À propos des ouvrages :, Marcel Détienne, Comparer l’incomparable, Paris, Le Seuil, 2000, 140 pages. Jocelyne Dakhlia, « La culture nébuleuse ou l’Islam à l’épreuve de la comparaison », Annales, h., s.s., novembre-décembre 2001. Carmelo Lison Tolosana (éd.), Anthropologia : horizontes comparativos, Granada, Universidad de Granada, Diputación de Granada, 2001, 292 pages. Annales, h., s.s., « L’exercice de la comparaison », Janvier-février 2002
1Initialement sociale et/ou culturelle, l’anthropologie se pare depuis quelques années de nouveaux qualificatifs qui la font, entre autres, symbolique, réflexive ou interprétative, termes qui impliquent subrepticement un glissement : ce n’est plus son objet qui la définit, mais sa démarche. Inscrites dans ces évolutions, deux rencontres, tenues durant l’année 2000 (en mai à Grenade et en décembre à Paris), dont les communications ont été publiées l’année suivante [Lison Tolosana, 2001 ; Annales, 2002], précisent ces nouvelles préoccupations, particulièrement autour de la question de la comparaison. Tous ces textes peuvent s’interpréter comme des réponses, explicites ou pas, au pamphlet de Marcel Détienne, paru quelques mois plus tôt (2000). À ces trois livraisons, s’ajoute l’article de Jocelyne Dakhlia (2001). Le ton, les arguments et les démarches de tous ces travaux proposent d’abondants matériaux sur les usages de la comparaison chez les anthropologues européens d’aujourd’hui. L’abondance du dossier permet de dresser un premier bilan sur une question qui traverse la discipline dès son origine. Peut-être même est-elle née de l’affirmation inouïe du jésuite bordelais Lafitau, pour qui l’étude des Amérindiens et des Grecs anciens relevait d’une même démarche [Traimond, 2004]. En 1896, Franz Boas consacrait également un article à ce thème (1982). Enfin, dans un texte célèbre, Edmund Leach (1968) dénonçait certaines procédures comparatives, comme la typologie, pour proposer les agencements mathématiques qui n’ont pas eu davantage de succès.
2Des deux côtés des Pyrénées, ces débats interpellent autant les historiens que les anthropologues et cette question, tant dans sa formulation que dans sa thématique, apparaît essentielle pour les deux disciplines. Il ne s’agit pas, ici, de savoir si elles relèvent d’un même domaine ou d’examiner si leurs démarches et épistémologies sont identiques, mais simplement de constater que, y compris dans leurs nécessaires divergences, les divers auteurs parlent un langage identique. Ils peuvent s’opposer sur le vocabulaire, la démarche, les sources, mais ils produisent des textes parfaitement utilisables par chacune des disciplines, se servant des résultats de l’autre ou les récusant, fonctionnement apparent dans les textes examinés.
3Nous présenterons ici les différentes procédures qui s’affirment aujourd’hui, afin de mettre l’accent sur les points de divergence et de suggérer des solutions, tout le monde s’accordant au moins sur la nécessité d’examiner certaines formes d’un point de vue comparatif. Il nous faut d’emblée remonter vers le nœud des oppositions qui constitue le fondement de la démonstration de Marcel Détienne : les sociétés constituent-elles des systèmes, des ensembles cohérents qui attribuent une place à chacun des éléments qui les composent ? Une telle conception désigne divers lieux de comparaison : ensembles, éléments et relations. Deux siècles de sciences sociales nous fournissent matériaux et exemples de cette façon de voir, ne serait-ce que l’extraordinaire Les jardins d’Adonis, du même Marcel Détienne (1972). Mais elle ne s’impose plus aujourd’hui comme une évidence. La nécessaire méfiance pour les catégories préconstruites, l’analyse critique (et souvent historique) des grands concepts comme l’« ethnie » ou la « culture » (au sens de civilisation) empêchent de poursuivre les démarches antérieures, qui posent les sociétés comme des systèmes cohérents. D’autant que ce choix implique certains types de sources et certaines manières de les utiliser : une information est-elle validée par le système qu’elle constitue avec les autres, ou, à l’inverse, doit-elle être appréciée selon la qualité que lui attribue son analyse critique, comme savent le faire les historiens depuis au moins le xviie siècle ? Cette tension se trouve au centre de toutes les communications présentées, que l’on peut répartir en trois groupes.
