Notes
-
[1]
spfs-cmsea, 21, en Chaplerue, 57000 Metz.
« La violence de la parenté tient précisément dans sa complexité, qui autorise toutes les manipulations. Entre le lien de sang, le lien d’alliance et le lien du quotidien, il est toujours possible de jouer sur l’un ou sur l’autre, ou sur leur association, ou sur leur dissociation, pour fabriquer de l’appartenance ou de l’exclusion. »
1La famille d’accueil instaure une parenté pratique (Weber, 2005) caractérisée par l’absence de lien biologique et légal d’un couple parental avec l’enfant élevé à son domicile. Elle existe à travers le partage au quotidien, avec cet enfant, d’un vécu familial dans sa double dimension : création de liens, par l’échange d’affects, qui fondent l’identité des individus ; transmission de valeurs par l’appel à des références, qui renforcent la cohésion du groupe.
2Le point central de ce mode de prise en charge de la protection de l’enfance est le fait de retirer un enfant de sa famille pour le confier à un service qui organise son accueil dans une autre famille. Son point nodal, c’est la mission confiée à ce service de maintenir les liens de cet enfant avec sa famille d’origine, ce qui institue un entrelacement entre deux familles.
3Le lien ainsi créé dépasse largement son caractère institutionnalisé par la nature même de son objet, la prise en charge quotidienne d’un enfant.
4« Anthony, je le vois comme un enfant sur une barque perdue au milieu de l’océan… », dit Mme B., assistante familiale au spfs [1], en évoquant l’arrivée à son domicile de l’enfant confié au Service. Elle fait ainsi appel à la vision mythique de l’enfant sauvé des eaux, dont la traduction biblique est l’histoire de Moïse qui, après avoir été recueilli par la fille de Pharaon et éduqué dans un milieu familial accueillant à son égard mais hostile à sa communauté d’origine, retournera auprès des siens pour régénérer son peuple. Accueillir un enfant en vue d’améliorer son sort peut symboliquement prendre les allures d’un sauvetage, instaurant entre sauveur et sauvé un lien d’appartenance fondé sur le don et le contre-don, qui fondent l’affiliation.
5Lorsque Simon, 15 ans, décédera accidentellement dans sa famille d’accueil, ce sont deux annonces mortuaires qui figureront dans le journal local. Dans l’annonce que fera paraître sa mère, sous une photo de Simon enfant, sa famille d’accueil sera citée après sa famille d’origine. En dessous d’une photo de Simon adolescent, la famille d’accueil fera paraître le nom de sa mère, après la citation de tous ses membres.
6Cet entrelacement peut concourir à un risque qui est celui d’une appartenance familiale qui en gommerait une autre – crainte de voir la famille de l’enfant confié au service supplantée par la famille d’accueil. À l’égard des acteurs quotidiens de cet accueil, il peut générer une incertitude, celle d’un doute sur l’appartenance. Entre le risque suscité par le placement de l’enfant et l’incertitude générée par l’accueil familial, la gestion au quotidien d’une prise en charge instituée entre deux familles prend, à l’égard de la famille d’accueil, la forme d’une injonction paradoxale énoncée de la sorte par le service de placement : « Nous vous demandons d’accueillir cet enfant comme si c’était le vôtre, mais nous sommes là pour veiller à ce qu’il ne devienne pas le vôtre. »
7À l’intersection du service de placement et de la famille d’accueil se situe la place de l’assistant familial, comme parent et en tant que professionnel. C’est à lui que cette injonction institutionnelle est adressée en priorité : « Faites comme si c’était votre enfant, mais cela ne doit pas devenir le vôtre ! » Ce qui aboutit à une interrogation permanente sur une identité professionnelle, familiale et sociale, statutairement partagée entre fonction maternelle ou paternelle et intervention professionnelle. Tout comme, face à l’assistant familial, l’enfant placé en famille d’accueil est en permanence confronté à une interrogation sur son identité personnelle, familiale et sociale. Il ne s’inscrit plus complètement dans sa famille d’origine et il ne peut faire totalement partie de sa famille d’accueil (Euillet, 2007).
8Cette ambivalence des sentiments est souvent exacerbée dans les relations à l’argent.
