Études 2005/6 Tome 402

Couverture de ETU_026

Article de revue

Cinéma

Pages 824 à 830

Notes

  • [*]
    Voir Edouard Waintrop, « Le cinéma israélien », dans Israël. De Moïse aux accords d’Oslo, Seuil, coll. L’Histoire, 1998. Le cinéma boréka (du nom d’une pâtisserie orientale) est un cinéma sentimental mettant en scène des Juifs orientaux, à destination du public israélien d’origine sépharade.
  • [**]
    Ce texte se base sur la version de 133 minutes montrée à Saint-Denis en février 2005. Depuis, Jia Zhang Ke a remonté un film qui fait aujourd’hui 102 minutes.
  • [***]
    Entretien avec Jia Zhang Ke, David Walsh, festival de Toronto 2004.
  • [****]
    Cf. la critique de Une heure près de toi de Ernst Lubitsch, dans Etvdes, février 2004.
English version

Une certaine image d’Israël au cinéma

1De façon très différente, deux coproductions d’inégale valeur – l’une germano-britannico-israélienne (Tu marcheras sur l’eau, de Eytan Fox), l’autre franco-israélienne (Va, vis et deviens, de Radu Mihaileanu) – ont récemment donné d’Israël une représentation discrètement renouvelée, dans laquelle il est tentant de reconnaître la trace des défis géopolitiques, démographiques et, plus profondément, identitaires que l’Etat hébreu peut de moins en moins se permettre d’ignorer.

2Il est loin, en effet, le temps où, de « réalisme socialiste-sioniste » en « films boréka » [*], le cinéma, national ou non, s’abstenait d’évoquer frontalement les failles de l’identité israélienne. Des auteurs israéliens d’origine palestinienne (Michel Khleifi, Elia Suleiman), mais pas uniquement, loin s’en faut (voir, entre autres, Amos Gitaï ou Assi Dayan), s’étaient déjà employés, chacun à sa façon, à appuyer « là où ça fait mal ». Mais l’apparente nouvelle donne régionale et internationale infléchit sensiblement les termes du problème, dont acte sur les écrans : tout se passe comme s’il ne s’agissait plus seulement de traiter du mythe national ou de la société contemporaine, mais de poser la question du devenir. Au Pourquoi Israël de Lanzmann succède ainsi un « Comment Israël ? » que les films de Eytan Fox et de Radu Mihaileanu ont le mérite d’exprimer, à l’heure du retrait programmé de la bande de Gaza comme de l’aggiornamento des relations avec les Etats-Unis et, partant, avec la vieille Europe.

3A première vue, le cahier des charges contenu dans le synopsis de Tu marcheras sur l’eau (Walk on water) est pour le moins copieux. Après le suicide de sa compagne, un agent du Mossad chargé de retrouver un ancien nazi est amené à nouer avec la petite-fille de ce dernier et son jeune frère une relation qui s’avère profondément déstabilisante. Mais ce n’est pas tout : la jeune femme est désormais installée dans un kibboutz en Israël ; le frère est homosexuel ; et le macho israélien, comme de bien entendu, viscéralement homophobe ; enfin, tout ou presque se termine à Berlin, au chevet du vieux nazi agonisant. Qui trop embrasse mal étreint ? Pourtant, disons d’emblée que le film de Eytan Fox réussit admirablement là où celui de Radu Mihaileanu s’épuise, en dépit d’un réservoir thématique ni plus ni moins chargé, et du puissant attrait d’un sujet rare – l’« opération Moïse » et l’aliya des Falashas, les Juifs éthiopiens.

