et analyser ce qui en fait une surprise, un bouleversement, un renouveau. Articles prémonitoires d’un genre. Articles références.

16Il faut bien mesurer ce que ce type d’exercices intellectuels comporte de risques. Cela revient à travailler sans filet, à mains nues. Tout ce que réprouve, ou tout du moins n’encourage pas l’Université. Dans ce défi, le chercheur accepte de sortir de son laboratoire, d’abandonner une partie de ses garde-fous, de renoncer aux précautions d’usage, d’oser être pris à revers par l’événement, ce monstre hybride et déroutant, impossible à tenir en respect.

17Quand Mai-68 et sa révolution étudiante viendront, Edgar Morin sera encore le seul universitaire à oser raconter et expliquer dès la mi-mai ce que Mai veut dire. Là encore, c’est Jacques Fauvet qui lui ouvre les colonnes du Monde. Ce n’est pas anodin. Jacques Fauvet, féru de démographie, est le seul journaliste à avoir prédit la révolution de Mai. Fin 1957, il avait écrit dans La France déchirée (Fayard) ceci :

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C’est en 1965 que les générations d’après-guerre commenceront d’apporter leur contribution positive, mais aussi d’exercer une poussée qui peut produire de graves ruptures. Un million de plus de jeunes gens de quinze à vingt ans, cela comptera dans une nation qui a tant de mal à combattre la sclérose par des moyens ordinaires. Et c’est en 1968 que, cessant de diminuer, l’accroissement naturel de la population achèvera de lui redonner son dynamisme. Le conservatisme sera vaincu par le soulèvement de la jeunesse.
(Fauvet, 1957, p. 151)

19Nous y sommes. Les étudiants sont dans la rue. Les usines sont occupées. Le vent de la révolution souffle sur la France. En quelques jours, Edgar Morin rédige quatre longs articles pour saisir sur le vif la commune étudiante. À partir du 16 mai, il analyse les événements, écarte au passage toute idée de complot, explique en quoi Mai-68 est « d’origine spontanée », « une sorte de 1789 socio-juvénile qui accomplit l’irruption de la jeunesse comme force politico-sociale ». Cette révolte contre ce qu’il appelle l’université-féodale, l’école-caserne et l’usine-pénitencier, il la considère d’un œil bienveillant même s’il prévoit que le mouvement ne mettra pas un terme au « désastre de la vie techno-bureaucratique dans le travail » ou aux « misères humaines des sociétés riches ».

20Son empathie pour Mai, cette « semaine prodigieuse » écrit-il, ne sera pas du goût du directeur du Monde, Hubert Beuve-Méry. Mais que lui importe : ses articles paraissent en bonne place. Sa connaissance de la pensée de Marx, sa fréquentation du milieu communiste, sa sympathie pour les minorités politiques, sa vision de la France contemporaine lui ont permis d’offrir une lecture précise et rapide de la situation. Raymond Aron écrira La Révolution introuvable (1968), mais sous la forme d’un livre, et un peu plus tard. Edgar Morin a su trouver le point d’équilibre, si difficile à tenir, entre le reportage à chaud et la réflexion désincarnée. Suprême audace, il ose se féliciter publiquement de la chute de la « Bastille universitaire » et se réjouit de « l’abolition de tout droit divin professoral ». Ce n’est pas rompre avec l’université, mais c’est au minimum marquer sa différence, assumer clairement un pas de côté. Edgar Morin se situe en marge. Il affirme clairement son indépendance et sa liberté. Il ne sera le vassal de personne. Ni Dieu ni maître.

L’interdisciplinarité en majesté

21Cette « sociologie du présent » tient au moins à deux facteurs : sa situation atypique dans le champ intellectuel et sa curiosité qui lui fait subvertir les clôtures. Sans compter sa réactivité puissante. Très vite, il prend conscience de la nécessité d’établir des passerelles entre les disciplines universitaires. Là où ses pairs se plaisent à creuser des fossés, fortifier, rendre imprenables des donjons, il tente d’ouvrir les fenêtres. Les spécialisations au sein même de la sociologie (sociologie du travail, sociologie rurale, religieuse, sociologie des loisirs, des médias, etc.) le laissent rêveur. Il critique vertement cette culture qui « détruit la complexité des réalités sociales ». Il regrette la « rupture avec la philosophie et la clôture de la sociologie y compris à l’égard des autres sciences humaines ». Il souffre personnellement de ces manières de voir et de faire : « Elles ont conduit le sociologue, privé de la réflexivité philosophique et doté d’une seule formation professionnelle, à une paupérisation intellectuelle et culturelle », écrit-il (Morin, 1997a, p. 16).

22Il en tire la conclusion très tôt, jouant les francs-tireurs. On l’a vu dès les années d’après-guerre avec son reportage sociologique sur l’Allemagne. Morin faisait là de la sociologie sans le savoir. Dans les années 1960, c’est autre chose. Il institutionnalise l’interdisciplinarité. En enquêtant sur un bourg singulier du pays bigouden, Plozévet, dans le Sud-Finistère, il mixte volontairement les savoirs de l’historien, de l’ethnographe et du sociologue. Il publie son enquête en 1967. Deux ans plus tard, il récidive, partant avec ses équipes enquêter à Orléans sur un antisémitisme archaïque bien vivace : des habitants portent crédit à une rumeur qui assure qu’une traite des Blanches est organisée à partir de six magasins d’habillement dont tous les propriétaires sont des commerçants d’origine juive. Il a bien cru devoir renoncer, explique-t-il en préambule :

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Les organismes officiels qui déversent leur manne sur les recherches sociologiques, non seulement ne s’intéressent guère aux problèmes qui nous passionnent, mais ne peuvent programmer des crédits en fonction d’un événement inattendu.
(Morin, 1969a, p. 11)

24Qu’importe, il trouvera d’autres financements. Hors du champ universitaire et académique.