Les avances de Kévin
9Après un suivi à domicile de trois ans pour des troubles multiples du comportement, Kévin, 7 ans, est confié au spfs en novembre 2000, sur décision du juge des enfants. Depuis cette date, il est accueilli dans la famille F.
10Tout en restant très loyal à son milieu d’origine (aucune expression concernant sa mère, dépendante à l’alcool, jusqu’à l’âge de 16 ans), Kévin a manifesté de plus en plus de désirs propres, s’autorisant à exister en dehors de ses proches. Ses désirs vont souvent dans le sens de la revendication systématique (du style « toujours plus »), signifiant un besoin de remplissage massif face au vide ressenti. À 9 ans, il a proposé à l’assistante familiale de lui signer une reconnaissance de dettes afin de pouvoir disposer d’une avance sur son argent de poche du mois suivant…
11Kévin se vit comme défavorisé, traînant avec lui un sentiment d’infériorité, de manque permanent. Les avancées obtenues à l’adolescence n’ont pas suffi à combler Kévin, qui demeure dans une quête matérielle effrénée (avoir la PlayStation 3, une voiture, gagner des millions…). La seule affectivité exprimée est l’affectivité immédiate, en lien direct avec les stimuli externes, donc difficilement contrôlable. Kévin ne parvient pas à faire le lien entre ce besoin d’argent et le besoin d’amour et de reconnaissance qu’il signifie.
12Freud a montré que l’argent n’a pas qu’une valeur rationnelle mais que les individus le chargent de significations symboliques liées à l’inconscient, à l’affectivité. De ce point de vue, plus les relations entre personnes seront fortes, pleines d’amour ou de haine, plus les rapports à l’argent seront denses, complexes, et plus ils seront chargés symboliquement. Donner et recevoir sont les deux pôles de la relation forgée dès la prime enfance pour tout être humain auprès des modèles parentaux et sociaux. Ainsi, le désir d’appropriation prend le pas sur l’emprise et l’échange, et s’en trouve marqué par des sentiments ambivalents, par exemple la possession et la dépossession.
13« Ma mère me l’a bien dit… T’en as rien à f… de moi, il n’y a que le pognon qui t’intéresse ! » a récemment dit Kévin à Mme F. en revenant d’un hébergement au domicile maternel. En effet, l’adolescent aurait souhaité que Mme F. lui prête l’argent que sa mère n’a pu lui remettre : « Ma mère, elle a rien pu me donner… elle me donnera, c’est pas une menteuse et je te rendrai… toi, bien sûr, t’as tout ce qu’il te faut… avec l’argent gagné sur mon dos… » En refusant de prêter de l’argent à Kévin, Mme F. ne fait qu’appliquer la consigne du service de placement, décidée par l’équipe il y a huit ans, sur proposition de l’assistante familiale qui, avec son mari, avait du mal à faire face aux demandes rageuses et aux colères incessantes de l’enfant.
14Mme F. fait néanmoins, une fois de plus, longuement part à l’éducateur référent de cet incident. Pas tant pour lui rapporter la violence des propos de l’adolescent, habituelle dans cette situation, que pour être à nouveau rassurée sur la nature désintéressée de son engagement auprès de Kévin. En effet, dans les sociétés modernes, l’attachement personnel correspond à la gratuité des sentiments (« aimer sans compter »), le détachement professionnel à la rémunération par l’argent (« ne pas se faire avoir »). Dans les familles, les sentiments doivent primer sur l’argent, sinon on suscite le blâme ; dans l’exercice d’une profession, les sentiments doivent être absents, sinon on risque la réprobation. Mais lorsque l’univers domestique devient l’espace de réalisation du monde professionnel, il est impossible de tracer une frontière clairement délimitée entre les actes accomplis par la mère de famille et les tâches effectuées par l’assistante familiale.
15Ce partage entre deux univers « hostiles », très prégnant dans les représentations communes, résiste peu à l’analyse de la réalité. Dans un contexte familial, la rétribution ne tue pas les sentiments. Dans l’exercice d’un métier, faire preuve de compassion ne remet pas obligatoirement en cause l’aspect professionnel de la relation. Cette opposition entre l’amour et l’intérêt, très marquante dans les représentations communes, fonctionne comme une norme morale (Weber, 2003). Ces considérations morales ont longtemps constitué les fondements de l’éducation familiale et du… travail social.
