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Article de revue

La violence de la plainte

Pages 134 à 139

English version
« Reconnaître les limites de la parole et du langage fera qu’un sujet dans la plainte inventera un langage qui ne sera ni le cri, ni les larmes. La recherche infinie d’un destinataire, d’une adresse l’amènera à trouver confirmation d’une absence irréversible, d’une séparation inexorable de l’objet. »
Benjamin Jacobi (1995, p. 9)

Scènes de la vie quotidienne dans une pouponnière départementale en France

1Il y a trois groupes d’enfants dans cette pouponnière : un groupe de nourrissons de quelques jours à 1 an, un groupe de petits où les enfants sont admis dès qu’ils marchent et un groupe de « grands », enfants de 18 mois à 4 ans et parfois plus dans les cas de fratries. Chaque groupe compte une dizaine d’enfants. Une des caractéristiques de cette pouponnière est son extrême souci de protection des enfants qui se manifeste par une limitation de leurs contacts avec toute personne étrangère au service. Les parents eux-mêmes voient leurs visites limitées au motif qu’ils sont de mauvais parents. Ils ont généralement « droit » à une heure de visite par semaine. Aucun local n’est prévu pour cette visite. Les parents vont dans la salle de jeu des enfants du groupe, au milieu des autres enfants, sous la surveillance plus ou moins rapprochée d’une personne du service. Cet isolement relatif, à la diminution duquel j’ai travaillé (Levet, 2003), opère un effet de loupe sur certains symptômes du petit enfant. Nous aurions pu aussi bien parler du petit N., 3 ans, qui portait, à mon arrivée, un casque sur la tête de façon à amortir les coups répétés qu’il se donnait volontairement face à un mur. Mais la rencontre avec le texte de Benjamin Jacobi à orienté différemment mon choix et mon écriture.

2A. et sa petite sœur G. ont respectivement 23 et 11 mois lorsqu’ils sont placés en institution sur ordonnance du juge des enfants. Le motif : « carences éducative et affective graves ». L’observation, sur place, par le psychologue, commence deux mois plus tard et sera poursuivie une année durant. Nous en rapportons ici les principaux tournants.
G. est dans le groupe des petits. Elle y est relativement épanouie. Aucun trouble de la communication, du sommeil ou de l’alimentation n’est noté. La rupture avec le milieu familial ne semble pas l’affecter. A., dans le groupe des grands, est dépressif. Il accuse un certain retard postural, un retard manifeste dans l’acquisition du langage. Il pleure beaucoup. Ces pleurs sont plus plaintifs que rageurs ou colériques. Il semble aboulique et apathique. Lorsqu’on le prend au bras il a le doigt tendu vers… vers quelqu’un, quelque chose qui n’est pas là. Ce doigt tendu montre-t-il l’objet perdu ou bien est-ce une manifestation hallucinatoire ? Dans la théorie freudienne l’objet perdu est le processus par lequel l’enfant élabore une représentation globale de la personne qui n’était auparavant représentée que par les perceptions que l’enfant éprouvait, le sein, par exemple, et toutes les sensations olfactives, gustatives, etc. Cette personne globale est donc un signe du renoncement et, dans le même temps, le signe de la séparation de l’enfant d’avec l’objet d’amour primaire. Lacan renommera cet objet « das Ding », comme objet perdu au moment où il est constitué et du fait de l’accès au langage. Pour Lacan il ne reste que les coordonnées du plaisir, et non plus l’objet lui-même, coordonnées repérables dans les restes qu’il désigne comme objet a. Alors, vers quoi ou qui le doigt d’A. est-il tendu ? Cela semble être vers l’objet global, la mère, qui justement a été substituée à l’objet perdu. L’objet partiel est perdu et l’objet global, substitutif, l’est aussi. Fait-il une sorte de confusion qui expliquerait que le doigt ne soit en fait tendu vers rien ? Toujours quand on le prend par le bras, il se jette souvent en arrière, comme refusant pulsionnellement d’être tenu par un(e) autre que celle qu’il attend. La bouche, grimaçante, toujours grande ouverte en carré, évoque celle du Cri d’Edvard Munch.

Mère, soit, mais seulement du dernier enfant

3Les parents viennent ensemble. Ils sont séparés mais, sur l’insistance du père, ils viennent ensemble. La mère a déjà une première fille d’une précédente union, M., qui vivait auparavant en institution et a été récemment placée chez son père, dans le nord de la France.

