Notes
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[1]
Système de radio permettant aux familles des marins de communiquer avec les hommes à bord, puis de communiquer entre elles, qui a été installé dans les années 1970.
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[2]
Voir les ouvrages de Ivan Illich, puis de Michel Foucault.
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[3]
Voir les travaux menés à l’Unam (Mexico) par Gilberto Gimenez et Ricardo Pozas sur la modernisation et les identités sociales.
-
[4]
International Forum on the Social Science Policy Nexus, Buenos-Aires, Argentine, février 2006. Documents consultables en ligne sur le site UNESCO-Most.
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[5]
Consultable en ligne.
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[6]
Voir A.-M. Laulan, la Résistance aux systèmes d’information, Éd. Retz, 1985. Épuisé, mais consultable en ligne.
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[7]
Symposium Honda, à Paris, avec les protagonistes Ithiel de Sola Pool du MIT et Alain Touraine de l’EHESS.
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[8]
D. Blin, I. Cousserand, C. Mesnil (dir.), « Interculturel et communication dans les organisations », Communication & Organisation, n° 22, Gréco, Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, 2002.
1Le titre de cet article renvoie à celui d’un ouvrage célèbre de Pierre Schaeffer, tout ensemble polytechnicien, acousticien, expérimentateur, mais aussi humaniste soucieux de relier les êtres entre eux, comme le montre, par exemple, la mise en place du réseau Antelim [1]. Il est intéressant de noter l’actualité de ce double souci de concilier les prouesses techniques avec les besoins humains, puisque, sous d’autres formes, avec d’autres outils techniques, nombre d’associations installées dans des quartiers (comme à Belleville) ou dans des espaces isolés (par exemple, dans le phare de l’île d’Oléron) se préoccupent à la fois d’intégrer les habitants dans leur milieu local et de les relier à un environnement administratif et informationnel plus lointain. On peut aussi citer le travail remarquable des écrivains publics, véritables médiateurs, mettant leurs compétences informationnelles au service de clients « illettrés », pour les guider soit dans la rédaction de lettres, soit dans les méandres des labyrinthes juridico-administratifs. Dès 2003, à Genève, la déclaration de la Société civile au Sommet mondial sur la société de l’information était intitulée « Définir des sociétés de l’information centrées sur les besoins des êtres humains ».
2Nous mettons en exergue l’exemple de Pierre Schaeffer, à la fois inventeur, administrateur et militant, car la fameuse fracture numérique contre laquelle le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) s’efforce de lutter, semble s’aggraver au fur et à mesure que de nouveaux outils et des réseaux prétendument plus accessibles sont mis en place.
Le paradoxe des « machines à communiquer »
3Nombre de décideurs et de chercheurs s’engouffrent dans le pseudo-concept de « société de l’information », reposant sur le postulat ancien mais toujours non vérifié que l’outil crée la fonction, que le tuyau entraîne les contenus, que la machine, automatiquement et mécaniquement, engendre la communication. On trouve là une conception philosophique déterministe fort ancienne, à laquelle des penseurs comme Spinoza, Descartes, des sociologues comme Auguste Comte, puis Durkheim, ont successivement contribué. C’est la tentation, issue des sciences dures, de considérer l’être humain comme appartenant à l’ordre des choses, que ce soit en physique, en biologie, en neurologie… Cette intégration dans la matérialité de l’existant soumet tout homme aux contraintes, pesanteurs, limites, régulations de l’univers dans son ensemble. Les outils mis à sa disposition renforcent encore sa dépendance aux stimulations, aux messages, au formatage. On comprend d’ailleurs l’engouement des décideurs politiques pour ces dispositifs de domination, doux puisque invisibles. Nul étonnement devant l’enthousiasme industriel, financier, puis administratif à proclamer la naissance d’une nouvelle civilisation, fondée sur les dispositifs et systèmes que l’économie mondialisée maîtrise fort bien (et à son profit quasi exclusivement). À titre d’exemple, citons le problème de la gouvernance de l’Internet, qui est actuellement aux mains du privé « libéral » nord-américain, tandis que les pays moins avancés et la société civile combattent pour une régulation par une instance internationale et démocratique.