Le vol de Cindy
16En mars 2004, les six enfants de la fratrie G. ont été confiés à l’ase (Aide sociale à l’enfance) suite aux révélations de Cindy, 5 ans, concernant des attouchements de son beau-père à son égard. Après la condamnation et l’incarcération de celui-ci, l’ensemble de la fratrie retourne vivre au domicile maternel, sauf Cindy et l’un de ses frères, que Mme G. ne parvient pas à prendre en charge.
17La mère n’arrivant pas à assumer la sécurité psychique de sa fille, une orientation en famille d’accueil est préconisée et l’enfant sera confiée au spfs en juillet 2008. Elle est accueillie au domicile de Mme H., assistante familiale, et de son compagnon. Cindy n’a jamais admis l’autorité de ce compagnon, qu’elle ignore. La mère de Cindy dispose d’un droit d’hébergement deux week-ends par mois et une partie des vacances scolaires. Cindy a toujours été très proche de sa mère, se préoccupant de ses conditions de vie ou de son état de santé lorsque Mme G. ne lui téléphonait pas, aux heures convenues, en famille d’accueil.
18En mai 2009, Cindy rapporte à l’assistante familiale que sa sœur aînée, déficiente intellectuelle, a accusé deux de ses frères de l’avoir violée. Les deux adolescents ont reconnu les faits mais Cindy, qui partage la chambre de sa sœur lors des hébergements, dit n’avoir rien vu ni entendu. Sa mère tient les mêmes propos. Suite à ces faits, le juge des enfants confie l’ensemble de la fratrie à l’ase. Le magistrat accorde à la mère un droit de visite médiatisée mensuel d’une heure pour chacun de ses enfants. Cindy n’accepte pas cette décision qu’elle ne comprend pas, estimant pouvoir se rendre au domicile maternel car ses frères n’y sont plus.
19En juillet 2010, l’assistante familiale téléphone au service pour informer de « faits graves » qui se sont déroulés à son domicile. En effet, Mme H. soupçonne Cindy de lui avoir « volé » de l’argent dans le porte-monnaie. En raison de la faiblesse de la somme d’argent disparue, ces faits pourraient paraître mineurs. Ce qui est frappant, c’est l’émotion exprimée par Mme H., qui paraît véritablement blessée et très atteinte par l’acte dont Cindy est soupçonnée. Ce qui s’est traduit par un interrogatoire visant à lui faire avouer le méfait afin d’en connaître la cause. Éduquer les enfants ne consiste-t-il pas à leur faire prendre conscience du caractère répréhensible de leurs actes afin d’éviter qu’ils ne recommencent ? Cette prise de conscience passe par la connaissance des causes, qui permet de combattre les effets en sanctionnant les faits incriminés dès qu’ils sont connus. Par cet interrogatoire, l’assistante familiale estime avoir fait son travail en professionnelle consciencieuse et elle en veut à l’enfant de la mettre en échec, en refusant de reconnaître les faits et de lui dire leurs motifs.
20Winnicott (1982) explique que, sauf cas pathologique, « l’enfant qui vole est un bébé qui cherche sa mère ou la personne qu’il a le droit de voler. En fait, il cherche des personnes à qui il peut prendre des objets, tout comme, lorsqu’il était bébé ou âgé d’un an ou deux, il prenait des objets qui appartenaient à sa mère, tout simplement parce qu’elle était sa mère, et parce qu’il avait des droits sur elle ». Si nous admettons l’explication de l’analyste, nous pouvons en déduire que, par son geste, Cindy cherche à rendre présente sa mère absente, en situant l’assistante familiale à une place de mère. Ce qui pourrait expliquer la nature personnelle de la blessure ressentie par Mme H., qui cherche alors à occuper une position professionnelle en voulant à tout prix éviter la « récidive » (« Qui vole un œuf, vole un bœuf ») en obtenant des aveux circonstanciés (« Péché avoué à moitié pardonné »).
