Empan 2005/2 no 58

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Article de revue

Psychiatrie et travail social : « de nouveaux naufragés »

Pages 36 à 41

Notes

  • [*]
    Patricia Paignac, Moussa Becherif, Jean-Pierre Nizet, To7, bp 1106, 31035 Toulouse cedex.
  • [1]
    Rapport « Le soutien en France » fait par le Haut Comité de la santé publique, Paris, 2002.
  • [2]
    Ibid.
  • [3]
    Ibid.

1 À « To7 », lieu d’accueil et de parole, viennent s’échouer de plus en plus des personnes présentant des problèmes de santé mentale. Dans le même temps, nous devons faire face à la montée des diverses toxicomanies, à la banalisation de la violence conjugale, à la multiplication des états dépressifs.

2 L’équipe de permanents et de bénévoles se sent souvent démunie devant ce nouveau naufrage social. Nous comprenons qu’un public en errance et en grande détresse voit en « To7 » un lieu refuge, mais nous sommes aussi conscients que nous n’avons pas forcément les réponses appropriées. Tant bien que mal, nous continuons notre mission d’ouverture et de solidarité.

3 Aujourd’hui, l’équipe de permanents et de bénévoles considère que sur une moyenne de soixante-dix passages par jour, plus du tiers des personnes accueillies présentent des troubles psychologiques importants. Ce constat nous a conduits à nous faire accompagner par une psychothérapeute dans nos analyses de pratiques et dans notre travail de régulation, qui, il est vrai, a toujours tenu une grande place à « To7 ».

4 Nous avons choisi de vous présenter dix cas de personnes qui sont en grande souffrance psychosociale. Malheureusement, nous aurions pu multiplier les exemples. Il ne s’agit pas ici d’une typologie des pathologies rencontrées mais de vous dire à travers des exemples, suffisamment parlants, le réel que nous vivons dans un lieu comme « To7 ».

5 – R. rencontré dans la salle Internet fait état d’un projet de formation très intéressant mais peut-être ambitieux étant donné son niveau d’études. Un équipier dont la dominante est le suivi des Rmistes le revoit régulièrement. Il lui explique son parcours avec toutes les structures d’insertion qu’il critique ouvertement. L’équipier le met en garde sur ce que R. cherche à « To7 » en sachant qu’il pourra ressentir la même impression négative et l’incite à réfléchir sur son comportement. Intelligent, il accepte la remise en question, et établit un contrat d’insertion. Par la suite, lorsqu’il passe à « To7 », il est soit complètement éteint, le regard dans le vague, soit tonique, le regard vif et le raisonnement clair.

6 Il rencontre tous les membres de l’équipe et se rend disponible pour préparer la cuisine le jour du repas-débat, ce qui le valorise. Pendant l’été 2004 il subit une intervention chirurgicale qui vient s’ajouter à ses difficultés psychologiques. Depuis, il attend une réponse de la Cotorep car il a bien conscience qu’il ne peut plus travailler dans l’immédiat. Il sait qu’il a un soutien à « To7 » et demande un suivi, il est clair à l’égard de sa maladie, il n’est pas dans le déni bien qu’il ne veuille pas de suivi psychologique. Il se met à peindre, photographier, il est très intéressé par le théâtre, le cinéma, la peinture, il a une vie sociale assez riche et un ami fidèle. Nous lui offrons une présence et une écoute. R. est assez communicatif, « To7 » est un repère, un lieu contenant qui le rassure, ce qui lui permet de mettre des mots sur sa situation réelle.

