Études 2003/3 Tome 398

Couverture de ETU_983

Article de revue

Ecriture chinoise

Données de psychologie expérimentale

Pages 347 à 355

Notes

  • [1]
    Cf. Madeleine V.-David, Le Débat sur les écritures et l’hiéroglyphe aux xviie et xviiie siècles, et l’application de la notion de déchiffrement aux écritures mortes, Paris, S.E.C.P.E.N., 1965.
  • [2]
    Peter DuPonceau, A dissertation on the Nature and Character of the Chinese System of Writing, Philadelphia, Philosophical Society, 1838.
  • [3]
    Li Ping & Michael C. Yip, « Context effects and the processing of spoken homophones », dans C. K. Leong and K. Tamaoka (eds.), Cognitive Processing of the Chinese and the Japanese Languages, Dordrecht/Boston/London : Kluwer Academic Press, 1998, p. 69-89. - Marc S. Seidenberg, « The time course of phonological code activation in two writing systems », Cognition, 19, 1985, 1. 1-30. - Li-Hai Tan and Charles A. Perfetti, « Phonological codes as early sources of constraint in Chinese Word identification. A review of current discoveries and theoretical accounts », dans Leong and Tamaoka, op. cit., p. 165-200. - Ren-Tun Wu, In-Mao Liu, « Chinese lexical access », dans Michael H. Bond (ed.), The Handbook of Chinese Psychology, Hong-Kong, Oxford, New York : Oxford University Press, 1996, p. 30-42.
  • [4]
    Ovid Tzeng, Daisy L. Hung, B. Cotton, William S.-Y. Wang, «Visual Lateralization in Reading Chinese Characters », Nature, 382, 1979, p. 499-501.
  • [5]
    H.S. Huang, J. Richard Hanley, « Phonological awareness and visual skills in learning to read Chinese and English », Cognition, 54, 1994, p. 73-98.
  • [6]
    Lothar Ledderose, Ten Thousand Things. Module and Mass Production in Chinese Art, Princeton U.P., 2000.
  • [7]
    Nancy Law, et al., « Children’s stroke sequence errors in writing Chinese characters », dans Leong and Tamaoka, op. cit., p. 267-292.
English version

1En dépit des contrastes évidents entre les formes graphiques du chinois et les écritures alphabétiques, des résultats expérimentaux convergents tendent à démontrer la grande proximité des processus cognitifs mis en jeu par la lecture de ces écritures de types différents.

2Le « caractère chinois » correspond à une syllabe ayant un sens, mot ou partie de mot (morphème), à la différence des alphabets, où l’unité graphique, la lettre, correspond à un phonème non signifiant. En d’autres termes, chaque caractère chinois représente simultanément une unité sonore (syllabe) et une unité de sens (morphème) : le signifiant et le signifié d’un signe entier.

3Les premières informations sur l’écriture chinoise parvenues en Europe au xvie siècle faisaient état de la possibilité de communiquer par écrit entre des populations de langues différentes. On en avait tiré la conclusion erronée que cette écriture était indépendante du langage parlé. Selon certains, c’était une sorte de code abstrait du type de celui dont rêvaient alors les inventeurs d’une écriture universelle [1] — et Leibniz y crut un moment. C’est la thèse idéographique. D’autres assimilèrent les caractères chinois à des images dont la signification serait directement perceptible à la vue. Tous opposaient radicalement écritures alphabétiques et écriture chinoise, celle-ci étant supposée indépendante des formes phoniques de la parole. L’accord se faisait également sur l’idée que l’apprentissage de cette écriture était une tâche d’une extrême difficulté.

4C’est en 1838 que parut la première synthèse véritablement moderne sur l’écriture chinoise. Peter DuPonceau [2] y démontrait que, bien qu’ils ne comportent pas d’analyse phonologique comme les alphabets, les caractères chinois représentent bien les mots d’une langue, avec leur sonorité et leur sens. Cependant, dans la grande majorité du public cultivé, les idées anciennes ont subsisté jusqu’à nos jours, comme l’atteste l’emploi persistant du terme « idéogramme ».