21Mais Winnicott (1982) poursuit : « Le voleur ne cherche pas l’objet qu’il prend. Il cherche une personne. Il cherche sa mère, seulement il ne le sait pas. » Et se situant à une place de pédagogue, le psychanalyste déconseille fortement aux parents de vouloir connaître les motifs réels qui ont conduit leur enfant à commettre l’acte car ils prendraient le risque de faire d’un « faux voleur » un « vrai menteur » : « Un enfant ne peut pas donner la vraie raison, puisqu’il ne la connaît pas, et le résultat peut être que, au lieu d’éprouver le sentiment d’une culpabilité presque insupportable parce qu’il n’aura pas été compris et qu’il aura été puni, l’enfant se divisera dans sa personne. Il se divisera en deux : une personne terriblement stricte et l’autre possédée par des pulsions mauvaises. L’enfant ne se sentira alors plus coupable, mais se transforme en ce que les gens appellent un menteur. »
22Ces faits ont été repris lors de la visite à domicile de l’éducateur référent, qui a demandé à Cindy si elle estimait que Mme H. était trop rémunérée pour le travail accompli et si, par son geste, elle avait souhaité se faire justice. Ce qui a permis de situer le « vol » sur un autre plan : la volonté de Cindy d’attirer l’attention pour « changer des choses ». Le référent occupe ainsi une fonction de tiers médiateur, qui fait sens et qui fait lien, en rappelant les fondements du placement et en désignant la place de chacun.
L’enfantement de Mélissa et de Jordan
23En octobre 2007, le juge des enfants a confié Mélissa, 5 ans, et son frère Jordan, 3 ans, présentant un important retard de développement sur tous les plans, à l’ase. Les enfants sont placés au Foyer départemental de l’enfance. Les parents exercent leur droit de visite et les enfants voient leur mère enceinte. Elle accouche sous X en disant aux enfants que leur frère est décédé. Puis, les parents quittent la région à l’automne 2008, laissant leurs enfants sans nouvelles.
24En juillet 2009, Mélissa et Jordan sont orientés au spfs et accueillis chez M. et Mme D., famille d’accueil. La fermeté dont fait preuve le couple d’accueil sécurise les enfants. L’investissement dont ils sont l’objet par l’ensemble du groupe familial leur permet d’exprimer des désirs. Le regard et la parole portés sur eux fondent un lien qui leur confère le sentiment d’exister.
25En octobre 2009, le magistrat accorde aux parents, séparés, un droit d’appel téléphonique une fois par semaine. En juin 2010, il leur accorde un droit de visite, médiatisé par l’éducateur référent. À la première visite, chaque parent a paru surpris de se trouver face à deux… enfants, avec des regards d’enfants, des mots d’enfants, des sourires d’enfants. Les géniteurs ont ainsi pu se sentir « parents » face à des enfants qu’ils avaient conçus mais qu’ils n’avaient jamais investis.
26La psychologue du service a rencontré la mère pour lui faire part du discours des enfants concernant la mort de leur frère et lui demander son accord pour lever le secret de famille en sa présence. L’éducateur référent a informé l’assistante familiale de l’accord de la mère et, à la visite suivante, Mélissa a dit à son père que sa mère avait menti, car l’assistante familiale avait souhaité préparer les enfants pour l’entretien psychologique. Cette « préparation » pose la question du travail d’équipe, du partage fonctionnel des tâches et de la dimension thérapeutique de l’accueil familial.
27La nature de l’engagement et le caractère singulier de l’investissement de l’assistante familiale ont créé un lien d’attachement sécure qui a permis aux enfants d’exister et d’être « enfantés » en famille d’accueil. Ce lien n’est pas à sens unique et la réapparition des parents a pu susciter chez elle l’angoisse de la perte et une rivalité qui s’est traduite par la volonté de rétablir la « vérité » de la mère. Une recherche (Euillet, 2007) a mis en évidence le fait que la relation construite entre l’assistant familial et l’enfant est influencée par les représentations de la professionnelle à propos de l’implication parentale de la mère.
