Notes
-
[1]
« Après les attentats de Paris, John Oliver répond avec humour », YouTube.
-
[2]
« Le Burka show : défilé de mode islamique », YouTube.
-
[3]
« Le terrorisme en Occident/C’est quoi le problème ? avec Louis T », YouTube.
-
[4]
« Il a dégaîné le premier. » La phrase joue sur l’ambiguïté du verbe draw, qui signifie aussi « dessiner ».
-
[5]
The Shorty Awards. Pour l’adresse du site officiel, voir l’index « Sites Internet ».
-
[6]
Isis Bloopers, YouTube.
-
[7]
« Faire semblant d’être terroriste – blague », YouTube.
-
[8]
« Top 5 des vines de Jawad !!! », YouTube.
-
[9]
Blagues qui utilisent le comique de répétition.
1 15 novembre 2015. Quarante-huit heures à peine après les attentats de Paris, John Oliver, animateur du fameux Last Week Tonight with John Oliver, de la chaîne hbo, affirme son soutien à la France dans son style grinçant :
2 « Malheureusement nous devons commencer par la France qui a subi ce vendredi la pire attaque sur son territoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Écoutez, cela ne fait que 24 heures, et il manque encore beaucoup d’informations, mais il y a quelque chose dont on est déjà sûrs. Alors, permettez-moi de vous offrir un pur moment de télé profane… Voilà où nous en sommes. Premièrement, on sait maintenant que l’attaque est l’œuvre d’énormes connards ! De véritables connards ! Probablement qu’ils travaillaient avec de véritables connards aussi ! Et, définitivement, au nom d’une idéologie de purs connards ! Deuxièmement, et c’est une évidence : que ces connards aillent se faire foutre ! On les emmerde ! Et, troisièmement, sachez que ces connards n’atteindront jamais leur but. La France va se relever, et je vais vous dire pourquoi… Si vous menez une guerre idéologique et culturelle contre la France, je vous souhaite une putain de bonne chance ! Vous allez arriver avec votre idéologie de merde et elle va vous sortir Jean-Paul Sartre, Édith Piaf, le bon vin, les Gauloises, Camus, le camembert, les madeleines, les macarons, Proust et leur putain de croquembouche ! Le croquembouche, ce truc est une tour française de la Liberté ! Alors, aux Français : toutes nos pensées sont avec vous [1]… »
3 Sur un ton humoristique, l’animateur endosse la position du fou du roi qui ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Malgré la forme décalée qu’il emprunte, il exprime un soutien sincère et touchant à la France mais, surtout, la colère qui gronde au plus profond de chacun derrière la peine. L’humour permet de nommer plus facilement l’innommable. En surjouant l’émotion plutôt qu’en l’exprimant, John Oliver, à la manière de nombreux internautes, la met à distance. Il offre à son public un discours qui explose, en écho à ce qui demeure enfoui.
Aux « morts de rire »
4 Des humoristes, comme Russell Peters, au Canada, empruntent aussi le chemin de l’humour pour dénoncer les amalgames dont sont victimes les minorités ethniques ou pour pointer les limites des moyens de sécurité mis en place contre le terrorisme. D’autres n’hésitent pas à se moquer des fondamentalistes [2]. L’humour sous toutes ses formes dénonce, quand il devient difficile de débattre. En se risquant parfois à la conscientisation, le discours humoristique rappelle au grand public les paradoxes d’une société qui se laisse submerger par la peur. Évoquant la statistique selon laquelle « dans les cinq dernières années, seulement 2 % des attaques terroristes avaient comme motivation la religion », Louis T, un humoriste québécois, résume la situation : « Les islamistes sont donc un peu comme Apple. Ils ont une petite part du marché, mais c’est d’eux qu’on parle tout le temps [3]. »
5 Dire l’indicible, donc, et lui donner une forme visible. À côté des sketches des animateurs et humoristes professionnels, les mises en scène sous forme de vidéos se multiplient aujourd’hui : autant de scénarios originaux et parodiques qui tournent en dérision les horreurs commises par les terroristes. Comme un héritage de Charlie Hebdo, dont les dessinateurs nous rappelaient l’importance de rire de tout, ces vidéos s’ajoutent aux nombreuses caricatures dessinées et partagées à la suite des attentats du 7 janvier 2015. En des temps d’incertitude où, plus que jamais, la tentation sécuritaire gagne du terrain, le droit de rire apparaît comme une revendication à la liberté d’expression, teintée d’un soupçon à l’égard des réponses données par nos gouvernements. Mêlant, comme l’écrit Milan Kundera dans La plaisanterie, le « non-sérieux et le terrible », l’homme qui rit prend paradoxalement ses distances face aux événements qui secouent l’édifice de ses tabous, sans pour autant s’en détacher. Car l’humour « témoigne du refus de nous réfugier dans des croyances pour combler nos désirs et apaiser nos angoisses. Il affirme la prééminence du concept d’incertitude » (Raphaël et Herberich-Marx, 1994, p. 4). Il est un éloge de la démocratie en ces temps bafoués par la peur.
