Notes
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C’est la formule du poète William Woodsworth, cité par Freud : « L’enfant est le père de l’homme. »
Une société en évolution
1Des changements très importants sont intervenus depuis quelques décennies dans la distribution des rôles du père et de la mère, ainsi que dans la définition du rôle parental. De la même façon, en ce qui concerne l’inscription de l’enfant dans une filiation, le regard de nos contemporains n’a plus rien à voir avec celui des générations précédentes.
2Certains y voient des éléments inquiétants quant à la construction des enfants de demain qui ne pourraient plus s’appuyer sur les figures bien différenciées du père et de la mère (Flavigny, 2010a et b), tandis que d’autres les rapportent à des changements sociétaux et culturels qui n’affecteraient en rien l’avenir de la jeune génération concernée et n’auraient pas d’impact particulier sur le développement psychologique (Hefez, 2010). Les premiers mettent en avant l’importance de la différence sexuelle dans le couple parental comme support des identifications futures de l’enfant ; les autres, forts de la rencontre avec des enfants ou des adolescents ayant grandi dans des familles homoparentales, soutiennent qu’il n’en est rien et que seule compte la qualité des relations affectives et de l’investissement dont l’enfant est l’objet.
3Les modes nouveaux d’organisation de la vie familiale qui fleurissent depuis quelques décennies ont pris, de fait, une importance grandissante sur le plan quantitatif, posant des questions nouvelles à nos sociétés occidentales. Il est possible de dire, à titre d’hypothèse, que la rapidité des changements déstabiliserait davantage nos représentations de la famille et de la filiation que les nouvelles manières d’organiser la vie familiale et les conditions d’élevage des enfants.
4Du côté des lois, l’évolution est particulièrement marquée depuis le milieu des années 1960, au point de nous faire parfois oublier le caractère récent de ces changements.
5En effet, jusqu’à l’abolition des lettres de cachet et la mise en place d’un tribunal de la famille en 1790, pères et mères étaient dotés d’un statut très constant tout au long des siècles précédents. Le père était détenteur de l’autorité dans la famille. Son statut d’époux en faisait, de droit, le père des enfants nés du couple. Les modalités d’inscription de l’enfant dans sa filiation étaient, elles aussi, très stables.
6Il faut attendre 1965 pour voir établie l’égalité juridique entre la femme et son conjoint, qui détermine pour chacun d’eux une place nouvelle dans l’éducation des enfants et dans les décisions à prendre à leur sujet. Les changements se précipitent à partir de là.
7Avec la notion d’« adoption irrévocable » en 1966, ses liens avec ses parents génétiques étant définitivement rompus, l’enfant adopté bénéficie du même statut que l’enfant légitime.
8En 1967, la loi Neuwirth légalise la contraception. En 1970, l’autorité parentale conjointe est instituée avec abolition de la notion de « chef de famille ». Les parents s’engagent dès lors ensemble à assurer la sécurité, la santé, l’éducation et la moralité de leur enfant. Deux ans plus tard, en 1972, la loi consacre l’égalité entre les enfants légitimes et les enfants « naturels ». Enfin, en 2002, la loi établit le droit de l’enfant à ses deux parents et officialise la résidence alternée, ainsi que le congé paternité.
9C’est dire l’importance des bouleversements qui sont intervenus en une quarantaine d’années. Et l’on sait le temps qu’il faut à l’humain pour intégrer, sans excès d’angoisse, les données nouvelles qui président au repérage de son existence et à son inscription dans une histoire familiale.
Quid des pères solos ?
10À titre d’exemple, penchons-nous sur la situation des pères solos, particulièrement exemplaire de ce point de vue (Huerre et Pellé-Douël, 2010). Ils sont près de 300 000 actuellement en France, et leur nombre va croissant à un rythme significatif. Et encore, les données chiffrées ne peuvent être établies qu’à partir des couples officiellement constitués et dont la séparation est donc repérable. Dans les cas de séparation conjugale, la garde est désormais confiée au père pour 15 % des enfants de zéro à 6 ans, ce pourcentage passe à 18 % pour les adolescents.
