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Article de revue

Comment l’accompagner ?

Pages 19 à 23

Notes

  • [1]
    Enquête menée par la Favec (Fédération des associations de conjoints survivants), l’UNAF (Union nationale des associations familiales) et la Fondation d’entreprise Ocirp.
  • [2]
    Auteur, avec Isabelle Gravillon, de L’enfant face à la mort d’un proche. En parler, l’écouter, le soutenir (éd. Albin Michel, 2006).
  • [3]
    Auteure de Dis, c’est comment quand on est mort ? Accompagner l’enfant sur le chemin du chagrin, avec Thierry Baubet (éd. La pensée sauvage, 2009), et de L’enfant face au traumatisme (éd. Dunod, 2013).
  • [4]
    Auteure de L’enfant, la maladie et la mort (éd. De Boeck, 2006).
  • [5]
    Enquête sur les orphelins par la Favec, l’UNAF et la fondation d’entreprise Ocirp, 2011.

1Pour un enfant, vivre une perte aussi irréparable que celle d’un père ou d’une mère n’est pas dans l’ordre des choses. La manière dont son entourage l’associe à ce drame intime, dans les heures, les jours, les mois qui suivent, influe sur sa capacité à poursuivre sans trop de dommages le cours de son existence.

2« On ne me l’a pas annoncé, j’ai suivi le mouvement et je n’ai pas posé de questions », « On ne m’a rien dit, j’ai compris toute seule au bout d’un an. » Ces témoignages d’orphelins ayant perdu l’un de leurs parents dans l’enfance, issus d’une enquête nationale qui leur a été consacrée en 2011 [1], ont de quoi étonner. À l’heure où l’on proclame que l’enfant est une personne, qu’il a le droit d’être associé aux événements le concernant, comment ne pas être dérouté par une telle absence de mots dans des circonstances aussi graves que le décès d’un père ou d’une mère ?

3Certes, le temps des mensonges semble révolu et l’on raconte rarement aujourd’hui à un enfant endeuillé que son papa est en voyage, ou que sa maman est allée voir une amie. Mais le silence est apparemment encore courant. « Concernant un tout-petit, de la naissance jusqu’à la fin de la maternelle, l’entourage a souvent beaucoup de mal à poser des mots sur la mort d’un parent », confirme Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, responsable du département de psychologie clinique au Centre régional de lutte contre le cancer à Marseille [2].

Le poids du silence

4Dans certains cas, ce silence est motivé par une méconnaissance des compétences de l’enfant. Il est trop petit, il ne comprendra pas. Conclusion erronée. « Même si la maturation du petit d’homme nécessite des années, cela ne veut pas dire que les bébés et les jeunes enfants ne sont pas touchés par la mort », explique Hélène Romano, docteure en psychopathologie, spécialiste des traumatismes chez l’enfant [3]. « La prise en charge de tout-petits endeuillés nous permet de constater combien ils éprouvent la rupture du lien à leur parent décédé, et ce d’autant plus que rien ne leur est dit, poursuit-elle. Leur détresse est majorée par le fait qu’ils ne peuvent pas solliciter d’explications. » Un bébé est parfaitement capable de ressentir les tensions émotionnelles qui règnent autour de lui suite à un décès, il perçoit que les soins qu’il reçoit ne sont plus les mêmes, puisqu’ils sont dispensés par une autre personne que le parent décédé. Ce non-dit s’explique aussi souvent par un désir de protection. « Il semblerait que, pour un enfant, il soit décrété d’office qu’aucune mauvaise nouvelle ne doit venir obscurcir sa vie, de peur que son développement n’en soit troublé, qu’il n’en garde pour toujours des séquelles douloureuses. Et bien, non ! Se taire fait beaucoup plus de mal que de bien, s’insurge Patrick Ben Soussan. Le silence est tapageur, il permet à l’imaginaire, et parfois aux fantaisies les plus folles, de prendre toute la place. » Comme cette petite fille de 5 ans à qui personne n’avait trouvé le courage de dire que son père était mort et qui s’était imaginée qu’il l’avait abandonnée pour fonder une autre famille, ailleurs, avec un enfant plus aimable qu’elle. À l’âge de 30 ans, alors qu’elle venait de devenir maman et avait sombré dans une grave dépression, elle a enfin pu déposer ce lourd bagage dans le cabinet d’un psychologue. « Ne pas nommer la mort, c’est faire courir à l’enfant le risque d’un deuil pathologique, avec parfois des conduites à risque à la clé, notamment des tentatives de suicide précoces, avant même l’adolescence », alerte Hélène Romano.

