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Article de revue

Comptes rendus

Pages 143 à 148

English version

Hugo Natt Zwischen Schützengraben und Skalpell. Kriegstagebuch eines Arztes 1914-1918 (Entre la tranchée et le scalpel. Journal de guerre d’un médecin 1914-1918), Computus Druck Satz Verlag, 2010

1C’est un journal de guerre très détaillé que celui tenu au jour le jour du 31 juillet 1914 au 26 novembre 1918 par Hugo Natt, médecin né en 1881. Revenu en Allemagne après l’armistice, il rouvre son cabinet à Francfort/Main, très apprécié pour ses qualités médicales et humanitaires. Déporté à Buchenwald après la « Nuit de cristal » à cause de ses origines juives, des amis parviennent à l’en sortir pour rejoindre son fils en Grande Bretagne peu avant le début de la guerre, en 1939. Interdit d’ouvrir un cabinet à Londres, il se consacre à ses travaux de recherche et décède en 1963, sans avoir revu l’Allemagne.

2Rarement à la première personne, il parle toujours de « nous », à savoir de lui et des officiers qui l’entourent et qu’il cite nommément ainsi que tous les régiments et bataillons et ce jusqu’à la fin de la guerre. Il décrit les combats, les distances parcourues pendant quatre ans : la Belgique, le Nord de la France, l’Aisne, la Champagne, le front de l’Est pendant quelques mois en 1915, puis à nouveau la France. Nous avons non seulement une description très précise du matériel de guerre de l’armée allemande et du moral des troupes, mais aussi des repas quotidiens, des distractions (les cartes), des discussions avec les officiers, des lieux de cantonnement presque toujours confortables (châteaux, grandes fermes). Les jours de repos se passent en promenades à cheval, descriptions d’églises, de villes et de villages souvent en ruine, de la beauté des forêts automnales…

3Et la médecine dans tout cela ? Les postes de secours et hôpitaux de campagne dans lesquels exerce Hugo Natt semblent échapper la plupart du temps aux tirs ennemis. Certes les obus ne passent pas loin, mais il n’est jamais allé dans les tranchées, au devant des blessés. Il travaille constamment dans l’enceinte des postes et hôpitaux de campagne, reçoit et soigne les blessés, mais les corps souvent déchiquetés, les visages souvent dévastés ne semblent pas l’émouvoir. Tout son travail est relaté d’un ton neutre, comme si tout ce qui se passait autour de lui le laissait indifférent. Le médecin parle de son propre épuisement, jamais de celui des combattants et de leur lassitude extrême.

4L’ouvrage est pour ainsi dire à l’opposé de celui de Louis Maufrais, J’étais médecin dans les tranchées (Robert Laffont) : ce dernier se bat constamment contre la mort des soldats qu’il appelle ses compagnons qu’il soigne ou qui tombent à côté de lui. Toujours entrain de chercher un abri, de déplacer son poste de secours. Solidaire bouleversé, il n’avait pas le temps de s’interroger sur les opérations militaires, sur ce qu’il allait manger et s’il allait manger. Hugo Natt, fait son travail sans état d’âme comme s’il était dans un hôpital en temps de paix, un travail au scalpel.

5Marianne Walle

Wolfgang Kruse (dir.), Eine Welt von Feinden. Der grosse Krieg 1914-1918 (Un monde d’ennemis. La Grande Guerre 1914-1918), Frankfurt am Main, Fischer-Taschenbuch, 1997

6Nous allons construire un monde nouveau (1918) l’un des tableaux de guerre les plus célèbres du peintre britannique Paul Nash nous saisit d’effroi : il nous fait découvrir une terre déchiquetée, dévastée par les obus, des arbres tuméfiés. C’est la négation de l’humanité telle qu’on la découvre dans les charniers de Verdun, d’Ypres, de la Somme.

