Notes
-
[1]
Christophe David, Alexander Wezel, Stéphane Bellon, Thierry Doré et Éric Malézieux ( http://mots-agronomie.inra.fr/mots-agronomie.fr/index.php/Agroecologie ; nov. 2011).
-
[2]
CIRAD : Centre de Coopération Internationale et Recherche Agronomique pour le Développement.
-
[3]
Abrégé de l’expression anglaise permanent agriculture, forgée en 1910 par l’agronome américain Cyril G. Hopkins.
-
[4]
Méthode agricole inspirée par l’anthroposophie de Rudolf Steiner.
-
[5]
G. Conway, The doubly green revolution, Penguin Books, 1996.
-
[6]
M. Griffon, Pour des agricultures écologiquement intensives, L’Aube, 2010 [2007].
1 L’agroécologie est à l’honneur. Elle constitue l’axe central de la « loi d’avenir agricole » de 2014 que le ministre Stéphane Le Foll a porté avec énergie. Plus encore qu’une loi, c’est un mouvement de pensée et d’action, pour certains c’est une philosophie de la relation à la nature, et pour tous c’est un ensemble de techniques de production agricole respectueuses de l’environnement. Comment cette idée, encore peu connue du grand public, est-elle devenue relativement consensuelle ? Qu’apporte-t-elle de nouveau ? Pour répondre, il faut commencer à s’intéresser à l’histoire de ce concept.
D’où vient l’idée d’associer écologie et agriculture ?
2 C’est en Amérique Latine et aux États-Unis d’Amérique que l’idée est née dans l’entre-deux-guerres de rapprocher l’écologie appliquée et l’agronomie. Ces deux disciplines s’étaient développées séparément. En France, l’agronomie était travaillée dans les grandes écoles dépendant notamment du Ministère de l’Agriculture, et l’écologie relevait plutôt de l’université. Dans beaucoup de pays aux longues traditions universitaires, l’agronomie était une science déjà ancienne, tandis que l’écologie s’élaborait sur des bases de raisonnement très différentes. Enfin, sociologiquement, l’agronomie attirait traditionnellement des étudiants « héritiers » du monde agricole, et l’écologie séduisait les étudiants attentifs à la nature. Cette distance intellectuelle et sociologique s’est retrouvée dans la recherche jusqu’à récemment. Ce n’est qu’aujourd’hui que s’opère la jonction de ces disciplines.
3 Quelques précurseurs [1], inquiets de voir se développer une agriculture entraînant l’érosion des sols et utilisant des biocides dangereux pour la santé, avaient pourtant cherché dans l’écologie appliquée des idées alternatives pour réduire ces effets négatifs et ceci dès la première grande prise de conscience environnementaliste suite à la crise pétrolière de 1973. Deux grands courants techniques sont apparus : d’une part l’abandon du labour profond avec charrue, responsable d’une érosion considérable – rappelons-nous les romans de John Steinbeck décrivant la misère des agriculteurs des Badlands – et son remplacement par un travail superficiel des sols, et d’autre part le recours à la lutte biologique, c’est-à-dire à l’utilisation des ennemis naturels des ravageurs (insectes prédateurs ou parasites des insectes nuisibles) plutôt que de biocides issus de l’industrie chimique.
4 L’agriculture brésilienne a rencontré des problèmes équivalents dans la région des Cerrados et des agronomes ont eux aussi réduit le travail du sol jusqu’à arriver au « semis direct » des cultures – donc sans travail du sol – et leur protection par des couvertures végétales vivantes (par exemple des cultures associées au maïs mais couvrant le sol), ou des couvertures mortes (par exemple des résidus de récolte contribuant à la fertilité des sols). Le CIRAD [2] a contribué à diversifier ce modèle dans les régions tropicales en utilisant le terme d’agroécologie. Vu d’Europe, ces pratiques ont, dans un premier temps, souvent été considérées comme une curiosité spécifique mais pas comme une opportunité à imiter.
