Notes
-
[1]
Voir http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/francophonie-langue-francaise_1040/langue-francaise_3094/les-priorites_20237/francais-langue-du-sport_83187.html.
-
[2]
Les adresses des sites auxquels nous renvoyons sont fournies dans la bibliographie en fin d’article.
-
[3]
Pour une histoire de la discipline, voir le site Pyrénées-Passion.info : http://www.pyrenees-passion.info/ski_de_fond_histoire.php.
-
[4]
Dans ce groupe de sites nous pouvons citer : le site de la station Avoriaz (glossaire de 146 termes toutes disciplines confondues, dont seulement une douzaine environ sont pertinents pour le ski de fond) ; Sportquick, site indépendant présentant de nombreux glossaires consacrés à la terminologie des sports (celui du ski de fond est riche de 35 termes) ; le site Scouts Grand-Moulin avec un glossaire ski de fond de 16 termes ; Skimco, site d’un club montréalais, avec ses 40 termes organisés en sous-domaines et souvent accompagnés de l’équivalent anglais. Les adresses de ces sites sont fournies dans la bibliographie.
-
[5]
Site de la Val di Fiemme : http://www.scuolefiemme.tn.it/quintaipc/IT/Glossario/Glossario.htm.
-
[6]
Les deux seuls glossaires trouvés étant « Il glossario dello sciatore », qui ne contient que des termes de ski alpin (http://web.tiscalinet.it/archiwords/sci/glossci_al.htm), et un glossaire à l’intérieur d’un site consacré au ski nordique, mais qui n’inclut que des termes médicaux dans le domaine de l’électrostimulation (http://www.ski-nordik.it/allenamento/elettrostimolazione/glossario.htm).
-
[7]
Federazione Italiana Sport Invernali, dont le dernier texte officiel qui règlemente l’enseignement des disciplines du ski, Sci italiano 2010, ne contient apparemment aucun glossaire. Il est aussi important de préciser que ni la fédération italienne, ni la française n’ont de glossaires sur leurs sites respectifs. Alors que nous écrivons ces lignes, le nouveau Testo tecnico didattico ufficiale – sci di fondo 2011 vient d’être présenté, mais n’est pas encore disponible. D’après les informations fournies sur le site des moniteurs de ski (http://www.istruttoriscifondo.info/), cet ouvrage contient également un glossaire.
-
[8]
Ouvrage qui est, selon son auteur, un dictionnaire « semi-spécialisé ou à vocation mixte », puisqu’il contient « à côté de mots hautement spécifiques, de nombreux mots au niveau de spécificité faible » (Ligas, Giaufret, 2011 : 270).
-
[9]
Pour une réflexion et une bibliographie sur la question des collocations dans les langues spécialisées, voir entre autres Drouin, 2007.
-
[10]
Les définitions sont suivies de l’entrée si celle-ci diffère du terme donné dans la première colonne (par ex. combinaison vs combinaison de ski) ; lorsque l’entrée se trouve définie dans un autre sous-domaine, celui-ci est donné entre crochets en lieu et place de la définition ; la présence d’un terme précédé de + entre crochets signale la présence, dans ce dictionnaire, d’une autre entrée appartenant au même champ dérivationnel, alors que le symbole – signale l’absence de l’entrée ; les indications Loc. et Ex. reprennent des éléments présents dans les sections « locutions » et « exemples ».
-
[11]
Une partie des notions se trouve définie dans un dictionnaire du ski, « Par monts et par vaux ».
-
[12]
Également défini dans le JO Vancouver : « Technique traditionnelle de ski de fond. Les athlètes se déplacent en pas alternatif (“foulée diagonale”), skis parallèles ».
-
[13]
Également défini dans le JO Vancouver : « Technique dite du “skating”, élaborée dans les années 1970, qui ressemble à celle du patinage de vitesse : les athlètes prennent appui sur la carre intérieure d’un ski puis sur la carre intérieure de l’autre ski, passant ainsi d’un pied sur l’autre et poussant chaque ski alternativement vers l’extérieur, selon un angle de 45 degrés. Le style libre est généralement plus rapide que le style classique ».
-
[14]
Également défini dans le DAAFAPS : « Baguette d’acier qui borde la semelle d’un ski ».
-
[15]
Également défini dans le DAAFAPS : « Ou ski de glisse ».
-
[16]
Également défini dans le DAAFAPS : « Élément pouvant équiper la fixation d’un ski ».
-
[17]
Pour la terminologie italienne, nous faisons référence au manuel Commissione Nazionale Sci di Fondo Escursionistico, 2003.
-
[18]
Les termes fart, farter et fartage figurent pourtant dans la liste que Georges Petiot, auteur du Robert des sports (1982) soumet à la Commission ministérielle de terminologie des sports, qui commence ses travaux en 1985, comme document de départ (Depecker, 2001 : 226).
-
[19]
Soulignons d’ailleurs que le DAAFAPS donne rondelle et non pas panier.
[…] si d’une part le langage sportif traverse la pratique quotidienne de la langue, de l’autre, de nombreux mots du lexique courant trouvent dans la langue des activités physiques et sportives un lieu d’élection. N’oublions pas qu’il existe aussi une véritable terminologie sportive de spécialité.
1. INTRODUCTION
1 S’il est légitime de s’interroger sur la nature du discours sportif, sur l’existence d’une ou de plusieurs langues de spécialité des sports, qui seraient plutôt des sous-ensembles de la langue générale, maîtrisés par des communautés de praticiens et de passionnés, il est bien évident qu’il existe une terminologie spécifique des différentes disciplines sportives, celles-ci ayant besoin de nommer les équipements, les techniques, les espaces qu’elles utilisent.