7Les conséquences de la Première Guerre mondiale qui transformèrent de façon déterminante la carte de l’Europe entraînèrent aussi la chute des monarchies, un changement radical des systèmes de pouvoir et l’objectif de cet ouvrage est de montrer ce processus de transformation au niveau des sensibilités, des idéologies, de l’histoire des civilisations par une analyse comparative de trois pays, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Ce fut la guerre dans son ambivalence de destruction et de constitution de structures nouvelles, de crise des civilisations et de tournant radical de l’Histoire. Jamais une telle quantité d’armes nouvelles ne fut réunie contre des hommes avec l’objectif d’une guerre offensive, une mobilisation qui fut le point de départ d’évolutions marquant tout le vingtième siècle. Les recherches récentes sur cette Grande Guerre – le nom que lui donnent les Français et les Britanniques – tentent surtout à faire ressortir les lignes de continuité dans les différentes évolutions et confèrent à la guerre un rôle d’accélérateur dans des mutations qui se seraient produites sans elle, certes beaucoup plus lentement et sans doute sous d’autres formes.

8L’ouvrage s’ouvre sur les thématiques traditionnelles de l’histoire politique : l’impérialisme et la politique de guerre des pays belligérants, leurs objectifs, leurs stratégies, leur diplomatie et l’intégration du monde colonial dans le conflit. À la fin de cette première partie comme à la fin de chacune des six autres, quelques pages précisent les spécificités de la problématique en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne suivies d’une récapitulation comparative des trois pays : à chaque fois, on situe l’état actuel des recherches et l’ouverture éventuelle de nouveaux champs d’investigations.

9L’évolution de la situation sociétale et économique sur le front intérieur ou front de la patrie qui dans la première moitié du conflit réussit tant bien que mal à former une unité nationale s’effrite à partir de 1916, les difficultés économiques croissantes sont sources de tensions beaucoup plus percutantes en Allemagne.

10Susanne Rouette qui a travaillé sur la politique sociale en tant que politique de « genre » (le genre comme nouvelle catégorie d’analyse) consacre un long chapitre aux bouleversements qui ont contraint les femmes dans tous les secteurs à remplacer au pied levé les hommes mobilisés : d’une part la difficile conciliation du travail à l’extérieur et du travail domestique/famille, de l’autre la prise de conscience de leurs capacités d’assumer des responsabilités nouvelles. Les carences de l’État quant à la protection du travail féminin et la mauvaise organisation de l’approvisionnement furent pour le moins affligeantes.

11Bernd Ulrich et Benjamin Ziemann consacrent un long chapitre au vécu des soldats, de leurs attentes enthousiastes jusqu’aux conséquences neurologiques dans l’année 1917, qui, selon un neuropsychiatre militaire allemand, constituent de loin la part importante des maladies dans l’armée. Wolfgang Kruse analyse la guerre totale qui détermine la réapparition de comportements dont les peuples civilisés – et ceux qui avaient la prétention d’apporter une civilisation supposée supérieure à d’autres – se croyaient désormais incapables. Il analyse également La contradiction entre l’idée même de l’art qui se voulait extérieur à la société et l’engagement, la propagande ou la protestation violente de nombreux artistes.

12Une dernière partie est consacrée à la politique de guerre du parti socialiste, à l’effondrement de son aile pacifiste, puis à sa scission en 1916-1917, aux mouvements de masse de la classe ouvrière contre la misère et la politique désastreuse de l’État et se termine sur la consolidation de la domination bolchévique suite au massacre de paysans notamment dans la région de Tambov (été 1920), d’ouvriers et de marins à Kronstadt, en 1921.

13Marianne Walle

H.F. Meyer, Il massacro di Cefalonia e la 1° divisione da montagna tedesca, a cura di M.H. Tempen, Prefazione di G. Rochat, Udine, Gasperi Ed., 2013, 491 p.