4D’autres courants philosophiques et anthropologiques se montrent soucieux de valoriser les spécificités humaines : le dédoublement de la conscience ; la mémoire du passé et la possibilité d’anticiper l’avenir ; la capacité d’abstraction par le langage, l’écriture, les codes ou les rites. Aristote soulignait déjà le caractère d’« animal social » qui fonde l’espèce humaine. Max Weber, analysant les entreprises, les organisations politiques, sociétales ou familiales, met l’accent sur le lien plus que sur les lieux ou les individus. Il montre la force du mental (de l’immatériel, de la culture) dans les communautés humaines, en prenant l’exemple des diasporas, coupées de leur territoire, de leur environnement, souvent privées de ressources, qui maintiennent par leur seule volonté les rites, la langue, la cohésion sociale, le partage des valeurs originelles.
5Les psychanalystes, pour leur part, observent que toute existence humaine se passe à rechercher la fusion, le contact avec l’Autre, dans l’espoir vain de revivre les premiers mois paradisiaques de l’existence indifférenciée dans le sein de la mère. Une communication par communion. Or, tout accouchement est une rupture brutale que le cri de l’enfant (asphyxié soudainement) vient « sonner ». Pour l’essentiel, l’activité future du nouveau-né consistera à se façonner (ou se couler dans) des niches de câlins, de camaraderie, de copinage, d’alliance, de coopération, bref des relations de chaleur et de confiance. Cette recherche de communication fusionnelle constitue un bouclier contre les rigidités, barrières et frontières diverses érigées au fil des siècles par la mécanique instrumentale et juridique.
6Dans les domaines de la communication, de l’information et du contrôle social [2], les dispositifs mis en place au cours des millénaires se caractérisent par des structures et des systèmes dits « verticaux », descendants, à sens unique. Le rapport au pouvoir absolu et panoptique est évident. De façon souterraine et informelle, par réaction de survie, la résistance s’opère par la création de liens « horizontaux » ou de proximité (circuits courts, groupes peer to peer), soit par affinités et objectifs communs, soit par communauté de territoire (c’est la renaissance des quartiers, des « pays » au sein des régions, ou des régions au sein de l’Europe, en ces temps de mondialisation). On constate que les minorités, au Québec, au Brésil, dans le Chiapas au Mexique, ont toujours tiré parti des outils de communication à des fins de résistance ou d’affirmation de leur identité : radios portables, cassettes son puis vidéo, cyber-réseaux et maintenant blogs. Hélas, les réseaux de criminalité recourent aussi à la portabilité et à la mobilité des machines à communiquer les plus récentes. Comme la langue d’Ésope, les machines à communiquer peuvent être la meilleure ou la pire des choses. Quel bilan tirer pour les TIC, les Technologies de l’Information et de la Communication, très en vogue en ce début de millénaire ?
7Les « T »echnologies (de nos jours, le téléphone mobile de troisième génération) apportent des facilités de transmission et d’échange encore impensées il y a quelques années. L’« I »nformation est accessible à un plus grand nombre, sous réserve, d’équipement, de formation à l’usage de l’outil et de motivation autre que consumériste. Mais elle fait courir un risque accru de désinformation (par l’absence de mise à distance critique), ce que Baudrillard appelait le caractère « ob-scène ». Qui s’inquiète de la validité des sources sur Internet ?
8Mais qu’en est-il de la « C »ommunication ? Le C renvoie (comme dans Unesco) à culture, mais aussi à la conscience réflexive, donc critique. On peut aussi ajouter la cohésion sociale et la communauté en tant que lieu d’échange. Le « C », c’est encore le contexte, géographique, historique ou culturel avec la relativité et la diversité qu’apporte l’inscription sociale de toute connaissance.