7 – S. n’habite pas dans le quartier, il passe de temps en temps vêtu de façon très négligée. Il a passé plus d’un an dans la rue. Il a pourtant un niveau d’études supérieures. Il a enseigné auparavant mais il s’est retrouvé complètement marginalisé et tente désespérément de recoller les morceaux. Il souffre de maux de tête importants et d’une forte dévalorisation de lui-même. Il a besoin d’un suivi médical avant tout et aussi d’une écoute lui permettant de démêler sa situation ; il reste pour l’instant accroché aux problématiques de l’emploi et à l’idée d’un départ à l’étranger. Au cours de différents entretiens, il prend conscience de la nécessité de se soigner avant tout et de soigner sa tenue par la même occasion. Il vient quand il en éprouve le besoin, il sait que « To7 » est là pour l’accueillir et l’écouter.

8 – F. passe souvent à « To7 ». Il a 24 ans, mais a l’âge mental d’un enfant.

9 Le lieu ne peut lui permettre de trouver une solution pour son avenir et nous sommes confrontés à une impasse en raison de son âge et de son handicap mental. Il est en danger dans le quartier, se tenant toujours dehors très tard à cause de problèmes familiaux très lourds.

10 F. garde un caractère ouvert. Soucieux de rendre service à l’autre, il est bien perçu dans le quartier. On lui reconnaît même un rôle de veilleur. Pourtant, certaines mères se méfient de lui, prétendant qu’il peut être dangereux pour les enfants.

11 Nous acceptons de l’accueillir au repas-débat de façon épisodique. Nous avons le souci de ne pas l’enfermer dans notre lieu et de tout faire pour qu’il puisse s’investir ailleurs. Si on l’écoutait, il serait en permanence à « To7 », s’y enliserait en quelque sorte. Les services concernés ont été informés ainsi que l’association qui le suivait avant sa majorité, mais pour l’instant aucune action ne semble possible.

12 – N. connaît « To7 » depuis longtemps, cette fois elle est venue accompagnée de S.

13 S. veut absolument travailler bien qu’elle perçoive l’allocation adulte handicapée ; elle prend des neuroleptiques puissants et a de fait un rythme très lent. Elle souhaite découvrir Internet et trouver du travail. Elle se sent physiquement forte et veut faire des déménagements et du ménage, mais à la première convocation, elle ne s’y rend pas car elle n’a pas de repère dans l’espace et elle a peur de se perdre. Elle se rend aussi dans un groupe religieux qui a toutes les apparences d’une secte où on lui assure qu’elle est possédée par des forces démoniaques. S. y croit ferme car cela conforte son délire mystique. Elle-même se sent valorisée par le groupe qui la place au centre de leurs réunions d’exorcisme. Le refus de la maladie encouragé par sa famille et la secte lui rend la vie très difficile. Comme nous ne pouvons répondre à sa demande urgente de travail, S. ne revient plus à « To7 ». Le lieu est trop déstabilisant pour elle car les équipiers ne se conforment pas à son attente et refusent de voir en elle une possédée.

14 N. continue de venir régulièrement à « To7 ». N. aussi a fréquenté ce groupe sectaire évangélique mais a décidé de s’en libérer. Elle souffre de troubles du sommeil et se sent persécutée par un membre de la secte. Aujourd’hui N. a entamé un suivi psychologique dans un cmp.

15 – L. observe avec attention et insistance les tables dehors, les gens qui entrent et sortent, puis il passe la porte et inspecte les lieux avec grande précision. Un équipier l’accueille et voyant qu’il est au rmi lui propose un contrat d’insertion. Un autre équipier le rencontre et l’écoute, il veut absolument faire un contrat d’insertion et dit avoir passé cinq ans en hôpital psychiatrique. Il a refusé l’allocation d’adulte handicapé pour ne plus être étiqueté comme malade mental. L’échange est difficile car il se contredit sur son hospitalisation et demande aussitôt de rayer ce que l’équipier a écrit. L. est dans le déni. Il veut travailler. L’équipier se sent démuni, L. présentant une pathologie excessivement lourde. Son agressivité pose un problème sérieux pour le lieu. Ce cas demande un suivi avec d’autres compétences. L. erre dans le quartier, il a toutes les apparences d’une personne qui vit dehors alors qu’il a un toit. Nous avons fait un signalement au service social du conseil général.