4Le premier reprend cependant la vision « traditionnelle » selon laquelle la validité de chaque élément se trouve dans la cohérence de l’ensemble, à l’image du calcul matriciel. En prenant en compte les équations et les inconnues dans leur totalité, l’« ensemble » obtenu permet de les connaître toutes, alors que les premières sont moins nombreuses que les secondes. En posant que le système forme un ensemble cohérent, postulat validé par les résultats du calcul, il devient possible d’induire la valeur de certaines inconnues. Malgré l’ampleur et même la splendeur de certains des ouvrages qui procèdent de cette démarche, cette dernière ne disposant plus aujourd’hui du crédit antérieur, seul demeure le plaisir de la lecture : le postulat sur lequel ils reposent – la cohérence du système étudié – apparaît désormais fragile.
5Dans la lignée d’une certaine tradition, un deuxième groupe se contente de s’appuyer sur les documents recueillis, sans poser au préalable de liens entre eux. Les auteurs n’affirment que ce que les sources leur indiquent, ce que les déductions leur révèlent et invalident ce qu’elles démentent. Cette prudence n’exclut ni les analogies, ni le soin d’aller chercher ailleurs des façons de voir et d’écrire pouvant enrichir les enquêtes d’ici, les ressemblances perçues. Mais ces comparaisons ne constituent pas des preuves, ces excursions ne servent qu’à exciter la créativité de l’auteur et/ou du lecteur, à préciser le propos et à stimuler l’imagination. Ce sont de véritables figures littéraires, des prolepses, qui enrichissent le texte central mais ne participent pas à la démonstration. Des relations ou des objets observés en un lieu peuvent (et doivent) être recherchés dans un autre sans que soit établi le moindre lien. Ces « comparaisons heuristiques » ont pour simple but de fournir un catalogue d’idées aussi large et varié que possible, que seules des enquêtes localisées peuvent vérifier.
6Cette grossière opposition comprend des « sous-classes » qui introduisent des nuances dans ce tableau nécessairement trop contrasté. Afin de prendre en compte le détail des démonstrations, tout en restant dans le cadre d’une note de lecture et de proposer divers éclairages issus de points de vue différents, essayons de poser aux textes examinés quelques questions choisies arbitrairement.
7Qu’est-ce que comparer ? La position de Marcel Détienne est claire : la comparaison constitue le lieu privilégié des recherches, car elle seule fait accéder à des connaissances générales. Cette forte affirmation reçoit plusieurs types de ripostes. S’inscrivant dans une longue tradition, certains auteurs la considèrent évidente et la mettent en œuvre sans la discuter ou même imaginer d’autres solutions. Les points communs à plusieurs objets entraînent à proposer des ensembles larges, des invariants et/ou des schémas explicatifs à plusieurs situations. D’autres lui trouvent des vertus pédagogiques, car elle ouvre les espaces dans lesquels nos institutions académiques et les traditions scientifiques veulent trop souvent nous enfermer. La comparaison ne prouve rien, mais elle abat les frontières et, à ce titre, mérite considération. En revanche, fortement représentée dans les Actes publiés, une troisième tendance consiste à considérer que cette méthode ne peut qu’entraîner des amalgames empêchant d’appréhender la spécificité, voire la réalité, de l’objet étudié. On le voit, les textes examinés couvrent presque la totalité des réponses possibles. Pour aller plus loin, faisons intervenir les modalités proposées par les différents types d’auteurs.