14L’historiographie italienne de la Deuxième Guerre mondiale a prêté plus d’attention à la bataille d’El Alamein et au sort des soldats « alpins » en Russie qu’à la guerre contre la Grèce et à l’occupation des Balkans. Toutefois, l’affaire de Cephalonie présentait un caractère dramatique facilement exploitable dans les médias et elle servit de sujet à des films et à des séries télévisées. L’ouvrage de H.F. Meyer a le mérite d’apporter l’éclairage allemand sur ce tragique épisode. Il présente une grande richesse documentaire agrémentée d’illustrations alors que la plupart des sources italiennes ont été perdues et se limitent à des témoignages parfois discutables.

15Après l’occupation militaire de la Grèce par les troupes de l’Axe (avril 1941), la défense des îles ioniennes fut confiée à la division d’infanterie « Acqui » qui dépendait de la XI° Armée italienne. Au moment de l’armistice du 8 septembre 1943, elle comptait 11 000 soldats et 525 officiers, bien que les historiens allemands aient tendance à en réduire le nombre. À Céphalonie, stationnait également une garnison allemande de 2000 hommes sous les ordres du colonel Hans Barge. Les Italiens souhaitaient annexer les îles ioniennes, mais les Allemands s’y opposèrent car ils ne voulaient pas régler les problèmes territoriaux avant la victoire finale. L’occupant italien décida d’isoler l’archipel du reste de la Grèce en limitant le mouvement des personnes et des biens, et il prit une série de mesures destinées à préparer son annexion : réforme des administrations locales sur le modèle des colonies italiennes du Dodécanèse, modification des statuts locaux en faveur des habitants d’origines ioniennes, discrimination à l’encontre de ceux qui provenaient de Grèce continentale, introduction d’une monnaie spéciale, le « drachme ionien ». Ces réformes ruinèrent l’économie locale et pendant l’été 1943, les autorités civiles italiennes se retirèrent, laissant la charge de l’occupation aux militaires.

16L’armistice du 8 septembre exposait particulièrement les troupes italiennes en France et dans les Balkans. La division « Acqui », isolée dans les îles ioniennes, était en première ligne. Le général Antonio Gandin qui la commandait reçut dès le 9 septembre l’ordre de la XI° Armée italienne de se rendre aux Allemands, mais, il ne l’appliqua pas et ouvrit des négociations avec eux. Le général allemand Hubert Lanz qui sera condamné à 12 ans de prison en 1948 par le tribunal de Nuremberg pour crimes contre l’humanité décida d’envoyer sur place le commandant Harald von Hirschfeld, un spécialiste des représailles qui sera tué à Varsovie en janvier 1944. Le 11 septembre, un ultimatum allemand exigea le dépôt des armes ou la poursuite des combats aux côtés de la Wehrmacht. Les soldats italiens de la division « Acqui » étaient pour la plupart des paysans lombards, las d’une guerre dont ils ne comprenaient pas les motivations et usés par des conditions d’existence difficiles. Toutefois, ils étaient animés de sentiments antiallemands, provoquant des incidents avec leur allié malgré les efforts des officiers italiens pour les calmer. Conscient de l’état d’esprit de ses hommes, le général Gandin leur soumit trois options : s’unir aux Allemands, leur rendre les armes ou les combattre. La dernière solution fut adoptée et lorsqu’il en fut informé Hitler décida que les Italiens seraient écrasés sans faire de prisonniers.