9Il serait donc urgent de tenir compte de la « C »omplexité de tout être humain lors des échanges opérés par des machines à communiquer : inventées par des hommes, elles doivent être au service des hommes, dans un agir communicationnel et démocratique. C’est là un combat qu’il faut mener contre les pressions économiques dominantes, contre une idéologie techniciste principalement (mais pas uniquement) occidentale.
Redonner sa place à l’homme pluriel
10« L’homme pluriel » : le psychosociologue Bernard Lahire intitule ainsi son ouvrage publié chez Nathan en 1998. L’ère de l’universalité et du village global n’en finit pas d’être célébrée, depuis la proclamation de « la fin de l’histoire » jusqu’à « la convergence » de tous les médias, grâce à une seule ligne téléphonique (télévision, téléphone, ordinateur, vidéo, musique, photos). Mais l’éloge de la connectivité généralisée se double de l’oubli constant des dimensions psychologiques et culturelles de la communication. Les problèmes existent pourtant au sein de tout individu, confronté aux divers impératifs de ses cercles de référence et d’appartenance ; ils se rencontrent aussi au sein des entreprises multinationales, au niveau aussi bien de la commercialisation que de la fabrication des produits. Moins souvent évoqués dans les études, mais bien réels pourtant, les obstacles à la communication au sein de l’Union Européenne, du Mercosur et de toutes les instances où la cohabitation de plusieurs systèmes culturels, linguistiques, juridiques, moraux… pose la question de la gestion commune des différences internes légitimes.
11Prenons l’exemple, au Canada, de la difficulté juridique d’autoriser les Sikhs à porter leur poignard à l’école ou au bureau, quand la lutte contre le terrorisme interdit le plus petit canif. L’affaire occupe les tribunaux, illustrant bien les contradictions entre le respect dû à la religion et le maintien de la sécurité civile. Autre affaire en cours, celle des « caricatures » du prophète Mahomet publiées au Danemark, mettant cette fois en conflit le droit à la liberté d’expression et le principe musulman de non-représentation humaine. Au deuxième degré, ces exemples illustrent les désastres civils que peut engendrer la globalisation des moyens de communication : pour chacun des cas, toutes les « machines » ont été utilisées, à l’intérieur comme à l’extérieur des communautés concernées, pour polémiquer, vilipender, condamner, revendiquer. Au siècle des Lumières, la littérature était considérée comme une arme pour l’esprit humain ; de nos jours, l’arme médiatique sert plutôt à envenimer les conflits, à dramatiser les fractures. Si l’on peut se réjouir de la rapide appropriation, sur l’ensemble de la planète des nouveaux équipements, n’est-on pas en droit de s’inquiéter des « effets collatéraux » indésirables ? La fracture numérique (ou plutôt ses conséquences) ne se produit pas sans doute où on l’attend.
Les identités sous le rouleau compresseur
12Jesús Martín-Barbero, un chercheur colombien très connu en Amérique latine, a rédigé en 2005 une étude (non encore publiée) intitulée Communication, développement et globalisation. Il y insiste sur la difficulté (voire l’impossibilité) d’abolir les histoires nationales, les territoires régionaux, les ethnies dans un espace stratégique de compression. Citant Manuel Castells, il affirme que la recherche identitaire constitue aujourd’hui la force la plus capable de porter la contradiction au sein de l’hégémonie de la rationalité instrumentale. Il emploie même le terme de délégitimation (deslegitimación) pour caractériser l’action négative exercée, au nom de l’universalisme, sur les traditions et les habitudes culturelles locales, forme secrète et jusqu’ici inconnue de violence. Plus les gens assimilent facilement les instruments technologiques et les symboles de la modernité, plus lentement et douloureusement ils auront à recomposer leurs systèmes de valeur, leurs normes éthiques, leurs vertus civiques.