8Comment comparer ? Dans les années soixante, la réponse s’imposait d’autant plus aisément que brillait le modèle structuraliste. Il s’agissait de recueillir çà et là des données qui, articulées les unes aux autres, constituaient un système suffisamment affiné pour finir par prendre une forme binaire. Cette dernière établie, l’ampleur du propos et l’harmonie de la construction validaient l’analyse. Le résultat et l’ensemble justifiaient la méthode utilisée et le choix des matériaux. « Qu’on puisse dire tout avec une seule différence produisait en lui, une sorte de joie, un étonnement continu » [Barthes, 1975 : 56], écrivait Roland Barthes en parlant de ses propres textes. Quand, dans Le totémisme aujourd’hui, Lévi-Strauss comparait des sociétés australiennes en les présentant comme des symétriques opposés, il peignait un tableau tellement large et subtil qu’il devenait difficile de s’interroger sur la légitimité de son opération et encore plus sur la qualité des informations qu’il utilisait. Il ne s’agit pas ici d’établir la liste de ces œuvres réussies mais simplement de constater l’intérêt nouveau pour les modalités de confection des comparaisons et sur la nécessité de justifier préalablement la démarche suivie. Il n’est plus possible de choisir arbitrairement tel ou tel aspect sous le prétexte qu’il permet de s’inscrire dans un schéma explicatif préconstruit ou dans la problématique imposée par le chercheur.
9Alors, que comparer, une fois que l’on a précisé ce que l’on compare et justifié ce choix ? Il ne s’agit pas ici de reprendre, même sommairement, l’ensemble des arguments échangés, mais simplement de souligner les modalités de comparaisons aujourd’hui les plus crédibles.
10Dans un livre célèbre, L’orientalisme, Edward Said [1980] dénonçait les amalgames et les paradigmes que réclament les études orientales européennes. Elles imaginaient un objet d’étude présenté comme homogène (l’Orient), ce qui est inacceptable, et surtout se fondaient sur un européocentrisme absurde. Saïd mettait ainsi l’accent sur la principale difficulté de la comparaison, qui s’effectue d’un seul point de vue, exclusif des autres. La nécessité de multiplier les angles d’approche par le dialogisme, par exemple, conduit à des analyses qui s’apparentent aux mosaïques ou aux collages. Plusieurs des textes insistent sur les lourdes difficultés qu’entraînent les comparaisons, l’établissement de frontières, le repli sur les concepts, l’expulsion des contextes, l’inégale qualité des informations utilisées…
11La question ainsi soulevée – comment comparer ? – apparaît centrale dans les débats que nous examinons. La comparaison doit-elle servir à mieux décrire un objet précis ou, au contraire, à étendre les résultats des données locales ? En d’autres termes, le domaine étudié est-il homogène – ce qui permettrait de passer d’un lieu à un autre – ou au contraire hétéroclite, ce qui oblige à l’examen de chaque situation particulière ? Il ne s’agit pas de développer les implications philosophiques et épistémologiques que supposent les diverses solutions préconisées. Suggérons que chacune réclame un certain régime de vérité et une attitude philosophique. Accède-t-on à la réalité ou à des discours de qualité inégale sur la réalité ? La question est ancienne – c’est le moins qu’on puisse dire –, mais elle se pose urgemment aujourd’hui.
12Si l’on affirme que les sociétés constituent un ensemble organisé d’éléments, il devient possible de comparer les structures entre elles. Si, au contraire, on considère que des éléments hétéroclites se rencontrent ponctuellement, seuls s’obtiennent des « branchements » contingents, chaque fois singuliers. À l’évidence, le « balancier » [Lison, 2001 : 10] penche aujourd’hui vers le second côté, qui considère vaine toute stricte tentative de comparaison. Même si divers auteurs perpétuent la tradition antérieure, il semble plus fécond de regarder ce que devient l’opération. Comment comparer quand il s’agit d’« observer des événements interréactionnels, et non pas dévoiler des structures ; de s’attacher au caractère organisationnel et contingent des phénomènes culturels plutôt qu’envisager la culture comme un ensemble cohérent et homogène ; de replacer les éléments dans le contexte d’une situation et d’une praxis, non dans un système logique abstrait », selon les formulations de Lucette Valensi dans l’introduction du dossier des Annales [2001].