11Il ne s’agit pas, dans la grande majorité des situations, du résultat de demandes « militantes » en faveur de la cause paternelle. Quand on sait qu’en Amérique du Nord, les pères solos représentent près de 30 % des décisions de droit de garde après séparation conjugale, il est fort probable qu’il s’agit là d’une tendance « lourde » qui devrait se retrouver dans quelque temps sur notre vieux continent.
12Comment comprendre ces changements ? Sont-ils dus à une nouvelle politique des juges aux affaires familiales ? À de nouvelles demandes des pères ? À de nouveaux souhaits des mères ? À une évolution des points de vue dans notre société ? Le dosage entre ces niveaux est à l’évidence différent d’un cas à l’autre, même s’ils sont tous plus ou moins impliqués.
13Qui sont ces pères ? Actuellement, ils se répartissent en trois grandes catégories : les veufs représentent moins de 10 % d’entre eux, alors qu’en 1962 leur pourcentage était de 55 %. Cette donnée souligne, s’il en était besoin, les progrès considérables accomplis sur une période brève dans l’accompagnement des femmes enceintes et de l’accouchement. Mais elle témoigne aussi, a contrario, des autres raisons qui président aujourd’hui au fait de confier un enfant à son père.
14Laissons de côté ceux, parmi les pères, dont la conjointe manifeste des difficultés telles que la garde ne peut lui être confiée (pathologie psychiatrique lourde, alcoolisme ou autre addiction…). Leur pourcentage est toujours à peu près constant, et demeure faible.
15Intéressons-nous plutôt à ceux des couples se séparant, de plus en plus nombreux, dans lesquels la mère souhaite certes maintenir un lien avec son enfant, mais sans en avoir la garde au quotidien. Ces cas-là auraient été, il y a peu encore, pointés du doigt (mais n’est-ce pas toujours un peu vrai ?) : la mère aurait été considérée comme indigne, sa décision s’apparentant pour son entourage à un abandon d’enfant, et le père comme une victime, étant empêché de s’occuper de façon correcte de la destinée de sa famille.
16Or, dans ces cas dont nous avons pu recueillir un certain nombre de témoignages, il n’en est rien. Suite à une mésentente conjugale durable, telle femme a estimé que le père serait plus à même de s’occuper de son enfant qu’elle-même ; telle autre a privilégié la poursuite d’une activité professionnelle outre-Atlantique, tout en souhaitant continuer de voir régulièrement ses enfants durant les temps de vacances scolaires ; tandis qu’une autre, refaisant sa vie avec un homme ayant déjà des enfants à charge, a estimé meilleur pour ses propres enfants, en accord avec leur père, qu’il en conserve la garde.
Des nouvelles représentations des rôles du père et de la mère
17Outre la remise en question de « l’instinct maternel » que ces mères occasionnent, c’est l’ensemble de l’édifice de nos représentations des rôles du père et de la mère qui vacille.
18Ces pères solos, alors même qu’ils se débrouillent plutôt bien dans leur rôle parental, moyennant les mêmes difficultés d’organisation matérielle que celles que les mères solos ont connues depuis plus longtemps, sont suspects aux yeux de beaucoup encore : sauront-ils s’occuper convenablement des enfants ? Pourront-ils répondre à leurs besoins affectifs, surtout si les enfants sont très jeunes ? Un père peut-il remplacer une mère ? Pour un adolescent, d’accord…, mais pour un tout-petit ? Françoise Dolto n’écrivait-elle pas, il n’y a pas si longtemps : « Il est dans l’ordre des choses qu’un père ne s’occupe pas de son enfant bébé : ce n’est pas le rôle d’un homme… C’est lorsque l’enfant atteint l’âge de la marche – à 18 mois – que les hommes normalement virils commencent à s’occuper de lui. Ceux qui s’occupent des bébés sont généralement en grande partie marqués de féminité et, pour ainsi dire, jaloux que ce soient les mères les porteuses ? » (Dolto, 1985). C’est dire les changements rapides qui sont intervenus et la part importante d’idéologie qui imprègne les positions des professionnels, y compris les plus pertinents !