2 Nous allons, dans le cadre de cette contribution, donner un aperçu synthétique de la terminologie du ski de fond, en nous concentrant surtout sur la présence de répertoires terminologiques (sur papier et en ligne) permettant de la connaître. Notre démarche prendra comme point de départ le glossaire des Jeux Olympiques d’Hiver de Turin 2006 (qui a l’avantage d’être à la fois un glossaire officiel et de contenir les équivalents en italien), pour ensuite passer à l’examen d’autres répertoires et vérifier leur conceptualisation du domaine, leur richesse terminologique, le traitement des termes concurrents, etc. Nous allons nous concentrer surtout sur les glossaires en français, sans oublier toutefois une petite incursion du côté de l’italien.
3Alors que le français est, à égalité avec l’anglais, langue officielle du Comité international olympique, ainsi que l’affirme l’article 24 de la Charte olympique [1], l’italien occupe une place beaucoup moins prestigieuse au sein des institutions sportives internationales. Toutefois, des progrès importants ont été faits, dans le domaine des sports de neige, au moment des Jeux Olympiques d’Hiver de Turin, en 2006, avec la création d’un site trilingue anglais-français-italien et de glossaires trilingues concernant tous les sports représentés dans cette manifestation [2]. Ajoutons que les sports de neige ont en Italie une longue tradition, aussi bien dans la pratique amateur que dans celle de la compétition sportive et qu’il existe donc une terminologie sportive bien implantée.
2. LE SKI DE FOND : UN SPORT DE GLISSE RINGARD ?
4 Il est évident à quiconque pratique le ski, que la discipline dite « de fond » n’attire que très marginalement les jeunes, à cause notamment de deux caractéristiques, la lenteur et le grand effort physique à fournir, qui la placent dans la catégorie des sports d’endurance où la composante vitesse n’est pas fondamentale.
5 Le ski de fond est une des disciplines du ski nordique, qui inclut également le saut à ski et le combiné nordique (combinaison des deux autres disciplines), d’inspiration scandinave. Depuis les années soixante-dix, le ski de fond voit la naissance d’une nouvelle technique : le pas du patineur ou skating qui vient côtoyer la technique classique. Parallèlement, l’évolution technique ne cesse de produire de nouveaux matériaux et équipements, permettant une amélioration de la performance [3].
À partir des années 1970 le fond, concurrencé jusqu’alors par le ski alpin, développe une pratique de masse – d’une centaine de fondateurs [1947] en 1960, on passe à 3 000 en 1967, 500 000 en 1975, 2 millions dix ans plus tard. Le ski de fond bénéficie à son tour des améliorations apportées au matériel – ski à peluches, ski à écailles – et à la technique – introduction du skating ou pas du patineur – (Tetet, 2000 : 515).
7 Il s’agit aujourd’hui d’un sport bien ancré dans la pratique de nombreux pays, y compris l’Italie, la France, la Suisse, le Canada, géré par des fédérations sportives, des clubs, etc.
8 Les questions auxquelles nous allons tenter de répondre ici sont les suivantes :
- quels lexiques spécialisés sont disponibles, aussi bien en ligne que sur papier ?
- comment ces lexiques organisent-ils le domaine ? Quelles approches ont-ils de la pratique terminologique ? Les utilisateurs peuvent-ils accéder à des définitions fiables ?
- les répertoires français enregistrent-ils les phénomènes de variation ? Quelle est l’importance de la terminologie québécoise, du moment que le Canada offre un milieu naturel idéal pour la pratique de ce sport ?
3. LES GLOSSAIRES DISPONIBLES
10 Un tour d’horizon des sites internet nous permet de constater rapidement la quasi-absence de glossaires en ligne permettant de faire le lien entre une notion du domaine et sa dénomination, aussi bien dans une perspective onomasiologique que sémasiologique.
11 On peut classer les glossaires francophones existants consacrés au ski de fond en trois grands groupes :
- Les lexiques monolingues de base présents sur les sites commerciaux, reliés à des producteurs d’équipement, des stations de ski ou à des agences de voyage, ou sur les sites associatifs ou encore indépendants. Ce genre de page web se présente souvent sous forme de texte (sans moteur de recherche). Les sites commerciaux regroupent dans un lexique unique la terminologie de différentes disciplines de glisse, rendant de la sorte très difficile l’identification du noyau terminologique spécifique au ski de fond [4].
- Les lexiques multilingues, surtout français-anglais, qui ne contiennent pas de définitions, mais seulement les équivalents. Par exemple, Sportquick, que nous avons déjà cité pour son glossaire français, contient également un lexique bilingue français-anglais du ski nordique.
- Les lexiques olympiques qui comprennent toujours l’anglais et le français, plus la langue du pays qui héberge les jeux si elle est différente des deux langues officielles. Le dernier lexique des jeux olympiques d’hiver est celui de Vancouver 2010 (EN-FR), mais le précédent, celui de Turin 2006 offre également les équivalents italiens.
13 La situation de l’italien présente des carences encore plus évidentes : pas de lexiques du ski, ni de dictionnaires, même du sport en général, sauf un Dizionario dello sport de Zanichelli qui remonte à 1998. Il est seulement possible de trouver quelques glossaires bilingues (surtout italien-allemand), présents sur des sites de stations de ski du Trentin et du Haut-Adige [5]. Aucune trace de glossaires monolingues pertinents [6]. En consultant quelques forums, nous sommes tombés sur plusieurs questions sur l’existence de dictionnaires, glossaires ou autres, mais le seul texte signalé est un manuel d’enseignement du ski publié par FISI [7] en 2004, Sci italiano.
14 Comment les passionnés du sport peuvent-ils accéder à la terminologie spécialisée, la comprendre et la manier correctement, si ce n’est par la pratique et la fréquentation des cours et des clubs ? Comment peuvent-ils acquérir les équivalents français ou italien des termes qu’ils connaissent dans leur langue, en vue, par exemple, de pratiquer ce sport au-delà des Alpes ?
15 Pour établir une liste le plus complète possible des termes, nous allons nous baser sur le lexique olympique de Turin, fort de ses 199 termes, et ensuite vérifier si ces termes sont définis dans d’autres documents. Nous allons pour cela consulter un dictionnaire papier (Ligas, 2008 [8]), ainsi que quelques bases de données terminologiques en ligne (Grand Dictionnaire Terminologique du Québec, Skimco).
