Couverture de GS_130

Article de revue

Bibliographie

Pages 219 à 235

1 Cette liste a été établie à partir de notre fonds documentaire. Toutes ces publications peuvent être consultées au Centre de Documentation de la Fondation Nationale de Gérontologie 49 rue Mirabeau, 75016 Paris ouvert tous les jours de 9h00 à 17h30 (vendredi 16h30) Tél. 01 55 74 67 14 E-mail : doc@ fng. fr

2 Les publications concernant la maladie d’Alzheimer sont très nombreuses.

3 Nous avons donc limité notre sélection aux documents parus depuis 2005 et en langue française. Par ailleurs, comme dans chaque numéro, seuls les documents disponibles au centre de documentation de la FNG sont référencés : le fonds contient peu de documents médicaux.

4 Nous conseillons aux lecteurs de se reporter aux bibliographies établies par les auteurs.

MÉMOIRE ET NEUROSCIENCES

? BROUILLET D., SYSSAU A. (2000). Mémoire et oubli. Apports de la psychologie cognitive au vieillisse ment. Grenoble : PUG, 197 p.

5 L’ouvrage traite des problèmes de mémoire et oubli dans le cadre de la psychologie cognitive psychométrie, tâches cognitives, mécanismes sous-jacents). Les notions et modèles théoriques relatifs à ces problèmes sont essentiellement illustrés par le phénomène du vieillissement cognitif, normal ou pathologique.

? CROISILE B. (2003/05). Le vieillissement cognitif : le futur âge d’or des neurones ? La Revue de Gériatrie, vol. 28, n° 5, 395-402.

6 Face à l’accroissement de la longévité, il est aussi indispensable de conserver des aptitudes intellectuelles de qualité que de se maintenir en bonne condition physique. En dépit de modifications cérébrales biochimiques et anatomiques, une personne âgée peut longtemps maintenir ses capacités cognitives grâce à la plasticité neuronale qui conserve, remodèle et développe les circuits neuronaux à tous âges. Le déclin cognitif physiologique doit être différencié des pathologies dégénératives qui ne sont pas liées à une césure structurelle du vieillissement. Il est fondamental de mettre en place des stratégies préventives, aussi bien pour maintenir le plus longtemps possible un confort cognitif de qualité que pour retarder les maladies dégénératives cognitives dont la plus fréquente est la maladie d’Alzheimer.

? EUSTACHE F. (2003). Pourquoi notre mémoire est-elle si fragile ? Paris : Le Pommier, Paris : Cité des Sciences et de l’Industrie, 125 p.

7 Les troubles de la mémoire sont très fréquents, au point de devenir un véritable problème de santé publique. Leur description contribue à mieux connaître la mémoire elle-même. Si la frontière est parfois ténue entre normal et pathologique, ces troubles mettent toujours en péril le sentiment d’identité de la personne. C’est que la mémoire n’est pas une simple fonction instrumentale, elle est bien au cœur de notre vie mentale consciente et inconsciente. Ce livre, qui opère des va-et-vient incessants entre mémoire et amnésie, nous révèle l’organisation et les mécanismes intimes de la mémoire humaine et souligne leur extraordinaire complexité.

? GAGNEPAIN P., LEBRETON K., DESGRANGES B., EUSTACHE F. (2009). Les traces cachées de nos souvenirs. La Recherche, n° 432, 54-56, fig., ill.

8 Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, la mémoire explicite ce dont nous nous souvenons consciemment) et la mémoire implicite inacessible à la conscience) ne fonctionnent pas de façon indépendante. Selon des résultats récents, la mémoire implicite modifie la manière dont nous enregistrons des informations en mémoire explicite. Restent à préciser les relations fines entre les principales zones concernées, le cortex cérébral et l’hippocampe.

? GUILLAUME C., GUILLERY-GIRARD B., EUSTACHE F., DESGRANGES B. (2009/02). Mémoire et vieillissement normal : données comportementales et électrophysiologiques. NPG : Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, n° 49, 3-9.

9 Le déclin de la mémoire est l’une des caractéristiques du vieillissement normal. La mémoire épisodique et la mémoire de travail sont les plus touchées par l’âge, alors que la mémoire sémantique, la mémoire perceptive et la mémoire procédurale sont relativement préservées. Les études électrophysiologiques, notamment en potentiels évoqués, ont contribué à la compréhension de ces troubles de mémoire grâce à leur excellente résolution temporelle : quand surviennent les modifications dans le déroulement des processus d’encodage et de récupération, l’accès aux connaissances sémantiques est-il ralenti, sont des questions auxquelles l’EEG apporte des éléments de réponse.

? KALPOUZOS G., EUSTACHE F., DESGRANGES B. (2008). Réserve cognitive et fonctionne ment cérébral au cours du vieillissement. Psychologie et Neuropsychiatrie du Vieillissement, vol. 6, n° 2, 97-105, tabl.

10 Depuis une quinzaine d’années, les études en neuro-imagerie réalisées chez des sujets sains âgés ou des patients atteints de maladie d’Alzheimer MA) ont révélé l’implication de réseaux cérébraux différents de ceux qui sont mis en évidence dans la population de référence. Selon les auteurs, ces mécanismes reflèteraient l’intervention de processus compensatoires : face à l’altération de certaines régions cérébrales due à l’âge ou à la maladie, d’autres réseaux cérébraux prendraient le relais afin que les sujets réalisent la tâche cognitive. En outre, une variabilité assez importante est observée chez les sujets âgés, en ce qui concerne à la fois leurs capacités cognitives et l’engagement des structures cérébrales en fonction des performances. Cette variabilité pourrait provenir de différences de réserve cognitive, notion très récente et complexe, qui peut être définie comme la capacité d’optimiser ses performances par le recrutement de réseaux cérébraux différents et/ou l’utilisation de stratégies cognitives alternatives. Après avoir évoqué les différents facteurs qui participent à la réserve cognitive, les auteurs font une mise au point sur ses interactions avec les modifications cognitives et cérébrales observées au cours du vieillissement normal et dans la MA.

? KALPOUZOS G., EUSTACHE F., DESGRANGES B. (2008/08). La mémoire prospective au cours du vieillissement : déclin ou préservation ? NPG : Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, n° 47, 25-31.

11 La mémoire prospective ou mémoire des intentions futures, encore peu étudiée à ce jour, est pourtant d’une importance capitale puisque planifier et exécuter des intentions complexes sont des capacités propres à l’homme. Cet aspect de la mémoire fait intervenir des processus variés et complexes, et demande des ressources cognitives assez importantes. De ce fait, les personnes âgées montrent généralement des performances diminuées aux tâches de mémoire prospective. Cet article a pour but de faire le point sur les connaissances actuelles concernant le déclin de la mémoire prospective dans le vieillissement normal, ses corrélats cognitifs et cérébraux.

? KANDEL E., FILOCHE M. / trad. (2007). A la recherche de la mémoire : une nouvelle théorie de l’esprit. Paris : Odile Jacob, 512 p.