4La mère n’a d’yeux, de gestes, de mots que pour G., la petite fille. A. semble ne pas exister pour elle. Le père tente de pallier cette absence maternelle. Il n’est pas en position paternelle dans la mesure où la mère ne lui donne pas cette place, au sens de la fonction paternelle déployée par Lacan. Il n’est pas le père parce qu’il n’est pas l’homme de la mère. Cependant il est le père aux yeux de l’institution et des personnes qui y travaillent. Cette position ne lui est non seulement pas contestée, mais est au contraire encouragée. Il se veut un substitut maternel. Il couvre A. de gestes affectueux en remplacement de ceux que ne fait pas la mère. Dans le même temps, il déploie, sans pour autant négliger G., des efforts considérables pour combler le fossé entre A. et sa mère. Mais ce fossé est du domaine de la ténèbre.

5À l’occasion d’une visite des parents, le psychologue convoque la maman un peu à l’écart pour tenter de lui faire voir ce qu’il en est de son attitude à l’égard d’A. Elle est un peu agressive et refuse d’entendre. Dans les jours qui suivent, à l’extérieur, elle se plaindra de la « persécution » du psychologue auprès des travailleurs sociaux qui suivent sa famille. Cependant, lors de la visite suivante, elle va elle-même au-devant du psychologue, lui dit qu’elle a réfléchi et qu’elle veut bien reprendre la conversation. À propos du quasi-abandon d’A., elle invoque de but en blanc une causalité simple pour elle : c’est sans doute à cause de sa culpabilité à l’égard de son père mort. Ce père est mort avant la naissance des deux enfants. Cette causalité non développée ni commentée semble lui suffire.
Elle change ensuite totalement d’attitude. Elle se précipite à chaque visite vers son fils en écartant les bras pour de belles retrouvailles avec de grands « mon fils chéri » sonores. Et A. de se précipiter. Les changements chez lui sont spectaculaires : il retrouve le sourire, rattrape une partie de son retard de langage, sa grimace de plainte se fait plus épisodique, sa marche s’assure, sa relation aux autres est plus cordiale. G., de son côté, ne semble pas trop atteinte par ce soudain partage de la mère. Le père est toujours paternellement et maternellement très présent pour les deux enfants.

La mère et les chaises musicales, le père intronisé « mère »

6La mère a trouvé un nouvel homme dont elle est rapidement enceinte. Le père d’A. et G. rompt définitivement et entreprend des démarches pour obtenir la garde des enfants, démarche facilitée par l’attitude maternelle, répétitivement abandonnique. Les enfants entendent tout de cette rupture et ce d’autant plus que la mère « oublie » souvent qu’elle a deux enfants en institution. Elle est entièrement tournée vers sa grossesse et l’enfant à venir. Les enfants précédents semblent ne plus exister, comme A. n’a plus existé à la naissance de G. et comme M., sa première fille, n’a plus existé à la naissance d’A. Les enfants sont tour à tour le dernier puis disparaissent dans une sorte de fading. La mère ne vient pratiquement plus, prétextant un malaise, un rendez-vous, une convocation, etc.

Les auxiliaires et les puéricultrices supportent mal ces mères qui délaissent leurs enfants au moindre prétexte. Quelque chose de leurs propres pensées refoulées les animent peut-être aussi. Un des symptômes de cette agressivité à l’égard des « mauvaises mères » est qu’un projet d’ouverture de la pouponnière à une association de grands-parents qui viendraient visiter les enfants, leur raconter des histoires, montrer leur petit chien, etc. est rejeté. La réaction à l’imago de la mauvaise mère entraîne un renfermement. Les « bonnes mères » de l’institution protègent « leurs » petits.

7Le père se démène donc pour satisfaire toutes les formalités, trouver un logement, le meubler, trouver l’argent, être bénéficiaire des allocations et aides diverses. Il se met en congé parental et, avec l’aide des services sociaux, semble parvenir à des solutions. Mais, pour ce faire, il est souvent absent et ne peut combler totalement l’absence maternelle. C’est à ce moment que l’on assiste au retour massif des symptômes d’A., il est alors au plus fort de l’abandon, au plus fort de la plainte. Cependant, si les enfants ont entendu l’absence de la mère, ils sont également sensibles à l’agir du père.

8Pendant qu’il construit le nid, l’œil amusé que le personnel féminin de la pouponnière porte sur le père n’échappe pas aux deux enfants. D’ailleurs, en institution, rien n’échappe aux enfants, ils ont simplement la courtoisie de souvent regarder ailleurs !