6 Après l’assassinat de l’équipe de Charlie Hebdo, des milliers de dessins se dressent comme une armée de boucliers. Croqués par des caricaturistes professionnels et de nombreux amateurs, ils envahissent les journaux de presse écrite et les réseaux sociaux : autant de vitrines qui exposent aux yeux de la planète la résistance par l’humour de millions de personnes blessées. Parce que l’hebdomadaire satirique se moquait de tout, rire de cet horrible attentat est le plus bel hommage que l’on puisse rendre à ses journalistes. Les tabous se lèvent, l’humour reprend ses droits sous toutes ses formes, favorisant l’expression de sentiments qui ne trouvent pas toujours les mots pour se dire. Cette même liberté d’expression, qui avait précipité la mort des caricaturistes, s’offre comme l’argument ultime, la légitimation absolue non seulement du droit de rire de tout, mais surtout d’exprimer nos émotions les plus intimes.
7 Un terroriste encagoulé et vêtu de noir se retrouve au milieu des cadavres dans la salle de rédaction du journal satirique. Sur ce dessin de Loïc Sécheresse, seul le sang des victimes est coloré. Le terroriste leur demande : « Où est Charlie ? », en référence aux albums de Martin Handford. Sur un autre dessin, de l’Australien David Pope, un terroriste, dont l’arme fume encore au-dessus d’un cadavre, se justifie : « He drew first [4]. » James, auteur de bandes dessinées, met en scène un terroriste brandissant une kalachnikov face à un crayon posé sur le sol : « Les gars, les gars, il y a un crayon qui me menace… Je fais quoi ? » Dans de nombreux dessins, le duel entre la mitraillette et le crayon devient le symbole d’un combat absurde opposant la force meurtrière des balles à la puissance créatrice du dessin. L’insulte aux terroristes s’immisce souvent dans ces mises en scène, qui n’expriment pas seulement une position idéologique, mais qui, avec la complicité de l’humour, stigmatisent aussi la bêtise, provisoirement triomphante. Sur ces caricatures, les terroristes ont oublié leur cerveau et perdu leur humanité. Interloqués, les vêtements noirs tâchés de sang, ils consultent un livre : « Putain, on comprendrait mieux avec des dessins »… De nombreux croquis expriment le sentiment premier et profond de beaucoup aux lendemains de l’attaque, avant la nécessaire prise de recul et le travail de compréhension de ce qui vient de se produire : celui que l’ignorance l’emporte sur la liberté d’expression.