16 Si le lexique des JO de Turin compte 199 termes, ainsi que l’on peut voir dans l’image ci-dessus, celui de l’édition précédente des JO d’hiver – Salt Lake City 2002 – en comptait 407 toutes disciplines confondues. Le site des derniers JO d’hiver – Vancouver 2010 – n’adopte plus la formule glossaire sous forme de page, mais introduit une section « équipement et histoire » contenant une liste des éléments clés de l’équipement (6 termes) avec leur description accompagnée d’une image, outre un glossaire de base de 9 termes.
17 Les sous-domaines de la discipline sont organisés de la manière suivante : épreuves ; installations/matériel ; règlement/arbitrage ; technique/tactique aussi bien dans Salt Lake City que Turin. Les catégories « épreuves » et « règlement/arbitrage » relevant seulement d’un environnement compétitif, nous allons nous concentrer sur les termes contenus dans les deux autres, après avoir effectué un nettoyage qui nous permettra d’éliminer certains termes qui relèvent du domaine de la compétition (horloge de départ/cronometro di partenza), des éléments phraséologiques qu’il conviendrait plutôt de classer parmi les collocations (céder la piste à la première demande/ dare pista alla prima richiesta) [9], ainsi que des éléments de sens général, qui ne relèvent pas à proprement parler du lexique spécialisé (creux du terrain/ cavità o incavo del terreno).
Installations/matériel
Terme FR | terme IT dé | finition Vancouver [10] |
définition DDAFAPS | définition GDTQ [11] |
bâton aval | bastoncino a valle | – Loc. : |
Bâton amont,
aval. [bâton] | Bâton qui se trouve le plus près du bas de la pente. [ski alpin] |
bâton de ski | Bastoncino | En style classique, les bâtons doivent arriver aux aisselles lorsque l’athlète est debout. Des rondelles fixées à l’extrémité des bâtons donnent une base d’appui qui permet une poussée vigoureuse. En style libre, les bâtons sont généralement plus longs et plus rigides, arrivant au menton ou à la bouche lorsque l’athlète est debout, mais les rondelles d’extrémité et les extrémités ont des caractéristiques analogues à celles des bâtons utilisés pour l’autre style. [bâton] |
Tube de métal léger,
muni à une extrémité d’une poignée
et d’une dragonne
pour une bonne
prise en main et, à
l’autre extrémité,
d’une rondelle en
plastique servant de
support lorsque le
bâton est enfoncé
dans la neige. Ex. : Le style classique consiste à pousser ou faire un pas avec un ski puis avec l’autre en utilisant les bâtons pour avancer. Loc. : Bâton amont, aval. |
Instrument constitué d’une
longue tige pourvue d’une
poignée à l’extrémité supérieure et d’une rondelle près
de l’extrémité inférieure, que
le skieur utilise pour se propulser ou pour maintenir son
équilibre. Note : Les bâtons de ski de fond sont généralement plus longs que les bâtons de ski alpin. Syn. : bâton |
chaussure de ski de fond | scarpa da fondo | Les chaussures de ski de fond ressemblent à des chaussures de course à pied. En style libre, les chaussures sont plus rigides et offrent un soutien au niveau des chevilles plus important qu’en style classique. [chaussures] |
[ski alpin] Botte portée pour la pratique du ski de fond. Syn. : chaussure de ski de fond [botte de ski de fond] | |
combinaison de ski | tuta da sci | En matière extensible moulante, comme pour les vêtements des coureurs à pied à l’entraînement. Les vêtements en tricot et autres bas de laine sont définitivement passés de mode. [combinaison] |
[ski alpin] Vêtement couvrant presque entièrement le corps, porté par les skieurs afin de se protéger du froid. Note linguistique : Au Québec, le terme combinaison de ski est surtout utilisé pour parler du vêtement moulant d’une seule pièce que portent les skieurs professionnels. Dans le reste de la francopho nie, il a un sens un peu plus large et peut être utilisé pour désigner diverses tenues desti nées à la pratique du ski. | |
dragonne | cinghietto del bastoncino | Courroie fixée à la poignée d’une épée, d’un sabre, d’un bâton de ski. |
Lanière située à l’extrémité supérieure du bâton de ski, dans laquelle le skieur passe la main afin d’éviter de perdre son bâton. Note : On trouve des dra gonnes tant sur les bâtons de ski alpin que sur les bâtons de ski de fond. | |
dragonne réglable | fettuccia regolabile | Loc. [non dé | fini] [ski de fond] | |
fart | Sciolina | Le choix du fart, souvent déterminant pour l’issue des courses, est dicté par l’état de la neige et les conditions météorologiques. On distingue les deux types de fart suivants : fart de glisse et fart d’adhérence (appelé « grip wax » ou « kick wax » en anglais). Le fart de glisse réduit le frottement entre la semelle des skis et la neige, alors que le fart d’adhérence augmente ce frottement pour éviter les défauts d’adhérence à la poussée. |
Substance grasse
servant à enduire les
semelles des skis. Ex. : Il existe un fart pour chaque qualité de neige. Loc. : Fart de glisse, fart de retenue. Fart dur, fart mou. |
Substance que l’on applique
sur la semelle de skis pour
modifier leurs propriétés de
glissement et d’adhérence à
la neige. Notes : On trouve du fart sous diverses formes (bloc, pâte, liquide) et dans divers contenants (tube, boîte métallique, aérosol, etc.). Il existe plusieurs types de farts que l’on peut utiliser selon les conditions de la neige et l’effet voulu. On peut globalement les diviser en deux catégories : les farts de glisse et les farts de retenue. |
fart de glisse | sciolina di scorrimento | Fart permettant de réduire le frottement entre les skis et la neige, appliqué sur toute la longueur de la semelle des skis en style libre, mais seulement sur les extrémités avant et arrière de la semelle des skis en style classique. |
– Fart destiné à réduire le frottement entre les skis et la neige de manière à aller plus vite. Note : Le fart de glisse est utilisé tant en ski alpin qu’en ski de fond. Syn. : fart de glissement | |
fart de retenue | sciolina di tenuta | Appelé « grip wax » ou « kick wax » en anglais, ce fart augmente le frottement entre les skis et la neige pour améliorer la traction. S’applique sur la partie médiane de la semelle des skis en style classique. [fart d’adhérence] |