5L’on sait maintenant que, si des personnes parlant des dialectes différents peuvent lire le chinois écrit, cela est dû à l’uniformité de la langue enseignée dans toutes les écoles de Chine : jadis le chinois classique, aujourd’hui le « chinois commun » ou mandarin. Quant aux langues étrangères qui ont emprunté des caractères chinois, précisons qu’un Japonais, par exemple, s’il est cultivé, pourra deviner approximativement de quoi traite un texte savant écrit en chinois, mais, s’il n’a pas appris le chinois, il ne pourra en aucun cas le lire.

6Les études neurologiques sur la langue et l’écriture ont permis d’aller beaucoup plus loin. Elles ont commencé par l’observation des aphasiques. Puis, les psychologues ont mis au point des séries d’expériences à base de tests afin de déterminer les processus cognitifs en jeu dans la lecture, aussi bien pour des sujets normaux que pour des aphasiques. On dispose maintenant d’une technique pour localiser plus précisément les zones du cerveau activées par telle ou telle activité cognitive : l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

7Lorsque les études sur les écritures alphabétiques se sont multipliées, l’écriture chinoise est apparue comme une pierre de touche : si un processus cognitif observé avec des écritures alphabétiques l’est aussi avec le chinois, on peut le considérer comme caractéristique de l’esprit humain. Un très grand nombre de rapports d’expériences ont été publiés, à Hong-Kong, aux Etats-Unis, à Taiwan et, plus récemment, en Chine [3]. Nous donnerons les résultats obtenus par les psycholinguistes à propos de la dominance hémisphérique, du rôle du phonique dans la lecture des caractères chinois, des processus visuels et des conditions de l’apprentissage.

Le système cérébral : dominance hémisphérique

8La mise en relation des différents types d’aphasie avec des lésions à telle ou telle partie du cerveau a amené de longue date les psychologues à étudier la localisation des facultés du langage. On sait maintenant que, dans l’ensemble, pour les droitiers, l’identification des formes du langage est plus rapide quand elle est contrôlée par l’hémisphère cérébral gauche. Ce phénomène est attesté aussi bien pour l’écriture que pour la parole. Ainsi, quand on présente brièvement des mots écrits en anglais ou français à droite ou à gauche d’un point de fixation central, on a un meilleur taux de reconnaissance dans le champ visuel droit, ce qui implique une supériorité de l’hémisphère cérébral gauche. Supposant que cette latéralisation de l’écriture est liée au codage phonique de l’écriture alphabétique, on s’est demandé, à partir des années soixante-dix, ce qui se passe pour l’écriture chinoise. Si lire des caractères chinois revient à reconnaître des formes, on peut prédire une supériorité de l’hémisphère droit, dont les fonctions concernent plutôt la perception de l’espace et des images (champ visuel gauche).

9La plupart des travaux menés jusqu’en 1979 allaient effectivement dans le sens d’une différence de localisation cérébrale entre écriture chinoise et écritures alphabétiques. C’est à cette date qu’a paru dans Nature un article signé par O. Tzeng, D. Hung et W. Wang, qui opérait un renversement de perspective [4]. Les auteurs admettaient qu’un caractère isolé est mieux identifié dans le champ visuel gauche (hémisphère droit), mais montraient que c’est l’inverse pour les mots de deux syllabes pour lesquels le champ visuel droit est privilégié (hémisphère gauche). Cela revient à dire que l’écriture chinoise met en jeu les mêmes zones cérébrales que l’écriture alphabétique dès lors que l’on a affaire au minimum à un mot et, a fortiori, à un texte. Depuis lors, d’autres chercheurs ont repris les tests précédemment effectués sur les caractères isolés et ont montré que, même dans ce cas, s’il est exact qu’un caractère présenté très brièvement est traité par l’hémisphère droit comme une image, dès lors qu’il est présenté au sujet un peu plus longtemps (plus de 50 millisecondes), il arrive qu’il soit traité, comme les autres données langagières, par l’hémisphère gauche.