13Pour autant, l’identité n’est pas une carapace rigide. Les anthropologues, sociologues et historiens contemporains recourent à une métaphore difficilement acceptable mais féconde, celle des moving roots, des racines en mutation, pour traduire la réalité déconcertante du monde contemporain. La globalisation ne propose pas seulement une circulation accrue des produits et connaissances, elle impose une réarticulation profonde des relations entre pays, une décentralisation, une déterritorialisation des cultures, bref un douloureux travail de déconstruction. En ce sens, l’Amérique latine est un laboratoire permanent des identités culturelles : s’y entrecroisent en effet la survie des cultures traditionnelles, l’oscillation de l’identité nationale (comme le prouvent les récents changements politiques au Brésil, en Bolivie, au Chili) et la mutation rapide de l’habitat urbain. Pour douloureuse qu’elle soit, la confrontation à l’Autre qu’impose la nouvelle communication pourrait permettre de rompre les processus économiques d’exclusion et de favoriser l’interaction indispensable pour réélaborer symboliquement la construction du futur [3]. De même, au récent Forum international en sciences sociales [4], organisé conjointement par l’Argentine et l’Uruguay, un document émanant du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UNDESA) étudie le concept de « société inclusive », en examinant les processus politiques permettant d’y parvenir et en calculant les bénéfices qu’il procure aux dirigeants comme aux populations concernées.
14La question du lien social déchiré se pose aussi en Europe. Un séminaire international, sous la direction de Jacques Perriault [5], s’est tenu pendant une semaine en juillet 2005 sur le thème « Réseaux numériques et cohésion sociale ». On y a, entre autres, évoqué le fait que l’usage généralisé des outils informatiques aggrave la fracture sociale préexistante ; de même, le fait que l’introduction des TIC renforce les difficultés sociocognitives et l’inégalité dans l’emploi hommes-femmes, indépendamment de ce qui est déjà bien connu sur les faibles revenus, les non-diplômés, les personnes âgées ou les ruraux. Il a été présenté une étude de l’OCDE sur la « littéracie », c’est-à-dire sur la capacité à comprendre les informations imprimées utiles à la vie quotidienne. Les enquêtes menées dans des pays aussi différents que le Mexique, la Norvège, la Suisse ou le Canada révèlent un retour en force de l’illettrisme. Par conséquent, le recours aux messages informatisés contribue à renforcer la discrimination. On parle désormais d’un « illectronisme », face auquel un modèle pédagogique standard est bien difficile à trouver. Un autre effet négatif (socialement parlant) consiste dans l’augmentation [6] des rapports de méfiance. Le manque de confiance dans le partage de l’information, les possibilités de contrôle accrus, le pouvoir fourni par les nouveaux outils créent chez beaucoup un retrait psychologique. À cela s’ajoutent, dans les entreprises, d’autres formes de peur et de raisons de se replier sur soi-même : espionnage industriel, vol de données, concurrence déloyale, etc. Une étude de Michael Gleonnec, dans une start-up de la Silicon Valley (Californie), a révélé que les données stratégiques sont morcelées afin que personne ne puisse avoir une vision globale et représenter ainsi un danger. Le contrôle sur la diffusion de l’information se traduit par des filtrages effectués par les dirigeants, avant toute entrée sur les circuits de messagerie électronique. Certains salariés se trouvent totalement exclus, dans un climat de suspicion généralisée qui rappelle le temps de la guerre froide. La conclusion de l’ensemble des contributions sur la cohésion sociale confirme une fragilisation de l’identité personnelle, le risque de rupture du lien social et la nécessité pour les instances politiques de prévoir des médiateurs, des passeurs afin de favoriser une appropriation douce du changement psychologique et culturel induit par ces nouveaux paradigmes. À ce sujet, un ouvrage récent d’Alain Touraine, Un nouveau paradigme pour comprendre le monde d’aujourd’hui, propose une méthode pour mieux affronter la réalité contemporaine sans perdre son identité, individuelle ou sociétale.