– Fart destiné à augmenter le frottement entre les skis et la neige de manière à empêcher le recul des skis. Notes : Le fart de retenue n’est utilisé qu’en ski de fond. Il est placé sous la partie cen trale de la semelle des skis. En style classique, en raison de la cambrure du ski, lorsque le skieur soulève le pied pour avancer, la partie centrale ne touche plus le sol ; le ski peut donc facilement glisser vers l’avant. À la fin de la foulée, lorsque le poids du skieur se retrouve de nouveau sur cette jambe, la partie centrale reprend contact avec la neige et le fart de retenue empêche le ski de reculer. On distingue généralement deux types de farts de rete nue : la poussette (en anglais, kick wax) et le klister. Syn. : fart d’adhérence, fart de poussée | |
fartage | Sciolinatura |
Action de mettre du
fart sur les skis. Loc. : Salle de fartage [+ farter] | Action qui consiste à enduire de fart la semelle d’un ski. | |
fer à farter | ferro per sciolinare |
– Instrument en métal à base plane, muni d’une poignée, qui permet de faire fondre du fart et de le répartir sur toute la surface de la semelle du ski. | ||
fixation de ski de fond | attacco degli sci da fondo | Les fixations assurent uniquement le maintien de l’avant des chaussures sur les skis, au niveau des orteils. [fixations] |
[ski alpin] Fixation de ski qui permet de lier l’extrémité avant d’une botte à un ski de fond sans immobiliser le talon du skieur. | |
liège à polir | sughero per lucidare | Loc. Liège à polir |
Brosse en liège naturel ou
synthétique que l’on utilise
pour polir la semelle d’un ski
après y avoir étendu du fart. [liège] Syn. : liège à polir, polissoir |
machine à tracer les pistes | mezzo battipista | Loc. Machine à tracer les pistes. | [non défini] [sport] | |
panier du bâton de ski | papere del bastoncino | Panier du bâton de ski | Pièce circulaire située près de l’extrémité inférieure du bâton de ski, qui permet d’éviter que le bâton ne s’enfonce trop profondément dans la neige. [rondelle, dont panier est syn.] | |
piste | Pista |
Chemin entretenu,
surveillé et balisé
l’hiver par les stations de sports d’hiver. Loc. Ski de piste par opposition à ski de fond. | [non défini] | |
piste balisée | pista segnata | Loc. piste balisée, damée, tracée |
Piste de ski de fond ou de
ski alpin pourvue d’indications permettant au skieur de
s’orienter et de suivre un parcours précis. Syn. : parcours balisé | |
piste damée ; piste tracée | pista battuta con mezzo battipista | Loc. piste balisée, damée, tracée |
Piste où la neige fraîche et
poudreuse qui la recouvre est
tassée à l’aide d’engins de
damage. Note(s) : Une piste glacée ou même détrempée par la pluie peut devenir parfaitement skiable lorsqu’elle est grattée, malaxée et pressée par les chenilles de ces puissants engins. Le damage permet aussi d’augmenter dans une grande proportion la résistance du revêtement de la piste. En effet, une neige comprimée, compacte, tassée contre le sol après chaque chute de neige, résiste beaucoup mieux aux multiples passages des skieurs, au vent, à l’ensoleillement et aux variations de la température. |
piste de ski | pista da sci |
– Aire située à flanc de mon tagne, aménagée pour la pratique du ski, présentant parfois des obstacles, natu rels ou façonnés mécanique ment, et à laquelle les skieurs accèdent grâce à un remonte- pente. Note : La piste de ski peut comprendre des obstacles comme des bosses, des trem plins, des rampes, etc. [piste de ski] Piste aménagée en fonction de la pratique du ski nordique de promenade ou de compétition. [piste de ski de fond] | ||
piste lissée | pista battuta | Loc. Piste lissée | [non défini] | |
pointe du ski | punta dello sci | Loc. Pointe du ski |
Extrémité avant de la spatule
d’un ski. Note : La pointe d’un ski est généralement soit pointue, soit légèrement arrondie. Note linguistique : Puisque le terme pointe est couramment utilisé dans le même domaine pour désigner l’extrémité inférieure d’un bâton de ski, on emploie fréquemment les termes pointe de ski (ou pointe du ski) lorsqu’il s’agit de désigner l’extrémité avant de la spatule d’un ski. Syn. : pointe de ski [pointe de ski] | |
polissage ; lissage | Lucidare |
Action de polir un
objet, une matière,
une surface ; résultat
de cette action. Syn. Lissage [– lissage] |
Action qui consiste à frotter la
semelle d’un ski afin de lisser
le fart qui s’y trouve. Note : Le polissage est généralement effectué à l’aide d’un liège (naturel ou synthétique) après le fartage et le raclage. Syn. : lissage | |
poussette | tubetto (di sciolina) |
Tube de fart Fart de retenue qui a générale ment la forme d’un bâtonnet, destiné à être utilisé lorsque la neige est froide et qu’elle contient des cristaux. Note linguistique : Étant donné que la poussette consti tue le fart de retenue le plus commun, on emploie parfois le terme générique fart de retenue pour désigner une poussette. | ||
salle de fartage | sala di sciolinatura | Loc. Salle de fartage | – |
ski de fond decompétition | sci di fondo di competizione | Les skis sont plus légers et plus étroits que les skis utilisés dans les disciplines alpines, et leurs spatules sont longues et incurvées. En style classique, les skis ont une longueur minimum qui varie entre 1,95 et 2,10 m, tandis que la longueur moyenne des skis utilisés pour le style libre est comprise entre 1,70 et 2 m. Enfin, la spatule des skis en question est également plus incurvée que dans le cas précédent. [skis] |
Patin en bois ou
autre matériau
convenable dont on
se sert pour marcher et glisser sur la
neige ou pour glisser sur l’eau. Ex. : Le ski est partagé en trois parties : l’avant du ski ou spatule, l’arrière du ski ou talon, le milieu du ski (sous les chaussures) ou patin. [ski] |
Ski léger et étroit utilisé pour
parcourir des surfaces enneigées de faible dénivellation. Note : Le ski de fond se distingue du ski alpin notamment par ses dimensions, son poids et la manière dont fonctionnent ses fixations. [ski de fond 1] |
sur chaus-sure | copri scarpa | [non défini] [non dé | fini] | |
trace double ; deux traces | traccia doppia | Loc. Trace double |
[non défini] Syn. : deux traces | |
tube (de fart) | tubetto (di sciolina) |
Conditionnement
cylindrique souple,
en métal ou en
plastique, dont
le fond est formé
d’un repli plat, et
l’autre extrémité est
