Empan 2007/1 n° 65

Couverture de EMPA_065

Article de revue

Féminin et masculin, une équité pour demain !

Pages 55 à 59

Notes

  • [*]
    Bruno Ranchin
    éducateur spécialisé et formateur
    1320, Chemin de Cantoperdric
    31600 Eaunes.
  • [1]
    Carmen Compagni, « Éducateur, un métier de femme ? », Lien social, n° 343, mars 1996, p. 8-9.
  • [2]
    Michel Chauvière, Enfance inadaptée, l’héritage de Vichy, Paris, Éditions ouvrières, 1980, p. 131.
  • [3]
    Carmen Compagni, op. cit.
  • [4]
    Jean-François Gomez citant Marc Bessin, « Le travail social est-il féminin ? », dans Jacques Ion (sous la direction de), Le travail social en débat(s), alternatives sociales, Éd. La Découverte, 2005.
  • [5]
    Luis Bonino, psychiatre et directeur, conférence à l’institut Saint-Simon de Toulouse : prise en charge et intervention auprès des hommes violents, 10 octobre 2005.
  • [6]
    Luis Bonino, op. cit.
  • [7]
    Voir la définition de la violence par l’oms (Organisme Mondial de la Santé)
  • [8]
    Luis Bonino, ibid.
  • [9]
    Louise Michel, Mémoires, Éditions Sulliver, 1998.
  • [10]
    Journées de formation sur les violences conjugales des 13 et 23 Juin 2005 organisées par l’association apiaf, Toulouse, Marick Geurts, éducatrice spécialisée et Françoise Debats, psychologue.
  • [11]
    Carmen Compagni, op. cit.
  • [12]
    Marcella Pigani, « Trouver une place de femme fut un parcours du combattant pour les éducatrices », Lien Social, n° 567, 8 mars 2001.
  • [13]
    Claude Zaidman, professeure des universités, « Faire genre » dans Histoires de vie et choix théoriques en sciences sociales, Parcours de femmes, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 10.
  • [14]
    Simone De Beauvoir, Le deuxième sexe, Paris, Gallimard, 1949.
  • [15]
    Aristote, Les politiques, Paris, Flammarion, 1990.
  • [16]
    Françoise Héritier, « Un parcours remémoré », dans Histoires de vie et choix théoriques en sciences sociales. Parcours de femmes, Paris, L’Harmattan, 2005, p.151.
  • [17]
    Marie Duru-Bellat, « Garçons et filles à l’école de la différence », dans La place des femmes, les enjeux de l’identité et de l’égalité au regard des sciences sociales, ephesia, Paris, Editions la Découverte, 1995, p. 603.
  • [18]
    Yvonne Knibielher, « Féminisme et travail social », Vie sociale, n° 3, 1998.

1Au moment où je rejoins l’équipe du centre d’accueil d’urgence pour des personnes très marginalisées, je constate qu’une seule femme en fait partie. Et pourtant, la personne qui le dirige est une femme. On m’avait pourtant dit que mon mètre quatre-vingt-quinze assorti de mes compétences bien sûr, allait contribuer à rééquilibrer la composition de l’équipe, lorsqu’on m’avait imposé un changement de service…

2Cette nouvelle situation tranche avec le secteur de l’éducation spécialisée où la féminisation du personnel est importante. Comme l’avait analysé Carmen Compagni [1] ce phénomène est un construit social qui a son histoire, ses fondements. L’abbé Plaquevent, directeur d’une des premières écoles d’éducateurs à Toulouse (l’actuel institut Saint-Simon), était un pionnier devant l’éternel. À sa première session de formation, en 1942, étaient inscrits vingt-huit femmes et onze hommes. Toutes proportions gardées, c’est l’exact reflet du sex-ratio des unes et des autres qui obtiennent leur diplôme aujourd’hui [2]. La profession d’« éducateur » est marquée à ses origines par les congrégations religieuses et les œuvres de charité. Certaines écoles, dans les années 1960, ne formaient que des éducatrices. Dans les années 1970, le développement massif des établissements, la création de nombreux internats, l’essor des sciences humaines, les valeurs idéologiques issues des mouvements de Mai 1968, vont participer à un recrutement plus grand d’éducateurs. Depuis les années 1980, avec l’installation de la crise économique, les hommes désertent la profession et on assiste à un accroissement d’éducatrices [3]. Serait-ce uniquement parce que la notion de « relation d’aide » met en valeur une idéologie de dévouement, une importance de l’émotionnel, des sentiments, réservés à la sphère privée habituellement encore destinée aux femmes ? Celle-ci s’opposerait à une éthique du travail social définie par la gente masculine, plus orientée vers la justice, dans une tentative de professionnalisation qui voudrait se démarquer d’un féminisme jugé matérialiste et essentialiste [4].