15Ainsi, d’un continent l’autre, les mêmes risques sociétaux sont observés : il s’agit toujours, finalement, d’un rapport au pouvoir et des réactions souvent désespérées, parfois violentes pour conserver son intégrité, sa structure soit personnelle, soit environnementale, soit citoyenne. Alain Touraine, en 1977, observait déjà la montée des communautarismes et la poussée des regroupements en grandes régions, en réponse à l’homogénéisation économique et informationnelle. Contrairement aux apparences, difficultés, réticences et ratés s’observent aussi dans les organisations et firmes internationales [7], comme on peut le voir dans une excellente recherche collective, « Interculturel et communication dans les organisations » [8]. Retenons particulièrement, au plan de la méthode, l’article de l’anthropologue Dominique Desjeux sur « les échelles d’observation de la culture ». Les catégorisations de Samuel Huntington, confirmées par des enquêtes empiriques, soulignent bien l’influence des grandes aires religieuses, mais cette approche par la longue durée relativise la diversité en accentuant l’impression de permanence. Cette typologie qui insiste sur les grandes représentations symboliques a un effet réducteur car elle méconnaît la diversité des comportements et la capacité de réplique. C’est ici que les analyses en provenance de l’Amérique latine, ou encore les exemples de l’Inde, de la Chine, du Brésil, viennent fortement nuancer les grandes visions mondialistes.
16La destructuration du lien social s’observe, hélas, au Nord comme au Sud, dans les grandes villes comme en zone rurale, en Occident comme en Orient. Certes les technologies nouvelles de l’information n’en sont pas les seules responsables, mais de par leur origine (occidentale) et leur rationalité (occidentale également), elles contribuent à renforcer cette détérioration. Malgré le discours ambiant sur la liberté, il s’avère de plus en plus difficile de devenir un sujet autonome, de prendre une position intermédiaire, de ne pas s’aligner sur la pensée unique. Formateurs, éducateurs et politiques devraient « prévenir » les montées de violence qu’un mauvais usage des machines à communiquer engendre presque automatiquement. Les sociologues, c’est bien connu, sont sensibles aux signaux à faible bruit ; il serait temps d’écouter les bruits de la rue, de prêter attention aux déclarations de la société civile, de veiller à une suite plus culturelle et moins marchande du SMSI. À cette condition seulement, les peuples pourront évoluer sans violence et se créer de nouvelles racines.
Références bibliographiques
- Schaeffer, P., Machines à communiquer, Paris, Le Seuil, 1972.
- Lafrance, J.-P., Laulan, A.-M., Rico, C. (dir.), La Communication pour le développement, PUQ, Laval, 2006.
- Laulan, A.-M., La Résistance aux systèmes d’information, Paris, Retz, 1985. Épuisé, mais consultable en ligne : [http://laulan.ticom.info/images/resistance.pdf].
- Touraine, A., Un nouveau paradigme pour comprendre le monde d’aujourd’hui, Paris, Fayard, 2005.
Mots-clés éditeurs : mutations, racines, identité culturelle, lien social
Date de mise en ligne : 21/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/24043Notes
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[1]
Système de radio permettant aux familles des marins de communiquer avec les hommes à bord, puis de communiquer entre elles, qui a été installé dans les années 1970.
-
[2]
Voir les ouvrages de Ivan Illich, puis de Michel Foucault.
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[3]
Voir les travaux menés à l’Unam (Mexico) par Gilberto Gimenez et Ricardo Pozas sur la modernisation et les identités sociales.
-
[4]
International Forum on the Social Science Policy Nexus, Buenos-Aires, Argentine, février 2006. Documents consultables en ligne sur le site UNESCO-Most.
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[5]
Consultable en ligne.
-
[6]
Voir A.-M. Laulan, la Résistance aux systèmes d’information, Éd. Retz, 1985. Épuisé, mais consultable en ligne.
-
[7]
Symposium Honda, à Paris, avec les protagonistes Ithiel de Sola Pool du MIT et Alain Touraine de l’EHESS.
-
[8]
D. Blin, I. Cousserand, C. Mesnil (dir.), « Interculturel et communication dans les organisations », Communication & Organisation, n° 22, Gréco, Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, 2002.