Genèses 2021/2 n° 123

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Article de revue

Comprendre la radicalité à travers le filtre des dossiers judiciaires

Pages 136 à 142

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La fabrique de la radicalité. Une sociologie des jeunes djihadistes français
Laurent Bonelli et Fabien Carrié, Paris, Seuil, 2018, 312 p.

1La commission d’attentats contre des civils ou des représentants de l’État, le recours à la violence politique, l’engagement dans des groupes armés à l’étranger où l’émigration vers des territoires éloignés et des communautés utopiques ne sont pas des phénomènes nouveaux en France. Mais jusqu’à une période récente, ils ont plutôt été le fait de militants adultes, chevronnés et organisés autour de filières et cellules plus ou moins clandestines. Le départ vers la Syrie ou l’Irak de centaines de français de confession musulmane et la multiplication d’attaques meurtrières – parfois organisées sommairement – commis par des individus difficilement repérables, parfois très isolés et très jeunes, changent considérablement la donne. Cette double évolution traumatisante pour le pays, dans un contexte géopolitique en plein bouleversement, a généré une multitude d’initiatives, un foisonnement de discours et de dispositifs opérationnels, censés expliquer la situation, orienter la réponse publique et rassurer une opinion inquiète de la violence et de la répétition des attaques.

2L’appel à la mobilisation de la Nation par le Président de la République et le gouvernement a pris différentes formes selon les ministères et les administrations. Le ministère de la Recherche, à travers l’Alliance Athena, a apporté sa contribution en publiant un état des savoirs disponible [1], en soutenant des événements publics permettant leur diffusion et constatant leur insuffisance, en finançant 66 recherches issues de toutes les disciplines, à travers un appel à projets exceptionnel [2]. Le temps de la recherche n’étant pas celui de l’urgence politique, il a fallu des mois avant que les résultats de ces travaux, notamment dans le domaine des sciences humaines et sociales, commencent à irriguer le monde académique ainsi que les institutions et le débat publics. Dans les sphères médiatique et politique, c’est l’urgence de la réaction qui a prévalu. Un impressionnant contingent « d’experts » en tout genre, certains occupant des positions universitaires, a envahi les espaces médiatiques et décisionnels afin d’expliquer parfois d’un ton docte, généralisant à partir des profils les plus médiatisés, les « causes » de la « radicalisation » et les moyens d’y remédier.

3La première réponse de l’État a été d’amplifier davantage une dynamique, déjà à l’œuvre, d’accroissement de la puissance juridique, humaine et matérielle de l’appareil policier. La notion de « radicalisation » est devenue centrale comme catégorie d’action publique ainsi que pour penser les processus par lesquels des individus adopteraient une vision du monde et des comportements jugés radicaux. Parmi eux des centaines de mineurs dont les mots, les actes ou les intentions présumées les ont conduits à être repérés, signalés et pris en charge par le système judiciaire. C’est cette population que les politistes et sociologues Laurent Bonelli et Fabien Carrié prennent pour objet dans leur ouvrage « La fabrique de la radicalité », dans le but de « comprendre comment se fabriquent les radicalités dans la France du début du xxie siècle » (p. 22).

4La notion de « fabrique » résume bien le cadre épistémologique et théorique adopté : les auteurs rappellent que la radicalité n’a aucune existence en soi, elle est le produit d’une interaction entre norme, transgression et réaction sociale. La démonstration, organisée autour de ces trois piliers de la sociologie de la déviance, est enrichie par la mobilisation de la sociologie des mouvements sociaux ainsi que la sociologie du travail et des organisations, lorsqu’il est question de prendre en compte la manière dont la justice fonctionne et s’organisent les pratiques d’écriture des agents – psychologues et travailleurs sociojudiciaires – qui fournissent la matière première des dossiers étudiés.