19En miroir, la situation des mères solos, peut-être parce qu’elle est plus habituelle désormais, ne suscite pas les mêmes interro-gations, en dehors de celles relatives à leur capacité à faire autorité, en particulier lorsque l’enfant grandit et devient adolescent.
20Nous sommes donc dans une époque intermédiaire telle qu’un décalage très important existe entre ce que vivent réellement ces pères seuls à élever leurs enfants et les points de vue qui émergent à leur sujet : ainsi ce père dont le petit garçon était malade un matin, qui avait appelé son employeur pour l’informer de son absence pour cette cause et s’était vu répondre : « Demandez à votre femme de le garder ! »
21Il est vrai qu’au-delà des changements majeurs intervenus dans les modes de vie familiaux – ne s’agit-il alors que de modifications de surface ? –, changements qui déstabilisent le repérage traditionnellement institué dans nos sociétés judéo-chrétiennes, les points de vue profonds, comme les répartitions des rôles entre sexes, demeurent relativement constants. Qu’il s’agisse des différences salariales dans l’activité professionnelle, de la grande difficulté à établir une parité, quand bien même elle est prévue par les textes de loi dans certaines instances. Ou qu’il s’agisse encore de la répartition des tâches domestiques à la maison : 80 % de ces tâches sont toujours assumés par les femmes…
22Et puis demeurent les attentes explicites ou implicites du père et de la mère, chacun à l’égard de son conjoint ou de son ex-conjoint : la réponse aux besoins affectifs de l’enfant, surtout petit, serait une attribution plutôt maternelle, de même que le recueil des confidences plus tard et le rôle de consolatrice ; tandis qu’au père reviendrait celui de l’autorité en cas de dérapage ou de transgression lorsque l’enfant grandit et, plus tôt dans la vie, celui de l’ouverture au monde et de la séparation progressive d’avec la mère, une fois passés les premiers temps d’une fusion nécessaire.
23Dans notre pratique clinique, lorsque nous avons affaire à des parents solos, il est de fait que l’inquiétude des équipes (redoublant parfois celle du parent) est majorée en cas de père ayant la charge seul d’un tout-petit et en cas de mère confrontée à un adolescent tumultueux et provocateur. Mais il est aussi d’observation fréquente que nous avons plus facilement tendance à prévoir des consultations avec les mères des enfants que nous recevons qu’avec leurs pères, facilement oubliés… Quand il ne s’agit pas de créer des consultations ou des hospitalisations « mère-bébés » en s’étonnant par la suite qu’il soit difficile d’avoir accès au père ! Pourquoi ne pas annoncer qu’il s’agit d’un accueil et de soins « parents-bébés » ?
24Alors, ne peut-on reformuler les choses autrement aujourd’hui ?
25Chacun des parents n’a-t-il pas besoin avant tout de l’autre parent en complément de ses interventions propres, quelle que soit la distribution des rôles, du moment qu’ils seraient suffisamment différenciés ?
26Notre époque ne serait-elle pas prête à admettre, dans les temps qui viennent, qu’il s’agirait donc plutôt, pour qu’un enfant se construise, qu’il puisse faire appel à des figures parentales différenciées, quel que soit le rôle que l’un et l’autre tiennent, la nouveauté étant que leur distribution ne serait pas prédéterminée par le sexe ? On entend bien dire à présent qu’il existe du féminin dans l’homme et du masculin dans la femme, sans que cela remette pour autant en question l’identité sexuelle de chacun.
Une histoire plus ancienne qu’il ne paraît
27Mais ce qui nous apparaît nouveau ne l’est peut-être pas tant que ça.