munie d’une petite
ouverture filetée sur
laquelle s’adapte
un bouchon à vis,
destiné à contenir
de substances semi-liquides ou pâteuses
que l’on fait sortir
par pression des
doigts. Loc. Tube de fart | [non défini] |
Installations/matériel
finition DDAFAPS dé | finition GDTQ | ||
bonne glisse des skis | proprietà di scorrimento degli sci |
Qualité du déplacement
sur la neige, sur l’eau, sur
la glace ou autres. Loc. Bonne glisse des skis. | [non défini] |
double poussée ; deux pas | passo spinta | Loc. Double poussée [poussée] | [cfr. poussée simultanée] Critiqué |
effet de freinage latéral |
effetto di fre naggio laterale | Loc. Freinage latéral [freinage] | [non défini] |
glissement | scivolamento ; passo |
– Vitesse plus ou moins grande obtenue par un skieur. [art. glisse, dont glissement est un syn.] | |
glisser | scivolare | Ex. En ski de fond, la technique la plus couramment employée est inspirée de celle des patineurs : le skieur pousse un des skis vers l’extérieur et glisse vers l’avant grâce à l’autre ski. | [non défini] |
montée en demi-ciseaux ; pas en demi ciseaux | passo a spina di pesce |
Technique de montée à ski
[Demi-ciseaux] Loc. Montée en demi-ciseaux Syn : Pas en demi-ciseaux | [cfr. pas de canard] |
montée en escalier | salita a scaletta | Loc. Montée en escalier |
Technique de montée qui consiste à
placer ses skis perpendiculairement à
la pente et à les déplacer latéralement
l’un après l’autre. Note : On utilise généralement la montée en escalier lorsque la pente à gravir est assez prononcée. Syn. : technique de l’escalier, escalier |
ouvreur de piste | apripista |
– Skieur expérimenté qui effectue la première descente afin de préparer la piste pour les concurrents. Syn. : ouvreur de pistes, ouvreuse de pistes, ouvreur, ouvreuse Appellation féminine : ouvreuse de piste | |
Pas alternatif |
Technique de propulsion qui consiste
à alterner l’avancée du bras gauche et
de la jambe droite avec l’avancée du
bras droit et de la jambe gauche. Note : Le pas alternatif constitue la façon traditionnelle de faire du ski de fond. Il s’oppose au pas de patineur. Syn. : pas alterné |
pas de patineur | passo di pattinaggio ; tecnica di pattinaggio | Loc. Pas de (du) patineur |
Technique de propulsion qui consiste
à se déplacer à la manière d’un patineur, en écartant les spatules des skis
et en s’appuyant sur les carres intérieures pour se donner une poussée
latérale. Syn. : pas de patin, pas de patinage |
pas glissé | passo pattinato | [glissé renvoi à pas |
: ] Mouvement effectué en pas alterna tif, qui consiste à se laisser glisser, en appui sur une jambe, à la fin d’une foulée. |
pas simple ; pas | Passo |
Action de faire passer l’appui du corps d’un pied à l’autre, dans la marche ou… [pas] | [non défini] |
perte d’allure ;
perte de rythme ; perte de vitesse | perdita di ritmo |
Diminution, fait de s’échapper ou de se dissiper [perte] | [non défini] |
pisteur ; ouvreur de piste | apripista |
– Personne chargée de surveiller et d’entretenir les pistes de ski. | |
position de descente | posizione a uovo | Loc. Position de descente | [non défini] |
position ramassée ; position de recherche de vitesse | posizione a uovo | Loc. Position ramassée, position de recherche de vitesse [ski alpin] | [non défini] |
poussée | spinta |
Force qui s’oppose à la résistance à l’avancement Loc. Double poussée, poussée simultanée | Action qui consiste à planter son bâton de ski dans la neige et à s’appuyer sur celui-ci pour se propulser vers l’avant. |
poussée simultanée | scivolata e spinta | Loc. Poussée simultanée |
Technique de propulsion qui consiste à
planter simultanément ses deux bâtons
de ski dans la neige et à s’appuyer sur
ceux-ci pour glisser vers l’avant. Syn. : double poussée |
prise de carres | presa di spigolo |
Action consistant à accroître l’angle du ski avec la neige, pour optimiser l’accroche des carres |
Mouvement qui consiste à incliner un
ski ou une planche à neige pour que
la carre morde la neige pendant un
virage. Syn. : Mise sur carres Note(s) : L’emploi de carre au singulier dans les termes prise de carre et mise sur carre n’est possible que lorsque l’on fait référence au mouvement effectué avec une planche à neige. L’emploi des termes mise à carres et mise à carre n’est pas recommandé puisque la préposition à ne convient pas dans la formation de ces expressions. |
Racler les skis | [non défini] |
récupération du bâton |
movimento di recupero del bastone dopo la spinta | Loc. Récupération du bâton : en ski de fond après la poussée | [non défini] |
skieur de fond ; fondeur | fondista |
Celui, celle qui se déplace
à skis, qui pratique le ski de loisir ou de compétition Loc. Skieur de fond [skieur] Athlète spécialiste de courses de fond ou de ski de fond [fondeur] Fém. fondeuse | Personne qui pratique le ski de fond. Syn. : fondeur, fondeuse |
style classique [12] | tecnica classica | Loc. Style classique, style libre [style] |
Définition : Méthode de déplacement
où les deux skis demeurent presque
toujours parallèles. Notes : Aux Jeux olympiques, certaines épreuves de ski de fond doivent être effectuées en style classique tandis que d’autres peuvent être effectuées en style libre. Le style classique constitue la méthode de déplacement la plus ancienne en ski de fond. Il est essentiellement axé sur le pas alternatif, mais peut également comprendre la poussée simultanée. Syn. : technique classique |
style libre [13] | tecnica libera | Loc. Style classique, style libre [style] |
Méthode de déplacement où le skieur
peut adopter la technique de propulsion de son choix. Notes : Aux Jeux olympiques, certaines épreuves de ski de fond doivent être effectuées en style classique tandis que d’autres peuvent être effectuées en style libre. Le style libre est très souvent caractérisé par le pas de patineur, mais rien n’empêche le skieur d’utiliser une autre technique. Synonyme : technique libre |
technique de descente | tecnica di discesa |
Loc. Technique de des cente [technique, art. contient explications sur les styles et les pas du ski de fond] | [non défini] |
technique de montée |
tecnica di pattinaggio in salita, tecnica di salita [dégroupées] | Loc. Technique de montée [technique] | [non défini] |