5La réflexion sur les mots est prise au sérieux. Sur la route qui mène les auteurs à leurs résultats, la notion de « radicalisation » est rapidement laissée sur le bas-côté. Laurent Bonelli et Fabien Carrié rappellent que son succès s’explique par sa « plasticité », un large usage scientifique objet de critiques et de débats ou son caractère normatif de « principe de jugement politique ». Par ailleurs, c’est devenu une catégorie d’entendement institutionnelle et d’action publique dont les auteurs montrent l’origine et surtout les nombreuses limites. Ils lui préfèrent le concept de « radicalité » qu’ils définissent comme des « actes, des faits ou des comportements qui transgressent des normes établies et la réaction à ces transgressions de la part des institutions qui y voient une menace de subversion pour l’ordre politique, social et symbolique dont elles sont garantes » (p. 16). L’un des points forts de cette étude est justement de déconstruire les mécanismes étatiques et plus largement institutionnels de fabrication de la radicalité. En rappelant que « la radicalité est la transgression de la subversion acceptable » (p. 68), les auteurs soulignent les dimensions de contrôle social et politique inhérentes à la labellisation comme radical de certains comportements. De même, à l’expression « terrorisme djihadiste » les auteurs préfèrent celle de « violence politique à référence islamique » pour insister sur la double dimension religieuse et politique, tout en rappelant la dimension polysémique du mot « djihad » souvent réduit à un signifiant militaire.

6La sociologie des radicalités développée par Laurent Bonelli et Fabien Carrié s’appuie sur le schéma théorique développé par Émile Durkheim dans le Suicide, en prenant en compte les formes de « régulations internes aux familles » et le « degré d’intégration » des mineurs dans des « collectifs juvéniles alternatifs » (p. 19), qu’ils éclairent à l’aune des expériences scolaires et du rôle des institutions. Quatre formes de radicalité se dessinent ainsi au croisement des dynamiques familiales, scolaires, institutionnelles et des sociabilités électives et permettent de distinguer différents profils biographiques.

7Une radicalité agonistique incarnée par des jeunes « en rupture scolaire, proches du monde des bandes et de la petite délinquance, fins connaisseurs des institutions sociales et judiciaires » (p. 20). Ces garçons pour la plupart, se distinguent par une tendance à l’identification ostentatoire aux combattants « djihadistes » par la mobilisation provocatrice d’une grammaire politico-religieuse afin de déstabiliser les professionnels qui les encadrent (et les signalent souvent) où être promu sur le marché des réputations. Une radicalité apaisante plutôt féminine et moins collective. Il s’agit d’une mise en ordre d’un environnement familial désordonné et instable ainsi couplé d’un rapport au corps et à la sexualité particulièrement difficile. Cela se manifeste souvent par une conversion à l’Islam ou l’intensification de la pratique. Ce sont souvent les parents qui saisissent les autorités. Ces deux premiers groupes partagent certaines propriétés sociales communes telles que le fait d’être connu des éducateurs et des juges pour enfants (au pénal et/ou au civil), de provenir de familles fragiles cumulant de sérieuses difficultés sociales et marquées par la violence. La plupart sont également en dehors du jeu scolaire, déscolarisés ou orientés vers des filières technologiques ou professionnelles peu valorisées.