16 – Nous sommes allés visiter M. chez elle après l’explosion d’azf, elle était en grande dépression et n’était pas sortie de chez elle depuis longtemps. Le jour de notre visite, elle passe à « To7 » ravie d’avoir enfin pu être reconnue et entendue. Elle est au rmi depuis une dizaine d’années et ressent un sentiment d’inutilité et d’exclusion. Elle vit une profonde dévalorisation, « sans travail, je n’existe pas », mais dans le même temps, elle dit ne pas pouvoir assumer une activité régulière à cause de ses problèmes de dos et de sa psychologie trop fragile.

17 Elle est suivie grâce au contrat d’insertion. Elle dit avoir besoin de nos entretiens mais vient peu à « To7 » car le quartier la dérange, l’inquiète et elle a peur de rencontrer « certaines personnes » dans ce lieu. Habitant dans le quartier, elle subit une grande solitude. Sa famille et ses amis ne veulent pas la visiter à cause de l’image négative du quartier. Elle se réfugie dans un monde imaginaire et fuit les autres personnes. Après un an de suivi à « To7 », elle traverse une crise importante où elle se sent poussée à se suicider au point d’appeler le Samu. L’équipe du Samu lui propose un internement qu’elle refuse car elle a déjà vécu cette expérience : « En fin de compte rien ne changeait. » Elle vient le lendemain et après un nouvel entretien accepte l’idée d’un suivi régulier avec un psychologue. Jusque-là, elle ne rencontrait un médecin psychiatre qu’une fois par mois. Cette rencontre mensuelle se limitait à une prise de médicaments. L’isolement et l’exclusion ont favorisé le développement d’un déséquilibre psychologique tout en l’aggravant au fil des ans. Aujourd’hui, M. se sent dans une impasse, elle se dévalorise sans cesse et ne se projette plus dans l’avenir. M. dit ne plus avoir la force de vivre.

18 Le cas de M. nous renvoie à la question formulée dans le rapport du Haut Comité de la santé publique sur les déterminants de la santé et de la précarité : « Peut-on considérer ces formes émergentes de souffrance psychique comme de véritables pathologies mentales ? En fait, le débat se pose de la façon suivante : il est maintenant acquis que dans une population défavorisée, la fréquence des troubles psychiques sévères (manifestations d’angoisse, phobies, dépression majeure) est beaucoup plus grande que dans la population générale… En écartant le rôle, non nul mais insuffisant pour expliquer de telles variations, d’un regard parfois prompt à médicaliser la souffrance sociale, deux attitudes sont possibles : considérer qu’il s’agit de pathologies mentales authentiques, bien que n’entrant pas bien dans le cadre de pathologies répertoriées, ou y voir des manifestations réactionnelles – non injustifiées – aux conditions de vie particulièrement difficiles. Autrement dit, reste-t-on dans le cadre d’une pathologie psychiatrique “classique”, éventuellement enrichie d’entités nouvelles, ou sommes-nous dans le domaine d’une socio-psychiatrie [1] ? »

19 – P. est assis à une table, il ne prend pas de boisson et se prend la tête à deux mains en manifestant une situation de détresse. Un équipier le rejoint pour engager la conversation et comprendre son mal-être. P. dit qu’il fume trop puis s’isole dans son monde. Ce genre d’échanges dure quelque temps jusqu’au jour où P. arrive complètement apeuré en signalant que son père veut le tuer et que s’il repart au Maroc des hommes l’attendent pour l’égorger.