9Le juge des enfants, sur avis favorable de l’institution et des travailleurs sociaux, ordonne le rendu des enfants au père, qui en aura la garde. Il faut un mois au père pour finaliser l’installation de leur logement. La plainte d’A. diminue d’intensité. Il n’est plus si fréquemment le doigt tendu vers l’objet. Il se jette moins souvent en arrière. Son visage est plus souriant que grimaçant. G. grandit et observe son frère, l’imite beaucoup, pour exprimer sa propre colère notamment, mais l’un comme l’autre ont bien compris qu’ils comptent pour quelqu’un, le père-maman, et cela les contient suffisamment.

Les teintes de la plainte d’A.

10Comment la plainte d’A. se manifeste-t-elle à son acmé, alors que sa mère est toute à sa nouvelle grossesse ? Si le sommeil n’est pas vraiment altéré, pas plus que l’alimentation, on peut décrire la plainte d’A. par les vocables suivants : grimace, tension, écroulement et absence.

11Absence, car A. se retire dans sa plainte. Par moments, il n’est plus accessible à l’autre. Quel que soit cet autre, un pair ou une auxiliaire de puériculture, qui pourtant lui procure soins, paroles, douceur, attention.

12Grimace, parce qu’il est bouche ouverte en un grand carré tordu, bavant, les yeux contractés. Le son qui s’échappe de cette grimace est un mélange de pleur et de grondement, de grincement. Penser que cette bouche est toujours ouverte pour l’objet sein est peut-être un forçage du sens, mais que veut-il mordre ainsi ?

13Tension, parce qu’il est le doigt tendu vers l’objet. N’importe quel objet, celui qui se trouve par hasard sous ses yeux. Qu’il soit à terre ou dans les bras de quelqu’un, il tend le doigt vers l’objet mais ne va pas pour autant le saisir. Et si l’adulte est pris dans cette quête et qu’il saisit l’objet pour l’enfant, alors celui-ci, à peine l’objet effleuré, le lâche avec un mouvement d’écartement de la tête et tend le doigt vers un autre objet. Et toujours avec ces pleurs qui mettent à mal la patience de l’adulte.

14Écroulement parce que, parfois, au comble du ratage de l’objet, au plus fort d’une demande à jamais insatisfaite, il s’écroule par terre avec un mouvement qui est à la fois de se jeter en arrière et de fléchir les jambes ou bien, s’il est au bras, de se jeter avec la même violence en arrière, au risque de ne pouvoir être retenu par l’adulte.

Analyse de la plainte et de la perte d’A.

15Dans les éléments rapportés ci-dessus, on note combien A. n’est ni dans le cri, ni dans les larmes, que son doigt tendu mime cette recherche infinie, que son désespoir est celui d’une séparation inexorable de l’objet.

Perte précoce et travail du deuil

16La mère d’A. est particulière et son désir reste énigmatique. En effet, peut-on l’imaginer en « bonne mère », comme on suppose qu’elle l’est, alternativement, avec chaque dernier-né, pour soudainement devenir une mère amnésique de son enfant ?

17L’enfant au sein donne à la mère un sentiment de complétude inégalable… Y mettre fin peut se révéler problématique ou nécessaire. Or, chez cette mère, il y a un côté étonnamment non problématique du sevrage. On peut se poser la question suivante : l’enfant n’expérimente-t-il pas déjà une absence de l’objet alors qu’il est encore au sein, avant même de perdre celui-ci ? On pourrait parler alors d’une expérience précocissime de l’objet perdu – bien que toujours présent.

Heureusement, A. sait qu’il a perdu l’objet

18Dans le même temps, si l’on compare A. à d’autres enfants placés en institution et dont la maman est psychotique, on peut dire que d’une certaine manière il se développe assez bien. Le doigt tendu vers quelque chose signe sa perte de l’objet, c’est-à-dire qu’il a su et pu se détacher de cette chose primordiale avec laquelle il se confondait. Il sait qu’il a perdu quelque chose. Ce savoir est la castration. Ce savoir est amplifié, précipité par l’abandon maternel, comme on l’a vu plus haut. La mère, qui n’a jamais qu’un seul enfant, le dernier, n’a pas avec lui un rapport fusionnel. De plus, très vite elle cherche un autre géniteur et cette quête fait notamment office de fonction paternelle. Un géniteur vient faire coupure dans le lien mère-enfant.
Le plus impressionnant, dans une pouponnière, est sans doute que les difficultés des enfants existent même chez ceux qui ont vécu très peu de temps, quelques semaines ou quelques mois, avec la maman. Les soins attentifs et chaleureux des auxiliaires de puériculture, le bain de langage durant les soins, le temps des biberons et autres activités, tout cela semble ne pas peser bien lourd, comparé à l’effet des quelques heures hebdomadaires passées avec ces mamans qui, comme la maman d’A., sont amputées du désir. Cette longue plainte qu’émet A. le place, malgré les apparences, dans les êtres de désir.

