Cet imposant ouvrage est le fruit d’un colloque tenu en juin 2021 et pensé en trois parties. La première, intitulée « La guerre à Bordeaux ; réalités et perceptions », aborda l’irruption de la guerre à Bordeaux, redevenue en juin 1940, pour la troisième fois en 70 ans, une éphémère capitale de repli de la France. La seconde séquence, « Bordeaux, capitale de la décision ; Se battre ou ne pas se battre ? Armistice ou capitulation ? », cibla la bascule politique conduisant de la chute du gouvernement de Paul Reynaud aux prémices du vote fatidique du 10 juillet 1940 mettant fin à la IIIe République. Enfin, la troisième partie, « Partir ou ne pas partir ? Partir où et pour quoi faire ? », portait sur le dilemme du départ vers l’Afrique du Nord, l’Angleterre ou d’autres éventuels refuges, alors que tous les repères politico-militaires alentours s’effondraient.
L’ouvrage ne reprend pas ce plan, ce qui peut interroger. Aux trois parties précitées, identifiables malgré une évolution de leurs titres, s’ajoute, par redistribution de quelques contributions, une quatrième séquence intitulée « L’environnement girondin de l’action politique ». Cette redistribution reste cependant déséquilibrée, laissant l’impression d’un plan tronqué ; si les trois premières parties comptent chacune six ou sept chapitres, la dernière partie « girondine » n’en regroupe que deux (contributions respectives d’Elsa Clavel et d’Hubert Bonin sur l’Université de Bordeaux et l’implantation locale de Peugeot en 1940)…
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