3Très vite je m’aperçus en échangeant avec mes collègues que décidément bien des stéréotypes persistent et dans le champ social, et dans le cœur des hommes. « Les femmes qui viennent travailler ici ne tiennent pas le choc », « que peuvent-elles faire si un homme devient violent ? », « certains peuvent en profiter, et elles ne pourraient pas les virer dehors en cas de conflit ». Il faut préciser que certains de mes collègues ont subi des moments particulièrement violents depuis l’ouverture du centre en 1999. À mon arrivée, ce sont les mêmes qui se sont déversés en me racontant les passages à l’acte qui les avaient le plus marqués. Il n’y a pas si longtemps que le service s’est organisé, ne fait plus d’accueil à la porte, mais lors de permanences d’admission instaurées l’après-midi. L’ancien système d’accueil ne pouvait être que générateur de violences puisque les premiers arrivés étaient hébergés. Il n’y a pas si longtemps également que le centre d’accueil s’est pérennisé à l’année. Il accueille un tiers de femmes en grande difficulté sociale. Cette mixité, même si c’est un leurre de penser qu’elle ne suscite pas des tensions, des problèmes, est quand même, dans l’ensemble, un facteur équilibrant de l’accueil collectif, en tout cas une source de richesse. La plupart de mes collègues continue de penser que le potentiel de violences est tel au sein du centre d’hébergement qu’il ne peut être canalisé, contrôlé que par des hommes. Mais c’est une idée reprise et véhiculée également par un bon nombre de mes collègues femmes.

4Ce qui nous concerne tous effectivement, c’est que les hommes et les femmes n’évaluent pas de la même façon la violence. Les hommes ont tendance à la minimiser. La violence est essentiellement masculine et n’est pas que d’un effet immédiat. Elle a des conséquences à long terme. La violence est un processus [5]. L’agressivité est une composante supplémentaire. La violence n’est pas un problème de perte de contrôle, mais de contrôle d’une situation. L’homme est dans une logique de domination. Ce que ces collègues occultent, c’est que s’ils n’ont pas travaillé leur propre rapport à la violence, s’ils n’ont pas réfléchi à la logique de domination que l’homme a potentiellement en lui, ils seront à leur tour générateurs de violence et non d’un climat de sécurité. Les hommes et les femmes qui accueillent des personnes en situation difficile, pouvant devenir violents rapidement doivent être conscients que leurs attitudes, leurs façons de parler, de considérer l’autre sont des facteurs importants dans les phénomènes de violence.

5Je regarde travailler ma collègue et je me rends compte qu’avec cette empathie qui la caractérise, elle désamorce les tensions, les violences masculines comme aucun autre homme de l’équipe. Ceci n’est pas seulement dû au rapport de séduction qui s’instaure plus souvent entre un homme et une femme, mais également au fait qu’elle connaisse bien le processus de violence et que par conséquent elle n’en a pas peur. Elle sait pertinemment que masculinité et violences sont intimement liés. Avec les hommes violents elle passe de l’empathie à la confrontation.

6Les hommes occuperaient une position existentielle qui fait qu’ils sont convaincus que les femmes sont disponibles [6]. La violence envers les femmes est souvent une modalité culturelle dans le couple. Elle vise le contrôle et la domination. Elle se situe dans une logique de pouvoir et représente par conséquent une atteinte à l’autonomie de la femme. Elle participe d’une stratégie visant une recherche de la soumission [7]. Quand nous savons que ce besoin de domination d’autres personnes masque fréquemment d’autres fragilités nous pouvons avoir une base de travail. Celle-ci doit tendre vers l’admission de la personne dans une confrontation à cette problématique de la violence et dans une confrontation à ce que nous allons lui renvoyer de cette dernière. Nous nous devons, en tant qu’éducateur de ne pas être uniquement dans l’empathie, ce processus complexe qui consiste à la fois à pouvoir se mettre à la place de l’autre et à pouvoir en sortir. Confronter, se confronter aux critères de l’homme violent qui a toujours tendance à minimiser son action [8].