Suivant une expression de la psychomotricienne qui nous a paru admirablement appropriée, les enfants de mères psychotiques « ne sont pas fécondés », c’est-à-dire que ces enfants n’expriment pas de plainte de perte d’objet. Leur plainte est intérieure, autistique. L’autre n’est pas reconnu comme pouvant être l’autre de la plainte. Ils sont eux-mêmes absents, y compris dans leurs corps qui sont flasques.

Y a-t-il une composante haineuse dans la plainte d’A. ?

19Lorsque la séparation brutale est là – et elle est brutale lorsque les enfants sont placés en foyer d’accueil –, la plainte de l’enfant peut alors être haineuse. Freud voyait dans la haine le premier sentiment. Cette haine est nécessaire à l’expulsion vers l’extérieur de l’objet. Le sujet, pourrait-on dire, « naît » de cette libération. La haine est donc familière à l’enfant, elle est tournée vers l’extérieur… comme le doigt tendu d’A. Sa plainte haineuse a un double effet : d’une part attaquer l’autre extérieur, l’objet mère, et, d’autre part, faire revivre l’objet dans l’instant de haine. La haine, avons-nous dit, est antérieure à l’expulsion de l’objet, puisque elle en est l’énergie, le moteur. Revivre la haine revient à revivre le temps d’avant l’expulsion et donc le temps du bon objet parfait, du temps d’avant la rupture. À cette remontée de la haine pour cet objet absent et pour les ravisseurs s’ajoutent sans doute le désespoir de l’impuissance comme le rappel de la toute-puissance.

20En effet, le nourrisson est dans la toute-puissance à l’égard du sein. Il n’est pas rare qu’il manifeste cette toute-puissance par des actes de violence, la morsure par exemple, ou bien par des cris – et le sein accourt. Il y a donc aussi une passion de l’emprise et, consécutivement, pour A., autant une perte de la jouissance de l’emprise sur l’objet qu’une perte de l’objet lui-même. D’une certaine manière, A., lorsque son long gémissement grinçant se fait entendre et que l’adulte accourt pour le prendre dans les bras et tenter maintes et maintes fois de le consoler, manie encore l’emprise sur l’objet.

« La plainte se développe dans une alliance solide avec le sentiment de toute-puissance. Elle vient attester, à sa manière, du refus absolutiste de renoncer à une telle expérience » (Jacobi, 1998 [1995], p. 22).

21À propos de la haine du nourrisson, on sait que M. Klein penchait pour un enchaînement de deux « positions » : la position paranoïde, caractérisée par la perception persécutive de l’environnement, et la position dépressive, caractérisée par l’angoisse d’avoir détruit l’objet. Quoique A. ne soit plus nourrisson, il nous a semblé, par moment, qu’il était dans cette position dépressive : quelle meilleure explication à la disparition de l’objet que d’être pour quelque chose dans sa disparition ?

Le retard de langage d’A.

22A., au début du placement, ne parlait pas et n’avait que très peu accès au pré-langage, au point qu’une consultation en cmp a été envisagée. Seule l’entrée dans le langage semblait retardée. Le reste des fonctions cognitives se développait normalement. La visite au cmp fut un échec pour l’équipe et en particulier pour le psychologue qui était à l’initiative de ce rendez-vous. Nous souhaitions de l’aide et nous allions le chercher à l’extérieur, fait exceptionnel pour cette institution. Nous fûmes renvoyés à nos couches. Nous avons fait le travail nous-mêmes. Il n’y avait, semble-t-il, pas urgence devant cette bouche ouverte en carré, grimaçante, qui semblait être faite pour baver et non pour parler. Le seul mot audible était « bibi », qui semblait désigner le biberon. Ce mot de « bibi » désignait-il seulement l’objet ou bien était-ce une forme d’autonomination ? « Bibi » pour « bébé » ? Pourtant, le doigt est tendu vers un objet. A. ne s’y arrête pas. C’est probablement ce qui explique sa plainte. Il ne peut reporter sur rien, se reposer sur rien, se rassurer par rien. Alors à quoi bon parler ! Parler s’adresse à l’autre tandis que la plainte, comme le rappelle Jacobi, s’adresse à l’objet toujours déjà perdu. A., par sa plainte à laquelle l’objet ne répond pas, témoigne de la vacuité de la parole, dès lors que la demande d’amour qu’elle recèle reste sans réponse.

Bibliographie

Bibliographie

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