1 La formation des adultes est « un lieu de recompositions » pour les politiques publiques, les organisations de travail et les institutions éducatives (Barbier et Wittorski, 2015), mais c’est aussi un événement marqué par un régime de temporalité spécifique qui s’inscrit dans un processus en mouvement (Bessin, 2009). Cette notion s’entend ici comme une manière de raconter son histoire. Elle résulte du recensement des façons d’exprimer l’articulation de l’avenir en le reliant au passé tout en témoignant de la condition du moment. Ce temps biographique, fait de successions hétérogènes, est donc une temporalité individuelle qui recourt à la mémoire, au vécu et à la production de sens subjectif dans un récit biographique (Dubar, 2014).
2 La question qui est au centre de cette contribution est celle du rapport au temps d’animateurs socioculturels engagés dans une procédure de vae. Il a semblé pertinent de mobiliser la question de l’articulation temporelle en contexte de formation car elle rend intelligible le rapport des individus au temps et à leur propre histoire lorsqu’ils racontent leur expérience et expriment des croyances sur les promesses institutionnelles quant à leur destinée personnelle. L’analyse montre qu’ils s’inscrivent dans le passé lorsqu’ils évoquent leur parcours antérieur, les rapports aux parents, à l’institution scolaire. Ils se projettent soit dans un avenir possible, soit dans un avenir contraint, ou encore voient leur destin menacé par un système normatif. Ils parlent de leur situation professionnelle, de leur vie familiale et sociale, de leur quotidien, c’est-à-dire de leur vie au présent stimulée ou entravée par l’arrivée de la vae dans leur monde. L’articulation de ces trois temps est la clé de compréhension de la construction du sens en formation pour les sujets, éloignée de l’offre de signification proposée par les institutions. Ainsi, montrer les tensions identitaires à l’œuvre (Redjimi, 2016) entre le projet de formation (Redjimi, 2017) et les injonctions de professionnalisme permet d’analyser l’articulation temporelle dans la biographisation des parcours traduite par des formes discursives.
3 Enfin, le propos reposera sur une enquête menée par entretiens auprès de quarante-deux animateurs de la région parisienne, tous engagés dans une vae en vue d’obtenir un diplôme de niveau IV de l’animation. Quatre formes temporelles ont été dégagées et seront présentées dans ce qui va suivre.
Représentations des temporalités dans les récits de formation
4 Un constat majeur de l’analyse des entretiens est que l’engagement dans une procédure de vae n’est pas présenté comme un choix personnel, une décision mûrement réfléchie, mais comme l’acceptation d’un impératif de professionnalisme de leur organisation de travail. Ce constat est largement partagé par les sujets enquêtés et selon chacun, ce choix se révèle consenti ou résigné, heureux ou douloureux. La question des rapports au temps varie beaucoup selon les situations des uns et des autres. Ainsi, les animateurs évoquent souvent leur parcours scolaire pour raconter leur rapport à la formation. Ils évoquent aussi leur position professionnelle mais également leur rapport à la famille, au conjoint et aux enfants, pour la plupart d’entre eux. Certains ont la capacité de se projeter et d’envisager leur avenir avec ou sans diplôme, quand d’autres s’enferment dans l’angoisse du présent et la peur de l’avenir : pour ceux-là, le temps semble s’arrêter, ils ne sont plus en mouvement. Les personnes interviewées laissent souvent entendre que ce sont les circonstances actuelles de l’univers professionnel et l’attrait des organisations de travail pour des formats pédagogiques plus adaptés à leurs contraintes qui les ont mis sur la voie d’une démarche de vae. Une situation vécue différemment selon les uns et les autres, comme va le montrer le développement suivant.
Récits de formation dans une perspective optimiste de temporalité
5 La première forme de récit s’inscrit dans une perspective optimiste de temporalité. Ce modèle a été analysé de manière approfondie à partir de deux témoignages et donne à voir la capacité des locuteurs de se projeter dans l’avenir, chacun dans un registre propre.
