L’attribution du prix Nobel en 1957 ne correspond pas à une consécration pour Albert Camus. Jeune, isolé, il attire le mécontentement de toutes les chapelles. Mais ce prix intervient surtout alors que Camus tente de maintenir une position personnelle sur l’affaire algérienne, où il se trouve pris entre deux feux. Cinquante ans après, sa position est-elle mieux comprise ?