tour de piste | giro di pista | – [non dé | fini] |
traverse amont | – | Loc. Traverse (en) amont, (en) aval | [non défini] |
traverse d’une pente | attraversamento di una pista da sci alpino | – – |
18 Voici dans le tableau qui suit les termes n’apparaissant pas dans le lexique de Turin, mais qui sont définis pas le GDTQ :
Terme D | éfinition |
carre [14] | Arête métallique qui ceinture la semelle d’un ski ou d’une planche à neige. |
coup de patin Mouvement effectué en pas de patineur, qui consiste à s’appuyer sur la carre inté rieure d’un ski et à se donner une poussée latérale. | |
demi-pas de patineur |
Technique de propulsion qui consiste à laisser l’un des skis dans le sillon du tracé et
à écarter la spatule de l’autre ski afin de se donner une poussée en s’appuyant sur la
carre intérieure. Note : Le demi-pas de patineur est à mi-chemin entre le pas alternatif et le pas de patineur. Il est néanmoins interdit dans les compétitions de style classique. Syn. : demi-pas de patinage, demi-pas de patin |
fi |
xation à pivot Fixation de ski de fond destinée à recevoir une botte munie, à l’avant de la semelle, d’une petite tige de métal qui sert de pivot. Notes : Les deux types de fixations à pivot les plus répandus sont les fixations SNS et les fixations NNN. Les fixations à pivot ont progressivement remplacé les fixations à trois pointes. Syn. : fixation à charnière |
fixation à trois pointes |
Fixation de ski de fond munie de trois pointes qui s’encastrent dans les trois trous de
la botte de ski de fond. Note linguistique : Le terme fixation à trois trous et sa variante fixation à 3 trous n’ont pas été retenus, car c’est la semelle de la botte qui a trois trous et non la fixation. Syn. : fixation 75 mm |
fi |
xation NNN Fixation à pivot dont l’étrier comporte deux bandes parallèles profilées qui forment une rainure dans laquelle vient s’encastrer une saillie qui se situe sous la semelle de la botte de ski de fond. Note : Ce type de fixation a été créé par la compagnie Rottefella, mais il est égale ment fabriqué par d’autres compagnies. Note linguistique : Le sigle NNN est l’abréviation de New Nordic Norm. |
fi |
xation SNS Fixation à pivot dont l’étrier comporte une bande en relief qui vient s’encastrer dans le creux qui se trouve dans la semelle de la botte de ski de fond. Note : Ce type de fixation a été créé par la compagnie Salomon, mais il est également fabriqué par d’autres compagnies. Note linguistique : Le sigle SNS est l’abréviation de Salomon Nordic System. |
klister Fart de retenue, de consistance semi-liquide, destiné à être appliqué sur les skis notamment lorsque la neige est humide ou glacée. Note : Le klister est généralement vendu dans un contenant semblable à un tube de dentifrice. Note linguistique : Le terme klister, qui vient du norvégien, est d’usage généralisé en français, tant au Québec qu’en Europe. | |
pas de canard Technique de montée qui consiste à écarter la spatule des skis et à s’appuyer sur les carres intérieures de manière à éviter de glisser vers l’arrière. Syn. : pas de ciseaux, montée en canard, montée en ciseaux, canard |
pas de patineur alternatif |
Pas de patineur qui consiste à planter ses bâtons en alternance, au moment où le ski
opposé touche le sol. Note : Le pas de patineur alternatif est surtout utilisé en montée. Syn. : pas de patineur alterné, patineur alternatif |
pas de patineur décalé |
Pas de patineur qui consiste à effectuer une poussée simultanée mais asymétrique des
bâtons toutes les deux foulées, au moment même où le skieur commence la foulée
suivante. Note : Le pas de patineur décalé ressemble au pas de patineur deux temps, mais les bâtons ne sont pas utilisés de la même manière. Pour le pas de patineur décalé, les bâtons sont plantés de façon asymétrique au moment même où le skieur entame sa foulée. Pour le pas de patineur deux temps, les deux bâtons sont parallèles et sont plantés avant le début de la foulée suivante. Syn. : pas décalé, patineur décalé, pas de patineur combiné |
pas de patineur deux temps |
Pas de patineur qui consiste à effectuer une poussée simultanée des bâtons toutes
les deux foulées, avant le début de la foulée suivante, pendant que les deux pieds du
skieur sont rapprochés. Note : Le pas de patineur deux temps ressemble au pas de patineur décalé, mais les bâtons ne sont pas utilisés de la même manière. Pour le pas de patineur deux temps, les deux bâtons sont parallèles et sont plantés avant le début de la foulée suivante. Pour le pas de patineur décalé, les bâtons sont plantés de façon asymétrique au moment même où le skieur entame sa foulée. Notes linguistiques : Le terme deux pas de patineur, que l’on trouve dans la documentation, n’a pas été retenu puisqu’il s’agit d’un calque de l’anglais qui s’intègre difficilement au système linguistique du français sous forme de substantif. |
pas de patineur sans bâtons |
Pas de patineur qui consiste à ne plus planter ses bâtons dans la neige et à effectuer
un mouvement de balancier avec les bras afin de maintenir son élan. Note : Le pas de patineur sans bâtons est généralement utilisé une fois que le skieur a atteint une vitesse élevée. Syn. : patineur sans bâtons, pas de patineur libre |
pas de patineur un temps |
Pas de patineur qui consiste à effectuer une poussée simultanée des bâtons à chaque
foulée. Syn. : patineur un temps, patineur de un, pas symétrique un temps |
pas de un Technique de propulsion qui consiste à combiner l’impulsion d’une jambe en pas alternatif avec une poussée simultanée. Note : Le pas de un est généralement utilisé lorsque la vitesse du skieur ne lui permet pas de pratiquer la poussée simultanée, mais qu’elle est supérieure à celle qu’il pour rait maintenir en pratiquant le pas alternatif. Syn. : pas de poussée | |
pas tournant Technique de virage qui consiste à écarter la spatule d’un des skis puis à ramener l’autre ski parallèlement au premier de manière à changer de trajectoire rapidement. Syn. : virage au pas tournant, virage pas tournant | |
phase de glisse Phase au cours de laquelle un skieur se laisse glisser sur ses skis ou sur l’un d’eux, entre deux phases de poussée. Syn. : phase de récupération | |
phase de poussée |
Phase au cours de laquelle le skieur se propulse vers l’avant.
