Empan 2014/2 n° 94

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Article de revue

La pauvreté : une normalisation effrayante

Pages 131 à 136

Notes

  • [*]
    Christian Fournival, thèse en 2004, université du Grand-Ouest à Nantes.
    chfo@hotmail.fr
  • [1]
    P. Bourdieu, Raisons pratiques : sur la théorie de l’action, Paris, Le Seuil, 1996.
  • [2]
    C. Fournival, Les métamorphoses des blessures de l’existence, thèse, université Grand-Ouest Nantes, 2004.
  • [3]
    Je fais référence aux partis politiques à caractère raciste, élitiste, autoritaire, habités par un nationalisme aveugle et violent.
  • [4]
    M. Garcet, Changer le déterminisme social. Chronique philosophique, Paris, L’Harmattan, 2012.
  • [5]
    Le Parti humaniste est un parti politique français fondé en 1984 : altermondialiste, antilibéral et participatif.
  • [6]
    Observatoire des inégalités, septembre 2012.
  • [7]
    www.toupie.org : « Toupictionnaire : le dictionnaire de la politique ».
  • [8]
    Observatoire des inégalités, septembre 2012
  • [9]
    Libération, du 23 avril 2013.
  • [10]
    Le Journal du Net, « L’économie de demain », octobre 2012.
  • [11]
    P. Bourdieu, La misère du monde, Paris, Le Seuil, 1998.
  • [12]
    S. Paugam, Les formes élémentaires de la pauvreté, Paris, Puf, 2005.

1Longtemps, les dénonciations de la pauvreté et ses nouvelles définitions ont été mises en évidence par de nombreux sociologues, humanistes, chercheurs, sans oublier les acteurs de terrain dans l’arène du social et la production de rapports – Wresinski, d’atd Quart Monde, du Secours catholique, de l’Observatoire des inégalités ... Désormais, l’économie n’a plus un aspect consultatif, au sens de l’analyse politique, mais décisionnaire, nouant les aspects les plus restrictifs de la dimension humaine par des processus financiers et des coûts dont les tenants et les aboutissants conduisent à stigmatiser et à maintenir les personnes les plus démunies, ou celles qui le deviendront, dans une dimension de culpabilité : ces dernières sont réduites à une loi du chiffrage et du fichage. En effet, la société apporterait toutes les bases pour que chaque individu devienne un acteur de la République conforme à ses attentes, dans une configuration normative de liens institutionnels constitués par les nécessités de réussir son parcours, scolaire, identitaire, familial, professionnel et citoyen ... Néanmoins, la transmission du capital symbolique et réel [1] n’est pas systématique : vouloir ne conduit pas forcément à la réussite et à pouvoir s’extraire de sa condition sociale et humaine.

2Être pauvre n’est pas un choix mais une conséquence. La misère humaine, où se côtoient les nœuds de la pauvreté subie, montre une fracture sociale qui ne cesse de croître et avec cette période de crise, il est encore plus stigmatisant et dévalorisant d’être pauvre.

Une lutte incessante

3Qui peut se prévaloir de ne pas « tomber » un jour dans la pauvreté et d’être à l’abri d’un tel sort ? Les risques encourus ne sont pas limités : une pauvreté financière (perte de salaire …), économique (des dettes, plus de logement …), affective (événements des histoires de vie …), professionnelle (chômage …), psychologique (défaillance et dégradation …), la santé (la maladie …), sans oublier les facteurs collatéraux (alcool, drogue, délinquance, prison …). D’autres aspects peuvent venir se greffer sur ces éléments : la culture, les biens mobiliers, la scolarité, la mortalité précoce…

4Les histoires de vie abordent un large éventail des accidents de l’existence conduisant les personnes à des points de rupture divers. Mon travail de thèse [2] sur les histoires de vie a porté sur des familles démunies, judiciarisées et plongées dans une spirale de souffrances les pénalisant. Certains économistes sont bien loin d’imaginer et de comprendre leur monde, leur condition humaine, puisqu’ils technocratisent les dépenses d’accompagnement : « le social coûte cher », oblitérant les conditions de vie décentes d’enfants, de parents, d’adultes dans une société qui creuse les inégalités sociales, où la lutte des classes n’a jamais été entérinée, où les riches sont encore plus riches.

5La crise vient ponctuer des discours plus stigmatisants et les extrêmes [3] en tirent des bénéfices, repensant le nivellement social du bas vers le haut, et non l’inverse. Pourtant, chaque société ne « traite » pas ses pauvres de la même manière et les richesses des pays industrialisés ne sont guère enclines à montrer l’exemple dans ce domaine. Les acteurs sociaux de terrain font ce qu’ils peuvent et tentent d’être le dernier rempart de l’ordre social. L’éducation, le bain culturel, les transmissions sont des indicateurs à prendre en considération pour étayer les hypothèses de compréhension.