Le phonétisme intervient nécessairement dans la lecture du chinois

10Dans le cadre de langues à écriture alphabétique, les psychologues étudient depuis plusieurs décennies la manière dont le lecteur d’une forme imprimée accède au sens lexical. On sait que les débutants verbalisent chaque mot pour en saisir le sens. En revanche, on peut se demander si les lecteurs entraînés ont besoin de cette médiation par la parole (« recodage phonique ») pour avoir accès au sens des mots écrits. Trois théories s’affrontent : 1) l’accès au sens est indirect : le recodage phonique serait toujours nécessaire ; 2) deux processus jouent en parallèle, c’est la « double route » : il y aurait tantôt accès direct, tantôt recodage phonique ; 3) l’accès au sens est direct : le recodage phonique ne serait jamais nécessaire. Pour les écritures alphabétiques, de nombreuses expériences ont validé l’hypothèse de la double route. Quant à l’articulation de ces deux modes d’accès, le visuel et le phonique, il semble prouvé que les facteurs discriminants sont d’abord la fréquence des mots puis leur régularité orthographique, et d’autre part la vitesse de lecture.

11Cependant, on pouvait se demander si c’est le cas pour toute écriture et, en particulier, si l’écriture chinoise n’offre pas un exemple d’accès direct, sans médiation phonique. Pour tirer cela au clair, on a réalisé de nombreux tests avec des adultes entraînés à la lecture. On procède par amorçage : méthode qui consiste à soumettre très brièvement aux sujets une forme linguistique, orale ou écrite, qui ne doit pas être prise en compte (amorce) et à la faire suivre, après un petit intervalle, par une forme semblable ou différente que les sujets doivent nommer ou qualifier (cible). L’une des premières expériences rigoureusement contrôlées consistait à montrer aux sujets des suites de caractères, puis à leur faire entendre des syllabes de prononciation, soit analogue soit différente, et à leur demander ensuite d’écrire les caractères qu’ils avaient lus. L’interférence produite par les sons est mesurée d’après leur vitesse de réaction et leur pourcentage d’erreurs, selon qu’il y avait homonymie ou non entre l’amorce et la cible, autrement dit un effet d’interférence phonique. Une autre expérience, menée sur des phrases entières selon une procédure analogue, consistait à demander aux sujets un jugement de grammaticalité. Les auteurs concluaient que le recours au phonique n’est pas toujours nécessaire pour identifier les caractères chinois, mais qu’il facilite la lecture quand il y a une difficulté, et surtout qu’il est indispensable à la perception cohérente d’un texte (afin de garder les mots suffisamment longtemps dans la mémoire de travail).

12Les nombreuses expériences menées par la suite confirment que l’hypothèse de la double route se vérifie pour l’écriture chinoise comme pour les alphabétiques. Cette mise en œuvre de deux processus concurrents pose la question de la chronologie. A quel moment le recodage phonique intervient-il : avant, pendant ou après la décision lexicale (identification du mot) ? En raison de l’interaction de nombreux facteurs, les tests n’ont pas donné de résultats simples. La vitesse d’identification des images étant supérieure à celle des mots, le lecteur n’aura pas besoin de recourir au phonique pour reconnaître les mots qui lui sont familiers. En chinois, comme en anglais ou en japonais, le codage phonique n’est pas nécessaire pour identifier les mots fréquents, mais il est requis pour ceux qui ne le sont pas. Un second facteur est la régularité orthographique. La notion de régularité pour les caractères chinois se déduit de la plus ou moins grande pertinence des « indices phoniques » qu’ils comportent — formes récurrentes dans une série de caractères de même prononciation ou de prononciation voisine.

13On peut conclure qu’il n’y a pour aucune écriture d’accès direct à la lecture sans médiation par les sons, mais que celle-ci n’est pas systématique puisqu’elle ne concerne qu’une partie du vocabulaire. Les facteurs en jeu ne sont probablement pas seulement la fréquence et la régularité des formes linguistiques, mais aussi leur valeur grammaticale, ainsi que des données externes comme la disposition typographique du texte et les modalités de la lecture.

14Nous employons le terme « phonique » plutôt que « phonologique », car la conscience phonologique, faculté d’analyser en phonèmes, n’est pas nécessaire pour lire le chinois, langue syllabique constituée d’un inventaire limité de syllabes. Quand ils apprennent une langue étrangère, les Chinois acquièrent cette conscience phonologique, produit de la culture alphabétique.