Note : La phase de poussée précède la phase de glisse. Syn. : phase de propulsion |
ski à farter Ski de fond dont la zone de retenue est lisse et doit être recouverte de fart de retenue. Note linguistique : Les termes ski à farter et ski fartable sont essentiellement utilisés par opposition au terme ski sans fartage. Syn. : ski fartable |
ski de fond 2 [15] |
Sport qui consiste à parcourir des surfaces enneigées de faible dénivellation au
moyen de skis légers et étroits portant une fixation unique à l’avant du pied, et à
l’aide de bâtons. Notes : Le ski de fond peut être pratiqué aussi bien sur des pistes balisées qu’en dehors des pistes. Le ski de fond est une discipline olympique depuis les premiers Jeux olympiques d’hiver de 1924. Notes linguistiques : Le terme ski nordique est utilisé pour désigner parfois le ski de fond, parfois l’ensemble des disciplines nordiques du ski (ski de fond, biathlon, saut à ski et combiné nordique). Les termes anglais ski touring et tour skiing sont généralement utilisés pour désigner le ski de fond comme activité de loisir (par opposition à la compétition). Syn. : ski nordique |
ski mixte Ski de fond que l’on peut utiliser tant pour le pas alternatif que pour le pas de pati neur. Syn. : ski combiné | |
ski sans fartage Ski de fond dont la semelle est munie d’un système antirecul et pour lequel aucun fart de retenue n’est nécessaire. Note : Bien que les skis sans fartage ne nécessitent aucun fart de retenue, les skieurs peuvent y étendre du fart de glisse. Note linguistique : Le terme ski à écailles met l’accent sur l’aspect du système anti recul qui rappelle des écailles. Syn. : ski sans fart, ski à écailles | |
talonnière [16] | Partie arrière d’une fixation de ski de fond, constituée d’une surface plane surélevée où s’emboîte le talon de la botte lorsque celui-ci est posé. |
zone de glisse Partie lisse de la semelle du ski de fond qui est en contact avec la neige tant pendant la phase de poussée que pendant la phase de glisse. Note : Un ski de fond classique comprend deux zones de glisse, une située à l’avant du ski (du côté de la spatule) et une située à l’arrière (du côté du talon). La partie centrale du ski, qui n’entre en contact avec la neige que quand le skieur y met tout son poids, s’appelle la zone de retenue. Syn. : zone de glissement | |
zone de retenue Partie centrale de la semelle du ski de fond, qui est censée toucher la neige durant la phase de poussée et ne plus la toucher durant la phase de glisse. Note : La zone de retenue, qui doit offrir une certaine adhérence à la neige, n’est en contact avec le sol que lorsqu’elle supporte tout le poids du skieur. Elle n’est généralement pas clairement délimitée sur des skis de fond, car sa longueur varie notamment selon le gabarit du skieur. Syn. : zone de poussée |
19 À cette nomenclature, le glossaire de Vancouver ajoute un seul nouveau terme, la préparation Harries, définie comme « Mode de préparation en style classique, intervenant lorsque le fart d’adhérence ne se prête pas aux conditions du moment. On emploie alors une brosse métallique pour rendre la semelle des skis plus rugueuse ».
4. NOMENCLATURE, ORGANISATION DU DOMAINE, DÉFINI TIONS
20 La nomenclature la plus approfondie est celle du GDTQ. Par exemple, la rubrique « fixation de ski de fond » s’organise en quatre termes hyponymes (fixation à trois pointes, fixation à pivot, fixation NNN, fixation SNS ; les deux derniers étant à leur tour des hyponymes du deuxième).