4D’abord, Tu marcheras sur l’eau met au service d’une construction intelligente et d’une mise en scène inspirée trois acteurs extrêmement émouvants, tout particulièrement Lior Ashkenazi, connu du public européen depuis le beau Mariage tardif de Dover Kosashvili (2001), et qui prête à Eyal, l’agent secret, sa séduction à la fois minérale et subtile. Agit aussi dans ce film la grâce d’un regard étonnamment juste, qui donne à l’entrelacement des thèmes son sens et sa nécessité. C’est un désastre intime qui conduit peu à peu vers la crise Eyal, incarnation d’un héros « sûr de lui-même et dominateur », pour parodier une qualification malheureuse de l’identité israélienne. Sûr de lui comme mâle, comme combattant, comme Israélien moderne ayant tourné le dos à la catastrophe vécue en Allemagne par ses parents : le temps de la traque de Eichmann par le Mossad est bien révolu, comme du reste celui de ce naïf sionisme des origines que quête Pia, la jeune Allemande kibboutznik. Tu marcheras sur l’eau fait vaciller, comme vacille celui qui esquisse un pas à fleur de mer, cette virilité et cette identité belliqueuses : Eyal se trompe d’ennemi, dans son homophobie comme dans son hostilité méprisante envers les Palestiniens – inimitiés-écran qui ne font que masquer un traumatisme originel voué à resurgir par le lapsus. Une scène le dit en quelques minutes, celle où la langue allemande lui échappe au moment de défendre un groupe de travestis attaqué par des skinheads. Scène qui évoque curieusement un passage des Nuits fauves de Cyril Collard et le commentaire qu’en donnait en son temps Pierre Murat (dans Télérama) : scène qui pourrait être ridicule, outrancière, et qui s’avère bouleversante parce que s’y noue une forme de reconnaissance tragique, le cheminement du héros vers lui-même. Mais la vérité de Eyal n’est pas non plus dans le retour au combat antinazi, car c’est à l’Allemagne contemporaine, et non à Israël, qu’il revient de faire justice du passé ; telle est aussi la leçon du film, si leçon il y a. Avec aussi pour mémoire, par delà un épilogue quelque peu facile, ces derniers mots : « Je ne veux plus tuer. »

5D’où vient que la fresque de l’aliya des Juifs éthiopiens dépeinte dans Va, vis et deviens, doublée de l’usurpation de l’identité juive par un enfant chrétien ainsi sauvé de la famine, peine autant à convaincre ? L’intérêt d’un épisode méconnu de l’histoire du pays et une excellente distribution ne suffisent pas à éviter les écueils d’un scénario trop ambitieux et d’une mise en scène trop pompière. Reste, vue depuis un poste d’observation assez inaccoutumé, la loi éternelle qui veut qu’un exil chasse l’autre et que, banalement exprimé, on soit toujours le paria de quelqu’un. Il n’y a pas là trace, fort heureusement, d’une quelconque surenchère victimaire ; seulement un regard sensible sur un pays qui peut, moins que tout autre et moins que jamais, faire l’économie d’une interrogation sur ses frontières, extérieures et intérieures.

6Marianne Groulez

Mon petit doigt m’a dit…, de Pascal Thomas

7De prime abord, le nouveau film de Pascal Thomas semble relever du genre de la comédie : baignant dans une lumière trop douce pour être vraie, cette adaptation fantaisiste, en Haute-Savoie, d’un roman d’Agatha Christie est joyeusement menée par d’excellents comédiens, qui s’amusent visiblement de dialogues ciselés à leur mesure. Tout réalisme étant gommé, on ne prête guère attention à l’intrigue, d’ailleurs assez flottante, qui est surtout prétexte à de savoureux échanges entre acteurs racés. Thomas se délecte, affûtant quelques piques attendues contre les plus vénérables institutions, que ce soit l’armée (« Non seulement elle était dans l’armée, mais elle faisait des conquêtes ! ») ou l’Eglise (« Il m’arrive de dire des choses que je ne comprends pas/C’est normal, vous êtes prêtre ! »). Traits trempés dans une belle langue française ; l’on devine l’amoureux des livres autant que des films, au fil de répliques bannissant les néologismes creux et tout le jargon à la mode qu’il sait étriller à l’occasion (du genre « formater des synergies »).