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© Corinne Dreyfuss

À qui revient l’annonce ?

5Le parent qui reste peut être convaincu de l’impérieuse nécessité de parler à son enfant, et pourtant reculer devant l’obstacle. « En verbalisant la mort, il peut avoir l’impression de faire mourir son conjoint une deuxième fois, décrit Patrick Ben Soussan. Prendre cette annonce à son compte lui donne automatiquement une place centrale, il est celui par qui la terrible nouvelle arrive. De là à se sentir responsable du choc que l’enfant va subir, il n’y a qu’un pas, susceptible de le retenir. »

6Alors vaudrait-il mieux que l’annonce soit faite par une autre personne que le parent survivant, un proche de la famille, un médecin ? À vrai dire, c’est parfois le cas, au gré des circonstances totalement chahutées qui entourent un décès. L’enfant peut être présent au moment de la mort, et en être informé par le personnel médical ou les secours. Un grand frère, une grande sœur ou un grand-parent peut aussi lui délivrer la nouvelle au retour de l’école, alors que l’autre parent s’est rendu auprès de son conjoint défunt. « Dans un premier temps, l’annonce ne pourra sans doute pas être faite en bonne et due forme, remarque Murielle Jacquet-Smailovic, psychologue dans l’unité de soins palliatifs de l’hôpital d’Avesnes (59) [4]. Sur le moment, le père, ou la mère, bouleversé par l’événement dramatique qu’il doit affronter dans l’urgence, fait ce qu’il peut. »

7Mais, dans un deuxième temps, très vite, il importe que le parent survivant reprenne la main et s’adresse à tous ses enfants réunis, afin de ne pas morceler la fratrie déjà soumise à rude épreuve par le deuil. « Si épouvantable soit l’état de chagrin dans lequel il se trouve, si lourde soit cette charge de dire la mort de l’autre parent, cette responsabilité lui incombe. Parce que personne mieux qu’un père ou une mère ne peut soutenir ses enfants dans l’adversité », avance Patrick Ben Soussan. Déléguer cette annonce à quelqu’un d’autre risquerait de lui faire perdre son statut d’adulte de confiance aux yeux de ses enfants, de pilier sur lequel ils vont pouvoir s’appuyer pour se reconstruire, après ce tremblement de terre.

8Sans confier à quelqu’un d’autre cette éprouvante mission, le parent survivant peut se faire entourer en cet instant crucial. C’est même fortement recommandé. « Lorsque j’ai dû annoncer à mes deux fils de 5 et 7 ans que leur papa venait de décéder d’une rupture d’anévrisme, j’ai demandé à ma sœur d’être présente. Quand je sentais que je flanchais, son sourire, ses regards d’encouragement m’aidaient à poursuivre. Et quand je me suis effondrée en sanglots, elle a pris le relais quelques instants, le temps que je retrouve mes esprits, confie Sandrine, jeune veuve de 35 ans. C’était important pour moi d’assumer cette annonce, de montrer à mes deux garçons qu’ils pouvaient compter sur moi, que nous allions faire face ensemble. »

Le choix des mots

9Quels termes employer ? Jusqu’où aller dans le récit des circonstances de la mort ? « Je conseille toujours de choisir des mots précis, qui ne sont pas susceptibles de prêter à confusion chez l’enfant, précise Murielle Jacquet-Smailovic. L’adulte, lui-même angoissé par la mort, peut avoir tendance à utiliser des métaphores pour édulcorer la triste réalité et alléger la douleur. “Ton papa a disparu”, “Ta maman est partie”, “Elle nous a quittés”… Or, ces tournures peuvent laisser croire à un retour possible et conduire sur le chemin du déni. »