20 Il se retire dans un coin de la salle où il se sent protégé. P. décide aussi de dormir dehors par peur de son père. Son père est désorienté et pense que son fils fait le fou. P. reproche à un des équipiers d’avoir écouté son père. Un autre jour, c’est la cia japonaise qui le poursuit, il n’y a aucun moyen de le raisonner. P. vit un délire paranoïaque, il n’a confiance en personne et investit principalement une personne de l’équipe. L’équipier en question lui conseille d’aller voir un médecin en lui assurant qu’il ne lui arrivera rien. Rassuré, P. y va et le médecin préconise un entretien avec un psychiatre qui conseille un internement d’urgence. Une place est enfin disponible à l’hôpital, P. se tient prêt pour partir mais l’infirmier vient le chercher en taxi et non en ambulance. P. imagine aussitôt un traquenard et refuse de partir. P. suit quand même le traitement qu’avait prescrit le médecin mais n’est pas réellement soigné.

21 P. vient régulièrement à « To7 », parfois il sent l’alcool et on le lui fait remarquer. Un jour, P. arrive en titubant, il a une crise aiguë d’où jaillissent une colère et un désespoir. Devant l’acmé, P. se tape la tête sur la porte d’entrée de « To7 ». Un membre de l’équipe à l’aide d’accueillis finit par tranquilliser P.

22 Il est en phase de régression et attend le retour de son père comme un enfant. Son traitement couplé avec une prise d’alcool a certainement déclenché cette crise.

23 Nous sommes encore devant un sentiment d’impuissance. « To7 » lieu contenant ne peut être un lieu soignant. Nous connaissons nos limites et ne pouvons les outrepasser pour nous et pour les accueillis eux-mêmes. Aujourd’hui, P. continue de fréquenter le lieu.

24 – A. arrive dans un état de nerf évident, il tremble, il a un besoin constant de parler à qui veut l’écouter. A. a vécu à 4 ans un traumatisme qui le ronge toujours. Il appelle une bénévole « Maman ». Comme A. est en voie de régularisation, nous faisons appel à Médecins du monde qui le dirige vers une personne qui sera en mesure de faire le suivi psychologique.

25 Peu de jours après, A. confie à un équipier qu’en traversant le Pont neuf à Toulouse, il voulait se suicider. Mais comme il pensait fortement à l’équipier en question, il n’est pas passé à l’acte. A. a décidé d’investir la relation de cette façon avec cet équipier. Il est de notre responsabilité de le rediriger vers un psychologue tout en continuant à l’accueillir de façon collective afin d’éviter une relation de face-à-face. A. vient régulièrement à « To7 », il dit sa reconnaissance envers le lieu qui l’accueille. Il fait désormais attention à son image. Il se lave et fait en sorte d’avoir des vêtements propres comme cela avait été convenu avec un des équipiers. Le lieu est pour A. une façon de s’insérer socialement.

26 – V. est reconnu malade mental, il prend son traitement. V. parfois semble triste mais la plupart du temps se sent à l’aise à « To7 ». Depuis peu, il a intégré le groupe d’alphabétisation et y participe avec joie. V. trouve sa place au sein de l’association bien que malade. Il n’a pas de débordement, il est conscient de son malaise, en parle et reste très sociable bien que sa situation soit douloureuse car il est en attente de régularisation. « To7 » est pour lui un repère où il rencontre des gens et donc peut sortir de son isolement, c’est un lieu de socialisation qui l’empêche pour l’instant de plonger davantage.

27 L’exclusion sociale et l’exil sont des facteurs importants de déséquilibre mental. Dans le cas où la personne souffrait de troubles psychologiques avant l’arrivée en France, ils ne font qu’amplifier par la suite. Parmi ces exilés nous rencontrons de nombreuses personnes qui présentent des signes de dépression grave avec tentatives de suicide.