28Dans ce cadre, il est fondamental de dissocier les deux espaces familiaux (famille d’origine et famille d’accueil) pour le traitement de questions fondamentales liées aux origines du placement. Ce qui nécessite l’occupation d’un lieu tiers, constitué par le Service, qui fait lien entre les deux familles en permettant l’expression d’une parole singulière auprès d’un professionnel qui ne soit pas directement impliqué dans le vécu quotidien de l’enfant, dans sa famille d’accueil ou auprès de ses parents. Ce qui suppose une complémentarité des compétences professionnelles pour que chaque niveau d’intervention soit situé à la bonne distance relationnelle, sur la base du lien sécure développé en famille d’accueil.
29Les situations rapportées permettent de tracer les contours d’une approche clinique de l’accueil familial permanent qui, à partir de la proximité affective à la base de l’attachement entre l’enfant accueilli et l’assistant familial, se fonde sur :
- l’acquisition de connaissances afin d’interroger et de dépasser les représentations communes ;
- la nécessité de la présence d’un tiers médiateur entre l’assistant familial et l’enfant, d’un lieu tiers entre la famille d’origine et la famille d’accueil ;
- la complémentarité des places dans l’équipe pluridisciplinaire dans le respect de l’identité professionnelle de chacun.
30Ce malaise des travailleurs sociaux est davantage inscrit dans le cadre des transformations institutionnelles et des nouvelles conditions de l’exercice professionnel que dans la traduction d’une incapacité des professionnels à surmonter les difficultés liées aux nouvelles conditions d’exercice de leur métier. Les travailleurs sociaux souffrent moins d’usure que d’un déni de reconnaissance, caractérisé par des atteintes à la professionnalité dues à des contradictions trop importantes entre travail réel et travail prescrit, et à un manque de soutien ou défaut de reconnaissance des collègues et des responsables (Ravon, 2008).
31Le débat entre « qualifications anciennes » et « compétences nouvelles » a trouvé l’une de ses traductions dans la réforme des diplômes du travail social, dont les référentiels professionnels et les épreuves de certification ont été réorganisés selon des domaines de compétences, à l’exemple des trois domaines du référentiel professionnel et des épreuves de certification du deaf.
32La compétence des travailleurs sociaux n’est pas le produit d’une accumulation de savoirs mais celui d’une disposition à agir. Cette disposition ne peut être liée à la réalisation de performances individuelles. Elle doit s’inscrire dans une démarche collective de réappropriation du sens de l’action par la définition commune des objectifs de l’intervention. Dans ce contexte, l’enjeu de cette nouvelle phase de la professionnalisation du placement familial ne consiste pas uniquement à donner aux assistants familiaux des savoirs et des outils pour mieux appréhender les situations et faire davantage face aux difficultés inhérentes à l’exercice de leur profession. Celle-ci doit également contribuer à développer la capacité des équipes pluriprofessionnelles à intégrer dans leurs compétences l’expertise issue des pratiques spécifiques des assistants familiaux.
Bibliographie
- Chopart, J.-N. (sous la direction de). 2000. Les mutations du travail social, Paris, Dunod.
- Euillet, S. 2007. Développement socioaffectif et parentalités dans l’accueil familial, thèse de doctorat en psychologie du développement, université de Toulouse II.
- Ion, J. ; Ravon, B. 2005. Les travailleurs sociaux, Paris, La Découverte.
- Ravon, B. (sous la direction de). 2008. Usure des travailleurs sociaux et épreuves de professionnalité. Les configurations d’usure : clinique de la plainte et cadres d’action contradictoires, recherche pour l’onpes, ministère de la Santé et des Solidarités-drees.
- Weber, F. 2005. Le sang, le nom, le quotidien, Paris, Éditions aux lieux d’être.
- Weber, F. ; Gojard, S. ; Gramain, A. 2003. Charges de famille. Dépendance et parenté dans la France contemporaine, Paris, La Découverte.
- Winnicott, D. 1982. « La tendance à voler », L’enfant et le monde extérieur, Paris, Payot.
Mots-clés éditeurs : identité professionnelle, assistant familial, travail social, travail d'équipe, clinique de l'accueil familial permanent
Date de mise en ligne : 02/05/2011
https://doi.org/10.3917/empa.081.0133Notes
-
[1]
spfs-cmsea, 21, en Chaplerue, 57000 Metz.