6 Hervé est âgé de 50 ans et travaille dans une grande fédération d’éducation populaire depuis vingt-cinq ans. Après avoir fait deux années d’études littéraires à l’université, il s’est tourné vers l’animation socioculturelle pour travailler comme « animateur de base ». Ce « patron biographique » (Delory-Momberger, 2014) n’est, en effet, pas rare dans les métiers de l’animation et correspond à un mode d’insertion professionnelle identifié par ailleurs. Mais depuis, Hervé a évolué professionnellement ; il explique que s’il a aujourd’hui des responsabilités au sein de la structure qui l’emploie, il lui manque le diplôme qui le confirmerait dans cette fonction. Il considère qu’il a « de bons résultats » et qu’il est apprécié de sa direction, et c’est alors poussé par elle qu’il s’est engagé dans une démarche de vae : « … bon, au début je ne savais pas trop, et puis après j’ai vu que finalement ça me correspondait. Ça correspondait à mes attentes mais aussi à cette période de ma vie où je me suis dit “pourquoi pas ?” » Ce discours laisse entendre que la dynamique qui a sous-tendu son investissement en formation repose avant tout sur l’aptitude d’Hervé à comprendre une réalité extérieure, floue au départ, imposée par un autrui influent (sa hiérarchie). Il montre sa capacité à transformer le projet institutionnel prescrit en projet possible.
7 Hervé est persuadé que sa position sociale va évoluer avec l’obtention du diplôme d’animateur, au sens où le regard des autres envers lui va changer. Il pense également que la formation va l’aider à se « remettre en cause positivement » et va lui permettre d’interroger sa pratique professionnelle, de progresser et « faire encore mieux qu’avant ». Mais dans le même temps, il insiste sur la confiance que lui accorde son employeur et c’est ce qui le tient au fond. On note que l’affirmation « ça correspondait à mes attentes » suggère, dans une certaine mesure, son adhésion aux exigences de professionnalisme véhiculées dans les discours. En fin de compte, son engagement dans la démarche se caractérise par son adaptation au système institutionnel. Aussi, ce témoignage signifie que si Hervé est résolument orienté vers l’avenir, il reste malgré tout attaché aux représentations d’autrui. Ce qui contribue à étayer un soi normatif qui n’est autre que l’intériorisation d’une image attribuée à soi-même par autrui.
8 L’analyse de l’entretien de la seconde locutrice, Pauline, 38 ans, animatrice depuis quinze ans, a abouti à mettre en exergue un type de discours similaire à celui d’Hervé d’un point de vue structural. Son récit s’inscrit également dans une forme optimiste de temporalité et met en exergue sa détermination : Pauline en veut. Mais ce qu’elle veut avant tout, c’est changer le regard des autres envers elle pour « qu’on [la] voie autrement ». En revanche, l’analyse montre que les éléments moteurs dans sa dynamique ne sont pas de même nature. Si Hervé se positionne par rapport à sa hiérarchie et paraît sensible à ses représentations sur ses qualités professionnelles, Pauline est, quant à elle, dans un face-à-face quasi réel avec son père qu’elle interpelle à diverses reprises. Son récit révèle qu’elle s’est construite dans un rapport conflictuel avec ce père qu’elle décrit comme « un Monsieur qui a une situation très importante […] des diplômes très élevés ». Elle dit vouloir lui prouver qu’elle peut, elle aussi, « y arriver », qu’elle en est capable bien que « n’[ayant] même pas le bac ». La volonté de se sortir d’une position sociale dans laquelle elle se sent infériorisée semble l’engager dans un travail biographique qui lui permettrait de se reconstruire et retrouver la place qui devrait lui revenir dans ce tableau de famille déchiré.
9 Ces récits montrent que Pauline et Hervé ont en commun le même désir d’aller de l’avant. Les deux souhaitent inverser leur situation actuelle et voient dans l’obtention du diplôme une dynamique qui guide leur détermination. L’engagement d’Hervé en formation, sensible aux représentations d’autrui attributives de normes, et la combativité de Pauline, qui s’appuie sur l’entretien de recherche pour donner à voir « son monde » et lui attribuer un sens, les placent dans un temps vécu en devenir. Cette expérience sociale participe d’un processus identitaire qui les aide à se transformer. La détermination d’Hervé est liée au sentiment que son identité professionnelle ne lui est pas complètement attribuée faute de titre qui la consacre. Pour Pauline, le diplôme est une résurrection. Cette forme de temporalité à l’œuvre dans ces récits donne une vision tournée vers un avenir providentiel. Tous deux savent, au fond, que le diplôme ne changera rien en termes d’évolution de carrière, de mobilité et de négociation de salaire, mais il leur permettra d’acquérir une reconnaissance, pour l’un, et de tenter de refermer une blessure ancienne, pour l’autre, car derrière le projet de soi, il y a le projet caché de reconstruction de soi. Dans les deux cas, l’avenir ne peut être que porteur de mieux.