28

« Mais voilà qu’aujourd’hui, ceux qui s’appelaient eux-mêmes les “sans”, “sans-papiers” […] ces déclassés sociaux, mal dans leur peau mais non franchement malades, brisés par la vie, coincés dans leurs familles ou rattrapés par la crise, relancent l’éternel débat : est-ce l’exclusion qui malmène les esprits ou est-ce la souffrance psychique qui favorise l’exclusion ? Bien qu’indécidable en ces termes, cette alternative resurgit avec force parce que l’alibi de la maladie mentale ne fonctionne plus aussi bien et que l’hôpital renonçant à sa tradition séculaire d’hospitalité ne veut plus et ne peut plus servir d’asile aux victimes de la société [2]… »

29 – O. vient de temps en temps en parlant fort sans se faire comprendre et en bavant. Nous devons lui dire de s’essuyer la bouche et de venir chercher son café quoique souvent des accueillis le lui amènent. Il suscite l’hilarité et la sympathie comme le fou du village. Nous lui demandons d’avoir un comportement sociable. Mais la communication est difficile, car il est très retardé.

30 O. nous place devant cette question : pouvons-nous laisser une population chasser l’autre ? Pouvons-nous accepter que le comportement d’O. fasse fuir les usagers qui viennent faire un cv ou une lettre de motivation ?

31 Lorsque des personnes ont des pathologies lourdes, elles peuvent inquiéter les autres qui cherchent à « To7 » un lieu signifiant et structurant et qui sont souvent dans des situations de fragilité. C’est un problème permanent que nous avons avec ce public : comment faire coexister des personnes avec des demandes complètement différentes ? Les personnes qui passent à « To7 » sont très souvent en phase de reconstruction : demandeurs d’emploi, sans-papiers, primo-arrivants… Les comportements trop déviants peuvent effrayer, déstabiliser, creuser davantage les points de fragilité. D’autre part, nous n’avons pas de compétences particulières ni de notions très claires sur les différentes pathologies mentales. Nous sommes conscients que nous pouvons faire des erreurs dommageables pour les accueillis et les membres de l’équipe de « To7 ».

32 Devant toutes ces situations nous sommes confrontés la plupart du temps à l’impuissance ou à une marge très faible de manœuvre. Nous pouvons orienter les personnes vers des organismes repérés : Santé migrants, Médecins du monde, guidance infantile, centre médico-psychologique. Notre travail s’arrête ici : tisser une relation de confiance qui permettra une orientation.

33 Comment expliquer cette recrudescence des problèmes liés à la maladie mentale ? Sans pouvoir répondre à cette question, nous sommes convaincus que ces problèmes sont amplifiés par la casse sociale, le chômage de masse, la crise du logement…

34 Nous recueillons quotidiennement des personnes qui éprouvent un tel sentiment d’inutilité et d’exclusion qu’elles se disent ouvertement « détruites ». W. âgé de 50 ans, demandeur d’emploi, lors d’un repas débat, a affirmé sur un ton serein qu’il faisait partie de ces « irrécupérables ».

35

« La pauvreté de l’environnement social et physique et notamment l’ensemble des précarités qui peuvent en résulter, sont en elles-mêmes un facteur important de la liaison entre pauvreté et mauvaise santé indépendamment des comportements individuels, et de certaines des conséquences matérielles de la pauvreté (telles que les privations). En lui-même, le fait d’être pauvre, de se sentir pauvre, d’être perçu comme pauvre est un facteur péjoratif important pour la santé somatique. Ici encore, on voit l’importance du vécu subjectif socialement induit [3]. »

36 Ces « naufragés » par leurs cris, leurs errances, leurs détresses nous placent devant la dureté de cette société libérale triomphante. Notre société est pathogène, le délitement du lien social, l’individualisme et l’érosion de la notion fondamentale du bien commun génèrent et favorisent le développement de maladies psychiatriques. Ceux qui font profession d’accueillir les laissés-pour-compte sont peut-être aujourd’hui les premiers à mesurer l’ampleur des dégâts humains.

Notes

  • [*]
    Patricia Paignac, Moussa Becherif, Jean-Pierre Nizet, To7, bp 1106, 31035 Toulouse cedex.
  • [1]
    Rapport « Le soutien en France » fait par le Haut Comité de la santé publique, Paris, 2002.
  • [2]
    Ibid.
  • [3]
    Ibid.

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