12 A travers cet ouvrage où se mêlent théories scientifiques et récits biographiques, l’auteur, prix Nobel de médecine, décrit comment la biologie, les neurosciences et la psychologie ont convergé pour créer la science nouvelle de l’esprit. Les apports de toutes ces disciplines permettent d’envisager des progrés significatifs dans le traitement de la schizophrénie, de la dépression ou des troubles du vieillissement.

? LAROQUE G. / préf. (2001). Le vieillissement cérébral. Gérontologie et Société, n° 97, 221 p., tabl.

13 Fascicule consacré au vieillissement du cerveau et à différentes maladies telles que la maladie d’Alzheimer et les autres démences, la maladie de Parkinson à leur dépistage, leurs symptômes, leur prévention, leur thérapeutique.

? LECERF T., DE RIBAUPIERRE A., FAGOT D., DIRK J. (2007). Psychologie développementale du Lifespan. Théories, méthodes et résultats dans le domaine cognitif. Gérontologie et Société, n° 123, 85-107, tabl.

14 Depuis ses origines jusque vers la fin des années 1960, la psychologie du développement s’est centrée sur l’étude des changements dans le fonctionnement psychologique de l’enfant, et en partie de l’adolescent. A partir des années 1970, le vieillissement démographique de nos sociétés et les problèmes liés à l’avancée en âge ont été à l’origine d’un nouveau courant de recherche au sein de la psychologie développementale : la psychologie « vie entière » Lifespan psychology) ou « Life-Span Developmental Psychology », initiée par Goulet et Baltes 1970). L’objectif est alors d’étudier les changements psychologiques qui surviennent tout au long de la vie et pas uniquement lors de l’enfance ou de l’adolescence. Dans cet article, les auteurs abordent dans un premier temps les aspects théoriques de l’approche Lifespan puis ses aspects méthodologiques. Enfin, ils présentent quelques résultats issus de travaux conduits par l’équipe de psychologie développementale et différentielle de l’Université de Genève.

? LEMAIRE P., BHERER L. (2005). Psychologie du vieillissement. Une perspective cognitive. Bruxelles : De Boeck, 469p., tabl., graph., photos.

15 Cet ouvrage constitue un véritable état des lieux des connaissances actuelles en matière de vieillissement cognitif. Il se divise en deux parties. Dans la première, les auteurs décrivent l’impact du vieillissement sur toutes les grandes fonctions cognitives l’attention, la mémoire, la résolution des problèmes) et détaillent les mécanismes qui subissent les effets délétères de l’âge, ceux qui sont épargnés par le vieillissement et ceux dont le fonctionnement s’améliore au cours de la vie adulte. La seconde partie porte sur les facteurs contribuant à modérer l’action de l’âge sur le déclin des capacités intellectuelles et présente les recherches sur les capacités d’apprentissage des personnes âgées.

? LUDWIG C., CHICHERIO C. (2007). Pertes et gains dans le développement adulte. La pers pective des neurosciences cognitives du vieillissement. Gérontologie et Société, n° 123, 109-134, tabl.

16 Le développement récent des techniques d’imagerie cérébrale a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives quant à l’étude des changements avec l’âge dans les bases neuro-fonctionnelles des comportements. S’il est indéniable que chez l’adulte, l’avancée en âge est associée à des pertes neuro-structurelles, les données actuelles suggèrent que le cerveau est néanmoins capable de réorganisations fonctionnelles. De plus, certaines des modifications de l’activité cérébrale observées avec l’âge vont de pair avec un maintien des performances comportementales, et semblent donc jouer un rôle compensatoire. Cet article se propose d’offrir un aperçu des connaissances actuelles dans le champ des neurosciences cognitives du vieillissement. Les résultats empiriques seront discutés à la lumière des propositions théoriques de la psychologie développementale du lifespan qui envisage le développement comme une dynamique visant à maintenir une balance entre pertes et gains.

? MOTTRON L., MANNING L., CONWAY M. A., et al. (2009/07-08). Spécial Mémoire. Nouveaux regards sur le cerveau. La Recherche, n° 432, 32-93, fig., ill.

17 Les récents travaux des neurosciences l’ont révélé, c’est en nous aidant à reconstruire le passé et à nous projeter dans le futur que notre mémoire et ses différents systèmes forgent notre identité.

? MUSIELAK-MERSAK C.. CHASSEIGNE G. / dir. Université de Reims Champagne-Ardenne. (2005/12). Vieillissement cognitif, apprentissage fonctionnel et extrapolation. Reims, Université de Reims Champagne-Ardenne, 196 p., grap., tabl., ann. Thèse de doctorat mention psychologie spécialité psychologie cognitive.

18 L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet du vieillissement sur les processus cognitifs impliqués dans l’abstraction et l’adaptation aux relations complexes de l’environnement. Deux expériences sont présentées : la première montre que les personnes âgées conservent leurs capacités d’extrapolation, et que les différences liées à l’âge ne sont que quantitatives. La deuxième expérience permet d’observer l’impact de l’âge sur le passage d’une stratégie d’apprentissage fonctionnelle à une stratégie associative. Les résultats témoignent des difficultés éprouvées par les personnes âgées lorsque aucune fonction ne peut être exploitée pour relier les variables. La flexibilité et la capacité de mémoire de travail des personnes âgées seraient insuffisantes pour leur permettre un passage réussi entre les deux stratégies. A partir de ces expériences et de ces résultats, l’auteur présente son projet qui permettrait d’étudier l’effet de l’âge sur l’apprentissage de relations probabilistes en présence d’indices non pertinents.

? TACONNAT L. (2008). Vieillissement, stratégies mnésiques et métamémoire. Rosny-sous-Bois : Bréal, 161-174, tabl.

19 Certaines études récentes concernant les effets de l’âge sur la métamémoire et les stratégies mnésiques s’inscrivent dans la perspective neuropsychologique du vieillissement cognitif selon laquelle le déclin des performances observé dans le vieillissement serait la conséquence d’une altération sélective de certaines structures cérébrales, en particulier préfrontales. Cette hypothèse repose sur la similarité entre le profil de mémoire des personnes âgées et celui des patients cérébrolésés frontaux qui s’observe, en particulier, dans la mise en oeuvre de stratégies mnésiques à l’encodage et à la récupération. L’objectif de ce chapitre est de présenter de manière synthétique les implications du déclin des fonctions exécutives sous-tendues par le cortex préfrontal sur l’évolution des capacités mnésiques au cours du vieillissement normal.

? VERSACE R., NEVERS B., PADOVAN C. (2002). La mémoire dans tous ses états. Marseille : Solal, 170 p., graph., ill.

20 Les auteurs abordent les mécanismes mnésiques comme un tout. Ces derniers présentent un système unique de mémoire où chaque information codée est mobilisée par une situation émotionnelle, motrice ou sensorielle.

? WHEELER M. A., LAROCHE P., RAMPON C., et al. (2001/07-08). La mémoire et l’oubli : com ment naissent et s’effacent les souvenirs. La Recherche, n° 344, 16-97.