Les inscriptions dans le temps passé, idéalisé
10 Les principales dimensions qui caractérisent la deuxième forme de temporalité sont appréhendées à partir du témoignage de Jules, 35 ans et animateur depuis l’âge de 17 ans. La première concerne l’univers enchanté du métier. Jules se dit animateur de père en fils, ou plus exactement « de mère en fils » se plaît-il à préciser : il travaille dans un centre de loisirs, tout comme sa mère avant lui durant toute sa carrière. Pour Jules, l’influence familiale est un déterminant social privilégié du choix du métier. Sa vision de l’animation tient d’héritages politique, culturel, pédagogique et humaniste qui ont façonné en profondeur sa culture professionnelle. Ces valeurs, relayées par des pratiques d’éducation populaire socialement reconnues, ont construit un cadre cognitif hérité qui a permis à une génération d’animateurs de se reconnaître dans le métier. Par son discours, Jules véhicule une vision qui mythifie le temps passé, inscrite dans une logique de continuité, de transmission de normes et de valeurs, où les choses avaient du sens et où le seul sentiment d’appartenance au monde de l’animation pouvait assurer une identité sociale et professionnelle.
11 La seconde dimension qui ressort du récit de Jules est liée à l’impératif institutionnel de « faire une vae ». Cette prescription l’affecte en particulier car il est convaincu que l’animation n’est pas « un métier comme les autres, qu’on peut évaluer avec une simple vae ». Il dit sa crainte de voir ces formats pédagogiques se généraliser et fragiliser la construction de l’identité professionnelle. Sur la question, son opinion est tranchée : « La vae n’est pas une “vraie” formation… elle n’apporte rien. » À plusieurs reprises, il montre en quoi son travail a une utilité sociale et comment il a su construire une professionnalité en combinant « logique militante » et « logique métier ». Pour Jules, les compétences pédagogiques qu’il a accumulées au fil des ans sont le lien entre lui, les enfants dont il a la charge et leurs parents en tant qu’acteurs éducatifs : dans cette interaction, il se voit jouer le rôle central. Dans ce discours, la valorisation du lien au « monde réel » s’entend comme une construction de sens de l’action qui est aussi une recherche de reconnaissance sociale. Ainsi appréhendées, les prescriptions institutionnelles, loin de constituer une opportunité, sont considérées comme un non-sens voire une menace pour l’image de soi, et l’identité professionnelle socialement construite, qui allait de soi, devient incertaine.
12 Le récit de Jules fait écho aux débats actuels sur les paradigmes éducatifs essentiellement centrés sur l’individualisation des parcours. En comparant la « vraie formation » à la « vae », son argumentation est émaillée d’un discours enchanté de la formation, tout en continuité avec sa représentation de la culture professionnelle. La formation classique, longue et en présentiel représenterait un idéal de la formation, un espace d’échanges intersubjectifs où se débattent et s’analysent les pratiques professionnelles, mais aussi les difficultés et les doutes sur ces pratiques. Cet idéal se retrouverait aussi dans l’action pédagogique qui incite à la réflexivité et à la prise de distance. Cette représentation de la formation suppose que c’est dans une temporalité étirée que peut se construire un référentiel pédagogique collectif qui aide à l’ajustement de l’activité individuelle.
13 La croyance dans une forme mythifiée du métier et dans un idéal de formation s’analyse comme une stratégie de résistance face au brouillage identitaire provoqué par l’irruption de la vae dans les parcours de vie (Redjimi, 2016) qui permet aux sujets les plus mobilisés de donner du sens au rapport conflictuel qui les oppose aux institutions concernées (État, organisations de travail, centres de formation…). Le récit militant est sécurisant et la critique du système pédagogique la manière la plus structurée de construire une représentation de soi digne. Mais ce régime idéalisé de temporalité semble tourné vers le passé alors que l’injonction de professionnalisme qui gagne le champ de l’animation bouscule les pratiques. Si cette intention n’est pas nouvelle, elle se généralise à présent et s’inscrit durablement dans les politiques de formation. Les logiques à l’œuvre génèrent alors des tensions plus ou moins exacerbées selon les dispositifs et les modalités d’action déployés.