8 Dire la bêtise, la mettre en scène, répondre du tac au tac… Les crayons qui parsèment les dessins ne représentent pas seulement les victimes, ni les symboles d’une liberté d’expression bafouée ou, dressés par paire, les tours jumelles de Manhattan. Parfois ensanglantés, coupés en deux, décapités, troués de balles, ils se transforment aussi en armes pointées vers les terroristes, les menaçant de leurs mines acérées. Car ces croquis expriment également une colère latente, un désir plus ou moins conscient de frapper l’ennemi. Alors que nous subissons les effets d’une violence démesurée, la violence de nos propres sentiments doit rester contenue, pour ne pas sombrer dans le piège tendu par nos bourreaux. Le dessin offre cet espace nécessaire, cet entre-deux pour l’exprimer, l’apaiser sans la réprimer, la détourner. Combien de doigts d’honneur ont pris l’apparence d’un crayon ensanglanté, incarnant notre rage et la nécessité de rester debout, envers et contre tout ! La bêtise des terroristes et la colère des victimes se mêlent dans des scènes qui ne nient jamais l’horreur de l’attentat. Au contraire, la voilà surexposée. Les journaux, les tables à dessin et les symboles de la République sont criblés de balles, tachés de sang, mais ils résistent aux menaces et à la mort qui s’abat autour d’eux.
9 Un terroriste armé d’un long couteau s’interroge devant un crayon dressé devant lui, la mine pointée vers le ciel : « Tiens, plus je lui coupe la tête… plus il devient pointu… » Les crayons, comme les dessinateurs, ne meurent pas. Au Pays-Bas, Joep Bertrams dessine un homme décapité face à un terroriste, dont le cimeterre est encore couvert de sang. Par le trou ensanglanté de son cou, il lui tire une énorme langue. Même les dessinateurs de Charlie Hebdo survivent à leur propre mort, au grand désarroi de Dieu, qui s’exclame à leur arrivée au paradis : « Oh non… Pas eux… » Tandis que Mahomet semble déçu : « Moi, ils me faisaient rire vos dessins ! » Confortablement installée sur des nuages, la fine équipe poursuit inlassablement son travail, à la recherche de sa prochaine Une… Comme l’écriront certains, les dessinateurs de Charlie Hebdo sont « morts de rire ». Or c’est grâce au rire que peut s’exprimer l’indicible relation entre les sentiments de terreur et d’impuissance, de rage et d’incompréhension, mais aussi entre la peur de l’avenir et, parfois, la sensation que le monde bascule.
L’humour et l’horreur
10 Dans l’univers des réseaux sociaux, la mise en scène humoristique est devenue un genre à part entière. Les Shorty Awards, qui récompensent chaque année, depuis 2009, les meilleures productions artistiques sur les réseaux sociaux ont d’ailleurs prévu une catégorie « Best Parody Account in Social Media [5] ». Qu’elles prennent la forme de faux documentaires humoristiques sur le terrorisme, de détournements d’interviews ou de parodies des images officielles – celles de Daech comme celles du gouvernement français –, ces mises en scène humoristiques s’inspirent toutes de codes visuels et narratifs connus des internautes à travers de savants (et moins savants) jeux de montage.
11 Vêtu de noir de la tête aux pieds, le visage caché par une cagoule, un homme de grande taille tient un poignard dans une main [6]. Le décor laisse croire que la vidéo a été tournée dans le désert. À ses côtés, à genoux, les mains liées dans le dos, un otage porte un survêtement orange vif. On reconnaît la mise en scène d’une exécution commise par Daech. En brandissant son couteau, le bourreau s’adresse en anglais au président américain : « Président Obama, votre politique contre l’État islamique nous pousse à nouveau à tuer un citoyen américain. Dans ces “circommestances ”… » Derrière la caméra, le réalisateur coupe la scène et le corrige : « Circonstances ! » L’enregistrement repart… jusqu’à la prochaine interruption. Pendant trois minutes, les réalisateurs de cette vidéo détournent les codes des mises en scène de Daech, n’hésitant pas à maquiller l’otage ou à le faire éternuer pour obliger les terroristes à recommencer… Apparemment signé par de jeunes amateurs israéliens, le film, intitulé Isis Bloopers, à l’humour pour le moins grinçant, a été visionné plus 7,5 millions de fois sur YouTube.