6N’ayons plus peur des « gros » mots et de leurs effets : la réalité est bien là. Les économistes vertueux d’une République saine au niveau des coûts financiers doivent nécessairement identifier et admettre que la paix sociale se négocie par les minima sociaux, si peu élevés, et par le travail de proximité des professionnels de l’action sociale. Ils sont eux-mêmes enserrés dans un étau éthique : le maintien d’une condition de pauvreté qui demeure paradoxale, car elle déchire et se cristallise, apaise et interpelle, nuit et rassure, cautérise et brûle …

Une pauvreté révélatrice

7Comment ne pas renvoyer les pauvres, malgré eux, dans une culpabilité « sociale, identitaire, culturelle, financière », puisqu’un avenir défini à partir de ce constat relèverait du concept du déterminisme, banni par certains [4] et naturellement « darwinien » pour d’autres ? Il semblerait que ces économistes ne saisissent pas toujours la teneur de leurs discours, oubliant l’humanisme [5]. Il a un sens s’il est énoncé comme une lecture empathique au sein de discours normatifs d’économie (intellectualisés et argumentés) qu’il traduirait dans un espace de pensée dans leur champ disciplinaire.

8Ainsi évoquée, la pauvreté existe depuis des siècles : elle mute, s’institutionnalise, se singularise, s’enkyste, se normalise et perdure. Ses fondements ne sont pas que financiers, mais aussi culturels, sociaux, et en ce sens « il ne suffit pas de donner une allocation financière pour résorber la pauvreté ».

9En France, une personne est considérée comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 803 ou 964 euros (données 2010), selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian). Le revenu pris en compte est le revenu dit « disponible », après impôts et prestations sociales [6]. Le seuil de pauvreté est déterminé par l’Unité de consommation (uc). Dans une famille, on compte 1 uc pour le premier adulte, 0,5 pour les autres adultes et les enfants de plus de 14 ans, et 0,3 par enfant de moins de 14 ans [7].

10Quelques chiffres pour expliciter la progression des pauvres en France : la pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Ensuite, elle est restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté d’un million (+ 27 %) et le nombre au seuil de 60 % a progressé de 1,1 million (+ 15 %). Les taux sont passés respectivement de 6,5 à 7,8 % et de 12,9 à 14,1 % [8].

11Le rapport 2013 « Revenus et patrimoine des ménages » de l’Insee dénonce un creusement des inégalités : « Si tous les déciles de niveau de vie sont concernés par la baisse de revenus de 2010, elle est bien plus forte dans le bas que dans le haut de la fourchette. Sur la période 2009-2010, les 20 % les plus pauvres ont vu leur revenu médian reculer de 1,3 %, alors qu’il a progressé de 0,9 % pour les 20 % les plus riches. À la fin 2010, 14,1 % de la population française, soit 8,6 millions de personnes, vivaient sous le seuil de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian, soit 11 562 euros. Cette hausse de la pauvreté (de 0,6 %) a particulièrement touché les familles (2,7 millions d’enfants pauvres fin 2010) et les moins de 18 ans, parmi lesquels le taux de pauvreté culmine à 19,6 %. À l’autre extrémité du spectre, les 1 % les plus riches ont certes vu leur niveau de vie baisser de 4,5 % en 2009. Mais cette chute a été effacée dès l’année suivante, avec une hausse de 4,5 %. Les très riches sont d’autant moins à plaindre que leurs revenus avaient bondi avant la crise (de 5 % par an entre 2004 et 2008) [9]. »

Un travail social nécessaire et une condition humaine qui exige le respect

12Les différentes formes de pauvreté ne sont pas restrictives. Elles peuvent s’accumuler, se dissocier et conduire vers des points de non-retour (suicides, exclusion, isolement social …). Le travail éducatif et social introduit d’autres logiques, pas uniquement d’assistance, mais de changement et d’humanité, car s’occuper des pauvres doit demeurer une cause nationale et un devoir républicain, à l’image des moyens mis à disposition pour les personnes âgées, les handicapés, l’enfance maltraitée …

13Les travailleurs sociaux sont des « passeurs » d’espoir et des faiseurs de projets, montrant que rien n’est inéluctable ; tout est permis dans le champ inductif de la pensée sociale et des rapports humains. Les économistes pourraient, peut-être, imaginer autrement le monde des pauvres et revenir à la réalité d’une société qui produit ses pauvres et ses nantis par des mécanismes institutionnels, si critiqués – et ce sont ces mêmes économistes qui finalisent leurs discours sur une population présentant une « lecture » peu réjouissante d’une frange de la société, en survie perpétuelle. Ils oublient que l’humain ne se monnaye pas mais engendre des valeurs sûres : entraide, dignité, solidarité, modestie, citoyenneté … que chaque pauvre tente d’exprimer, bien loin de comprendre que certains les « regardent » en termes de coût, générant des déficits, afin de culpabiliser davantage les aspects identitaires et sociétaux.

