1Cette livraison présente des enquêtes conduites à l’échelle européenne à partir de deux dossiers, distincts, mais qui comportent de nombreux points de convergence. Si le premier ensemble d’articles traite des relations au sein des réseaux de parenté et le second, des relations de paternité, ils éclairent chacun à leur manière les nouvelles expressions de la parenté contemporaine. En outre, les enquêtes partagent le même souci de se situer dans une dimension comparative et d’inscrire les phénomènes étudiés au sein des contextes sociopolitiques et juridiques des pays dans lesquels elles se situent.
2Loin de se tarir, comme on avait pu le penser dans les années 1980 surtout dans les pays anglo-saxons [Franklin et McKinnon, 2001], les travaux sur la parenté se multiplient, comme le montrait déjà la grande livraison de L’Homme (2000), soit qu’ils reprennent de lourds dossiers théoriques inspirés par une critique des thèses de Claude Lévi-Strauss – tels les principes de prohibition de l’inceste et d’échange remis en cause par Laurent Barry [2008] ou la modélisation structurale revisitée dans une somme imposante par François Héran [2009] – ; soit qu’ils s’intéressent à ce que Maurice Godelier a nommé « les métamorphoses de la parenté » [2004], qui soulignait le passage de cette thématique du monde des sociétés « exotiques » aux sociétés occidentales ; soit encore, après un long détour par l’anthropologie, la philosophie et la sociologie du droit, qu’ils théorisent les effets des nouveaux rapports de sexe, comme le propose Irène Théry [2007].
3Nos deux dossiers s’inscrivent dans ces perspectives, au croisement d’une socio-démographie et d’une anthropologie de la famille contemporaine, qui s’est réinscrite dans le champ plus général de la parenté depuis une vingtaine d’années. Longtemps ces travaux se sont centrés principalement sur les inventions de la parenté. Nombre de publications se sont en effet penchées sur les conséquences liées à la montée du divorce et des séparations, sur les liens qui s’établissent au sein des familles recomposées – phénomène qui est désormais très répandu –, puis sur les formes inédites de formations familiales, familles homoparentales, naissances par procréation assistée, maternités plurielles consécutives aux manipulations biogénétiques, etc. [Fine, 2001 ; Le Gall et Benhattar, 2001 ; Porqueres i Gené, 2009].
4Les deux enquêtes que nous présentons ici traitent, elles, de faits non marginaux mais massifs et reprennent, à partir de l’étude des relations d’entraide dans la parenté et des façons d’être père après divorce, la question de la filiation. Cet axe devient aujourd’hui l’ordonnateur central de la parenté, dans la mesure où la famille contemporaine s’institutionnalise de plus en plus à partir de la naissance de l’enfant [Segalen, 2010], de sorte que l’étude des relations entre les générations s’inscrit davantage au cœur du paysage de la recherche depuis une vingtaine d’années, les sociologues parlant de solidarités, les anthropologues de relations de parenté : il s’agit en fait du même phénomène social général, étudié selon différents angles, dont l’enquête Kinship and Social Security révèle, au niveau européen, l’ampleur et les formes. En ce sens, ces travaux démentent formellement les anciennes thèses parsoniennes comme elles relativisent l’illusion d’un individualisme familial disqualifiant le lien social au nom du primat accordé aux choix personnels [Segalen, 2008]. Intégrant l’importance du contexte sociolégislatif contemporain sans lequel on ne peut comprendre le fonctionnement de l’institution familiale, les articles montrent bien que la pluralité des trajectoires biographiques et familiales ne se déroule ni dans le vide des normes sociales ni en dehors des politiques familiales. Les nouvelles formes de vie familiale, qui s’expriment par exemple à travers l’exercice de la paternité d’hommes qui ne vivent pas ou plus avec la mère de leurs enfants, traduisent aussi la redéfinition des rapports de genre comme l’évolution du contenu juridique et social des relations entre pères et enfants.