12 Les commentaires des internautes à son sujet rappellent que l’humour n’est pas la chose du monde la mieux partagée et qu’il peut prendre la forme de jeux dangereux. En mettant en scène une exécution, les réalisateurs sont accusés de tourner en dérision le meurtre de plusieurs otages, dont celui de l’Américain James Foley. Effectivement, la vidéo humoristique reproduit, avec un réalisme décalé, les codes des exécutions commises par Daech. Pourtant, elle favorise aussi l’expression du sentiment de gêne qui anime des millions de téléspectateurs confrontés à l’horreur de ces vidéos d’exécution diffusées par nos médias. Les questionnements sur les limites de l’humour sont certainement légitimes, mais ils révèlent surtout le paradoxe de nos sociétés, incapables de tracer les contours du tabou de la mort. Tandis que des médias montrent des extraits de véritables exécutions, faisant ainsi la promotion d’une violence à l’état pur, nous sommes outragés par des parodies qui n’en sont que de pâles copies. Si la mise en scène humoristique de l’exécution d’un otage peut être critiquée, c’est justement parce que son modèle est connu de tous. En ressuscitant la vidéo de référence, elle expose aux yeux du monde le scandale d’une telle publicité, tout en mettant à distance l’horreur de la mort par le rire, qui entremêle « le non-sérieux et le terrible ». En ce sens, l’humour est un puissant révélateur de ce que la parole n’arrive pas toujours à nommer.
13 Lorsqu’un internaute s’amuse à revêtir les vêtements d’un Saoudien, dépose aux pieds de passants un sac-à-dos avant de s’enfuir et filme leurs réactions [7], l’humour est dépouillé de son caractère fictionnel. Du coup, sa légitimité est à questionner. Filmées à leur insu, les victimes du piège tendu se mettent la plupart du temps à courir, convaincues que l’on vient de déposer une bombe à leurs pieds. Certes, l’expérience montre à quel point la peur a effectivement contaminé l’imaginaire des populations victimes mais, sans le consentement des personnes piégées, elle s’effectue à leur détriment. Le spectateur n’est plus invité à rire à partir d’une fiction qui dénonce les images de l’actualité, ses stéréotypes, son évidente grossièreté ou son insupportable violence, mais à se moquer de personnes victimes du sentiment d’insécurité lié au terrorisme, qu’exploitent certains politiques et qu’amplifient certains médias. Les mises en scène humoristiques, elles, trouvent leur légitimité et leur efficacité dans le fait qu’elles s’affirment comme des fictions qui se réfèrent directement aux images d’une actualité insupportable. Si ces références ne sont plus claires, elles perdent et l’une et l’autre.
14 Alors que les attentats du 13 novembre 2015 viennent tout juste de se produire, Jawad, le « logeur de Paris », échange quelques mots avec des journalistes qui le filment. Le jeune homme est le locataire de l’appartement où, semble-t-il, ont résidé plusieurs auteurs de la tuerie. Affrontant sereinement les questions, Jawad répond qu’« il n’était au courant de rien », qu’il avait seulement « rendu service à des gens qui lui avaient demandé de les loger ». On apprendra par la suite que, derrière l’apparente naïveté de l’interviewé, se cache un homme condamné en 2008 à huit ans de prison pour meurtre. Le décalage entre ces mensonges éhontés et la réalité a retenu l’attention du grand public et entraîné une formidable vague de détournements, qui prirent la forme de montages vidéo reprenant mot pour mot les propos de Jawad. Tour à tour, ce dernier dialogue avec Louis de Funès, avec l’agent OSS 117, et même avec Adolf Hitler. Le procédé est simple, mais efficace : en inscrivant la scène médiatisée dans un contexte fictionnel, plus adéquat, les auteurs de ces vidéos soulignent le caractère « fictif » de sa parole. Ce n’était, au fond, que du cinéma.