7Je pense en ce moment à Frédérique, qui un soir, effondrée, m’a montré les traces de ces coups sur ses bras. Puis elle me déversa son histoire. Elle avait enfin réussi à le quitter définitivement et depuis il la harcelait. En volant son courrier, en mettant le feu à son appartement, en ne cessant de lui téléphoner, en la menaçant et en la bastonnant quand il se trouvait sur son chemin. Le pire était qu’elle était en train de me dire qu’elle envisageait de retourner avec lui. « Pour ne plus souffrir… » « Sans doute que je l’aime encore… » Je percevais que mon avis d’homme comptait pour elle. Je tentais de lui faire comprendre qu’il recommencerait encore. Qu’il n’avait pas le droit de faire cela. Qu’elle ne pouvait cautionner. Que ce qu’il faisait était grave. Que ce n’était en aucun cas de l’amour. Qu’il lui manquait totalement de respect. Je sentais que mon discours portait. Sur le moment. Jusqu’à Demain. Vais-je les croiser ensemble au détour d’une rue ?

8Frédérique, j’aurai voulu que tu entendes ce poème de Louise Michel :

9

« Je ne veux ni pleurer ni retourner la tête ;
Si ce n’était ma mère, oh ! bien plus loin encor,
Par la vie incertaine où souffle la tempête,
J’irais comme l’on suit les sons lointains du cor.
Jeune fille, veux-tu t’asseoir calme et paisible
Et comme les oiseaux te bâtir un doux nid ?
Écoute! Il en est temps, fuis le sentier pénible
Où ton destin sera malheureux et maudit[9]. »

10Depuis 2000, nous savons qu’une femme sur dix est concernée par des problèmes de violences conjugales. Dans l’année 2005, une femme sur quatre aurait été concernée. 98 % des victimes sont des femmes. Deux femmes meurent chaque mois en moyenne (vingt-neuf décès en 2004). Beaucoup de femmes, quand elles en parlent pour la première fois, n’ont pas conscience qu’il s’agit de violence. On parle de continuum de violences. Très souvent, tout un système est organisé par l’homme pour que la femme ne puisse pas avoir un minimum d’autonomie. Les femmes pensent la plupart du temps que cela va s’arranger, ce qui provoque un processus d’intensification.

11Je pense qu’il est important de ne pas confondre, nous, les éducateurs, souffrance et responsabilité. Qu’il faut tenter d’apporter une réponse globale à cette question en tenant compte de cette notion de responsabilité. La victime déresponsabilise l’agresseur, il est important d’en avoir conscience. La victime va également mettre ce qui lui est proposé en échec. Même si on est dans l’intime, dans la parole c’est avant tout un travail de conscientisation qui nous attend à chaque fois. Si j’ai pu faire prendre conscience à Frédérique que ce qu’elle vivait était illégal, intolérable ; si j’ai pu déconstruire avec elle pour qu’elle s’aperçoive de ce qu’il se passe et qu’elle se (re)positionne, j’aurai fait une grande partie de mon travail [10].

12Ma collègue, même si elle joue un rôle prépondérant dans l’équipe éducative est la seule femme du service. La directrice de celui-ci est la seule femme dirigeante de l’association qui nous fédère. Mais si toutes les deux sont minoritaires pour des raisons en apparence foncièrement différentes nous pouvons nous apercevoir que celles-ci se rejoignent. Les éducatrices pionnières ont dû se faire une place dans un monde d’hommes. Elles ont agi avec volonté, enthousiasme et engagement. Aujourd’hui elles sont majoritaires dans cette profession. Mais « poser le problème de la féminisation de la profession en termes de rapports sociaux de sexe, c’est mettre en évidence la permanence de la domination masculine dans toutes les sphères du champ social et ce, malgré les avancées égalitaires entre hommes et femmes. L’entrée massive des femmes sur le marché du travail n’a fait que déplacer la frontière sans l’annuler, car des secteurs spécifiques aux sexes se sont constitués à l’intérieur du monde professionnel[11]. » Les directrices sont majoritaires dans les crèches, dans les circonscriptions de service social. Cependant les postes hiérarchiques sont, dans le travail social massivement occupés par des hommes. C’est donc une société entière qu’il faut interroger par rapport à la parité, une culture du pouvoir, de la domination des hommes qu’il faut faire bouger[12]

13Prenons l’exemple des professeures d’université ou des directrices de recherche. En 2002, les femmes représentaient, toutes disciplines confondues, 15,5% de l’ensemble du corps professoral de l’enseignement supérieur. Beaucoup de femmes scientifiques refusent de penser en termes de discrimination ou de sexisme tant elles craignent de se voir dévaloriser dans leur compétence personnelle. Tant elles appréhendent aussi que leur pensée ne soit taxée d’un féminin spécifique qui l’exclurait d’une portée universelle [13].