5Dans le contexte de l’après-rupture et des recompositions familiales, la relation des pères avec leurs enfants a été, en France, moins étudiée que la beau-parentalité [Dhavernas et Théry, 1991 ; Blöss, 1996 ; Cadolle, 2000 ; Martial, 2003 ; Weber, 2005]. À travers des situations de plus en plus nombreuses, l’enquête présentée ici questionne les relations nouées entre les hommes, les femmes et les enfants dans les familles contemporaines. Les interrogations qu’elle recouvre concernent moins l’établissement juridique des relations en jeu – la paternité y est en général instaurée par reconnaissance ou mariage – que la manière dont elle s’actualise et peut se maintenir au-delà de la rupture du couple parental. L’un des aspects les plus problématiques des transitions familiales contemporaines est en effet l’affaiblissement, voire la disparition des relations paternelles dans certaines situations, et l’augmentation du nombre d’enfants « privés » ou « manquant » de père. Indice d’une difficulté certaine à penser la paternité après divorce ou séparation, signe d’une recomposition complexe et inaboutie des rôles de genre, cette fragilisation ne peut tout à fait se comprendre si l’on n’y reconnaît pas aussi le caractère singulier d’un nouvel exercice de la paternité, qui s’incarne dans l’éclosion d’une figure parentale spécifique : le père « en solitaire », dont les liens aux enfants doivent se dispenser de la médiation quotidienne de la mère, et se jouent dans un espace et un temps redéfinis par la rupture du couple et le réaménagement des relations parentales. C’est l’hypothèse formulée par l’équipe réunie autour du programme de recherche Paternités
6. anr–08-jcjc-0057-01-paternites. Pères en solitaires : paternités contemporaines et nouvelles trajectoires familiales (France, Espagne)., sous la direction d’Agnès Martial, dont la présente livraison propose de premiers résultats.
Une enquête à l’échelle européenne : kass
7Le premier dossier présente une enquête comparative conduite au niveau européen (8 pays, 19 sites), financée dans le cadre du 6e pcrd
8. Sixième programme-cadre pour la recherche et le développement technologique, cadre général des activités de l’Union européenne dans le domaine de la science, de la recherche et de l’innovation de 2002 à 2006. Le principal objectif du 6e pcrdt était de contribuer à la création d’un véritable espace européen de la recherche (eer) en améliorant l’intégration et la coordination de la recherche en Europe jusqu’alors fragmentée., à l’égide de l’Institut Max-Planck d’ethnologie (Halle, Allemagne), qui s’est proposé de comparer les formes et les niveaux de soutiens au sein de la parenté, tant privés que publics. kass est l’acronyme anglais de cette enquête : Kinship and Social Security (dont la deuxième partie est intraduisible en français, renvoyant à toute la protection sociale tant privée que publique – quelque chose comme « Parenté et solidarité »). L’histoire comparée des politiques publiques européennes en matière de protection sociale et de solidarité a fait l’objet d’un premier volume [Grandits, 2010], tandis que les résultats des travaux, au niveau monographique comme au niveau théorique, ont fait l’objet de deux autres publications d’envergure [Heady et Schweitzer, 2010 ; Heady et Kohli, 2010].
9La méthode choisie s’est appuyée sur un questionnaire informatisé, knq, Kinship network questionnaire, administré de façon identique à tous les enquêtés, comportant à la fois une reconstitution du réseau de la parenté connue et active, et des questions portant sur les relations établies au sein de ces réseaux. De plus, des enquêtes proprement ethnographiques ont été conduites sur chaque site pour en comprendre les spécificités. Patrick Heady, responsable scientifique de l’enquête, en détaille dans un premier article les partis pris théoriques et méthodologiques.
10À l’aide d’un outil méthodologique identique, ces questionnements ont touché des milieux sociaux divers, tant ruraux qu’urbains. Si les enquêtes de parenté ont été nombreuses dans les années 1980, suscitées par l’intérêt anthropologique et historique pour les modes de reproduction des sociétés rurales européennes tant occidentales qu’orientales (mariage, résidence, filiation, transmission, etc.), rares ont été les études sur la place et le rôle des réseaux de parenté en ville, si l’on excepte la célèbre étude de Michael Young et Peter Willmott qui vient de faire l’objet d’une réédition [2011]. Plusieurs articles s’intéressent donc à la parenté de façon novatrice dans les mondes urbains (Ghezzi, Leutloff-Grandits, Manceron et Segalen), insistant sur la balance entre liens de parenté et liens de voisinage.
11Réaliser l’enquête kass a été souvent difficile en ville, en raison du temps que demandait la passation du questionnaire ; et cette plainte réitérée de la part des enquêtés a attiré l’attention de Simone Ghezzi, étudiant à Milan le quartier de la Porta Genova, dans des milieux où les deux membres du couple sont employés. Il analyse l’organisation des temporalités familiales dans leurs relations avec les enfants, en faisant ressortir clairement l’impact de l’absence d’État-providence. Le temps que les parents consacrent à leurs enfants est relativement faible ; pour les activités extrascolaires, ils sont relayés soit par les grands-parents, soit par le Centre catholique d’action sociale. L’article montre aussi le rôle du voisinage qui permet, grâce au bouche à oreille, de trouver des recours pour prendre en charge les parents dépendants. Par contraste, l’enquête que Vanessa Manceron et Martine Segalen ont conduite dans le bâtiment du Liberté à Nanterre montre l’impact puissant des politiques publiques de soutien à la famille. Le milieu local urbain est favorable à la famille, mais plus en termes de voisinage que de relations de parenté, les parents n’étant pas souvent proches sur le plan géographique.