8Ces dialogues huilés réservent cependant quelques surprises, laissant à penser que, sous le vernis de l’humour, vibrent d’autres couches, plus sombres, dans ce tableau faussement idyllique. Dans une séquence ferroviaire, la réplique « Excusez-moi, pouvez-vous retirer votre jambe ? », adressée à un quidam prenant ses aises dans un compartiment, s’attire en retour un geste des plus déroutants : le voyageur s’exécute au pied de la lettre, ôtant la prothèse qui lui tient lieu de jambe. Il est vrai que le train a toujours été chez Pascal Thomas un moyen de transport onirique, à l’imprévu parfois macabre (comme dans l’admirable et méconnu Celles qu’on n’a pas eues). Il y a un ton Thomas, où l’acidité le dispute au sucré. Loin d’un « nouveau naturel » où l’on a cru le cantonner, Pascal Thomas serait plutôt à situer du côté d’un Jacques Demy ; il appartient au monde des rêveurs doucement mélancoliques, chez qui le sourire retient les larmes.

9Pour autant, il ne faudrait pas voir dans Mon petit doigt m’a dit… un pur chef-d’œuvre. Une certaine lassitude affaiblit parfois le trait ; on passe sur ces chutes momentanées de tension, en se doutant qu’il n’est guère aisé, dans notre paysage audiovisuel dévasté par les télévisions incultes, d’œuvrer dignement, dans un artisanat bien compris. Il faut de l’énergie pour être réactionnaire, c’est-à-dire en réaction contre ce qu’on estime décadent. Dieu sait que les motifs d’indignation ne font pas défaut quand on est un tant soit peu sensible – et Thomas l’est à un degré extrême, la finesse de son cinéma le prouve. Si son film présente quelque caractère d’inventaire (comme variation sur son thème de la maison de famille, ici revu en maison de retraite), on ne peut s’empêcher d’y voir parfois un inventaire après décès. Or, il se trouve que c’est là le sujet profond de ce film plus énigmatique qu’il n’y paraît. Lucide, Pascal Thomas a composé un discret Requiem.

10Funèbre, le film est peuplé de revenants sublimes. D’abord Laurent Terzieff, plus spectral que jamais, dans un grand double rôle. Puis Geneviève Bujold, soleil noir de cette œuvre secrètement romantique. Et Valérie Kaprisky, qu’on n’identifie qu’à son ultime apparition. Et tant d’autres comédiens qui surgissent d’autres temps, plus ou moins lointains mais toujours déphasés. Après avoir été assommée, Catherine Frot (aussi délicieuse que son partenaire André Dussolier) est victime un temps d’un « cas d’amnésie passéiste et euphorisante ». Ce diagnostic pseudo-médical définit le projet du film, cocktail légèrement alcoolisé où l’euphorie de la comédie adoucit la mélancolie du passé, pour faire oublier les misères du Temps (aux deux sens de l’expression). L’émotion perce sous la convention, car l’esprit d’enfance colore ce conte de fées pour grandes personnes. Longue vie à ce cinéma de poésie !

11Philippe Roger

The World, de Jia Zhang Ke[**]

12« Donnez-nous un jour, dit un panneau publicitaire du World Park de Pékin, nous vous donnons le monde. » Il y a une lecture possible du décor naturel choisi par Jia Zhang Ke pour son quatrième long métrage, ce parc d’attractions où Big Ben, le Taj Mahal ou les Twin Towers sont reproduits à l’échelle 1 pour 3 : le monde en modèle réduit métaphoriserait la fausseté d’une Chine contemporaine autosuffisante, offrant à ses visiteurs le monde entier, enivrée par la mondialisation galopante qui la modernise. Une Chine si puissante qu’elle pourrait même fabriquer un monde de synthèse. Selon cette lecture, the world ne serait que l’envers de la réalité, son simulacre engendré par le miracle économique.