25Il est aussi temps pour lui de s’évader. Il sort de France en 1969-1970 pour passer plusieurs mois en Californie, découvrir de près ce paradis terrestre (Morin, 1970). L’interdisciplinarité le conduira dans les années 1970 à se retirer de longues années, lui si sociable et convivial, pour réfléchir et construire sa Méthode, son œuvre monumentale en six volumes où il se livre à une reconfiguration du savoir humain. Ce travail l’éloigne du présent, de cette passion qu’il entretient avec l’actualité au point de ne plus guère publier dans Le Monde que quelques rares articles. Il y revient en majesté en 1982 pour consacrer quatre articles à la recherche scientifique. Avec Michel Serres, il est bien l’un des rares intellectuels à s’intéresser à ce champ immense, fondamental.

26Désireux de relier les connaissances entre elles, il accepte de se lancer dans l’aventure du Prix « Le Monde de la recherche universitaire » que le quotidien du soir lance en 1997 avec Le Monde de l’éducation. L’enjeu peut paraître modeste : il s’agit alors de récompenser chaque année cinq thésards dans le domaine des sciences humaines. Mais une fois encore, il est question pour lui d’ouvrir un nouveau territoire, de défricher, de repousser les frontières trop closes de l’université. Pour ce sociologue devenu philosophe, pour ce philosophe devenu directeur d’un laboratoire de recherche du CNRS, le défi consiste à encourager de jeunes doctorants à mêler les approches et les savoirs afin de casser des cadres trop théoriques. Comme il le dit si bien lui-même : « Il faut être un peu de la foule. » Chaque lauréat se voit publier aux PUF dans une collection précisément appelée « Partage du savoir ». « Il s’agit de rétablir les passerelles entre la science et le citoyen », précise Edgar Morin.

27Qui ne l’a pas vu présider le jury, qui ne l’a pas observé plongé dans ces thèses soumises à son jugement ne sait ce que signifie la gourmandise intellectuelle et plus encore le plaisir de découvrir un thème ou une approche inconnus de lui. Ce maître adore débusquer de jeunes talents et sait à la perfection leur rendre hommage. Chaque année, la cérémonie de remise des prix lui donne l’occasion de résumer leurs travaux devant eux, de tisser des liens imprévus entre leurs thèses, de mettre en exergue leur interdisciplinarité. Et chaque année, il s’incline avec la plus parfaite courtoisie devant des novices qu’il traite à l’égal de pairs.

28Au terme de ce trop rapide survol – il aurait fallu évoquer ses engagements et ses prises de position sur l’Europe, le conflit israélo-palestinien, l’impératif écologique dans tant de points de vue publiés dans Le Monde, – il est intéressant de relever qu’Edgar Morin ne trouve aucun plaisir à polémiquer. Ce n’est pas son tempérament. Il a laissé Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron le harponner durement en 1963 et contester ses méthodes d’analyses, se contentant d’un jeu de mots en forme de réplique ironique : « Les bourdes Dieu merci passeront ! » Il s’est une fois fendu d’un article cinglant contre Alain Finkielkraut et le regrette.

29C’est ainsi : cet indiscipliné n’apprécie ni les disputes académiques ni les querelles d’ego. Il appartient à cette catégorie d’intellectuels qui voue un culte à la rationalité sans tourner le dos à l’intuition, qui aime la belle argumentation sans se refuser le plaisir de la prophétie. Il ne lui suffit pas de constater et d’analyser, il lui apparaît nécessaire de proposer et d’inventer. Voilà certes qui n’est pas fréquent chez les universitaires et les chercheurs.

30De même, il ne veut être d’aucun clan, d’aucun camp, et cela explique plus sûrement que bien d’autres traits la souplesse et la richesse de sa pensée. Juif assumé ? il a enquêté et raconté l’histoire de sa famille dans Vidal et les siens (Morin, 1989a) ?, il se dépeint ainsi comme un marrane, référence à ces juifs convertis au catholicisme sous la menace de l’Inquisition espagnole, ces exilés toujours inquiétés, pourchassés, devenant des bigames culturels et dont le philosophe Montaigne (1533-1592) incarne, à ses yeux, la figure la plus marquante.

31Sans vouloir trop pousser la comparaison, Edgar Morin n’est-il pas un lointain cousin de ce Montaigne-là ? Ce gentilhomme de la Renaissance parcourant les contrées sur son cheval, toujours lisant, annotant, méditant, ce parlementaire tempéré, passeur d’idées et de tolérance, étudiant dans sa bibliothèque sans se soucier du prêt-à-penser de l’époque, n’offret-il pas quelques ressemblances avec Morin ? À défaut d’un portrait incontestable, c’est en tout cas un miroir troublant.

Bibliographie

Références bibliographiques

  • Fauvet, J., La France déchirée, Paris, Fayard, 1957.
  • Lemieux, E., Edgar Morin l’indiscipliné, Paris, Seuil, 2009.

Mots-clés éditeurs : interdisciplinarité, Université, Le Monde, indépendance, reportage sociologique

Date de mise en ligne : 23/11/2013.

https://doi.org/10.3917/herm.060.0073

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