5 Parallèlement, et surtout après la Deuxième Guerre mondiale, dans beaucoup de pays ayant connu le développement de l’agriculture « intensive » utilisant généreusement des produits issus de la chimie industrielle (engrais, produits phytosanitaires et vétérinaires), des agriculteurs ont refusé ce modèle et ont créé l’agriculture « biologique » (qualifiée en anglais « d’organique »). Cette agriculture n’a pas d’autres recours que d’utiliser les ressources de la nature et le travail humain pour assurer la fertilité des sols et la protection des cultures. Elle bénéficie d’un label et, depuis une décennie, d’une préférence marquée de la part d’une partie non négligeable des consommateurs européens.
6 Les crises pétrolières de 1973 et 1979 et la montée des revendications écologiques et environnementales ont ensuite amené d’autres agriculteurs à chercher eux aussi des alternatives à l’agriculture « intensive », mais sans recourir à l’agriculture biologique en raison de la complexité de sa mise en œuvre et de ses performances productives jugées insuffisantes. Sont ainsi nés différents concepts : protection intégrée, production intégrée, agriculture raisonnée, agriculture durable… Ces types d’agriculture optent de manière plus ou moins radicale pour des changements techniques variés.
7 Enfin, des néoruraux souhaitant s’installer dans de petites exploitations ont opté pour ces alternatives ou sont allés plus loin en adoptant des techniques référencées à des philosophies ou des options comportementales plus exigeantes en matière de proximité avec des processus naturels, comme la « permaculture » [3] et la « biodynamie » [4], soucieuses d’une cohérence avec l’univers, ou le type d’agroécologie pratiquée par exemple par Pierre Rabhi, c’est-à-dire dans une perspective de « sobriété volontaire et heureuse ». Permaculture et biodynamie associent des techniques de production qui ont une logique purement écologique avec des croyances et, dans certains cas, des rituels qui s’inscrivent dans un cadre de référence fait de respect de la nature. L’agroécologie de Pierre Rabhi est fondée sur une écologie paradigmatique qui inspire depuis les techniques de production jusqu’à la conception de la vie en société. Si les techniques de production de ces orientations peuvent être utilisées par beaucoup, les traits d’utopie qui leur donnent leur caractère d’originalité ne sont pas de nature à convaincre tout le monde.
Le foisonnement de ces alternatives est un signe de crise
8 L’agriculture hautement productive qui s’est déployée en Europe, aux États-Unis d’Amérique et dans les pays industriels rencontre des limites importantes qui mettent en cause son modèle technologique. L’énumération des difficultés est éloquente. Tout d’abord, cette agriculture est fortement consommatrice d’énergie, principalement en raison du labour, et le prix de l’énergie devrait augmenter avec la raréfaction progressive du pétrole. Le prix des engrais azotés devrait suivre pour la même raison, de même que le prix des engrais phosphatés. En raison de la libéralisation des marchés, tous ces prix devraient par ailleurs devenir plus fluctuants ainsi que ceux des produits agricoles. En outre, cette agriculture intensive contrôle mal les pertes d’engrais et les déjections des animaux d’élevage dans l’environnement. De même, elle contrôle mal les résidus des biocides dans l’environnement et l’alimentation. Cela lui attire l’hostilité des mouvements environnementalistes et des mouvements de consommateurs. En outre, elle contribue à réduire la biodiversité. Elle augmente l’effet de serre par l’émission de gaz à effet de serre par le labour, les pertes d’engrais azotés dans l’atmosphère, la digestion des bovins et l’utilisation de gazole. Elle devra elle-même s’adapter au changement climatique auquel elle contribue : des hausses de température, des phases de sécheresse, des phases de pluviométrie aiguë…
9 Il faut pourtant se rappeler que ce modèle avait conduit à un formidable résultat. Il avait nourri une population qui s’était considérablement accrue dans le dernier demi-siècle. En augmentant rapidement les rendements par hectare, il avait épargné les forêts qui sans cela auraient été sacrifiées à l’alimentation des sociétés. Mais là aussi survient une grave difficulté : partout où les rendements par hectare ont beaucoup augmenté, ils tendent à plafonner, alors que la population mondiale continue de croître.