L’EPE (École des parents) de Haute-Garonne et la Fnepe (Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs) ont élaboré, avec le soutien de la Fondation Ocirp, une brochure intitulée Face au décès d’un parent, comment accompagner l’enfant ? Cet outil décrit le processus de deuil chez l’enfant et l’adolescent et propose des pistes de réflexion pour les aider au mieux : téléchargeable sur www.ecoledesparents.org
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10Il s’agit donc de lui énoncer clairement : « Ton parent est mort », sans lui asséner cette phrase abruptement, mais en l’intégrant dans un récit qui reprend le contexte du décès. « Ce matin, papa est tombé par terre à son travail. Comme cela semblait grave, ses collègues ont appelé les pompiers qui l’ont emmené à l’hôpital. Là-bas, les médecins ont tout fait pour le sauver, mais ils n’ont pas réussi et son cœur s’est arrêté de battre. Ils ont dit qu’il était mort. » Selon Hélène Romano, ce type d’annonce contient les éléments importants auxquels il faut veiller : « Le mot “mort” est prononcé et arrive au terme d’une progression. Des tiers sont introduits – les pompiers, les médecins –, ce qui fournit à l’enfant un éventuel bouc émissaire, autre que le parent survivant : ce sont eux qui n’ont pas su sauver son parent. Enfin, l’image du cœur qui s’arrête de battre est extrêmement parlante, quel que soit l’âge de l’enfant. »

11Quand le décès intervient suite à une maladie, l’annonce a lieu dans un contexte différent. Le parent a subi des traitements lourds, son enfant l’a vu fatigué, diminué, faisant des allers-retours entre la maison et l’hôpital : la mort n’a pas frappé dans un ciel serein. « Lorsque la mort s’inscrit dans une temporalité où elle était déjà présente, même si elle restait dans l’ordre du fantasme ou de l’imaginaire, l’entourage en parle plus facilement que dans le cas d’une disparition brutale, souligne Patrick Ben Soussan. Il y a eu en quelque sorte une chronique de la mort annoncée. » Encore faut-il, évidemment, que la maladie du parent n’ait pas été un sujet tabou, que l’enfant y ait été associé. « D’une manière générale, l’annonce sera moins compliquée à faire s’il règne dans la famille un dialogue ouvert, une bonne qualité relationnelle », poursuit le pédopsychiatre.

Des réactions déstabilisantes

12La plupart des enfants et des adolescents réagissent à la nouvelle de la mort de leur parent d’une façon qui surprend l’entourage. Sur le moment, ils ne pleurent pas forcément, ne paraissent pas toujours accablés ni même tristes. Certains même continuent à dessiner ou à jouer à leur jeu vidéo, comme si de rien n’était. Ils n’ont pas les réactions socialement « correctes » et « conformes » que l’on attend d’un individu confronté au deuil d’une personne très proche. « Ces attitudes ne signifient pas que l’enfant ou l’adolescent n’est pas touché, note Murielle Jacquet-Smailovic. Il tente simplement de mettre en place un mécanisme de défense lui permettant de ne pas être débordé par la violence de ses émotions. Cette stratégie d’adaptation, qui se passe au niveau inconscient, lui donne un peu de répit pour encaisser le choc et pouvoir accepter l’horreur de la nouvelle. »

Le suicide, faut-il dire la vérité ?

En cas de suicide d’un parent, l’entourage hésite souvent à dire la vérité sur les circonstances exactes de la mort, préférant évoquer une crise cardiaque ou un accident. Sachant que la culpabilité de l’enfant est démultipliée en cas de suicide – quel mauvais enfant j’ai été, pour que mon parent décide de m’abandonner ! – la question mérite en effet d’être posée. Après tout, ce petit arrangement ne va-t-il pas lui épargner un traumatisme supplémentaire ? Clairement non. « Tôt ou tard, en cherchant sur Internet, en surprenant une conversation téléphonique, à cause d’une indiscrétion à l’école ou dans le quartier, il apprendra le fin mot de l’histoire. Il aura alors le sentiment qu’on lui a menti, qu’on ne l’a pas respecté. Ce qui ajoutera de la rancœur à sa peine », prévient Murielle Jacquet-Smailovic, psychologue.
« En taisant la vérité, on construit de toutes pièces un secret de famille, dont on connaît les effets délétères sur les liens familiaux, explique Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre. Il y a ceux qui savent, ceux qui ne savent pas, et ce que l’enfant pressent sans pouvoir l’expliciter. C’est un véritable poison. » Dans un premier temps, on peut s’en tenir à l’essentiel : « Ton papa ou ta maman s’est tué(e), il ou elle n’en pouvait plus de vivre, la vie était trop difficile pour lui ou elle. » Il n’est pas utile de donner d’emblée tous les détails (défenestration, médicaments, pendaison, etc.) mais on peut laisser à l’enfant la possibilité de savoir, quand il le voudra.
I. G.