13Tao, jeune danseuse dans un groupe folklorique qui se produit devant les touristes dans les divers « pays » asiatiques du parc, circule librement entre « Paris » et « New York », donnant fréquemment rendez-vous « en Inde » à son amant Taisheng, l’un des gardiens du lieu. Selon la lecture du simulacre, tout s’organiserait ici, sous la caméra du génial directeur de la photographie Yu Li-kwai, comme une mise en contraste des fastes du parc (costumes, couleurs éblouissantes) et de la chambre d’hôtel miteuse où Tao et Taisheng se retrouvent le soir. Lorsque Qiu, amie de Taisheng, lui confie son désir de rejoindre son mari dans le quartier de Belleville à Paris, le jeune homme lui offre un pis-aller : « Sinon venez au Monde, on a la Tour Eiffel. » Le parc fonctionne ainsi comme pansement de l’imagination, maigre échappatoire à des vies rétrécies.

14Mais The World ne serait qu’une aimable fable s’il circonscrivait son sens à cette dénonciation du simulacre, et ses limites aux frontières du parc. Beaucoup plus fin, Jia Zhang Ke creuse le terrain de jeu cinématographique qu’il s’est choisi. Ce qui l’intéresse, on le comprend peu à peu, c’est moins l’idée d’un microcosme, d’une miniature close sur elle-même, que d’un ensemble de possibles. Les images de Paris ou de Londres ne se substituent pas bord à bord à la vie des personnages, mais elles s’y superposent inégalement selon les heures et l’humeur du jour, s’intégrant à leur routine quotidienne, s’érigeant en décor de leur mariage, voire de leur mort. D’où l’intérêt de ne pas se focaliser sur les visiteurs du World Park, mais sur ses travailleurs. A l’instar de Tao, qui grignote une « chips » bien peu nipponne quand elle pose en geisha devant le pavillon du Japon, chacun tisse des liens, harmonieux ou incongrus, entre les deux échelles d’images. Jia Zhang Ke expérimente pour la première fois un mode de récit constitué de petits épisodes, en mosaïque. Il compare ces blocs narratifs à la navigation sur un serveur internet (« Vous cliquez ici ou là, cela vous mène à chaque fois dans un nouvel espace [***] »). Des séquences animées issues des téléphones portables de Tao et Taisheng font le lien entre l’intimité des amants et le décor qu’ils parcourent, entre « Paris » et la banlieue pékinoise. La fiction naît d’une friction tantôt magique, tantôt tragique entre ces deux échelles. Ces temps-ci, il n’y a guère que dans le cinéma chinois (comme récemment dans le long A l’Ouest des rails de Wang Bing, ou le documentaire primé au Festival du Réel, Yanmo de Li Yifan et Yan Yu) que l’on voit à l’œuvre un tel souffle, une telle volonté d’embrasser d’un même geste, mais sans emphase aucune, le multiple et l’un, le réel et son double, les échelles de l’individu, du couple, de la famille, de la nation et de la planète.

15Charlotte Garson

L’Extravagant Monsieur Ruggles, de Leo Mc Carey

16La cravate défaite et le regard en ébriété, un élégant Lord britannique dévore des yeux la belle Américaine qui lui fait face : « Est-ce que vous croyez au coup de foudre ? » « Non, pas vraiment ! » répond-t-elle avec malice, avant qu’il ne lui rétorque aussitôt : « Moi non plus, alors je vais rester un peu… » Que ceux qui ont oublié le plaisir de rire aux éclats dans une salle obscure, où fusent précisément des rires communicatifs de tous âges, se précipitent pour voir ou revoir la copie restaurée de L’Extravagant Monsieur Ruggles (1935) !

17Né en 1894, presque avec le cinéma lui-même, Leo Mc Carey a d’abord été, dans les années 1920, l’assistant de Tod Browning (l’auteur de Freaks – 1932), puis le réalisateur d’une série de films burlesques avec les Marx Brothers (dont la délirante satire antimilitariste, La Soupe au canard – 1933), avant de devenir l’une des figures de proue du cinéma hollywoodien dans les années 1930, aux côtés de Lubitsch, le Berlinois, et de son ami américain Frank Capra.