10 En même temps, l’agriculture est de plus en plus sollicitée pour produire plus et mieux. C’est le cas en particulier des carburants liquides comme l’alcool, et d’autres formes d’énergie comme la production de méthane à partir de résidus de culture et de déjections animales. Elle sera sollicitée pour produire des molécules nouvelles à partir des végétaux pour alimenter les futures bioraffineries qui remplaceront les industries liées aux dérivés du pétrole. On lui demandera de gérer la biodiversité, d’assurer des services écologiques comme l’épuration de l’eau par les sols, la régulation des flux hydriques pour faciliter l’infiltration des eaux et réduire l’érosion des sols, et de contribuer à la beauté des paysages. C’est donc à une profonde mutation qu’elle est appelée.
Une option de synthèse : « l’écologie intensive »
11 Les différentes alternatives en cours répondent chacune en partie à ces enjeux. Elles ont toutes en commun de réduire le recours à l’énergie fossile et à la chimie de synthèse sous ses formes actuelles et de s’appuyer sur une nouvelle utilisation des fonctionnalités naturelles des écosystèmes, car en effet – on l’avait oublié – la production agricole est une production dont la nature est écosystémique, c’est-à-dire que le processus productif reste fondamentalement un écosystème, qu’il fonctionne comme un écosystème et qu’il obéit aux lois des écosystèmes. Si bien qu’en 1994 est née l’hypothèse d’une « Révolution doublement verte » en référence à la Révolution verte née en Inde sur des principes productivistes, mais qui serait « verdie » en améliorant ses performances environnementales [5] et écosytémiques.
12 La première révolution verte a beaucoup marqué l’histoire agricole du XXe siècle. Elle était fondée sur l’utilisation de semences de haute qualité génétique, des apports d’engrais en quantité importante et en Inde sur une irrigation abondante (mais pas nécessairement ailleurs). Partout était pratiquée une politique de soutien des prix agricoles, de subventions aux semences et aux engrais, de prêts à faible taux pour équiper les fermes et de vulgarisation gratuite des connaissances techniques. Un succès productif inédit dans l’histoire a écarté le spectre des famines durant quatre décennies. Mais les pollutions aux engrais, l’excès de pompage des eaux d’irrigation, puis l’excès d’usage de produits biocides ont amené des doutes puis des attaques contre le « forçage » technologique des écosystèmes et ses conséquences environnementales négatives.
13 C’est de là qu’est née l’idée d’une agriculture restant hautement productive mais non polluante et respectant les grandes lois d’équilibre des écosystèmes. Dans un premier temps, l’idée d’une agriculture « doublement verte » n’avait pas franchi l’étape des laboratoires. Sans doute était-ce un peu trop tôt. C’est en 2007, lors du Grenelle de l’Environnement, que la même idée a resurgi sous l’appellation d’« agriculture écologiquement intensive » [6]. Le concept s’appuie à nouveau sur l’idée que l’on peut éviter les effets environnementaux négatifs en produisant beaucoup tout en obéissant aux lois de l’écologie. Obéir à ces lois apparaît comme une garantie d’évitement de déséquilibres. Par ailleurs, le fonctionnement d’un écosystème peut être vu comme la synergie entre de multiples « fonctionnalités ». Il s’agit par exemple de la dégradation des résidus de récolte par la faune et les champignons du sol, qui concourt à la fabrication de l’humus – agent central de fertilité – par les bactéries du sol. Cet humus permet la structuration satisfaisante du sol, de même que les vers de terre qui « labourent » en lieu et place des tracteurs. Un autre exemple est l’apport d’azote, indispensable pour des hauts rendements, qui peut être assuré par des bactéries vivant en symbiose sur des légumineuses comme la luzerne, en lieu et place d’engrais artificiels. Un troisième exemple est le fait que les chenilles qui attaquent des plantes cultivées peuvent être combattues par des ennemis naturels appelés « auxiliaires »… On dénombre plus d’une centaine de ses fonctionnalités. Elles peuvent être utilisées dans les systèmes de production en synergie de manière à en amplifier le fonctionnement et à atteindre le maximum de production soutenable possible.