21 Ce numéro se focalise sur la mémoire humaine en faisant apparaître sa caractéristique essentielle : sa dynamique. La tension entre l’enregistrement, l’effacement et le rappel des informations de toute nature, qui, en permanence, sollicitent le cerveau, se lit ainsi dans un sommaire en trois parties : former, retrouver, moduler. Des spécialistes œuvrant dans des domaines aussi divers que la neurobiologie, la psychologie, les sciences cognitives, la psychanalyse, l’anthropologie et la littérature contribuent à ce numéro.

ÉVALUATION MÉMOIRE

? BODDAERT J./coor. (2004/03). Le bilan neuropsychologique. Repères en Gériatrie, n° 39, 11-29.

22 Ce dossier s’intéresse à la place du bilan neuropsychologique en gériatrie. Il cherche à montrer, à travers l’approche gériatrique qui le précède et différents cas cliniques, le rôle du neuropsychologue formé aux troubles cognitifs ainsi que celui du bilan neuropsychologique.

? BRETAULT E., LEFEBVRE G., DESLANDRE E., GIRARD C., LEMARCHAND M., MIMOUNI A., AMOSSE C., VANNIER F., CABREJO L., AUZOU P., HANNEQUIN D. (2004/01-02). Evaluation neuropsychologique. NPG : Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, n° 19, 4-14.

23 Ce dossier présente des outils d’évaluation neuropsychologique dans la mémoire épisodique, des fonctions exécutives et des troubles de la parole dysarthrie).

? CROISILE B. (2009/03). Le test des 5 mots. Réflexions sur l’interférence entre le rappel immé diat et le rappel différé, durée et nature. Repères en Gériatrie, vol. 11, n° 88, 72-76, ill.

24 Sans empêcher la réalisation d’un bilan de mémoire plus complet, le test des 5 mots T5M est un excellent outil d’évaluation de la mémoire épisodique en pratique médicale courante. Lors de l’atelier « Neuropsychologie et démences » des 10es Rencontres de Neurologie, à Paris, le 17 décembre 2008, de nombreuses questions ont été posées concernant l’interférence à réaliser entre le rappel immédiat et le rappel différé du T5M : quelle doit être sa durée ? De quoi doit-elle être composée ?

? DE CLERCQ-QUAEGEBEUR M., SCHOENENBURG S. (2007/12). Exploration de la mémoire dans le cadre d’un bilan diagnostique de syndrome démentiel. La Revue de Gériatrie, vol. 32, n° 10, B6-B13.

25 Le trouble de mémoire fait partie des critères diagnostiques des syndromes démentiels. A ce titre, l’évaluation objective des capacités mnésiques constitue une tâche essentielle en neuropsychologie clinique. Cet article présente le modèle théorique de Tulving décrivant cinq systèmes mnésiques : la mémoire procédurale, le système de représentations perceptives, la mémoire sémantique, la mémoire de travail et la mémoire épisodique. L’exploration de ces différents types de mémoire permet d’orienter le diagnostic différentiel. L’article se termine en décrivant quelques conditions nécessaires pour l’exploration de la mémoire.

? DEROUESNE C. (2007/12). L’évaluation neuropsychologique comme aide au diagnostic des syndromes démentiels. La Revue de Gériatrie, vol. 32, n° 10, B1-B5.

26 L’examen clinique des fonctions cognitives doit faire partie de l’examen de tout sujet âgé. Le recours à des examens standardisés apporte une garantie d’homogénéité et de reproductibilité. L’examen neuropsychologique spécialisé apporte une contribution essentielle au diagnostic de maladie d’Alzheimer et des variantes temporales des démences frontotemporales. Bien que moindre, son apport au diagnostic des autres affections démentielles est loin d’être négligeable. Dans tous les cas, il est indispensable à l’élaboration des stratégies d’aide cognitive.

? VAN DER LINDEN M. (2004). L’évaluation des troubles de la mémoire. Présentation de quatre tests de mémoire épisodique avec leur étalonnage. Marseille : Solal, 101 p., tabl., fig.

27 Ce livre constitue la concrétisation d’une partie des activités du GRENEM Groupe de Réflexion sur l’Evaluation de la Mémoire) qui s’est constitué dans le cadre plus général du GRECO Groupe de Réflexion sur les Evaluations Cognitives). Plus spécifiquement, il présente le cadre théorique, le matériel, les consignes et l’étalonnage de trois tâches destinées à l’évaluation de la mémoire épisodique. A ces trois tâches s’ajoute une tâche de reconnaissance visuelle pouvant être utilisée pour le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer mais aussi plus largement pour l’évaluation des patients présentant présentant des troubles de la mémoire.

MÉMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

? D’AVIGNEAU J., BRIOT C. (2000/12). La mémoire autobiographique chez les sujets âgés. La Revue de Gériatrie, vol. 25, n° 10, 755-760.

28 La mémoire autobiographique est une composante importante de la mémoire d’un individu car il participe à la conscience qu’il a de son identité. Elle se modifie avec l’âge et est altérée dans les syndromes mnésiques. Son évaluation nécessaire dans le cadre d’un « bilan mémoire » permet de préciser la prise en charge proposée aux patients amnésiques et à leur entourage.

? CONWAY M. A., PIOLINO P. (2009). Tous les rouages de notre identité. La Recherche, n° 432, 42-47, fig., ill.

29 Il y a trente ans, on pensait que la mémoire autobiographique était uniquement la mémoire épisodique, c’est-à-dire celle des événements vécus dans notre passé. Aujourd’hui, nous en avons une conception plus large : celle d’un système bien plus complexe qui fait appel à des processus stratégiques de reconstruction des souvenirs. Un système qui fait ce que nous sommes.

? CRISTINI C. (2007). Un voyage au travers des pensées les plus variées sur la démence. Gérontologie et Société, n° 122, 193-210. ? DANON-BOILEAU H. (2009). A propos du devenir de la rêverie dans la vieillesse. Cliniques Méditerranéennes. Psychanalyse et Psychopathologie Freudiennes, n° 79, 149-160.

30 Les pertes dans tous les domaines entraînent chez le sujet âgé un repli libidinal narcissique avec un intérêt centré sur les fonctions instrumentales, un appauvrissement des investissements intellectuels perte de curiosité, de créativité, tendance à la routine). Le futur devient source d’angoisse et partant les rêveries sont désinvesties. L’investissement des souvenirs, en particulier gratifiants, source de multiples et importantes satisfactions narcissiques, viendra pour une part relayer les activités de rêverie.

? GOULON E., CAZENAVE-GASSIOT S. (1997/04). Démence - mémoire et identité : intérêt de la biographie. La Revue de Gériatrie, vol. 22, n° 4, 223-226.

31 En gériatrie, la reconstitution de sa biographie permet souvent à la personne âgée de retrouver son identité de sujet. Ceci est particulièrement important pour la personne démente. Le fait de lui resituer sa propre histoire de vie – avec la contribution de ses proches – l’aide à maintenir une continuité entre son passé, son présent et son avenir. Ce travail de réanimation de la mémoire et de l’identité effective dans les premiers temps de l’accueil, donne un nouveau sens à l’accompagnement institutionnel.

? OMARA-BENMANSOUR N. (1998/06). Vieillir : les éternels souvenirs. Le Journal des Psycho– logues, n° 168, 12-14.