15 Les montages inspirés par l’interview du « logeur de Paris » ont été visionnés des milliers de fois, jusqu’à susciter l’intérêt des médias et entraîner la production de vidéos rassemblant les meilleurs d’entre eux [8]. Ces vidéos, devenues des running gags [9] sont maintenant le symbole des dérapages des médias qui, parfois, remplacent de véritables informations par des témoignages récupérés dans l’urgence, sans vérifier leurs sources. D’ailleurs, les médias traditionnels sont eux-mêmes souvent la cible de ces détournements. Lorsque des internautes mettent en ligne, sur YouTube, un faux documentaire sur la présence du groupe État islamique dans certains quartiers de Paris, ils empruntent les codes narratifs et visuels utilisés dans les films documentaires : le ton monocorde et froid, les images de combats, les interviews réduites à quelques secondes, la visualisation des lieux à partir de cartes en 3D, etc. Le sujet est délibérément décalé, mais le « documentaire » évoque explicitement la terreur des populations victimes et dénonce implicitement la complicité des médias dans la propagation de ce sentiment. Il illustre aussi que, sous une forme narrative maîtrisée, on peut recouvrir un mensonge éhonté d’un semblant de réalisme. Les mises en scène humoristiques ne se contentent donc pas d’interroger le fond, elles remettent également en question la forme prise par l’information, montrant ainsi que le public n’est pas toujours dupe.
16 Dans la foulée des attentats de novembre 2015, l’une des vidéos humoristiques les plus populaires mobilise habilement les codes visuels et narratifs de la première vidéo de la campagne gouvernementale antidjihadiste, en substituant au « #stop-djihadiste » un « #stop-téléréalité ». Reproduisant avec fidélité le clip du gouvernement, elle ne met plus en garde les jeunes contre les mensonges de Daech, mais contre les mensonges de la téléréalité ! Cette vidéo, visionnée des milliers de fois, se moque de la téléréalité dont les promesses, jamais tenues, engendrent de nombreuses désillusions chez les participants. « #Stop-téléréalité » rappelle que, dans le monde des images, le mensonge n’est pas l’apanage des terroristes. Le « Ils te disent : “Sacrifie-toi à nos côtés, tu défendras une juste cause” » se transforme en « Ils te disent : “Tu vas devenir célèbre, riche, on va faire de toi une star” » ; et le « Tu découvriras l’enfer sur terre et mourras seul loin de chez toi » devient « Tu finiras chroniqueur tv sur la tnt avant de tomber dans l’oubli » !
17 Les mises en scène humoristiques éclairent souvent les zones d’ombre qui complexifient la lecture des événements tragiques. Elles soulignent le paradoxe de nos sociétés qui véhiculent des images de violence, mais interdisent parfois la diffusion de mises en scène qui ne sont que des références aux premières. Elles indiquent que les frontières de l’actualité et de la fiction sont brouillées, faute de repères pour départager la vérité du mensonge, les faits réels de la mise en scène. Elles soulèvent aussi des questions éthiques, en évoquant la persistance de tabous. Enfin, elles illustrent la méfiance des internautes à l’égard de ce qui est transmis, montré, rendu visible. En résumé, l’humour nomme et dénonce, révèle et réveille les incertitudes dont l’omniprésence n’a d’égal que le silence qui les entoure.
Notes
-
[1]
« Après les attentats de Paris, John Oliver répond avec humour », YouTube.
-
[2]
« Le Burka show : défilé de mode islamique », YouTube.
-
[3]
« Le terrorisme en Occident/C’est quoi le problème ? avec Louis T », YouTube.
-
[4]
« Il a dégaîné le premier. » La phrase joue sur l’ambiguïté du verbe draw, qui signifie aussi « dessiner ».
-
[5]
The Shorty Awards. Pour l’adresse du site officiel, voir l’index « Sites Internet ».
-
[6]
Isis Bloopers, YouTube.
-
[7]
« Faire semblant d’être terroriste – blague », YouTube.
-
[8]
« Top 5 des vines de Jawad !!! », YouTube.
-
[9]
Blagues qui utilisent le comique de répétition.