14 Toutefois fonder le raisonnement productif sur l’écologie n’empêche pas des apports extérieurs d’engrais et de produits de traitement à la condition qu’ils soient en cohérence avec ce fonctionnement écologique. Par exemple, des apports complémentaires d’engrais organiques sont nécessaires pour obtenir de hauts rendements, et on peut imaginer de nouvelles formes d’engrais s’inscrivant parfaitement dans un tel fonctionnement. De la même manière, ce n’est pas parce qu’un produit de traitement phytosanitaire est issu de l’industrie chimique qu’il serait a priori condamnable. La chimie biologique du futur imaginera des produits « bio-mimétiques » ou « bio-inspirés » en imitation de ce qui existe dans la nature. Cela réduira considérablement les risques environnementaux car les molécules produites s’insèrent dans des cycles de dégradation existants, alors que la chimie de synthèse antérieure pouvait produire des molécules de novo dont on ignorait les conséquences environnementales ultimes.
Utiliser les fonctionnalités écologiques
15 « L’écologie intensive » est donc fondamentalement différente de « l’agriculture intensive ». Ce qui est utilisé intensivement, ce sont les fonctionnalités écologiques, et non les apports chimiques. Elle emprunte, comme on le voit, à l’expérience de l’agriculture biologique avec laquelle elle a beaucoup en commun, mais elle élargit les solutions techniques à l’ensemble du fonctionnement écologique tel que la science écologique le décrit. Cet élargissement n’est d’ailleurs pas terminé. Les biotechnologies (c’est-à-dire le passage par un laboratoire dans la création de variétés végétales nouvelles) entrent dans une ère post-OGM et s’intéressent aux mêmes fonctionnalités écologiques que l’agriculture écologiquement intensive. Les mutations du climat, l’apparition de phénomènes plus fréquents d’envahissements biologiques (maladies et ravageurs nouveaux) obligeront vraisemblablement l’agriculture à produire rapidement des plantes adaptées aux nouvelles situations.
16 Dans cette perspective, les biotechnologies s’avèrent déjà indispensables. Le « graal » des biotechnologues sera de percer le secret des légumineuses qui fabriquent de l’engrais azoté gratuitement en puisant l’azote de l’air, afin d’induire ce procédé naturel dans d’autres plantes et de résoudre ainsi une grande partie des problèmes de fertilité du futur. Par ailleurs, la chimie biologique moléculaire progresse à grands pas et sera bientôt capable de synthétiser « biomimétiquement » des molécules complexes sur mesure. Enfin, la révolution des technologies de l’information et des communications (TIC) arrive dans l’agriculture. La robotique aérienne – les drones – pourront intervenir de manière très précise pour traiter des commencements de maladies. Les images satellites permettent déjà d’agir sur les cultures avec une précision de quelques mètres. Les puces électroniques placées sur les animaux d’élevage permettront de même une surveillance sanitaire détaillée et en continu. Des logiciels aideront les agriculteurs à mieux gérer la complexité de ce que l’on pourra désormais qualifier « d’écosystèmes productifs ». Mais les apports des TIC, de la chimie « bio-inspirée » et des nouvelles biotechnologies resteront cadrés par une approche écologique, dans une perspective de viabilité environnementale.