14Simone de Beauvoir décrivait si bien cette expérience : « Je suis agacée parfois au cours de discussions abstraites d’entendre des hommes me dire : “vous pensez telle chose parce que vous êtes une femme” ; mais je savais que ma seule défense, c’était de répondre : “je la pense parce qu’elle est vraie” éliminant par là ma subjectivité ; il n’était pas question de répliquer : “Et vous pensez le contraire parce que vous êtes un homme” ; car il est entendu que le fait d’être un homme n’est pas une singularité ; un homme est dans son droit en étant homme, c’est la femme qui est dans son tort [14]. » Et ceci ne date pas d’hier. Remontons à Aristote, le philosophe qui a le plus marqué l’histoire de la philosophie occidentale. Pourtant, pour lui, la femme appartient à la catégorie des « sans cité » : « En effet, c’est d’une manière différente que l’homme libre commande à l’esclave, l’homme à la femme, l’homme adulte à l’enfant. Tous ces gens possèdent les différentes parties de l’âme, mais ils les possèdent différemment… L’esclave est totalement dépourvu de la faculté de délibérer, la femme la possède mais sans autorité, l’enfant la possède mais imparfaite [15]. »

15Je ne reviens pas travailler ce soir, je suis à temps partiel (70 % de mon temps de travail) du fait d’un congé parental pris à la naissance de mon troisième enfant. Je sens bien que même dans un secteur sensibilisé par la question de l’éducation des enfants, cette situation dérange. Elle perturbe l’organisation du service, « tu as de la chance d’être dans le système français, aux États-Unis tu n’aurais pas pu le faire » m’a fait remarqué un responsable. Pourtant, dans le service où je travaillais auparavant plusieurs collègues féminines avaient pris les mêmes dispositions sans qu’on leur fasse la moindre remarque. Je me sens en décalage, devant me justifier d’être près de mes enfants plus souvent lors de leurs premières années. Et je pense à ces femmes qui se demandent elles, à l’inverse si elles sont légitimes lorsqu’elles occupent certains postes dits à responsabilité et qu’elles ne comptent plus leur temps au travail…

16Françoise Héritier, professeure au collège de France leur répond que cette situation ne peut se régler uniquement par la loi. Jusqu’à présent, les excellentes mesures prises, depuis le droit à la contraception jusqu’à la parité politique, ont visé à un rattrapage par les femmes du statut du masculin. Mais le statut du masculin est en fuite en permanence. Une mesure encore timide comme le congé de paternité prend la chose par le bon bout. Elle vise à rapprocher les hommes d’un statut qui, jusqu’à présent, était considéré comme contradictoire avec la virilité. C’est par des mesures de ce genre qu’on peut effectivement arriver à un certain nombre de modifications essentielles touchant ce modèle archaïque dominant que partagent hommes et femmes. Ce n’est pas la seule. Il en faudrait bien d’autres et notamment à travers l’éducation, mais pas seulement ; c’est aussi le spectacle de la rue, la publicité, les livres scolaires pour enfant, les bandes dessinées, etc. et bien entendu le type d’éducation et les exemples qu’on donne dans les familles. On continue à dire aux petits garçons qu’ils ne doivent pas pleurer et aux filles qu’elles ne doivent pas se battre [16].

17L’école aussi est concernée en premier chef : comme l’analyse judicieusement Marie Duru-Bellat, sociologue, ce qui est souvent présenté dans le monde de l’éducation comme le « problème des filles » renvoie en fait à la division du travail entre hommes et femmes que les instituteurs et les élèves anticipent et qui tend déjà à se reproduire à l’école qui est l’antichambre socialisatrice des futurs adultes. « La lutte contre le racisme ou les inégalités sociales rencontre en général un consensus chez les acteurs de l’école, il n’en va pas de même pour ce qui concerne les inégalités entre les sexes. Pourtant, si l’égalité, c’est simplement que chacun ait droit à tous les possibles (quel que soit son sexe, son milieu d’origine ou la couleur de sa peau), et si l’accès à l’éducation est précisément ce qui ouvre des portes, alors la notion de pédagogie antisexiste pourrait apparaître au yeux des enseignants comme une norme professionnelle (Lempen-Ricci, 1987). Celle-ci, en visant à abolir les obligations liées au sexe dans le choix d’un investissement intellectuel et plus largement d’un mode de vie et de pensée, serait dotée d’une portée libératrice pour les hommes comme pour les femmes, même si les conséquences de l’idéologie de la spécificité ne sont à l’évidence pas symétriques pour les deux sexes [17]. »