28Si l’on s’amuse à considérer les animaux, ils nous offrent habituellement un modèle plutôt macho, les mâles assurant la pérennité de l’espèce, leur rôle s’arrêtant là pour la plupart. Le mode de gestation semble déterminer l’importance du rôle du mâle par la suite. Dans les espèces à fécondation externe, 69 % des pères interviennent auprès des jeunes, tandis que dans les espèces à fécondation interne, comme les poissons ou les amphibiens, ils ne sont que 7 %. Soulignons le cas des pingouins qui connaissent une longue période de couvaison durant laquelle mâle et femelle alternent leur présence (Aron, Passera, 2000). Tout se passe comme si l’externalisation de la préparation du petit permettait au père d’occuper une place qu’il n’occuperait pas dans les cas où la grossesse est, sur le plan physiologique, exclusivement une affaire maternelle. Serait-ce le cas dans les situations d’adoption chez l’homme ? Une étude serait à mener pour répondre à cette question…
29Dès le Moyen Âge, de nombreuses études basées sur les traités de médecine, de pédagogie, ou encore au travers des fabliaux ou des récits de miracle témoignent de la forte présence du père auprès de l’enfant (Ariès et Lett, 1997). Jean-Jacques Rousseau, avec l’Émile, s’est pour le moins intéressé à la question de l’éducation des enfants, même s’il fut très peu paternel, ayant abandonné ses enfants à l’orphelinat.
30N’oublions pas encore l’institution, par la Révolution française, du divorce par consentement mutuel et de l’attribution de la garde des enfants au père à partir de l’âge de 7 ans. Il s’agit là du prolongement de la conception antique de l’éducation des garçons dévolue aux hommes dès l’âge de raison.
31Si l’on explore d’autres régions du monde, dans des sociétés matrilinéaires d’Océanie, d’Afrique de l’Est et de l’Ouest, d’Asie du Sud-est, les fonctions du père biologique et du père social ne sont pas confondues : le père biologique, compagnon de la mère, bien connu de l’enfant, joue plutôt un rôle de nurse (Lallemand, 1997). Et c’est l’oncle maternel, ou un grand-père utérin, qui assure l’éducation et fait figure d’autorité.
L’enfant et le parent solo
32Mais quelles que soient les configurations conjugales et les distributions des rôles entre père et mère, tout autre est la situation de ces femmes ou de ces hommes qui élèvent seuls leurs enfants. Ne peut-on penser que cela ne pose pas de problème particulier pour l’inscription de l’enfant dans une histoire filiative, dès lors que l’autre parent qui a contribué à sa genèse ne fait pas l’objet d’une occultation ou d’une mise à l’écart radicale tant dans la vie que dans le discours du parent qui élève l’enfant ?
33La question serait plutôt de savoir quelles représentations et quels fantasmes l’enfant se sent autorisé à avoir à propos du parent absent. En effet, les besoins fondamentaux de l’enfant demeurent identiques pour s’inscrire dans une histoire humaine, car c’est toujours lui qui fait d’un homme ou d’une femme son parent [1] en fonction de ce dont il dispose comme éléments de connaissance directe ou indirecte.
34Dans les premiers temps de sa vie, il lui faut pouvoir s’attacher à une figure parentale fiable, en position maternante, quel que soit son sexe. Il a besoin d’une harmonie suffisante entre ses besoins et les réponses qui lui sont apportées, mais aussi, au fur et à mesure qu’il grandit, d’être le témoin d’une suffisante cohérence entre ce qui se joue dans la réalité externe de sa vie, ce qu’il en entend raconter et ce qu’il en perçoit.