32 Les personnes âgées impressionnent ou agacent leurs interlocuteurs par leur façon de répéter souvent les mêmes propos, notamment leurs évocations du passé. A travers l’expression de cette répétition ne se profilent-elles pas ? Et quelles fonctions peuvent avoir ces récits quasi romanesques d’un temps ancien idéalisé ?

? PIOLINO P. (2008). Prise en charge des troubles de mémoire rétrograde autobiographique dans la mala die d’Alzheimer : étude de l’impact cognitif et comportemental. Paris : Laboratoire de Psychologie et Neurosciences Cognitives, 21 p.

33 La mémoire autobiographique forge notre identité et le sentiment de continuité. Dans la maladie d’Alzheimer débutante à modérée, l’accès au souvenir épisodique s’altère. Ce rapport retrace une étude menée sur 30 patients suivant un programme de réminiscence et montre un bénéfice significatif sur la composante sémantique de la mémoire autobiographique et la reviviscence de la période adolescente et jeune adulte.

? PIOLINO P. (2003/06). Le vieillissement normal de la mémoire autobiographique. Psychologie et Neuropsychiatrie du Vieillissement, vol. 1, n° 1, 25-35.

34 Des difficultés de mémoire épisodique sont fréquemment mises en évidence chez les personnes âgées. Cependant, les études portent rarement sur la mémoire autobiographique qui est pourtant une composante essentielle de la mémoire humaine. Néanmoins, la mémoire du passé lointain est souvent considérée comme plus résistante aux effets de l’âge que celle des événements récents. Ce phénomène est connu sous le nom de « loi de Ribiot ». Après avoir présenté brièvement les conceptions actuelles de la mémoire autobiographique, cet article détaille les différents aspects des effets de l’âge sur les deux composantes épisodique et sémantique de la mémoire autobiographique en fonction des différentes méthodes d’évaluation utilisées. Les données montrent que la loi de Ribiot ne se vérifie pas dans le vieillissement normal et que les aspects épisodiques de la mémoire autobiographique sont plus sensibles aux effets de l’âge que les aspects sémantiques.

CYCLE DE VIE – BILAN DE VIE

? ARFEUX-VAUCHER G. (2003/09). Lettre à... Gérontologie et Société, n° 106, 168-186, tabl.

35 Transmettre par écrit, des réflexions, des idées pouvant contribuer à mieux faire connaître l’opinion des personnes âgées sur la vie, sur le monde et favoriser de ce fait une meilleure compréhension non seulement entre les générations mais aussi entre la société et les vieilles personnes qui ont du mal à se faire entendre, est bien le défi proposé à travers l’opération « Lettre à... ».

? CHAPUT M. / coor., GIGUERE P. A. / coor., VIDRICAIRE A. / coor. (1999). Le pouvoir transfor mateur du récit de vie. Acteur-auteur et lecteur de vie. Paris : L’Harmattan, 201 p.

36 Dans ce livre, des formateurs et des praticiens des histoires de vie présentent des questions et réflexions d’ordre historique, théorique et épistémiologique. On y trouve également des considérations méthodologiques accompagnant la description de pratiques structurées et de processus d’intervention. Enfin, de nombreux textes rendent compte d’expériences de transformation vécue grâce à l’approche autobiographique, en mettant en relief et en analysant les composantes riches d’émotions et porteuses de sens.

? HERFRAY C., ISRAEL L. / préf. (2007). La vieillesse en analyse. Strasbourg : Arcanes-Apertura ; Ramonville Saint-Agne : Erès, 180 p.

37 La vieillesse n’est pas une maladie, mais une période de la vie. Les questions qu’elles suscitent, exprimées ou refoulées sont nombreuses. Que devient l’être humain à cette période de son existence ? La psychanalyse en tant que Théorie du désir n’a pas fini de nous renseigner sur la force silencieuse des ravages psychiques d’un temps où le « désir indestructible » se heurte à un grand déficit des ressources et des moyens fournis par le corps. Familière de la pensée de Sigmund Freud et de Jacques Lacan et frappée par l’importance du retour du refoulé de la petite enfance dans un contexte de fin de vie, l’auteur décrit et questionne le rapport du sujet âgé aux pertes, aux modifications, voire aux dérèglements, qui affectent les êtres lors de leur dernière étape, expérience difficile que chacun parcourt seul avec les ressources que lui offre son esprit.

? JONGY B. (2005). Le journal de vieillesse : la voie du salut ? Etude de la « Quête intermittente » d’Eugène Ionesco. Gérontologie et Société, n° 114, 115-128.

38 La Quête intermittente est le journal intime tenu par Ionesco à l’âge de 72 ans, alors qu’il se trouve dans un établissement de soins après ce qu’il appelle « l’accident ». Le journal intime tente de résoudre les problèmes d’identité posés par la vieillesse, et de lutter contre la fuite du temps. Il est aussi, à l’approche de la mort, l’occasion d’un examen de conscience et d’un pladoyerpro domo. Ionesco en fait le lieu d’une quête métaphysique, hélas entravée, rendue intermittente par les maux de la vieillesse et le désir de se mettre en scène pour la postérité. Mais ce journal est aussi le portrait authentique de la condition humaine, dont le vieillard, plus lucide que les autres, devient le paradigme. En outre, situé à chemin entre le monde des vivants et celui des morts, il est l’intercesseur privilégié auprès de Dieu.

? LALIVE D’EPINAY C., CAVALLI S. (2007). Changements et tournants dans la seconde moitié de la vie. Gérontologie et Société, n° 121, 45-60, tabl.

39 Cet article porte sur la perception qu’ont les individus d’un côté des changements qui affectent leur vie actuelle et de l’autre des grands tournants qui ont marqué leur vie. L’ambition de cet article est d’ordre descriptif. C’est une forme de réflexion autobiographique qui a été demandée aux personnes enquêtées.

? MILLION-LAJOINIE M. M.. LEJEUNE P. / préf. (1999). Reconstruire son identité par le récit de vie. Paris : L’Harmattan, 158 p.

40 Pourquoi, dans quelles « situations », sous la pression de quel « désir » entreprend-on d’écrire son récit de vie ? La question est posée ici à partir d’une lecture sociologique de récits de vie non publiés mais déposés auprès de l’APA Association pour l’Autobiographie), rédigés par des hommes et des femmes d’une soixantaine d’années, d’origine sociale et culturelle diversifiée. Cette analyse a été complétée par des entretiens avec leurs auteurs.

? PINEAU G. (2001/06). Les récits de vie : pour quoi faire ? Le Journal des Psychologues, n° 188, 55-58.

41 Au croisement de nombreuses disciplines relevant des sciences humaines, les récits de vie suscitent, depuis une trentaine d’années, en intérêt grandissant pour la recherche et la formation. L’auteur soulève ici la question de la finalité de cette écriture sur soi.

? PUIJALON B. (2007). L’usage de l’autobiographie en gérontologie. In : Vieillir féminin et écriture autobiographique. Clermont-Ferrand : Presses Universitaires Blaise Pascal, 145-155 p. ? TALPIN J. M. (2006). Lire le vieillir avec l’Ecclésiaste : le bilan de vie entre dépression et sagesse. In : Eros, blessures et folie. Détresses du vieillir. Clermont-Ferrand : Presses Universitaires Blaise Pascal, 15-31.