18Dans le travail social, également, des questions se posent concernant « les rapports sociaux de sexe » et elles restent à mon avis fondamentales. À l’unisson d’Yvonne Knibiehler, historienne, j’ai envie de les (re)poser aussi : « Le travail social comporte-t-il des spécificités liées au sexe ? Si oui, ces spécificités doivent-elles être définies, normalisées, pour déterminer les recrutements et les affectations, ou bien doivent-elles rester non dites afin qu’elles puissent s’exprimer plus librement ? On est pris là dans une tenaille entre deux risques :

  • si on définit la spécificité sexuée des activités sociales, on risque de les figer et de créer de nouveaux stéréotypes peut-être aussi paralysants que les anciens ;
  • si on laisse cette spécificité dans le vague il n’est pas sûr qu’elle s’exprimera librement, car dans notre société, largement dominée par les hommes, elle risque d’être construite implicitement par eux et à leur avantage.
L’intérêt des usagers constituera-t-il une étoile polaire suffisamment brillante pour éclairer l’avenir des travailleurs sociaux des deux sexes ? [18] »

Notes

  • [*]
    Bruno Ranchin
    éducateur spécialisé et formateur
    1320, Chemin de Cantoperdric
    31600 Eaunes.
  • [1]
    Carmen Compagni, « Éducateur, un métier de femme ? », Lien social, n° 343, mars 1996, p. 8-9.
  • [2]
    Michel Chauvière, Enfance inadaptée, l’héritage de Vichy, Paris, Éditions ouvrières, 1980, p. 131.
  • [3]
    Carmen Compagni, op. cit.
  • [4]
    Jean-François Gomez citant Marc Bessin, « Le travail social est-il féminin ? », dans Jacques Ion (sous la direction de), Le travail social en débat(s), alternatives sociales, Éd. La Découverte, 2005.
  • [5]
    Luis Bonino, psychiatre et directeur, conférence à l’institut Saint-Simon de Toulouse : prise en charge et intervention auprès des hommes violents, 10 octobre 2005.
  • [6]
    Luis Bonino, op. cit.
  • [7]
    Voir la définition de la violence par l’oms (Organisme Mondial de la Santé)
  • [8]
    Luis Bonino, ibid.
  • [9]
    Louise Michel, Mémoires, Éditions Sulliver, 1998.
  • [10]
    Journées de formation sur les violences conjugales des 13 et 23 Juin 2005 organisées par l’association apiaf, Toulouse, Marick Geurts, éducatrice spécialisée et Françoise Debats, psychologue.
  • [11]
    Carmen Compagni, op. cit.
  • [12]
    Marcella Pigani, « Trouver une place de femme fut un parcours du combattant pour les éducatrices », Lien Social, n° 567, 8 mars 2001.
  • [13]
    Claude Zaidman, professeure des universités, « Faire genre » dans Histoires de vie et choix théoriques en sciences sociales, Parcours de femmes, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 10.
  • [14]
    Simone De Beauvoir, Le deuxième sexe, Paris, Gallimard, 1949.
  • [15]
    Aristote, Les politiques, Paris, Flammarion, 1990.
  • [16]
    Françoise Héritier, « Un parcours remémoré », dans Histoires de vie et choix théoriques en sciences sociales. Parcours de femmes, Paris, L’Harmattan, 2005, p.151.
  • [17]
    Marie Duru-Bellat, « Garçons et filles à l’école de la différence », dans La place des femmes, les enjeux de l’identité et de l’égalité au regard des sciences sociales, ephesia, Paris, Editions la Découverte, 1995, p. 603.
  • [18]
    Yvonne Knibielher, « Féminisme et travail social », Vie sociale, n° 3, 1998.
bb.footer.alt.logo.cairn

Cairn.info, plateforme de référence pour les publications scientifiques francophones, vise à favoriser la découverte d’une recherche de qualité tout en cultivant l’indépendance et la diversité des acteurs de l’écosystème du savoir.

Avec le soutien de

Retrouvez Cairn.info sur

18.97.9.172

Accès institutions

Rechercher

Toutes les institutions