35Par ailleurs, la cohérence entre ce que vit le parent et les représentations sociétales du moment facilite plus ou moins la tâche à ce dernier : la réprobation, comme les discours prédictifs inquiétants, pèsent leur poids sur l’image que le parent se fait de son rôle et sur la possibilité qu’il a d’aider l’enfant à se construire. Les « pionniers » que sont certains parents solos le mesurent parfois à leurs dépens. Ainsi ce père qui s’était vu réclamer sa carte d’identité pour garantir qu’il pouvait emmener avec lui sa fille à la sortie de l’école primaire, ayant affaire à une institutrice de remplacement. Pour une mère dans le même cas de figure, le scénario n’aurait-il pas été différent ?
36Il faut ajouter que la construction identitaire s’effectuant dans la différenciation, la place faite au tiers est essentielle pour l’enfant, comme pour le bon ajustement de la position parentale. Ce sera particulièrement vrai dans la période œdipienne et, un peu plus tard, à l’adolescence.
37Soulignons enfin que le parent fonctionne souvent selon le modèle parental qu’il a connu lui-même enfant et dont il a hérité, même s’il s’en défend. Et si la répétition n’est pas toujours au rendez-vous, les figures auxquelles l’enfant a pu s’identifier lui servent de points d’appui plus tard lorsqu’il est lui-même parent, consciemment ou à son insu, qu’il cherche à leur ressembler ou à s’en différencier.
Une époque riche en changements
38Nous vivons une époque où les changements formels sont nombreux dans l’organisation de la vie familiale, comme dans les moyens que la science offre pour procréer. Le décalage est important entre les changements que nous connaissons, les représentations auxquelles ils donnent lieu et l’intégration de ces changements à titre individuel. En attendant que de nouveaux points de repère identifiés et acceptés collectivement facilitent l’existence de celles et ceux qui se trouvent aujourd’hui dans des situations marginales sur le plan statistique et qualitatif (pères solos par exemple, mères ayant adopté seules un enfant, parents ayant eu recours à l’iad…) nous sommes dans une période durant laquelle les énoncés définitifs, les propos péremptoires et les placages idéologiques abrupts débordent le terrain des recherches et des évaluations sereines et plus objectives. Le risque est de déstabiliser dans leur rôle parental celles et ceux qui « inventent », même si l’on a vu que cela n’était pas forcément le cas, de nouvelles formes d’exercice de leurs fonctions. Ce qui serait problématique serait peut-être davantage notre difficulté à faire avec ces nouveautés visibles que les changements eux-mêmes.
39Quelle que soit son histoire, l’enfant puis l’adolescent a besoin d’en être suffisamment propriétaire pour pouvoir définir les contours d’une existence à venir qui n’oublie pas ce qu’elle doit à ceux qui l’ont précédé. C’est bien de la question de la place faite à l’autre qu’il s’agit, y compris quand il fait défaut apparemment. Ce qui est le cas de nombreuses situations nouvelles d’éducation faites aux enfants, comme de nouveaux modes de conception.
Bibliographie
Bibliographie
- Ariès, P. ; Lett, D. 1997. L’enfant des miracles, enfance et société au Moyen Âge (xiie et xiiie siècles), Paris, Aubier.
- Aron, S. ; Passera, L. 2000. Les sociétés animales, Louvain, De Boeck université.
- Dolto, F. 1985. La cause des enfants, Paris, Robert Laffont.
- Flavigny, C. 2010a. Avis de tempête sur la famille ; une institution malmenée par la Loi, Paris, Albin Michel.
- Flavigny, C. 2010b. Et si ma mère était mon père ? Les nouvelles familles gamètes, Paris, Les liens qui libèrent.
- Hefez, S. 2010. Dans le cœur des hommes, Paris, Pluriel.
- Huerre, P. ; Pellé-Douël, C. 2010. Pères solos, pères singuliers ?, Paris, Albin Michel.
- Lallemand, S. 1997. « Enfances d’ailleurs, approche anthropologique », Enfances d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Armand Colin.
- Rousseau, J.-J. 1762. L’Émile ou de l’éducation, Paris, Garnier Flammarion poche, 1999.
Notes
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[1]
C’est la formule du poète William Woodsworth, cité par Freud : « L’enfant est le père de l’homme. »