42 Un vieil homme, un très vieil homme, va mourir. Ou plutôt, il pense qu’il va mourir. Il est bouleversé par cette découverte qui devient pour lui centrale, d’une densité écrasante. Ce vieil homme, nommé l’Ecclésiaste ou Qohélet, parle à l’assemblée. Ce vieil homme est aspiré, et tout ce qui a fait sa vie avec lui, par le tourbillon de l’angoisse, par le vertige de la mort vécue comme une néantisation. Qohélet, mélancolique, se fond à ses objets, qu’ils soient déjà perdus ou encore à perdre, puisque tel doit être son sort.

MÉMOIRE ET GÉNÉRATION

? ATTIAS-DONFUT, C. (1988). Sociologie des générations : l’empreinte du temps. Paris : PUF, 249 p., index.

43 Ce livre entraîne dans un parcours critique à travers l’histoire, l’anthropologie, la démographie, la psychanalyse, la sociologie ; il renouvelle la réflexion sur la succession des générations et les âges de la vie. L’auteur présente des thèses nouvelles sur les générations « sexuées » -produit de la libération des femmes- ou encore sur la correspondance entre la confrontation des générations et ces étapes de la vie que sont l’adolescence et la « maturescence ». A la recherche des processus par lesquels se constitue, sans se connaître, une génération et se marque l’empreinte du temps aux sources mêmes de la pensée, ce livre débouche sur la définition d’un espace générationnel qui conduit à une sociologie du temps.

? CHRISTOLHOMME M. (2001). Utilité, intérêt et mémoire. Gérontologie, n° 118, 9-17.

44 Le malaise des personnes âgées dans notre société tient en grande partie à leur inutilité malgré le rôle de transmission qu’elles avaient auparavent. Cet article présente le but de la collecte de mémoire, appliquée aux personnes âgées, qui doit contribuer à leur rendre leur rôle dans la société et donner aux souvenirs individuels « ordinaires » leur place dans la culture. Il y a donc au coeur de ce concept les notions d’utlilité et d’intergénération. Il s’agit de répondre aux besoins d’identité, de reconnaissance et de transmission des vieillards et de leur permettre d’utiliser leur capacité à donner.

? HALBWACHS M., NAMER G. / éd., JAISSON M. / collab. (1997). La mémoire collective. Paris : Albin Michel, 295 p.

45 Maurice Halbwachs (1877-1945) est mort en déportation sans pouvoir assurer lui-même l’édition de la « mémoire collective ». Cinquante ans après sa parution posthume non conforme au vœu de l’auteur, Gérard Namer propose la première édition critique, fidèle au manuscrit autographe de ce texte qui est le testament théorique de celui qui reste l’initiateur de la sociologie de la mémoire.

? PUIJALON B. (2003). Mieux se souvenir pour mieux transmettre. In : Vieillir dans sa ville, habiter son quartier, faire vivre la mémoire. Actes du Forum, Besançon, 21 octobre 2003. Besançon : CCAS, 11- 18 p. ? QUENIART A. / dir., HURTUBISE R. / dir. (2009). L’intergénérationnel. Regards pluridisciplinaires. Rennes : Presses de l’EHESP, 299 p., graph., tabl.

46 Réunissant des chercheurs québécois et français reconnus pour leurs travaux en ce domaine, cet ouvrage constitue la première synthèse pluridisciplinaire sur le sujet. Il aborde des thématiques aussi diversifiées que la question des donations entre parents et enfants, celle de la mémoire collective ou encore des solidarités et responsabilités intergénérationnelles, sans oublier la problématique de la transmission des opinions politiques et des valeurs religieuses dans la famille.

RÉMINISCENCE

? BOUCHER B., MARQUIS F. / dir. (1998). Le travail de la réminiscence auprès de patients déments. Paris : Université de Paris 06, 82 p.

47 Cette étude s’attache à valider la communication comme principe de base à toute prise en charge de la démence sénile de type Alzheimer. Elle présente les interventions thérapeutiques proposées aux patients par l’hôpital. Elle a également pour objet de décrire les démarches auxquelles l’orthophonie a recours pour stimuler les fonctions mnésiques des patients Alzheimer.

? FAUGERON P., GRANGER C., LABRUNE C., LALOGE N., OLLIER J., PASSAT N., REDON S. (2006/06). Intérêt de la thérapie par la réminiscence chez le sujet âgé souffrant de pathologie démentielle. La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie, n° 127, 368-370, tabl.

48 Cet article décrit une expérience de thérapie par la réminiscence chez les personnes âgées démentes. L’utilisation de la réminiscence en tant qu’outil thérapeutique est récente. Cet outil est une conception du soin où on s’attache plus particulièrement à la subjectivité troublée de la personne âgée souffrant d’une pathologie démentielle. Ce dispositif permet par ailleurs d’inscrire la personne dans un sentiment d’appartenance au groupe, à travers l’expression des émotions.

? GOLDBERG A. (2003/09). Souvenirs d’un atelier. Gérontologie et Société, n° 106, 147-168.

49 Neuf résidents d’une maison de retraite ont participé régulièrement aux dix séances d’un atelier de réminiscence, dont quatre avec l’un de leurs enfants et un avec un autre aidant. En suscitant l’émergence des souvenirs et en valorisant ces souvenirs sur des thèmes relatifs au passé ancien au moyen de support multisensoriels, où les objets occupent une place privilégiée, on parvient à animer des personnes qui semblaient absentes, on renforce et on valorise leur identité. On peut noter une meilleure cohérence des propos, des échanges avec leurs proches et entre résidents, au sein de l’atelier et après la fin de l’atelier. L’atelier aide également les aidants familiaux à surmonter un sentiment d’impuissance ; la communication avec leur parent est plus facile et les échanges avec les autres aidants, au sein de l’atelier, leur sont bénéfiques.

? GOLDBERG A. (2001). Animer un atelier de réminiscence avec des personnes âgées. Lyon : Chronique sociale, 153 p.

50 L’activité de « réminiscence » se propose de préserver, le plus longtemps possible, et de renforcer l’identité des personnes âgées au moyen de supports multisensoriels propres à faire émerger les souvenirs les plus anciens, les plus heureux, les plus agréables. Cette activité n’est pas une psychothérapie mais elle a des effets thérapeutiques. Menée en petits groupes, au sein d’ateliers, en institution, en centre de jour ou en individuel, à domicile, elle a l’avantage d’associer les proches des personnes démentes et les professionnels en leur offrant un outil adaptable à leurs besoins et dont l’utilisation ne nécessite qu’une formation de courte durée.

? PEIX R. O. (2009). Réminiscence : une philosophie du soin. NPG : Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, n° 51, 163-165.

51 Les interventions infirmières auprès des personnes âgées souffrant de troubles cognitifs constituent un champ d’exploration à développer en complémentarité des thérapies médicamenteuses. Parmi les actions soignantes, la thérapie par la réminiscence sollicite la mémoire affective et la mémoire ancienne des patients. S’il demeure possible d’engager cette approche dans le cadre d’activités formalisées activités réminiscence en groupe restreint), il semble important d’ancrer la pratique quotidienne des soigants en tenant compte de cette approche pour en faire une véritable philosophie du soin.