12Dans les pays de l’ex-bloc communiste, les politiques publiques à l’égard du travail des femmes, comme les représentations vis-à-vis de la maternité ont contribué récemment à resserrer les liens intergénérationnels, en réintroduisant une forme de « familialisation » des soins aux enfants. Ainsi Tatjana Thelen a pu mettre en perspective les représentations relatives à l’éducation dont sont porteurs des parents élevés et socialisés en République démocratique allemande et qui contribuent à l’éducation de leurs petits-enfants dans le contexte sociopolitique de l’Allemagne réunifiée. Aujourd’hui les mères adoptent les idées de l’ancienne Allemagne de l’Ouest qui n’avait pas de politique familiale au prétexte que travail féminin et maternité – un travail en soi – étaient incompatibles. Les plus anciens sont relativement nostalgiques de l’éducation socialiste, lorsque la mission de l’école allait au-delà des résultats scolaires, et apportait des valeurs à l’enfant : la nouvelle privatisation de l’enfance n’est pas nécessairement à leur goût. En Croatie, les effets des mêmes changements sociopolitiques, étudiés par Carolin Leutloff-Grandits en milieu rural comme en milieu urbain, sont moins frappants car en Yougoslavie, contrairement à l’Allemagne de l’Est, l’État avait peu investi dans les infrastructures destinées à la petite enfance. La place des grands-parents apparaît en continuité avec les temps socialistes. Dans le lotissement de Travno, qui rappelle, en plus grand, le Liberté de Nanterre, les jeunes couples s’installent près de leurs parents (souvent le fils, dans ce contexte encore patriarcal) qui garderont les petits-enfants puisque la belle-fille doit travailler dans le cadre d’un marché libéralisé. Cette proximité spatiale est cohérente avec l’idée que les grands-parents sont plus aptes à garder leurs petits-enfants que les crèches. Entre milieux urbain et rural, la petite ville de Dole en Franche-Comté où Laurent Amiotte-Suchet et Sophie Chevalier ont conduit leur enquête, le choix de la familialisation est identique : en dépit d’infrastructures publiques, les jeunes couples préfèrent la garde familiale, qu’autorise le maintien de liens avec les familles restées dans le monde rural. Y persistent encore des traces du système traditionnel d’héritage égalitaire. De même, à l’autre bout de la France, Anne Sourdril et Georges Augustins montrent la résistance de l’ancien « système à maison » qui fait un seul héritier ; le rôle traditionnel du « premier voisin » qui s’est affaibli du fait de la déprise agricole semble appelé à reprendre une vigueur nouvelle avec l’installation d’« Anglais » dans les campagnes du sud-ouest de la France.
13Dans son second article, Patrick Heady présente quelques-uns des résultats appuyés sur les 570 questionnaires de parenté informatisés, appelés knq (Kinship network questionnaire), qui sont remontés de toutes les enquêtes de terrain. Leur exploitation lui permet de tester des hypothèses à l’échelle européenne. Il confronte ses résultats – lien entre soins aux parents et proximité résidentielle, ou encore lien entre affaiblissement du mariage et rapport à la parentèle élargie – à la lumière de la théorie classique de la parenté et de la théorie évolutionniste concernant le degré de coopération. Plus généralement, il interroge l’épistémologie de kass et les questions posées par l’articulation entre enquête quantitative et enquête qualitative.
14D’une enquête aussi lourde, aux ambitions élevées, tant sur le plan comparatif que sur le plan théorique, on ne peut s’étonner qu’elle ait connu quelques ratés, dont les auteurs se font l’écho : comme l’expliquent Patrick Heady et d’autres auteurs, le recueil de la généalogie de l’enquêté était suivi d’un questionnaire portant sur les aides, les échanges, leurs circonstances, leur fréquence, dont la passation était extrêmement longue (environ 2 h 30), de sorte que le temps qui aurait dû être consacré à une enquête de terrain, dans le quartier d’habitation, à la sortie des écoles, à l’occasion d’évènements collectifs a été réduit. Ainsi s’explique pourquoi chacun des auteurs de cette livraison a choisi d’insister sur un aspect ou l’autre des relations intergénérationnelles, à partir des enquêtes qualitatives. Il en résulte la reconnaissance et l’affirmation du poids et du rôle de la parenté avec des colorations culturelles différentes, fonction de l’environnement, du milieu social, de l’histoire des régimes politiques ; partout dans le tableau dressé, se profile le rôle fondamental de la grand-parentalité [Attias-Donfut et Segalen, 2007] et partout les femmes sont les personnages centraux de ces relations. Sont-elles justement aussi absentes qu’on pourrait le penser, lorsqu’on se penche sur le cas des pères divorcés, objet du second dossier de cette livraison ? C’est en creux qu’est posée ici la question du gender.