8Un second groupe se distingue par des jeunes appartenant aux franges les plus stables des classes populaires ou des classes moyennes inférieures. Le fonctionnement et les parcours familiaux sont plus conformes aux normes dominantes. Les parents occupent un emploi pour la plupart et leurs enfants sont généralement inconnus des institutions de protection de l’enfance ou judiciaires. Les élèves sont plutôt de bons éléments au collège et se dirigent majoritairement vers l’enseignement général au lycée. Dans ce groupe il faut distinguer la radicalité rebelle, individualisée, qui se distingue de la radicalité apaisante par son opposition plus franche au cadre familial. Ce groupe composé à moitié de filles et de garçons est composé de mineurs qui grandissent dans des contextes domestiques marqués par d’intenses conflits. Cette forme de radicalité se fait l’écho en terme religieux, de tensions classiques de l’adolescence et vise à susciter une réaction. Une dernière forme, la radicalité utopique, occupe une place importante dans le livre. Elle exprime l’adhésion à un « projet intellectuel et politique alternatif à l’ordre social » (p. 21). Ces radicalités sont les plus « radicales » par le degré de rupture qu’elles induisent, leur construction idéologique, leur dimension totalisante et le passage à l’acte violent ou les départs en Syrie ou en Irak qu’elles encouragent. Concernant ce groupe, les auteurs insistent sur la pression scolaire, les encouragements à la réussite et l’encadrement parental resserré qui en découle. Il apparaît que les utopiques bifurquent vers la radicalité au moment où leurs ambitions scolaires et les désirs parentaux s’écroulent et qu’aucun univers de compensation par les pairs ne vient amortir ce désenchantement. L’examen des formes apaisante, rebelle et agonistique de radicalité – qui forment l’écrasante majorité des jeunes pris en charge par la PJJ – montre à quel point des phénomènes assez classiques tels que les tentions intrafamiliales, certaines perturbations psychosociales associées à l’adolescence ou bien des formes de défiance et de conflictualité publiques propres au monde des bandes pouvaient s’articuler à un référent religieux pour se déployer et faire réagir. Ces réactions apparaissent comme centrales dans la fabrique de ces formes de radicalité largement majoritaires parmi les profils judiciarisés.

9Les différents chapitres qui analysent et interprètent les données sur la radicalité utopique sont passionnants à lire, mobilisant une riche littérature sur les conditions de possibilité et d’émergence de communautés utopiques clandestines à l’ère du digital. Ils présentent les étapes qui peuvent mener du désenchantement scolaire de bons élèves hyper encadrés à un départ en Syrie ou un projet d’attentat. De même, la capacité des auteurs à dessiner ces quatre configurations et d’y associer des profils spécifiques souligne à la fois la qualité des hypothèses, du choix des variables et des modalités de codage des dossiers [3]. Selon eux, il y a peu de position médiane et, d’après les dossiers, si les passages d’une forme de radicalité à une autre sont possibles, très peu sont observés. L’une des questions qui se pose alors est comment expliquer les massacres commis par bon nombre de terroristes français au passé délinquant bien chargé ? Comment s’organisent les conversions entre radicalités agonistique et utopique et réciproquement ? Et in fine à quel point ces catégories et typologies peuvent éclairer les radicalités adultes ? Les auteurs proposent un certain nombre de pistes d’analyse intéressantes, insistant notamment sur les logiques d’enrôlement et de conversion des radicalités nichées dans le fonctionnement carcéral et des réseaux électifs resserrés.

10Il ne fait aucun doute que cette recherche fera date, son approche originale et l’ingéniosité analytique et conceptuelle des auteurs ouvrent des pistes de réflexion, de comparaison et d’approfondissement tout à fait stimulantes. Nous souhaitons ici discuter des résultats à partir d’une critique principale portant sur les choix méthodologiques dont dépend le matériau exploitable. Entre septembre 2016 et décembre 2017, Laurent Bonelli et Fabien Carrié ont étudié en profondeur « les dossiers de 133 mineurs pour des affaires de terrorisme (tentatives d’attentat, apologies du terrorisme) ou signalés pour “radicalisation”, sélectionnés parmi les presque 900 cas comptabilisés par la MNVI (Mission nationale de veille et d’information sur les phénomènes de radicalisation) en juillet 2016 » (p. 13). La plupart des mineurs ont été mis en cause pour des affaires de « djihadisme », une poignée d’entre eux est liée aux causes nationalistes basque, corse ou d’extrême droite. Le contenu des dossiers, composés de plusieurs pièces présentées longuement, offre un riche aperçu, selon les auteurs, des « dynamiques familiales, scolaires et amicales des jeunes concernés » (p. 14). Mais comme le disent très joliment les auteurs, « des sources, si riches soient-elles, ne révèlent pas une “vérité” sur le monde social que l’on pourrait cueillir comme des champignons après une pluie d’automne » (p. 15).