14Mais les pauvres savent décrypter les stigmatisations et leurs répercussions selon les endroits fréquentés : les épiceries sociales, les Restos du cœur, les organismes humanitaires, les lieux de rencontre, les espaces de transition … Il y a des sans-voix qui font parler d’eux, mais ils ne sont pas entendus, d’autant plus qu’à eux seuls ils ne peuvent que subir le lourd carcan de la crise avec ses conséquences : les pauvres ne défilent pas dans la rue et leurs rapports à la politique semblent lointains. Ce ne sont pas les chiffres, les économistes, l’exclusion, les « Enfoirés » qui les sortiront de leur condition ou leur permettront de ne plus être pris à partie par des « technocrates » de la pensée financière, les désignant, comme les fonctionnaires, comme nuisibles et responsables de déficits successifs – dans une société au 5e rang du monde industriel et dont le produit intérieur brut en 2012 était de 2 778 milliards de dollars [10].

15Améliorer leur condition de vie demeure une étape primordiale, mais ce « bonus » ne perdure pas. On oublie qu’ils sont en survie récurrente et que leur destin reste aléatoire de par les fragilités constituées. Pourtant, ils possèdent des compétences qu’ils échangent pour s’entraider : ils jouent un rôle utile et social à leur niveau car prouvant leurs capacités ; loin d’être inactifs, sans travail, ils savent user de débrouillardise pour faire valoir une dignité, du courage, des déterminations qui ne pâlissent pas devant les nantis, certains économistes, les politiques, sans oublier les moralistes. Ils savent, de plus, montrer leurs capacités parentales, traduire les normes et les codes sociaux, finalisant des statuts citoyens malgré les défaillances qui les habitent – et, en ce sens, le travail social a toute son utilité.

La pauvreté : un problème endémique

16La pauvreté est amplifiée par la crise et ses visages sont nombreux. Dans un contexte national, européen, la pauvreté ne peut être minimisée et son endémie ne se limite pas à la France. Mourir de froid est inacceptable, et personne ne peut échapper à sa réalité visuelle et sociétale. De plus en plus de personnes éprouvent des difficultés à se loger, à se nourrir, à se soigner, à trouver un travail, à scolariser leurs enfants … Le concept de pauvreté intègre une dimension et une définition multifactorielles où les statuts se mélangent : des enfants, des chômeurs, des familles monoparentales, des bénéficiaires du rsa, des retraités, des femmes seules, des « smicards », des sdf, des invisibles, des vulnérables … La pauvreté s’ancre partout et l’hiver ne cesse de rappeler qu’elle habite chaque coin de rue des campagnes et des villes. Les causes et les facteurs aggravants de la pauvreté résident dans un cercle vicieux renforcé par un fatalisme conjugué autour de formes économiques et sociales aux conséquences différentes. Cet ensemble d’identités hétéroclites se voit privé des biens fondamentaux pour vivre, tout en sachant que le minimum vital alloué par les minima sociaux est insuffisant. Les bénévoles des associations endossent les carences des pouvoirs publics et cultivent le « ici et maintenant », l’espoir, la chaleur humaine, la considération … La permanence de cette endémie conduit à des conditions de vie déplorables et l’exclusion habite chaque pauvre comme un virus qui ne cesse de nuire à son existence.

17La pauvreté serait-elle identifiée comme une cause perdue, avalisée par une impuissance des pouvoirs publics à trouver des solutions pour la réduire, voire l’éradiquer ? N’y a-t-il pas des solutions pour augmenter les produits de première nécessité ? N’y a-t-il pas des moyens de rompre l’isolement social ? Que la réussite scolaire soit un des objectifs de travail pour les conseils généraux et régionaux ! D’accéder à des emplois qui respectent leur condition humaine ! Que les enfants ne soient pas des héritiers de la pauvreté ! Que les pauvres ne soient pas refoulés aux confins des zones urbaines et périurbaines dangereuses ! Qu’ils puissent être représentés et/ou se représenter au sein d’instances politiques, culturelles, économiques … Une démocratie participative afin de laisser la parole aux pauvres, pour qu’ils traduisent des ressentiments qui vont bien au-delà des représentations sociales.