Pères divorcés et leurs enfants
15Qualitatif aussi est le second dossier, à l’exception d’un article dans lequel Anna Escobedo, Lluís Flaquer et Lara Navarro s’intéressent à l’évolution comparée des politiques familiales et de la législation en France et en Espagne, à partir de l’étude de deux types de mesures susceptibles de promouvoir de nouvelles pratiques de paternité, en amont et en aval des ruptures conjugales : les congés parentaux dédiés à la prise en charge de la petite enfance et la garde conjointe (qui se décline en custodia compartida en Espagne et en résidence alternée en France). Si les deux pays, en dépit de contextes historiques, politiques et nationaux très différents, s’inscrivent aujourd’hui dans une tendance dominante visant à promouvoir l’égalité de genre au sein de l’Union européenne, on peut s’interroger sur l’effet réel de politiques familiales qui manquent de mesures spécifiquement adressées aux hommes. La comparaison des contextes espagnol et français permet ainsi d’analyser les effets de formes comparables de régulation juridique du divorce, en tenant compte des conditions économiques et sociales de la vie des familles et de leur accompagnement par les politiques publiques. Analyse qui contribue à contextualiser l’indispensable enquête ethnographique qui seule permet de pénétrer au cœur des comportements, dans le domaine des relations de parenté, comme dans celui des relations des pères avec leurs enfants.
16La réalité des parcours de l’après-rupture ressort d’une enquête menée par Agnès Martial auprès d’hommes de différentes origines et appartenances sociales, exerçant leur rôle paternel au sein d’organisations résidentielles variées ; à travers les entretiens, se dégage une trame permettant d’étudier à la fois le temps et l’espace de la paternité en « solitaire », l’amplitude relationnelle des configurations parentales où elle prend place, et la variabilité sociale et culturelle des conceptions et des usages qui l’accompagnent. Mais qu’en est-il des pères dont la situation de précarité rend très difficile l’exercice de leur rôle ? Une autre enquête, conduite par Renaud Orain, identifie les différentes contraintes – juridiques, matérielles ou relationnelles – qui en contrecarrent l’exercice, analyse leur perception ainsi que le regard social porté sur leur rôle et leur compétence auprès des enfants, et s’intéresse enfin aux ressources à leur disposition pour « reconquérir » une paternité légitime. La comparaison avec l’enquête de terrain menée à Barcelone est particulièrement éclairante car elle permet d’analyser la paternité dans des trajectoires d’après-divorce qui ont été récemment transformées par la législation espagnole. Interrogeant l’égalité de principe ordonnant désormais les relations entre parents divorcés et ses effets sur les définitions du rôle de père, à l’instar de ce qui s’est mis en place en France depuis 2005, Xavier Roigé replace la paternité dans le contexte des recompositions familiales incluant notamment des beaux-pères, concurrents potentiels des pères dans la vie des enfants, et souligne le rôle joué par les grands-parents : le soutien familial doit pallier la faiblesse des politiques publiques.
17Un riche éclairage comparatif, de plus, se dégage de l’analyse des formes inédites d’articulation entre paternité, sexualité et conjugalité, pour les homosexuels qu’a étudiés Flavio Tarnovski, pères d’enfants nés d’une union hétérosexuelle antérieure, qui situent la paternité hors des rapports de genre traditionnels. Pour sa part, le roman, transformé en « terrain » ethnologique propre à éclairer le vécu des pères séparés, permet de pénétrer dans l’univers de la paternité d’après-divorce. À partir de deux romans américains, Agnès Fine et Agnès Martial explorent les métamorphoses des relations des pères aux mères et aux enfants au sein des nouvelles trajectoires conjugales et familiales.
18Tant l’analyse des situations de ces pères en solo que la redécouverte de ces nouveaux parents que sont les « grands-parents », pivots des relations intergénérationnelles, dont la présence est frappante à travers les deux enquêtes, fonctionnent comme révélateurs des évolutions traversant de façon plus générale les relations familiales. Comme l’a amplement démontré l’anthropologie de la parenté contemporaine, c’est dans l’étude globale des nouvelles formes de vie familiale que l’évolution des rapports de genre et des relations parentales se donne à voir dans toute sa complexité. ?
Bibliographie
Références bibliographiques
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