18L’Extravagant Monsieur Ruggles, qui ne va pas d’ailleurs sans rappeler certains passages de Une heure près de toi (1932) de Lubitsch (ressorti en salle l’an dernier [****]), raconte donc l’histoire saugrenue d’un valet de chambre distingué, gagné au poker, à Paris, par un couple d’Américains mal dégrossis à un Lord britannique aussi élégant qu’inconséquent. Le valet de chambre stylé et cultivé (interprété par le génial Charles Laughton, qui ne passera derrière la caméra que pour La Nuit du Chasseur – 1955) se retrouve alors adopté par des nouveaux riches, dont la vulgarité n’a d’égale que la soif de reconnaissance sociale. S’enchaînent alors des séquences hilarantes, où le comique de situation est porté à son comble par des comédiens survoltés : il faut voir le maniéré Charles Laugthon, tout à coup imbibé d’alcool malgré lui, passer devant son nouveau maître pour entrer dans une voiture, avant d’en ressortir par l’autre portière et pousser soudain, en pleine rue, à la manière de ses acolytes, des petits cris insensés de yankee !… Ce qui déconcerte le plus, c’est la facilité et la simplicité avec lesquelles Leo Mc Carey parvient à rendre certaines scènes jubilatoires, comme ce moment où le Lord britannique, légèrement soûl, accompagne maladroitement au tambour la jolie blonde qu’il vient de rencontrer…

19Jouant allégrement avec la fameuse dialectique hégélienne du maître et de l’esclave, Leo Mc Carey s’éloigne peu à peu, au fur et à mesure du film, du comique de situation initial, pour donner à entendre des dialogues brillants au service d’une réflexion enjouée sur les liens entre la vieille Europe et les Etats-Unis, dont la modernité, aujourd’hui plus que jamais, saute aux yeux. En envoyant Mamaduke Ruggles dans l’Ouest américain (« où l’esclavage était encore, il y a peu, en vigueur » !…), le cinéaste, originaire de Los Angeles, brosse en effet un portrait au vitriol des Américains, qui s’intéressent davantage à la bière qu’à la peinture et ne savent ni s’habiller, ni, bien sûr, faire le thé (« Ce n’est pas la casserole qui va à la théière, mais la théière qui va à la casserole » !). Mais, en envoyant de force Mr Ruggles outre-Atlantique, Leo Mc Carey fait également découvrir à son extravagant personnage le rêve américain et les valeurs démocratiques, au point de donner, dans le saloon de la petite ville de Red Gap, une leçon d’égalité et de liberté à ses nouveaux compatriotes en leur récitant le discours de Lincoln à Gettysburg qu’ils ont évidemment oublié… Après cet instant magnifique du film, le spectateur se demande comment il lui a été possible de passer si rapidement presque du rire aux larmes : on croit un moment que l’on est retourné en enfance, puis on comprend qu’il s’agit tout simplement de l’enfance de l’art…

20Xavier Lardoux

Notes

  • [*]
    Voir Edouard Waintrop, « Le cinéma israélien », dans Israël. De Moïse aux accords d’Oslo, Seuil, coll. L’Histoire, 1998. Le cinéma boréka (du nom d’une pâtisserie orientale) est un cinéma sentimental mettant en scène des Juifs orientaux, à destination du public israélien d’origine sépharade.
  • [**]
    Ce texte se base sur la version de 133 minutes montrée à Saint-Denis en février 2005. Depuis, Jia Zhang Ke a remonté un film qui fait aujourd’hui 102 minutes.
  • [***]
    Entretien avec Jia Zhang Ke, David Walsh, festival de Toronto 2004.
  • [****]
    Cf. la critique de Une heure près de toi de Ernst Lubitsch, dans Etvdes, février 2004.
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