11Le pari méthodologique de cette recherche consiste à faire parler et penser, c’est-à-dire à comprendre, des sujets sociaux sans les rencontrer. L’ambition des auteurs ne se limite pas à un travail descriptif visant à faire ressortir les propriétés sociales liant les parcours de tout ou partie du peuple des mineurs considérés comme « radicalisés » par la justice. Comme ils le rappellent, « cette recherche souhaitait d’emblée se démarquer de cette tendance générale, en cherchant une voie originale pour atteindre les acteurs de la violence politique. Elle l’a trouvé par le biais des procédures judiciaires qui les concernent » (p. 13).

12Le choix de construire un savoir sociologique à partir de « savoirs d’institution » ne découle pas seulement de l’opportunité offerte par la commande du ministère de la Justice, les auteurs considèrent que c’était la meilleure option possible. Laurent Bonelli et Fabien Carrié prennent le temps d’expliquer que l’ethnographie de ces milieux, notamment les franges clandestines, est difficilement réalisable, probablement dangereuse et illégale. Les mineurs étudiés n’ont pas laissé d’archive écrite qui puisse être exploitée comme matériau principal. L’option la plus courante selon les auteurs serait d’interroger des personnes incarcérées comme cela a été fait dans d’autres recherches. Ils reconnaissent que cette voie permet d’accéder aux idéologies, aux modes de justification, à des informations biographiques plus riches et de questionner les raisons de l’engagement. En d’autres termes, s’entretenir avec les sujets étudiés permet d’assumer le projet d’une sociologie compréhensive. Pourtant Laurent Bonelli et Fabien Carrié jugent que les détenu·e·s appartenant à des groupes politiques violents et clandestins n’ont en général aucun intérêt à parler à des sociologues. Ces derniers seraient vus comme des personnages suspects assimilés au système judiciaire et au pouvoir politique. Et si certains acceptent, c’est essentiellement pour publiciser leur cause, à travers une posture de surenchère ou de mise en cohérence suspecte visant à satisfaire les attentes de leur interlocuteur. Dès lors, ils estiment que « les propos recueillis dans ce cadre n’ont en effet pas de valeur intrinsèque ». Le cadre carcéral et le rapport de force symbolique entre enquêté et chercheur – à l’avantage de ce dernier – limiterait en outre la relation d’enquête à « une “sorte de mystification” destinée à garder la face dans l’interaction avec le chercheur » (p. 34). Si l’étude des dossiers judiciaires est remarquablement menée par les auteurs, leur vision des conditions d’enquête en milieu carcéral nous paraît simplificatrice et éloignée des conditions pratiques de la recherche par entretien en détention. Les logiques de surenchère, de mise en ordre ou de publicisation éventuelle de cause guettent toute recherche qualitative. Bien entendu, la prison est un espace spécifique qui nécessite une stratégie d’enquête adaptée. La relation d’enquête, notamment avec des détenus particulièrement surveillés ou médiatisés, peut-être parasitée par les contraintes de l’administration, les jeux d’acteurs ou les stratégies politiques. Ce qui ne présume pas de la qualité et de l’authenticité des échanges qui dépendent directement et en grande partie du savoir-faire relationnel, de la réputation et de la présentation de soi du chercheur. Et, contrairement à ce que suggèrent les auteurs, il n’est pas certain qu’une immersion longue en prison soit forcément nécessaire pour poser les questions pour lesquelles les auteurs tentent d’obtenir des réponses [4]. Sur la base de notre propre expérience de recherche sur les mineurs impliqués dans les bandes de jeunes ainsi que les entretiens menés en détention avec des hommes et des femmes impliqués dans le trafic de drogue ou la criminalité organisée, il nous semble que le principe d’anonymisation annihile considérablement les stratégies de publicisation et de réputation des enquêtés, que ces derniers distinguent plus facilement que les sociologues ne le pensent, l’administration pénitentiaire et les chercheurs dès lors que ceux-ci parviennent à limiter les ambiguïtés et les confusions. Le fait de recueillir une parole authentique repose moins, il me semble, sur l’idée même de se confier que sur les risques associés à cette prise de parole. Par exemple, un condamné définitif aura une parole plus libre qu’un prévenu. Une personne menacée ou suspectée de collaborer avec les autorités se censurera davantage. Le timing de l’entretien joue également un rôle. J’ai rencontré un détenu, condamné pour des braquages et terrorisme, à quelques mois de sa libération. Il a refusé l’entretien en détention mais accepté de le faire lorsqu’il serait libre, proposition que j’ai déclinée. Cet entretien lui apparaissait comme un risque inutile, pouvant remettre en question sa libération. Ce n’est pas le chercheur qui était suspecté mais la sonorisation du parloir par les services de police.