Récits de personnes touchées par la pauvreté

18

« La façon de me regarder ne me plaît pas, les gens me dévisagent comme si c’était écrit sur mon front que je vais aux Restos du cœur. C’est vrai que je porte des sacs et que j’ai des habits usés, mais je n’ai pas assez d’euros pour m’en acheter des nouveaux, alors je récupère et j’échange. Je ne veux pas passer pour un pouilleux, ni un pour un puant et je m’arrange comme je peux pour ne pas puer. »

19

« Quand je regarde la télévision, je suis étonné de la bonne viande qui est faite pour les chiens et les chats, moi j’en ai déjà goûté et j’en mange de temps en temps. J’avais peur avant de tomber malade mais ça ne m’est jamais arrivé, ça me coûte moins cher que d’acheter du b œuf ou du poisson. »

20

« Cet hiver, nous n’avions pas assez pour allumer le chauffage, c’était dur pour les enfants. Ils rentraient de l’école et mon copain n’osait pas leur dire qu’il n’y aurait pas de chauffage. Heureusement qu’on compte et qu’ils ont à manger chaque soir et puis le midi ils vont à l’école et à la cantine. Ils font un bon repas au moins, à la cantine, ils ont tout ce qu’il faut, de la viande … c’est bien. »

21

« J’ai touché le fond. J’ai dormi dans des cartons. J’ai appris à vivre dans la rue. J’ai vu des assistantes sociales pour qu’elles m’aident à trouver un petit quelque chose, un toit. J’ai attendu, attendu et après le foyer, on a bien voulu me louer un studio avec une petite douche, mais j’ai attendu plus … heu, heu … d’un an. »

Conclusion

22Dans notre société éclatée, fracturée, de toute évidence, une pauvreté avec des formes différentes révèle des symptômes lisibles d’une posture de disparité entre les classes sociales et les conséquences de ce processus sociétal : il s’agit bien d’une misère [11] sociale endémique revêtant diverses formes : « la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale et la pauvreté disqualifiante [12] ».

23La pauvreté n’a de cesse d’interroger : « il faut que », « y a qu’à », « il devrait » … Ces injonctions vont bon train dans le langage commun, bien loin de comprendre la complexité des « titulaires de la carte des pauvres », sans faux-semblants, ni pour être assistés. Ils sont identifiés comme des « fauteurs » de leur condition : « ils la creusent », la reproduisent par des stigmates générationnels et des discours basiques qui les réduisent à une entité économique, oblitérant la nécessaire solidarité de la République.

24Il n’est pas de bon aloi d’être pauvre, n’en déplaise à la littérature de l’histoire qui oublie de mentionner ce concept comme une injustice flagrante dans les destins croisés de citoyens qui, pour certains, ont servi et sont morts pour la France. Le lien social que constitue l’approche des destins de ceux qui souffrent de la pauvreté pose le nécessaire engagement des actions politiques permettant d’aller au-delà des sensibilisations de convenance et des conciliabules d’économistes enserrés dans des logiques comptables.

25Les pauvres ont le droit de vivre, non pas de survivre, dans des conditions décentes et humaines : la République est redevable de leur protection pour les valeurs qu’elle incarne, justifie et tente d’appliquer chaque jour. L’accent doit être mis sur l’accès à l’emploi, à la formation, aux droits, aux minima sociaux décents, sur l’action pour les familles vulnérables, sur la lutte contre le surendettement, sur l’accès au logement, l’accès aux soins, autour d’un pôle ministériel spécifique.


Mots-clés éditeurs : récits, exclusion, social, endémie, seuil, misère

Date de mise en ligne : 20/06/2014

https://doi.org/10.3917/empa.094.0131

Notes

  • [*]
    Christian Fournival, thèse en 2004, université du Grand-Ouest à Nantes.
    chfo@hotmail.fr
  • [1]
    P. Bourdieu, Raisons pratiques : sur la théorie de l’action, Paris, Le Seuil, 1996.
  • [2]
    C. Fournival, Les métamorphoses des blessures de l’existence, thèse, université Grand-Ouest Nantes, 2004.
  • [3]
    Je fais référence aux partis politiques à caractère raciste, élitiste, autoritaire, habités par un nationalisme aveugle et violent.
  • [4]
    M. Garcet, Changer le déterminisme social. Chronique philosophique, Paris, L’Harmattan, 2012.
  • [5]
    Le Parti humaniste est un parti politique français fondé en 1984 : altermondialiste, antilibéral et participatif.
  • [6]
    Observatoire des inégalités, septembre 2012.
  • [7]
    www.toupie.org : « Toupictionnaire : le dictionnaire de la politique ».
  • [8]
    Observatoire des inégalités, septembre 2012
  • [9]
    Libération, du 23 avril 2013.
  • [10]
    Le Journal du Net, « L’économie de demain », octobre 2012.
  • [11]
    P. Bourdieu, La misère du monde, Paris, Le Seuil, 1998.
  • [12]
    S. Paugam, Les formes élémentaires de la pauvreté, Paris, Puf, 2005.

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