Quand on observe la progression parallèle du vieillissement de la population et des dépenses de santé, on est amené à penser que l’un ne va pas sans l’autre. Pourtant, la première n’entraîne pas automatiquement la seconde, qui découle plutôt des changements techniques dans le traitement de maladies lourdes. Dès lors, il n’y a pas à considérer la vieillesse comme une charge ingérable collectivement mais plutôt une occasion d’affirmer des choix de société.