13Francis Zimmermann y parle ainsi d’un « glissement de la comparaison au dialogue puis au récit » [33] et évoque la « comparaison dialogique » [36] et même la « diglossie » [38]. De son côté, Jocelyne Dakhlia, qui souligne « que le repli sur les concepts » [1186] conduit aux mêmes difficultés, réclame donc de faire porter la comparaison sur « des objets plus amples, plus complexes » [1188]. Mais, dans ces recherches, quels seront les objets et les matériaux utilisés ? La singularité de l’information née de circonstances précises n’empêche-t-elle pas le passage à des contextes différents ? Pire, le passage à des catégories élaborées par le seul chercheur (même s’il emprunte le terme à tel ou tel indigène) n’entraîne-t-il pas la chosification de l’objet examiné ? Ainsi, comment utiliser le terme de « tribu » qui parcourt l’ensemble du monde arabe depuis au moins Ibn Khaldûn, alors qu’il ne peut évidemment pas désigner la même réalité ? Il est possible de voir dans chaque situation le sens du terme tel qu’il est défini et utilisé. Mais ce type de comparaison relève davantage du catalogue – qui ne manque pas d’intérêt – que de l’établissement d’un schéma plus général. Le chercheur peut aussi s’emparer d’une catégorie indigène, pour aller voir chez différents locuteurs, lieux ou époques les objets d’étude qu’elle désigne. À ce moment-là, il définit arbitrairement un parcours, qui le conduit çà et là, selon les contingences et les configurations de son objet. Même s’il déploie ses enquêtes sur des sociétés différentes, il ne réalise pas une véritable comparaison, mais simplement se fraie un chemin dans des réalités hétéroclites, en suivant le fil conducteur de l’appellation. Les « branchements » de Jean-Loup Amselle parviennent ainsi à lier ex post des situations hétéroclites que le hasard a mis en relation, comme le voyage de la langue N’ko de la Côte d’Ivoire en Égypte. Carmelo Lison peut alors parler de « narrations analogiques » [22]. Le premier suit le chemin des utilisateurs de la langue tels qu’ils l’expriment eux-mêmes, le second évoque un récit qui suit des réalités hétéroclites. La question ainsi posée reste celle des modalités de prises en compte des différents points de vue dans le texte académique. La comparaison « classique » implique le seul « point de vue divin » – selon l’expression d’Hilary Putnam – qui serait celui de la Science et de la Vérité. Mais l’introduction d’une diversité par la prise en compte des paroles des indigènes restreint les lieux d’expression et, dans ce cas, l’espace de comparaison se réduit comme peau de chagrin. On peut faire dialoguer des personnages éloignés – comme le faisait (après beaucoup d’autres) Fénelon avec Socrate et Confucius dans le Dialogue des morts (1712) – mais alors, la part de la fiction s’accroît considérablement. Juxtaposer des informations hétérogènes et des propos décontextualisés accorde inexorablement une place exorbitante au récit imaginé par le chercheur, au détriment du détail de la parole des locuteurs. L’enquête, tout comme les pratiques indigènes, se trouve marginalisée au profit de la construction de l’auteur. C’est le sentiment que laissent aujourd’hui les grands textes fonctionnalistes, marxistes ou structuralistes.
14En définitive, ce qui est en cause dans cette affaire, c’est la place de la parole des locuteurs dans le texte académique. On peut la remplacer, l’oublier ou la disqualifier au nom du savoir, du pouvoir ou de la science, et lui substituer un discours autoproclamé « scientifique ». Entre l’autobiographie [Talayesva, 1959] et le regard distant dit « objectif » disant ce qui lui plaît sur les indigènes et les paroles de ces derniers, l’anthropologie cherche sa voie. Il n’est plus possible d’exclure les locuteurs qui, par leur manière même de s’exprimer, fournissent des matériaux essentiels à l’analyse. Eux seuls connaissent la façon de voir le monde, eux seuls agissent sur lui, seuls leurs propos résultent, au moins partiellement, d’une confrontation avec le réel. Les refuser en invoquant l’objectivité, une méthodologie autoproclamée scientifique ou le pouvoir du plus fort ne peut conduire qu’à un discours formel et européocentriste. D’un autre côté, réduire le chercheur au statut de greffier rompt avec la tradition anthropologique et avec tant d’auteurs que nous aimons.