La composante visuelle

15L’idée que les éléments constitutifs des caractères chinois représentent les objets qu’ils désignent — ou tout au moins les représentaient à l’origine — et que le sens des mots correspondants peut être déduit de leur combinaison a, entre autres, pour origine la tradition étymologique chinoise et l’utilisation mnémotechnique qu’elle permet. Toutes les écritures à leurs débuts ont puisé leurs formes dans le répertoire des images familières à la civilisation en question. Cependant, les textes archaïques chinois sont autre chose qu’une suite d’images : ce sont de véritables textes, qui comportent des mots grammaticaux. Une relation, réelle ou supposée, à des images peut certes aider à la mémorisation des caractères que l’on connaît déjà, mais elle n’est d’aucune utilité pour la lecture.

16En revanche, il valait la peine de tester l’hypothèse selon laquelle la complexité graphique des caractères chinois exigerait des lecteurs une mémoire visuelle et spatiale particulièrement développée. On sait que, pour les écritures alphabétiques, l’aptitude des enfants à la lecture dépend de leur mémoire phonologique. Des enfants chinois scolarisés dont on avait testé la capacité à mémoriser des dessins d’animaux ont été, par ailleurs, classés en fonction de leur aptitude à la lecture : on n’a pas observé de corrélation. Des tests les plus élaborés montrent que des lecteurs déficients réussissent aussi bien que les bons lecteurs à reconnaître des figures abstraites, sans signification, qui leur ont été présentées précédemment et à les dessiner de mémoire. Ils s’avèrent cependant incapables de reproduire littéralement des séquences de chiffres ou de mots indépendants. La qualité de la mémoire visuelle d’un individu n’est pas un facteur significatif à partir duquel on pourrait prédire sa plus ou moins grande aptitude à lire, aussi bien en chinois qu’en anglais.

17Enfin, on s’est demandé si les mouvements des yeux, quand on lit le chinois, sont spécifiques de cette écriture. Des études menées en 1925 et 1926 semblaient montrer que le chinois est lu moins aisément en lignes horizontales qu’en colonnes verticales — ce qui était l’usage dominant à l’époque. Par la suite, la disposition horizontale s’est imposée en Chine, tandis qu’à Taiwan on observe une alternance de l’une ou l’autre disposition selon les fonctions des textes. Les études récentes montrent que le temps de fixation et le nombre de mots couverts par chaque saccade (mouvements volontaires de l’œil durant la lecture) ne sont pas fonction de la disposition horizontale ou verticale. On en est venu à la comparaison avec l’anglais [5]. Les saccades sont relativement petites en chinois ; cependant, aucune des deux écritures ne se lit plus rapidement que l’autre : chaque fixation est d’environ un quart de seconde. Il y a certes plus de fixations par segments de textes de longueur égale en chinois qu’en anglais, mais cela est compensé par le fait qu’un écrit chinois (manuel ou imprimé) est plus compact qu’un texte alphabétique. Dans les publications bilingues, on évalue la longueur du texte chinois à 60-70 % du texte anglais.

L’apprentissage de l’écriture chinoise

18Aujourd’hui, des centaines de millions de Chinois lisent et écrivent en utilisant l’écriture chinoise. Dans le passé, on pense que, au cours des périodes où la Chine fut prospère, le pourcentage de la population sachant lire n’était pas inférieur à ce qu’on peut évaluer pour les époques correspondantes en Europe. Il ne semble pas que cette écriture spécifique ait fait obstacle aux adaptations de la Chine au monde contemporain. Enfin, des études comparatives récentes montrent qu’il y a la même proportion d’enfants en difficulté de lecture au Japon, à Taiwan, aux Etats-Unis. Autrement dit, l’apprentissage plus ou moins réussi de la lecture n’est pas affecté par la différence de systèmes graphiques.

19Chaque caractère ne constitue pas, en général, une organisation originale entièrement différente de toutes les autres. La mémorisation d’un nouveau caractère n’est pas l’acquisition d’une structure unique et peu familière. La plupart des graphies se décomposent en sous-ensembles (autres caractères ou éléments non autonomes), appelés éléments de caractères. Ces éléments sont en nombre limité (quelques centaines) et leur inventaire n’a pas sensiblement changé depuis les grandes normalisations du début de notre ère. Selon l’expression de Lothar Ledderose, ce sont les « modules » de base de l’écriture chinoise [6]. On a évalué le nombre de ces éléments à huit cents unités. Ils fonctionnent tantôt comme « indices phoniques », tantôt comme « indices sémantiques », certains d’entre eux étant spécialisés dans l’une ou l’autre fonction.