Une transition écologique pour l’agriculture
17 Cette nouvelle conception s’insère dans un mouvement plus vaste, celui de la transition écologique. Celle-ci devient nécessaire d’abord en raison de la mutation énergétique qui commence. Le pétrole est sur le déclin et ce sera un jour le cas du charbon et du gaz. Nous quittons ainsi un siècle et demi de révolution industrielle et d’énergie abondante. Par ailleurs, ces trois énergies ont mis en marche un processus peu réversible de changement climatique dont les conséquences sont très dangereuses pour la biosphère et les sociétés humaines. Il faut donc rapidement engager une transition pour réduire ces dangers. L’agriculture sera appelée comme toutes les autres activités à participer à cette transition et donc à réduire sa contribution à l’effet de serre. Elle sera aussi appelée à produire des énergies de substitution à partir de la biomasse des plantes, en même temps qu’elle devra, dans le demi-siècle qui vient, nourrir entre 8,4 et 11 milliards de personnes selon les projections démographiques, une performance inédite dans l’histoire du monde.
18 En résumé, ceux qui cultivent la biosphère – les agriculteurs – devront produire de la nourriture, contribuer à produire de l’énergie et des molécules substitutives au pétrole (les plastiques), conserver les espaces forestiers nécessaires, donc sans accroître immodérément les surfaces cultivées, sous la contrainte du changement de climat, sans atteintes à l’environnement, en recyclant les résidus de récolte et tout ceci dans un contexte économique où les prix seront vraisemblablement très fluctuants.
19 Cela ne concerne pas que les agricultures « avancées ». Ce sont, à l’échelle mondiale, plus de 2,7 milliards d’agriculteurs pauvres qui devront réaliser cette transition. L’écologie intensive constitue une réponse d’autant plus adaptée qu’elle a été conçue dès le départ pour réduire le recours aux intrants chimiques, entraînant par conséquent une diminution des coûts. C’est à ce titre qu’elle s’adresse particulièrement aux agriculteurs pauvres.
20 On aurait pu penser a priori qu’une telle révolution intellectuelle serait trop difficile à mettre en œuvre par les agriculteurs. Il n’en est rien. Qu’ils soient riches ou pauvres, diplômés ou analphabètes, leur sensibilité aux phénomènes naturels et leur observation quotidienne de la nature font qu’ils comprennent et maîtrisent rapidement les techniques « agroécologiques ». Il est saisissant de voir comment, dans les rizières d’Asie, les nouvelles techniques sont assimilées en peu de temps. Il est tout autant saisissant de voir comment, en France et en Europe, les agriculteurs soupçonnés d’utiliser des méthodes trop simplistes (un insecte attaque une culture ; il faut donc utiliser un traitement qui fasse disparaître l’insecte) apprécient et gèrent des formules écologiques plus complexes, comme, pour reprendre l’exemple précédent, créer un habitat pour l’auxiliaire qui est un prédateur de l’insecte attaquant les cultures. De plus en plus nombreux sont ceux qui ont acquis un état d’esprit de start-up innovante et se livrent à des expérimentations aussi audacieuses qu’inédites. De leur côté, les réseaux sociaux permettent de partager les expériences. Il en sort des hypothèses de solution que la recherche n’aurait pas toujours su imaginer.
21 Sans tomber dans un optimisme béat, il est permis d’entrevoir la possibilité d’un nouveau contrat social : que les agriculteurs gèrent les écosystèmes de manière durable et produisent de manière saine pour le compte et le bien-être de tous, en leur faisant confiance. Cela permettrait d’en finir avec la pénible querelle qui oppose écologistes et aculteurs…
Notes
-
[1]
Christophe David, Alexander Wezel, Stéphane Bellon, Thierry Doré et Éric Malézieux ( http://mots-agronomie.inra.fr/mots-agronomie.fr/index.php/Agroecologie ; nov. 2011).
-
[2]
CIRAD : Centre de Coopération Internationale et Recherche Agronomique pour le Développement.
-
[3]
Abrégé de l’expression anglaise permanent agriculture, forgée en 1910 par l’agronome américain Cyril G. Hopkins.
-
[4]
Méthode agricole inspirée par l’anthroposophie de Rudolf Steiner.
-
[5]
G. Conway, The doubly green revolution, Penguin Books, 1996.
-
[6]
M. Griffon, Pour des agricultures écologiquement intensives, L’Aube, 2010 [2007].