15D’autant que, singulièrement, la comparaison trouve des objets plus ou moins commodes. Quand elle porte sur des thèmes canoniques de l’anthropologie (mythes, religion, médecine ou parenté), elle semble s’imposer. En revanche, quand elle s’intéresse à des objets nouveaux (cinéma (de fiction), orthographe ou roman), il devient beaucoup plus difficile d’oublier les spécificités des enquêtes et l’originalité du contexte dans lequel naissent les informations utilisées. Nous constatons, une fois encore, que le poids des écrits oriente nos regards et guide nos propos, ce que Edward Said appelait l’« attitude textuelle ». La comparaison apparaît plus légitime quand elle reprend des chemins déjà explorés et des objets familiers aux anthropologues.
16Cette constatation souligne le rôle du lecteur, et suggère la nécessité de l’examen de la réception des textes. En premier lieu, les régimes de vérité changent et la démarche historique, fondée sur l’examen maniaque des sources, s’impose dans les sciences sociales au détriment de la validation par l’« expérience » ou par la conformité au système. En second lieu, le lecteur n’a pas à adopter les exigences de la recherche. Il peut donc impunément procéder par analogies, effectuer des projections ou même imaginer des éléments qui ne se trouvent pas dans le texte, comme Menoccio, le meunier de Ginzburg (1980), qui avait trouvé dans quelques livres des idées particulièrement originales qui n’y étaient pas. Il est donc légitime que le lecteur procède par comparaison, analogie ou glissement, car il n’a pas à démontrer ce qu’il trouve. Si l’écriture s’inscrit dans des contraintes rigides, elle dispose cependant d’instruments de compromis, car les matières qui occupent le corps du texte n’ont pas le même statut que celles de l’introduction ou des notes. Il est toujours possible de signaler que telle attitude constatée ici se retrouve ailleurs, à condition de ne pas postuler une relation qui n’est pas démontrée. Au lecteur de l’accepter ou de la refuser, s’il la juge bonne ou pas.
17Dans cette brève note, il ne s’agit pas de répartir les bons points. Il s’agit simplement de mettre l’accent sur les clivages entre les différents types de points de vue (et donc d’auteurs), en repérant les paradigmes en vigueur dans les textes examinés. Tout le monde compare, ne serait-ce que pour pouvoir penser. Mais cette opération a-t-elle une fonction heuristique ou probatoire ? En continuité avec son œuvre antérieure, la comparaison sans entrave n’est défendue que par Marcel Détienne. Chez les autres auteurs, les positions diffèrent sur son autorité, la place de l’enquête, l’usage des propos indigènes recueillis, le point de vue adopté, l’utilisation des matériaux que relève l’anthropologue et sur la façon de les présenter. Dans quel sens ira le balancier ? ?
Bibliographie
Références bibliographiques
- Barthes Roland, 1975, Roland Barthes par Roland Barthes, Paris, Le Seuil.
- Boas Franz, 1982, « The limitations of the comparative method of anthropology », in Race, Language and Culture, Chicago & London, The University of Chicago Press.
- Détienne Marcel, 2000, Comparer l’incomparable, Paris, Le Seuil.
- – 1972, Les jardins d’Adonis, Paris, Gallimard.
- Dakhlia Jocelyne, 2001, « La culture nébuleuse ou l’Islam à l’épreuve de la comparaison », Annales, h., s.s., novembre-décembre.
- Fénelon François, 1989 (1712), Dialogue des morts, Actes Sud.
- Ginzburg Carlo, 1980, Le fromage et les vers, Paris, Flammarion.
- Leach Edmund, 1968, Critique de l’anthropologie, Paris, puf.
- Lévi-Strauss Claude, 1962, Le totémisme aujourd’hui, Paris, puf.
- Lison Tolosana Carmelo (éd.), 2001, Anthropologia : horizontes comparativos, Granada, Universidad de Granada, Diputación de Granada.
- – 2002, « L’exercice de la comparaison », Annales, h., s.s., janvier-février.
- Said Edward, 1980, L’orientalisme. L’Orient créé par l’Occident, Paris, Le Seuil.
- Talayesva Don C., 1959, Soleil Hopi, Paris, Plon, coll. « Terre Humaine ».
- Traimond Bernard, 2004, « La légitimation du discours indigène : les jésuites bordelais du mysticisme à l’ethnologie. Surin et Lafitau, xviie-xviiie siècle », in La mise à jour, Bordeaux, pub, coll. « Études culturelles ».