20La pédagogie est l’un des rares domaines où les psychologues se sont intéressés non pas à la lecture, mais à la production graphique. On s’est demandé quelles caractéristiques dans la structure des caractères entraînaient le plus d’erreurs chez les enfants après un ou deux ans d’école primaire. Il semble que, contrairement à ce qu’on pourrait supposer, les caractères comprenant un grand nombre de traits ne sont pas plus souvent mal écrits que ceux en ayant moins [7]. Les facteurs décisifs seraient, pour les élèves, le bon apprentissage du tracé individuel des traits et, pour les caractères, le nombre de traits comportant une courbe. La perception de la structure d’ensemble des caractères (composition d’éléments) semble assez bien maîtrisée par les enfants, mais ce point essentiel mérite des recherches plus poussées.

21Quant aux enfants ne parvenant pas à lire couramment, ils n’ont pas tellement de difficultés à identifier les caractères. Comme pour d’autres écritures, le principal obstacle est leur maîtrise insuffisante de la langue. Une difficulté spécifique au chinois est la segmentation en mots. Il existe sensiblement autant de mots à deux syllabes que de mots monosyllabiques en chinois contemporain ; or, chaque caractère correspond à une seule syllabe et les caractères sont tous séparés par des espaces égaux — autrement dit la segmentation en mots n’est pas visualisée. Les psychologues ont démontré que l’association de deux caractères graphiques formant un mot de la langue connu du lecteur était identifiée plus vite que l’addition de deux syllabes ou de deux caractères disjoints. Cette supériorité cognitive des mots accélère la lecture pour les sujets entraînés, mais ne garantit pas que les débutants réussiront une segmentation correcte.

22* * *

23Les études des psychologues sur l’écriture chinoise tendent à montrer que les processus cognitifs mis en œuvre pour lire celle-ci sont plus proches qu’on ne l’imaginait de ceux observés pour les écritures alphabétiques. Compte tenu de la différence graphique entre des écritures alphabétiques d’une vingtaine de signes simples et une écriture comportant des centaines de signes d’une grande complexité, compte tenu surtout de l’opposition entre des écritures du phonème et une écriture du signe linguistique entier, cette proximité au plan cognitif apporte un éclairage nouveau sur l’écriture en général.

Notes

  • [1]
    Cf. Madeleine V.-David, Le Débat sur les écritures et l’hiéroglyphe aux xviie et xviiie siècles, et l’application de la notion de déchiffrement aux écritures mortes, Paris, S.E.C.P.E.N., 1965.
  • [2]
    Peter DuPonceau, A dissertation on the Nature and Character of the Chinese System of Writing, Philadelphia, Philosophical Society, 1838.
  • [3]
    Li Ping & Michael C. Yip, « Context effects and the processing of spoken homophones », dans C. K. Leong and K. Tamaoka (eds.), Cognitive Processing of the Chinese and the Japanese Languages, Dordrecht/Boston/London : Kluwer Academic Press, 1998, p. 69-89. - Marc S. Seidenberg, « The time course of phonological code activation in two writing systems », Cognition, 19, 1985, 1. 1-30. - Li-Hai Tan and Charles A. Perfetti, « Phonological codes as early sources of constraint in Chinese Word identification. A review of current discoveries and theoretical accounts », dans Leong and Tamaoka, op. cit., p. 165-200. - Ren-Tun Wu, In-Mao Liu, « Chinese lexical access », dans Michael H. Bond (ed.), The Handbook of Chinese Psychology, Hong-Kong, Oxford, New York : Oxford University Press, 1996, p. 30-42.
  • [4]
    Ovid Tzeng, Daisy L. Hung, B. Cotton, William S.-Y. Wang, «Visual Lateralization in Reading Chinese Characters », Nature, 382, 1979, p. 499-501.
  • [5]
    H.S. Huang, J. Richard Hanley, « Phonological awareness and visual skills in learning to read Chinese and English », Cognition, 54, 1994, p. 73-98.
  • [6]
    Lothar Ledderose, Ten Thousand Things. Module and Mass Production in Chinese Art, Princeton U.P., 2000.
  • [7]
    Nancy Law, et al., « Children’s stroke sequence errors in writing Chinese characters », dans Leong and Tamaoka, op. cit., p. 267-292.
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