L’avenir : une intention bifurcative incertaine
14 Une troisième forme de temporalité mise en évidence dans ces récits est liée à une forme projective qui s’articule autour d’une représentation de soi sur soi-même tournée vers un avenir incertain. L’analyse est centrée sur le témoignage de Maxime, 45 ans, animateur dans un centre social d’une ville importante de la région parisienne.
15 Même si Maxime a décroché son diplôme après un « deuxième passage », son expérience n’a pas été traumatisante. Il en parle avec mesure et philosophie et considère que l’échec fait partie de la vie. Ce qui domine dans son récit, c’est sa centration sur sa « vraie passion », une réelle ambition sociale : le théâtre. Maxime dit avoir passé la vae « plus pour une question de sécurité » mais ne veut se fermer aucune porte. Si demain on lui fait une proposition dans « [sa] discipline », il se laissera conduire par ses désirs, sans hésiter. Il se présente comme comédien professionnel et justifie « son repli » sur l’animation. D’abord, il dit avoir choisi la spécialité « activité culturelle » du diplôme, car il y voit une passerelle vers le théâtre, et vouloir convaincre sa hiérarchie d’utiliser cette activité comme support pédagogique dans sa pratique professionnelle. Ensuite, il considère que, comme l’animation, le métier de comédien est aussi un travail sur autrui. Les deux sont fondés sur des valeurs communes : don de soi, ouverture à l’autre, empathie, humanisme. Mais la municipalité, confrontée à une réalité sociale complexe (familles en difficulté, chômage des jeunes, décrochage scolaire, défaillance des institutions publiques, baisse des subventions…), dit avoir d’autres impératifs et considère sa demande trop décalée. À ce stade des négociations, Maxime a du mal à comprendre les choix d’intervention sociale des décideurs alors que, de son point de vue, la culture doit avoir toute sa place dans la société.
16 Mais le parcours de vie de Maxime n’est pas simple. S’il a bifurqué vers l’animation, c’est pour répondre aux contingences quotidiennes : « un enfant à nourrir, une maison à payer ». Cette expérience n’est certes pas négative en soi, mais son discours montre qu’elle le place dans une temporalité incertaine. Il considère le présent comme insignifiant et l’animation comme un métier peu valorisant. Aussi, la biographisation de son parcours se construit à partir de l’image qu’il a de lui-même en tant que comédien. Il se reconnaît davantage dans l’univers de la « scène artistique », même s’il dit connaître cet univers et avoir conscience qu’« il est difficile d’y faire son trou ». Dans ce temps de négociation avec soi, il est au clair avec lui-même. Formulé autrement, Maxime est animateur dans un centre social municipal mais il pense résolument ailleurs, même improbable.
L’avenir prisonnier du présent
17 Une quatrième forme de récit, commune à plusieurs enquêtés, est également centrée sur l’après-vae. Le monde auquel ces animateurs aspirent est celui où ils peuvent accéder à une position valorisée et reconnue au sein d’un système d’emploi. Mais ce monde, inaccessible pour eux, semble davantage les soumettre au renoncement à une telle perspective et à un travail de deuil quant à la capacité de se projeter dans un avenir qui les libère de leurs expériences malheureuses. De ce point de vue, l’histoire de Mathieu est émouvante et l’analyse de son entretien permet d’avancer l’hypothèse d’un modèle de candidats qui se voient en échec. Mathieu a 35 ans et travaille au sein d’une association à vocation culturelle depuis quatorze ans. Son quotidien professionnel n’est pas source d’épanouissement et la vision de son avenir est très défaitiste. Cette confusion le fait s’interroger sur sa place au travail et son utilité sociale ; une absence de sens qui a des répercussions sur son investissement en formation.