13On pourrait même étendre ces questionnements en se demandant si ces logiques de surenchère, de publicisation ou de mise en cohérence biographiques dans les entretiens se limitent aux chercheurs ou s’étendent aux échanges entre les professionnels de la PJJ et les mineurs en question. L’avantage lorsque l’on interroge des détenus condamnés définitivement, c’est de pouvoir aborder des faits incriminés sans que cela n’influe sur une procédure judiciaire ou la décision d’un magistrat. Ce qui n’est pas forcément le cas des mineurs et de leurs familles, dont une partie peut être engagée dans des stratégies de minimisation, d’occultation ou d’exagération guidées par leur appréhension des risques pénaux. Peut-être que des entretiens directs avec un échantillon des jeunes en situation de radicalité couplés avec l’étude approfondie des dossiers judiciaires auraient bonifié le travail déjà considérable effectué par Laurent Bonelli et Fabien Carrié. Cela aurait peut-être permis de s’extraire plus facilement des tropismes familialistes et psychologistes des professionnels de la PJJ, ainsi que de contourner les points aveugles, mais essentiels, du contenu des dossiers, en premier lieu les « relations extérieures » des adolescents.

14Ce n’est pas l’intérêt du contenu des dossiers judiciaires qui est pointé, mais plutôt ce que ces documents autorisent comme périmètre d’analyse. Jusqu’où peut-on aller pour faire penser et faire parler ces mineurs sans les entendre directement ? Il n’est pas seulement question des pratiques d’écriture des professionnels de la PJJ, de leurs catégories d’entendement et de leurs biais à prendre en compte, mais également d’un risque spéculatif basé sur une analyse trop déductive. Si l’analyse articule des informations découlant des expériences familiale, scolaire, institutionnelles et amicales, les dossiers n’offrent pas le même volume de savoirs pour chacun de ces systèmes de relation. Prudents, les auteurs sont revenus à plusieurs reprises sur la difficulté à saisir des pans importants de l’expérience des sociabilités informelles de ces mineurs. Or, au fur et à mesure de l’analyse, cette dimension apparaît comme fondamentale dans les formes les plus collectives de l’engagement radical.

15Pour contourner cette difficulté portant sur la méthode déployée et ses limites, les auteurs ont intelligemment mobilisé et discuté une vaste et riche littérature académique. Ce qui rend leur travail finalement très convaincant. À rebours des recherches qui tentent de réduire la « radicalisation » et l’engagement terroriste à une opposition réductrice entre radicalisation de l’islam et islamisation de la radicalité ou bien à des dysfonctionnements psychiques culturalisés, l’ouvrage La fabrique de la radicalité a le grand mérite de réancrer ce phénomène dans le monde social, au sein de l’école et des familles, dans la rue et face aux institutions, dans un contexte où le mépris et les discriminations qui touchent les populations musulmanes influencent la manière de projeter ou de fuir leur destin.

Notes

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