17La bataille de Céphalonie dura 8 jours (15-22 septembre 1943) et elle comporta trois phases distinctes. Au cours de la première, une initiative allemande fut repoussée par les Italiens. Pendant la seconde, l’attaque italienne échoua devant l’intervention de 64 « Stuka » de la Luftwaffe. Enfin, la division « Acqui » fut encerclée et contrainte à se rendre. Les chiffres des pertes italiennes restent contestés, mais, les plus vraisemblables s’élèvent entre 3 800 et 4 000 hommes tués au combat, fusillés au moment de leur reddition ou tout de suite après. Le général Gandin et une partie de ses officiers en faisaient partie, à l’exception d’une soixantaine d’entre eux (aumôniers, médecins ou natifs des provinces de Trente, Trieste et Bolzano, désormais considérées comme des territoires allemands). Les victimes n’eurent droit à aucune sépulture et furent entassées dans des grottes ou jetées dans des ravins, seuls les soldats allemands tombés au combat reposent toujours au cimetière d’Argostoli. Plus de 6 400 prisonniers italiens furent évacués par mer vers le continent entre le 28 septembre 1943 et le 6 janvier 1944 sur 8 navires surchargés. Un peu moins de 1 360 périrent dans le naufrage de leur navire qui avait heurté des mines, les moyens de sauvetage étant réservés à l’escorte allemande.

18La tragédie de Céphalonie a donné lieu à des interprétations contradictoires. Les unes en donnent des versions patriotiques transformant les combattants italiens en héros et interprétant leur sacrifice comme le premier acte de la Résistance italienne. D’autres se montrent beaucoup plus sceptiques. Elles expliquent le combat des soldats italiens de Céphalonie par la crainte d’être prisonniers des Allemands et leur reprochent d’avoir acculé le général Gandin à un affrontement sans espoir. Leurs actes d’insubordination ont fait couler beaucoup d’encre, certains commentateurs parlant de « soviet » de soldats. Il s’avère en effet que la troupe et ses officiers subalternes ouvrirent le feu avant même d’en avoir reçu l’ordre. Les « hésitations » de Gandin entre le 9 et le 14 septembre font l’objet de vifs débats, le général n’ayant pas caché ses sympathies pour Mussolini et pour le fascisme. Certains auteurs l’accusent même de trahison. Il aurait eu l’intention de passer dans le camp adverse avec les troupes lui restant fidèles, abandonnant le reste de son unité désarmée aux Allemands. Il semble pourtant plus probable qu’il ait cherché à gagner du temps dans l’espoir illusoire de trouver un compromis. On a prétendu que le général Gandin avait refusé le soutien de l’aviation britannique. En fait, une intervention alliée était rendue presque impossible par la supériorité aérienne de la Luftwaffe en Adriatique et elle aurait nécessité l’emploi de porte-avions. Le débarquement de Salerne le 9 septembre avait montré les difficultés d’une semblable opération. En outre, Céphalonie avait une grande valeur stratégique pour les Allemands qui renforcèrent ses défenses en 1944, et, elle n’en avait pas pour les Anglo-Américains. D’ailleurs, les débarquements britanniques sur les îles du Dodécanèse ne purent empêcher un retour en force de la Wehrmacht appuyée par la Luftwaffe. La tragédie de Céphalonie n’a pas fini de susciter des débats en Italie.

19Michel Ostenc

Limore Yagil, La France terre de refuge et de désobéissance civile (1936-1944), exemple de sauvetage des Juifs, Paris, Cerf histoire, trois volumes, 2010

20Le titre de son ouvrage indique bien ce qu’a voulu faire Limore Yagil. Son intention n’était pas d’écrire un ouvrage sur les Juifs de France pendant la guerre, mais de prendre l’exemple du « sauvetage des Juifs » pour décrire une France de refuge et de désobéissance civile – elle fait remonter loin cette tradition du refuge –. Qu’elle place son étude entre les deux dates de 1936, donc quatre ans avant la défaite et l’occupation d’abord partielle de la France, et celle de la libération en 1944, marque bien son intention de placer la question juive dans un cadre plus large.

21Dans une analyse extrêmement poussée qui s’étend sur plus de 1300 pages, elle consacre un premier tome à l’histoire de la désobéissance civile en France et à l’implication des différents corps de métier – il faut entendre par là successivement le corps médical, le corps enseignant, les scientifiques, les artistes – un second tome à l’implication des fonctionnaires, en particulier du corps préfectoral, au sauvetage aux frontières et dans les villages-refuge, le troisième tome enfin à l’implication des milieux catholiques et protestants, avec le souci de minorer le rôle des protestants – contrairement à ce qui est dit souvent – par rapport aux catholiques, enfin celle des résistants.