18 Mathieu repasse pour la troisième fois certaines unités capitalisables (uc) du diplôme et le moratoire réglementaire qui permet d’en garder le bénéfice durant cinq ans arrive à échéance. Il est accablé par l’idée de s’y remettre de nouveau car « (il) n’y croit plus » et considère son parcours de formation comme un « ratage total », alors « à quoi bon (s)’acharner ». Mathieu exprime une forte intériorisation de l’échec, plus encore, il se sent seul responsable de son échec : « Y en a qui y arrivent et pas moi. » Son discours montre également que ses représentations évaluatives des animateurs sont toujours transformées en qualifications négatives : « Nous les animateurs, on n’est pas des gens qui ont fait Sciences po, on n’a pas fait de thèse, on est des gens “humbles”. » Ce discours montre surtout que Mathieu ne se voit qu’à travers les seuls verdicts de l’institution pédagogique et ne parvient pas à s’en dégager. Il éprouve un sentiment d’infériorité qui le domine et l’immobilise. Son avenir est obscur car il ne se le représente pas.
19 Mathieu évoque une scolarité chaotique. Ainsi, son expérience de la vae entre en résonance avec ce vécu et le place dans une sorte de continuité biographique. Cette épreuve agit encore comme une mémoire vive et renforce sa conscience malheureuse. En revanche, son rapport à l’animation est instrumentaliste et il dit faire ça pour gagner sa vie. Il n’avait « pas envie de galérer ». Sauf que cette peur de la galère est telle qu’elle l’a enfermé dans un quotidien peu passionnant avec lequel il doit composer, car son passé lui paraît trop dérisoire pour être source de désir pour le futur. Mais aussi peu enthousiasmant, ce présent se trouve menacé, et dans cette temporalité en tension, le futur est désenchanté. Ce basculement provoqué par la vae est vécu comme une « altération » de son parcours de vie jusqu’à lui faire « changer de monde » (Berger et Luckmann, 1986), un monde imprévisible et menaçant.
Conclusion
20 L’intention de cet article est de contribuer à la réflexion sur les temporalités en tant que « sources d’intelligibilité des phénomènes humains » (Dubar et Rolle, 2008) dans le champ de la formation des adultes. On peut observer que les récits sont structurés par le temps. L’analyse des temps vécus et subjectivés et la mise en perspective de l’événement biographique de la formation soumis aux impératifs institutionnels permettent de comprendre en quoi ils constituent un processus essentiel dans la construction identitaire. Celle-ci étant de plus en plus soumise à la capacité de l’individu à ajuster son parcours de vie aux conditions des organisations de travail et du système pédagogique, à gérer lui-même les tensions identitaires qu’elles génèrent et à maîtriser les différentes dimensions de son expérience.
Bibliographie
Bibliographie
- Barbier, J.-M. ; Wittorski, R. 2015. « La formation des adultes, lieu de recompositions ? », Revue française de pédagogie, n° 190, p. 5-14.
- Berger, P. ; Luckmann, T. 1986. La construction sociale de la réalité, Paris, Méridiens et Klincksieck.
- Bessin, M. 2009. « Parcours de vie et temporalités biographiques : quelques éléments de problématiques », Informations sociales, n° 156, p. 12-21.
- Delory-Momberger, C. 2014. De la recherche biographique en éducation. Fondements, méthodes, pratiques, Paris, Téraèdre.
- Dubar, C. 2014. « Du temps aux temporalités : pour une conceptualisation multidisciplinaire », Temporalités [En ligne], 20. url: http://temporalites.revues.org/2942.
- Dubar, C. ; Rolle, C. 2008. « Les temporalités dans les sciences sociales : introduction », Temporalités [En ligne], 8. url : http ://temporalites.revues.org/57.
- Redjimi, G. 2016. « Parcours de formation et production identitaire : des animateurs socioculturels engagés en vae », Les Sciences de l’éducation. Pour l’Ère nouvelle, vol. 49, n° 1, p. 37-61.
- Redjimi, G. 2017. « Des animateurs socio-culturels dans une démarche de vae : typologie des projets à l’œuvre », Savoirs, n° 42.
Mots-clés éditeurs : animateurs socioculturels, vae, temporalités, rapport au temps
Mise en ligne 01/06/2018
https://doi.org/10.3917/empa.110.0133