? SHERMAN E., DACHER J. (2005). Cherished objects and the home : their meaning and roles in late life. In : Home and identity in late life. International perspectives. New York : Springer Publishing Company, 63-79.

52 Ce chapitre présente les résultats d’une enquête sur les objets favoris menée auprès de 96 personnes âgées, 62 d’entre elles à domicile et 32 en établissement. La question posée était « Possédez-vous quelque chose que vous estimez par dessus tout ? » Les photographies étaient les plus souvent citées, ensuite les objets qui témoignaient de capacités artistiques, instruments de musique, tableaux), les biens de consommation télévision, radio, livres) et enfin une catégorie « divers » papiers officiels, animaux de compagnie, aides techniques). Le logement faisait aussi partie des éléments cités. Les auteurs soulignent que la fonction de réminiscence induite par ces différentes possessions contribuent au bien être des personnes âgées. C’est pourquoi il est important qu’elles puissent emporter certains objets avec elles lorqu’elles rentrent en établissement.

CONSULTATION MÉMOIRE

? HUVENT D., PUISIEUX F., CAMILLERI S., ROCHE J., BULCKAEN E., PASQUIER F., DEWAILLY P. (2006/11). Comparaison de deux expériences lilloises : la consultation mémoire du Centre mémoire de ressource et de recherche et la consultation mémoire de proximité de l’hôpital gériatrique Les Bateliers. La Revue de Gériatrie, vol.31, n° 9, 705-712, tabl.

53 Cette étude compare l’activité en 2002, de deux consultations mémoire de Lille ; celle de l’hôpital de jour de neurologie, siège du Centre Mémoire de Ressource et de Recherche CMRR) et la Consultation Mémoire de Proximité CMP) de l’hôpital gériatrique « Les Bateliers ». Pour cela, les dossiers des patients ayant consulté dans l’un des deux centres en 2002 sont étudiés. L’objectif est de voir si ces consultations sont complémentaires, redondantes ou concurrentes.

? LANDRIN I., OLIVIER M. V. (2005/10). Expérience de la création d’une consultation mémoire au Groupe Hospitalier du Havre. NPG : Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, n° 29, 13-18, graph.

54 La prise de conscience du problème que représente la prise en charge de la démence en France a permis de promouvoir la création de consultations mémoire de proximité. Se lancer dans l’aventure d’un tel projet reste un travail de longue haleine. Nous avons voulu faire partager notre expérience dans un centre hospitalier général avec les différentes étapes de la mise en place et le premier bilan à six mois. Cette analyse critique devrait permettre d’améliorer notre projet et l’offre de soins.

? METAIS P., PANCRAZI M. P., STRUBEL D., MICAS M., MAUGOURD M. F., ROBERT P. / préf. (2005). Centre mémoire. Du concept à la création. Paris : Institut Alzheimer, 95 p., tabl.

55 Cet ouvrage décrit tout d’abord l’organisation des soins en hôpital de jour mémoire. Il insiste ensuite sur l’environnement de ces consultations mémoire dans deux perspectives complémentaires. La première concerne l’organisation et la mise en place de réseaux de professionnels multidisciplinaires provenant à la fois de structures hospitalières et libérales. La deuxième perspective concerne les relations avec les Centres Mémoire de Ressources et de Recherche CMRR) mis en place par la circulaire du 16 avril 2002. Enfin, il présente d’une manière pratique les formations, conventions et une expérience avec son bilan d’une consultation mémoire en fonctionnement.

? RIGAUD A. S., DUBOIS B., ANTOINE V. et al. (2006/08). Les CMRR. NPG : Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, n° 34, 7-34.

56 Ce dossier présente les Centres Mémoire de Ressources et de Recherche CMRR). L’objectif visé est un CMRR par région en 2007. Ils sont actuellement au nombre de 21, regroupés en une Fédération Nationale des CMRR. Le CMRR d’Ile-de-France, labellisé en 2003, est composé de deux centres : le centre situé à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dirigé par le Professeur Bruno Dubois, et le centre situé à l’Hôpital Broca, dirigé par le Professeur Anne-Sophie Rigaud. Celui-ci anime le dispositif régional en partenariat avec les consultations mémoire article de Anne-Sophie Rigaud), a un rôle de recours pour les diagnostics complexes, une activité de recherche clinique articles de Jocelyne de Rotrou et de Inge Cantagreil illustrant la prise en charge non pharmacologique), de formation article de Marie-Laure Seux) et de réflexion éthique article de Florence Latour).

? STRUBEL D. (2009/02). Pratique clinique de l’accompagnement du malade atteint de mala die d’Alzheimer et de son aidant en consultation mémoire. La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie, vol. 16, n° 152, 106-113.

57 Le médecin de la consultation mémoire est conduit à accompagner pendant plusieurs années le malade atteint de maladie d’Alzheimer et son aidant, qui apparaît comme son protecteur naturel. Aux difficultés propres de la maladie, avec les pertes et les troubles du comportement qu’elle entraîne, s’ajoutent les difficultés du vécu de la maladie par le malade mais aussi l’aidant, à leur mode relationnel et à l’étant de santé de l’aidant. L’annonce du diagnostic est une étape fondamentale suivie de la mise en place d’une projet de soin et d’un projet de vie, dont malade et aidant doivent être acteurs. Le suivi nécessite attention, empathie et humilité et une étroite coordination avec le médecin traitant et les autres professionnels à chaque étape de la maladie.

STIMULATION COGNITIVE – ATELIER MÉMOIRE

? ASSEMAT A. (2008). La mémoire en activités. Rueil-Malmaison : Lamarre, XII + 135 p.

58 Comprendre le fonctionnement mnésique des personnes âgées, pour mieux s’impliquer dans une démarche thérapeutique, telle est la principale mission de cet ouvrage. Conçu comme un véritable outil de travail à visée thérapeutique, celui-ci a pour ambition d’offrir une meilleure compréhension du vieillissement cognitif et par conséquent de permettre une meilleure prise en charge. 20 fiches d’activités permettent d’appliquer une méthode de stimulation cognitivo-comportementale.

? CROISILE B. (2006/06). La stimulation de mémoire. Quel rationnel ? Quels exercices ? La Revue de Gériatrie, vol.31, n° 6, 421-433, fig.

59 L’avancée en âge s’accompagne d’une fragilité progressive des fonctions cognitives contre laquelle chacun désire se prémunir. De nombreux travaux ont démontré l’impact significatif de la stimulation de mémoire loisirs cognitifs, entraînement structuré) aussi bien sur le confort cognitif personnel que contre la survenue d’une maladie d’Alzheimer. En complément d’activités de loisirs classiques, la stimulation cognitive permet à la personne âgée de mieux comprendre ses difficultés et d’y remédier de façon ludique. L’entraînement cognitif peut se faire sous des formes papier-crayon ou informatique. Nous rapportons notre expérience d’un site internet d’entraînement cognitif personnalisé sous la direction d’un superviseur informatique. L’objectif de l’entraînement cognitif est triple : montrer la possibilité d’une amélioration de ses performances, transfert des performances dans les activités de la vie quotidienne, renforcer l’estime de soi. Son action passe par le développement d’une plasticité neuronale reposant sur une réserve cérébrale et cognitive.