13Le contrecoup survient plus tard, à plus ou moins longue échéance selon les enfants et leur âge. « Les vannes s’ouvrent, souvent au moment des funérailles, et la douleur s’exprime alors. Surtout si les adultes autour s’autorisent eux-mêmes à exposer leur peine », décrit la psychologue. Mais, pour le tout-petit, le délai est souvent plus long. « Si un enfant de 10 ans comprend tout de suite que son parent ne reviendra pas, celui de 2 ans doit expérimenter son absence au quotidien quelque temps avant d’intégrer véritablement cette réalité. Quant au bébé, l’effondrement peut arriver bien plus tard, à 3 ou 4 ans, quand il réalise qu’il n’aura jamais de maman ou de papa », explique Hélène Romano.

14Tous les enfants en deuil sont animés par les mêmes sentiments : la culpabilité, la colère et l’anxiété. « Persuadé de la toute-puissance de ses pensées, un enfant a souvent tendance à s’autoproclamer coupable de la mort de son parent, seulement parce qu’il a souhaité parfois le voir disparaître. À cause d’une punition ou parce qu’il l’empêchait de réaliser ses pulsions œdipiennes, analyse Murielle Jacquet-Smailovic. Très fréquemment, aussi, cette colère se retourne contre les autres : le médecin, le parent survivant, qui n’ont pas été capables de sauver son papa ou sa maman. Ou même le frère ou la sœur, qui était trop “pénible” avec le parent décédé. Se jouent alors des rivalités fraternelles. Enfin, l’anxiété est toujours très présente, ce qui n’est pas étonnant dans la mesure où l’enfant a perdu un repère de sécurité essentiel. Certains petits endeuillés s’accrochent désespérément au parent qui reste, ne peuvent plus le quitter de peur que lui aussi disparaisse. »

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© Corinne Dreyfuss

15Ces émotions bouillonnantes donnent parfois lieu à des déclarations intempestives, que le parent survivant peut trouver cruelles et injustes. « C’est toi qui aurais dû mourir, pas lui ! », « À cause de lui qui nous a abandonnés, on n’a plus d’argent et je ne peux plus faire d’équitation ! » Pour ne pas s’effondrer davantage, le parent doit s’efforcer de relativiser ces agressions, les comprendre comme l’expression d’un désarroi. Si l’enfant ne dit rien, cela n’indique pas pour autant qu’il n’est pas traversé par ces courants violents. L’important est alors de répondre à ses inquiétudes, par anticipation. De lui dire qu’il n’est pas coupable de la mort de son parent, et qu’il y aura toujours un adulte pour s’occuper de lui, quoi qu’il arrive.

De l’adieu aux funérailles

16Dans le chaos qui suit le décès, une question se pose : faut-il emmener l’enfant auprès du corps de son parent décédé ? « La rencontre d’un enfant avec un cadavre constitue un interdit souverain, sans doute plus aujourd’hui qu’hier, dans notre société, qui a tendance à vouloir gommer la mort. On postule qu’il en restera traumatisé, et ne gardera de son père ou de sa mère que ce terrible souvenir », affirme Patrick Ben Soussan. Pourtant, selon le pédopsychiatre, lorsqu’on demande à un jeune adulte d’évoquer son parent perdu dans l’enfance, il ne fait jamais référence à son cadavre, s’il l’a vu, mais toujours aux moments heureux passés avec lui. Qui plus est, cette confrontation peut éviter le piège du déni. « Je n’arrivais pas à croire que sa mort était réelle, il a vraiment fallu que je le vois mort pour y faire face », raconte un jeune orphelin en parlant de son père [5].