22L’historienne franco-israélienne s’inscrit dans la filiation de François-Georges Dreyfus qui dans l’introduction souligne que cet ouvrage entend, comme il l’a fait lui-même, se préoccuper de rectifier la « perception inexacte du régime de Vichy », perception dominante, alors qu’entre 1940 et 1942 ce sont 175 000 juifs qui trouvèrent refuge en « zone libre » sur le total de 300 000 juifs que comptait la France en 1939.

23Il est incontestable sur ce point que, si tant de juifs sont passés de zone occupée en zone libre, après avoir traversé, non sans périls, la ligne de démarcation, c’est qu’en zone libre, même s‘il y existait une législation antisémite, la vie y présentait moins de risques qu’en zone occupée où les persécutions commencèrent très vite. Parmi elles, il faut signaler les arrestations de juifs « étrangers » qui eurent lieu dès juin 1941, l’arrestation de nombreux « notables » juifs français au mois de décembre. Tous les Juifs durent porter « l’étoile jaune » à partir de mai 1942…

24Ce n’est pas pour rien, même s’il y eut aussi d’autres raisons, que la population juive a été en France moins affectée qu’en Belgique ou aux Pays-Bas pour prendre ces deux exemples. Comme le rappelle François-Georges Dreyfus, 25 % des Juifs de France ont disparu pendant la guerre contre 90 % aux Pays-Bas et 60 % en Belgique. Au surplus le pourcentage des juifs français victimes de la Shoah est très inférieur à celui des juifs étrangers. Certes, l’auteur n’entend pas faire de différence entre juifs français et juifs étrangers, ce qui est vrai à la fin de la période, mais pas au début…

25Limore Yagil a concentré son étude, et, soulignons-le, c’était déjà considérable, sur ce qu’on pourrait désigner comme le sauvetage « institutionnel » des Juifs de France pendant la guerre. Mais il ne faut pas oublier que les juifs rescapés, dans leur plus grand nombre, se sont sauvés eux-mêmes – il est vrai que cela concerne davantage les juifs français que les juifs étrangers qui constituaient à l’époque une population souvent pauvre et donc dépourvue des moyens nécessaires – et n’ont pas été l’objet d’un quelconque « sauvetage ». Ils ont été aidés évidemment par des amis, des voisins, par l’indifférence affichée des uns et réelle des autres, mais en dehors de toute organisation. La France pour eux n’était pas une terre d’asile, leurs ancêtres étaient là depuis nombre de siècles, ils étaient une fraction de la population française, ils vivaient dans un pays qui avant la guerre ignorait ce type de discrimination, même si l’antisémitisme y existait, ils avaient donc la possibilité de se « fondre » dans la population, d’autant que dans la France de cette époque, les Juifs qui en particulier s’installaient en zone libre, n’étaient pas les seules personnes « déplacées » ; il y avait les prisonniers évadés, bientôt les réfractaires du STO, les résistants, les victimes des bombardements… Il n’est pas exagéré, surtout vers la fin de la guerre, de dire qu’une fraction notable de la population française était en « mouvement ».

26Il ne faut pas négliger non plus que progressivement, au fur et à mesure que la victoire des Alliés se dessinait, on ne peut plus parler de « désobéissance civile » parce que l’autorité du gouvernement de Vichy était devenue à peu près nulle.

27Dans le cadre qu’elle s’était fixé, Limore Yagil a réalisé une étude très documentée et très précise sur un des traits de la France à l’époque de l’Occupation.


Date de mise en ligne : 20/10/2014.

https://doi.org/10.3917/gmcc.255.0143

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