? DE ROTROU J., CANTEGREIL I., WENISCH E., CHAUSSON M., RIGAUD A. S. (2006/01). Communication - stimulation et démence. In : Communication et démence. Marseille : Solal, 281-297.

60 Ce chapitre aborde le thème « communication, stimulation, démence » sous le double aspect clinique et expérimental. Du point de vue clinique, il souligne qu’un programme de stimulation cognitive et psychosociale tout comme un programme d’aide aux aidants sont un espace-temps d’accueil et de dialogue, un mode d’organisation de la communication intra et inter-individuelle, des outils pertinents de coopération et de coordination entre les différents acteurs. Mais il n’existe pas de bonne clinique sans recherche et il faut démontrer d’un point de vue scientifique le bénéfice d’une aide aux aidants et au patient lui-même au delà des thérapeutiques médicamenteuses.

? EMMER M. C., HAZIF-THOMAS C., THOMAS P., BLOMBLE C. (2001/03-04). La pathologie cognitive et le soin. Les bénéfices de l’atelier mémoire. Gériatries, n° 24, 34-40, tabl.

61 Cet article présente une expérience d’atelier mémoire permettant de revalider les processus co-gnitifs, de réhabiliter les personnes atteintes de troubles de ma mémoire et d’évaluer leurs compétences grâce à la mise au point d’une grille d’évaluation adaptée.

? LEDANSEURS Y., ARVIEU J. J. / collab., SPUND M. / collab. (1997). La mémoire au fil de l’âge. Paris : Bayard, 198 p.

62 Lorsque l’on a l’impression que sa mémoire décline, est-ce un problème médical ou bien est-ce lié au rythme qui change, aux activités qui se ralentissent, aux relations sociales qui se relâchent ? Comment entretenir, stimuler sa mémoire et prévenir le déclin de ses facultés intellectuelles ? L’auteur explique les mécanismes de la mémoire et propose conseils et exercices pour développer et préserver sa mémoire.

? LEFEBVRE DES NOETTES V. (2004/11-12). Atelier mémoire et stimulation cognitive du sujet âgé dément. NPG : Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, n° 24, 44-46.

63 Cet article tente de répondre aux questions suivantes : quel est le bien-fondé des stimulations cognitives ? Quelle est la technique des ateliers mémoire et que peut-on en apprendre ? Il s’appuie sur l’expérience d’une équipe multidisciplinaire.

? MICHEL B. / éd., DE ROTROU J. / éd., VERDUREAU F. / éd. (1996). La stimulation cognitive. Activation - rééducation - stimulation cérébrales et mesures objectives. Marseille : Solal, 201 p., tabl.

64 Ouvrage qui réunit les textes des interventions des IXes journées du GRAL consacrées à la stimulation cognitive sous ses aspects de stimulation mais aussi d’activation et de rééducation. Quatre principaux thémes ont été traités : existe-t-il des bases neuronales à l’activation cérébrale ? Peut-on développer des méthodes de mesures objectives des effets de la stimulation ? Quels sont les axes potentiels concernés par l’activation, la stimulation et la rééducation cérébrale ? Peut-on envisager des possibilités thérapeutiques basées sur les concepts d’activation et de stimulation ?

? MOULIN F., DE ROTROU J. (1994/12). Dépistage des troubles cognitifs et stimulation. Rééducation Orthophonique, n° 180, 359-370, tabl., fig.

65 Cet article présente tout d’abord une batterie de dépistage du fonctionnement cérébral pathologique, le PEC Profil d’Efficience Cognitive). Il fait le point également sur les objectifs et techniques de stimulation des fonctions cognitives dans une perspective thérapeutique.

? RIGAUD A. S., FAUCOUNEAU V., DE ROTROU J., DE SANT’ANNA M., YA-HUEI-WU. (2008/11-12). Nouvelles technologies et stimulation cognitive. Soins Gérontologie, n° 74, 29-32.

66 Dans la maladie d’Alzheimer, la stimulation cognitive est une intervention thérapeutique complémentaire du traitement pharmacologique. L’utilisation de dispositifs d’aide intelligente au domicile, qui permettent de mettre à disposition des malades et de leurs aidants différents services dont la stimulation cognitive, se révèle une nouvelle approche thérapeutique prometteuse.

? VIRONNEAU C., LABRUNE C. (2008/09). Ateliers mémoires. La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie, vol. 15, n° 148, 389-393, phot.

67 Dans le cadre de leur travail auprès de patients en phase aiguë de l’Unité Wertheimer, au sein du Centre de psychiatrie du sujet âgé Jean Marie Léger Centre Hospitalier Esquirol), les auteurs ont mis en place diverses formes d’ateliers mémoires en équipe pluridisciplinaire une aide soignante, une infirmière et une psychologue). Dans cet aticle, est présenté ce qu’est la mémoire, son rôle, comment elle est organisée. Les auteurs situent et définissent les différentes mémoires : la mémoire épisodique, la mémoire sémantique, la mémoire lexicale, la mémoire de travail et la mémoire procédurale. Ils abordent également les mécanismes en jeu dans l’oubli et ses différents niveaux de façon pragmatique. Dans un second temps, ils s’appuient sur les ateliers pour illustrer le travail qu’ils peuvent effectuer en tant que soignant sur la mémoire auprès de patients qu’ils recoivent.

? WALTER A., GOURRET R., WOERTH F. (2005/10). Prise en charge des pathologies démentiel les en atelier mémoire. La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie, vol. 12, n° 118, 426-434.

68 Cet article s’intéresse aux ateliers mémoire. Il décrit tout d’abord les caractéristiques de la population accueillie ainsi que la constitution des groupes. Il passe ensuite en revue les différentes techniques et approches pouvant être utilisées en atelier mémoire. Enfin, les apports cognitifs et psychocomportementaux qui en résultent seront soulignés. Une dernière partie sera consacrée à l’aide aux aidants en tant que corollaire d’une prise en charge globale des patients atteints d’une pathologie démentielle.

? WENISCH E., CANTEGREIL-KALLEN I., MOULIN F., BATOUCHE F., RICHARD A., RIGAUD A. S., DE ROTROU J. (2006/04). Intérêt d’un programme de stimulation cognitive pour des sujets âgés présentant un « mild cognitive impairment ». Npg : Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie, n° 32, 41-44.

69 La stimulation cognitive fait partie des interventions non pharmacologiques et peut s’appliquer aux patients âgés présentant un « mild cognitive impairment » MCI) ou un déficit cognitif léger. Cette approche collective, visant un double objectif cognitif et social, apporte une réponse adéquate aux besoins et plaintes des patients présentant un MCI. Des études récentes rapportent un effet bénéfique de ce type d’intervention sur les performances cognitives des participants. De plus, les ateliers de stimulation cognitive, se déroulant généralement sur 10 ou 12 séances, permettent une évaluation fine des difficultés cognitives et psychologiques, et une estimation des capacités de réserve des participants. La stimulation cognitive se révèle à la fois un outil de suivi contribuant au diagnostic différentiel des MCI, et un prédicteur d’une évolution possible vers un syndrome démentiel.