17Le plus judicieux est donc de poser la question à l’enfant et de lui laisser le choix : veux-tu voir une dernière fois ton père ou ta mère ? « Il faudra le préparer à cette rencontre, conseille Hélène Romano, le prévenir notamment de l’apparence particulière qu’aura son parent. “Tu pourras le toucher si tu veux mais tu verras, sa peau sera froide. Tu auras peut-être un peu de mal à le reconnaître car ses joues seront creuses, ses yeux enfoncés.” Et, bien sûr, un adulte restera à ses côtés pour répondre à ses éventuelles questions. »

18Quant aux funérailles, là encore, mieux vaut éviter d’exclure l’enfant, dans l’idée de le protéger de l’insoutenable, ou parce qu’aux yeux de certains, sa présence serait déplacée. Sandrine se souviendra longtemps des regards d’incompréhension posés sur son petit garçon de 5 ans, galopant dans les travées de l’église, brandissant son pistolet en plastique et criant « Pan ! Pan ! t’es mort ! » à tous ceux venus accompagner son père dans sa dernière demeure. Et alors ? « En tenant un enfant éloigné des funérailles, on risque des dégâts collatéraux, remarque Patrick Ben Soussan. Il se sentira exclu d’un événement important qui a réuni tout le monde sauf lui, sans comprendre ce qui lui vaut ce traitement de défaveur. Rien de tel pour aggraver encore son désarroi. Et puis en agissant ainsi, on le prive de la force du groupe et du réconfort des rituels. »

19L’enfant a aussi le droit de ne pas souhaiter assister aux funérailles. On peut alors lui proposer de s’y associer à distance et d’être présent symboliquement. Un poème qui sera lu en son nom pendant la cérémonie, un dessin ou tout autre objet qui sera déposé dans sa tombe. On lui évitera ainsi les regrets ultérieurs.

20Et après, comment se comporter avec lui dans les jours, les semaines, les mois qui vont suivre ? Ecrasé par sa propre souffrance, le parent survivant fera de son mieux, surtout ce qu’il peut, pour être présent auprès de son enfant. Mais s’il est une dimension qu’il doit privilégier, c’est la libre circulation de la parole autour du défunt. « Il lui faudra devenir celui à qui l’enfant peut parler », insiste Hélène Romano. Cela suppose qu’il autorise ses enfants à évoquer le parent disparu ou à s’approprier des objets lui ayant appartenu. Même si cela remue le couteau dans la plaie.

Bibliographie

À lire aussi

  • La mort pour de faux et la mort pour de vrai, de Dana Castro (éd. Albin Michel, 2000).
  • L’enfant confronté à la mort d’un parent, dirigé par Patrick Ben Soussan (éd. Érès, 2013).
  • La mort. J’en parle avec mon enfant, de Michel Hanus et Isabelle Hanus (éd. Nathan, 2011).
  • Renaître orphelin, de Florence F. Valet (éd. Chronique sociale, 2010).
  • Invisibles orphelins, dirigé par Magali Molinié (éd. Autrement, 2010).

Date de mise en ligne : 25/12/2015.

https://doi.org/10.3917/epar.616.0019

Notes

  • [1]
    Enquête menée par la Favec (Fédération des associations de conjoints survivants), l’UNAF (Union nationale des associations familiales) et la Fondation d’entreprise Ocirp.
  • [2]
    Auteur, avec Isabelle Gravillon, de L’enfant face à la mort d’un proche. En parler, l’écouter, le soutenir (éd. Albin Michel, 2006).
  • [3]
    Auteure de Dis, c’est comment quand on est mort ? Accompagner l’enfant sur le chemin du chagrin, avec Thierry Baubet (éd. La pensée sauvage, 2009), et de L’enfant face au traumatisme (éd. Dunod, 2013).
  • [4]
    Auteure de L’enfant, la maladie et la mort (éd. De Boeck, 2006).
  • [5]
    Enquête sur les orphelins par la Favec, l’UNAF et la fondation d’entreprise Ocirp, 2011.
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