? WOKTASIK V.. SALMON E. / resp. Centre de la Mémoire. Service de Neurologie CHU. (2008). La grille d’analyse, un outil d’évaluation écologique des activités de vie quotidienne dans la Maladie d’Alzheimer. Liège : Centre de la mémoire, 39 p.

70 Rapport sur l’expérience de la mise en place d’une grille d’analyse d’activités pour les malades atteints d’Alzheimer. Son principe est de mettre le patient en situation de vie quotidienne activités ménagères, utilisation d’appareils, loisir, ...) en s’approchant le plus possible des conditions réelles. La grille permet alors une analyse qualitative de la performance du patient et de son comportement tout en tenant compte des facteurs environnementaux.

OUVRAGES « GRAND PUBLIC »

? ARNAUD-CASTIGLIONI R., PANCRAZI-BOYER M. P., MICHEL B., COMBET P. (1995). La mémoire qui flanche : manuel à l’usage de ceux qui oublient et veulent se souvenir. Marseille : Solal, 94 p., fig., graph.

71 Cet ouvrage se propose d’apporter des réponses scientifiques mais aussi pratiques à toutes les questions relatives à la mémoire : est-ce l’âge qui se manifeste ainsi ? Est-ce le premier signe d’une maladie ? Doit-on consulter ? A qui faut-il s’adresser ? Ecrit par des cliniciens et des membres du réseau associatif, ce livre s’adresse à tous ceux qui, quel que soit leur âge, ont le sentiment de présenter un déficit mnésique mais également aux familles de proches atteints de maladie dégénérative type Alzheimer.

? BUZAN T. (2008). Muscler sa mémoire. Paris : Eyrolles, 95 p., ill.

72 Personne n’a naturellement une mauvaise mémoire. Nous avons tous la possibilité de nous rappeler autant de choses que nous le souhaitons : dates, chiffres, faits ou souvenirs... Conçu pour les lecteurs pressés et soucieux d’aller à l’essentiel, ce Buzan de poche présente les principes de fonctionnement de la mémoire et les techniques pour s’en servir plus efficacement.

? CAUDAL Y. (2008). Jeux de mémoire. Paris : Eyrolles, 185 p., ill.

73 Ce guide propose 100 jeux variés et inédits : mémoire des mots, des nombres, des images, des sens... Corrigés et organisés en six séquences, ils vous permettront de progresser sans peine. Partant de thématiques ludiques et concrètes, ils vous invitent, tout en vous amusant, à tester, activer et développer vos facultés de mémorisation.

? DEFONTAINES B. (2005). Trous de mémoire et maladies de la mémoire. Maladie d’Alzheimer - Maladie des corps de Lewy. Guide à l’usage des familles et du grand public. Paris : Bash Editions Médicales, 216 p., ill.

74 Ce guide permet de faire la distinction entre le banal trou de mémoire et la véritable maladie de mémoire. Il souhaite faire comprendre ce que sont les oublis dus à l’âge ou au stress afin de mieux les accepter et les gérer. Il se propose également d’aider les personnes débutant une maladie de mémoire, non seulement à interpréter ce qui leur arrive, mais aussi à connaître les nouvelles solutions thérapeutiques. L’ouvrage offre à l’entourage les moyens de mieux comprendre la personne proche atteinte d’une maladie de la mémoire, décrit l’éventail de soins et d’assistances à disposition. Il aide à mettre des mots sur des comportements ou des ressentis pour surmonter les difficultés et les épreuves, et encourage les échanges avec les soignants. Car les maladie de la mémoire mobilisent des médecins, des infirmières, des aides à domicile, des travailleurs sociaux, la famille, voire des amis...

? DELSARTE N. (2000). Stimulez votre mémoire. Levallois-Perret : Jeunes Editions, 219 p., ill.

75 Cet ouvrage, destiné à tous ceux qui veulent développer leur « capital mémoire », explique et analyse le processus de mémorisation. Il propose des techniques simples à appliquer ainsi que des exercices pour s’entraîner seul.

? DE ROTROU J. (2004). La tête en pleine forme. Améliorez vos capacités cérébrales et psychologiques. Paris : J’ai lu, 283 p.

76 Cet ouvrage propose d’améliorer les performances mentales, en se servant de la capacité du cerveau à acquérir de nouvelles dispositions par des exercices. L’activité verbale, l’organisation spatiale, visuelle et temporelle et l’activité logique sont les trois grands domaines au cœur d’un ensemble d’une centaine d’exercices.

? DEROUESNE C. (1996). Vivre avec sa mémoire. Monaco : Le Rocher, 308 p.

77 Ouvrage réalisé par un médecin neurologue d’exercice et psychiatre de formation. Modélisation de la mémoire, procédé d’acquisition, défaillances : cet ouvrage s’appuie sur les dernières recherches scientifiques, mais aussi sur des cas concrets et sur des exercices qui permettent d’ « éprouver » sa mémoire et de l’améliorer.

? HUGUENIN F. (2007). Perfectionnez votre mémoire. Paris : Editions Grancher, 263 p.

78 Cet ouvrage, à la fois théorique et ludique, propose de décrypter le fonctionnement de la mémoire et, surtout, de dévellopper celle-ci grâce à des questionnaires d’auto-évaluation.

? NOIR, M. (2008). Mémoire : entraînez-vous ! Paris : Marabout, 124 p.

QUELQUES ADRESSES DE SITES INTERNET

79 Les Centres Mémoire de Ressources et de Recherche (CM2R), définis par les plans sur la Maladie d’Alzheimer ont quatre missions : soins, enseignement, recherche et coordination des réseaux de consultation mémoire.

80 http:// cm2r. enamax. net/

81 http:// www. plan-alzheimer. gouv. fr/ map. html

82 Les Consultations mémoire en France

83 http:// www. fng. fr/ html/ formation/ activite_cognitive. htm

84 http:// www. fng. fr/ html/ formation/ simulation_cognitive. htm

85 La FNG organise des formations méthodologiques et pratiques sur la stimulation cognitive.

86 http:// www. memoireetvie. com/

87 Ce site contient des adresses de lieux d’ateliers mémoire à travers la France et quelques pays proches, des informations d’actualité et enfin des pages utiles tant pour les retraités que pour les professionnels donnant dates et lieux de formations.

88 http:// www. france-memoires. com/

89 Ce site comporte une bibliothèque de souvenirs composée de récits de vie et de documents autobiographiques. Il s’adresse au grand public, institutions, enseignants, chercheurs...

bb.footer.alt.logo.cairn

Cairn.info, plateforme de référence pour les publications scientifiques francophones, vise à favoriser la découverte d’une recherche de qualité tout en cultivant l’indépendance et la diversité des acteurs de l’écosystème du savoir.

Avec le soutien de

Retrouvez Cairn.info sur

18.97.14.86

Accès institutions

Rechercher

Toutes les institutions