21 En ce qui concerne l’articulation en sous-domaines à l’intérieur des glossaires spécialisés, nous fournissons ci-dessous un tableau récapitulatif :
GDTQ (« Par monts et par vaux ») | Skimco | |||
Structuration du domaine en sous-domaines |
Épreuves Installation/matériel Règlement/arbitrage Technique/tactique |
Aucune. Le glossaire se trouve à l’intérieur de la section « Equipement et histoire » et est organisé par ordre alphabétique. |
Aucune. Ordre alphabétique. Ce glossaire multi-discipline est organisé selon les disciplines sportives : ski (termes communs), ski de fond, ski alpin, saut à ski, ski acrobatique, skicross |
Technique de
ski classique
Technique
de ski patin
(skate) Fartage Divers |
22 Ce survol permet de constater tout d’abord que les choix des rédacteurs des glossaires dépendent largement des utilisateurs : les glossaires olympiques consacrent une grande partie de leur lexique à des questions relatives à la compétition sportive, alors que celui du club Skimco s’adresse surtout à des praticiens et part d’une approche plus pragmatique. Par ailleurs, remarquons une tendance vers une plus grande clarté et convivialité des glossaires et des sites olympiques : 407 termes en vrac en 2002 pour le ski nordique, 199 en 2006 pour le seul ski de fond, 15 en 2010 réservés au sous-domaine « équipement », le choix des JO de Vancouver étant de présenter les techniques dans une vidéo particulièrement efficace.
23 En jetant un coup d’œil, dans le glossaire JO Turin, du côté du découpage des entrées, du choix des synonymes et des équivalents, on relève essentiellement deux problèmes, reliés aux systèmes suivants :
24 Ici, l’absence de définition pour les termes piste lissée et pista battuta, ainsi que d’un isonyme oppositionnel pour pista battuta con mezzo battipista (signalé par le points d’interrogation dans le schéma) rend la représentation conceptuelle difficile.
25 Un problème semblable se pose pour tube de fart et poussette qui ont tous les deux l’équivalent italien tubetto di sciolina. En réalité la représentation conceptuelle de la notion de fart et de ses articulations serait la suivante [17] :
26 Ces problèmes sembleraient donc plutôt issus d’un manque de réflexion de la part des rédacteurs que de réels phénomènes d’anisomorphisme entre le français et l’italien.
27 Quant aux définitions, il est clair qu’il existe d’abord une différence fondamentale entre le DAAFAPS et les glossaires terminologiques, le premier adoptant une approche sémasiologique à partir d’un corpus et se concentrant sur l’emploi des lexèmes en contexte (abondance de locutions et d’exemples), les derniers se fondant sur une approche onomasiologique allant de la description du domaine à la définition des concepts. On trouve donc logiquement dans le DAAFAPS des définitions souvent générales (comme celle de dragonne), accompagnées de nombreuses unités phraséologiques non définies et/ou d’exemples.
28 Les définitions sont dans l’ensemble cohérentes, sauf sur un point : le style ou technique libre est pour JO Vancouver un synonyme de pas de patineur ou skating, alors que le GDTQ le présente comme une « Méthode de déplacement où le skieur peut adopter la technique de propulsion de son choix », c’est-à-dire aussi bien le style libre que le pas du patineur.
29 Contrairement au style classique, d’ailleurs, le pas du patineur, technique plus récente, présente un grand nombre de dénominations concurrentes : « skating », ski patin, pas de patin, pas de patinage. Cette prolifération d’équivalents semble confirmer l’hypothèse d’une relation directe entre la jeunesse d’une terminologie et l’ampleur des phénomènes de variation qui l’affectent (Lavagnino, 2011 : 259).
5. PHÉNOMÈNES DE VARIATION
30 Notre tableau fait état, bien évidemment, d’une variation diatopique entre le français olympique (qui semble refléter davantage la norme hexagonale) et le français du Québec, mais aussi, semble-t-il, d’une variation d’usage au sein du second entre les termes recommandés par l’Office québécois de la langue française et ceux qui sont employés par les praticiens.
JO GDTQ Skimco | |||
équipement | |||
Panier Rondelle Panier | |||
Carre Carre Chant | |||
technique | |||
montée en demi- ciseaux pas en demi ciseaux |
pas de canard pas de ciseaux montée en canard montée en ciseaux canard | – | |
style classique | |||
double poussée deux pas |
poussée simultanée double poussée (deux pas = anglicisme critiqué) | double poussée | |
pas de un pas de un | pas de poussée | un pas, double poussée | |
pas de patineur | |||
pas de patineur un temps |
pas de patineur un temps
patineur un temps patineur de un pas symétrique un temps |
un pas patineur de un patineur un temps | |
deux pas de patineur pas de patineur en deux temps (deux pas de patineur = angli cisme critiqué) |
deux pas patineur de deux patineur deux temps | ||
pas de patineur décalé pas de patineur décalé |
pas décalé patineur décalé pas de patineur combiné | Déphasé | |
pas de patineur alternatif |
pas de patineur alternatif
pas de patineur alterné patineur alternatif | diagonal stride |
31 Alors qu’une recherche dans la base de données FranceTerme n’a donné aucun résultat [18], nombreux sont les exemples de variation JO/GDTQ, comme panier/rondelle [19], chaussure/botte. Parfois, la différence est exprimée uniquement par la présence d’une forme féminine (fondeuse, ouvreuse de piste), parfois par une préférence différente dans l’emploi de la préposition dans un syntagme (pointe de/du ski), parfois encore par des restrictions d’usage, comme dans le cas de combinaison de ski.
32 La variation consiste aussi dans la préférence d’un terme à l’intérieur d’un ensemble synonymique, comme pour montée en demi-ciseaux, pas en demi ciseaux, pas de canard, pas de ciseaux, montée en canard, montée en ciseaux, canard, où les québécois préfèrent pas de canard et donnent les synonymes pas de ciseaux, montée en canard, montée en ciseaux, canard, alors que le JO Turin propose montée en demi-ciseaux, pas en demi ciseaux.
33 Les exemples les plus intéressants sont ceux qui montrent une variation intra-québécoise : les termes proposés par l’OQLF étant beaucoup plus proches de ceux des JO (sauf pour deux pas critiqué comme calque de l’anglais), alors que la terminologie de Skimco, que nous pouvons imaginer plus proche de l’emploi réel dans les communautés de praticiens, s’en éloigne considérablement et préfère des formes synthétiques (déphasé vs pas de patineur décalé), voir des anglicismes (diagonal stride). La consultation d’un manuel pédagogique de ski de fond français (ANCEF, 1989), nous a permis de vérifier que les termes proposés dans la communauté des moniteurs correspondent généralement aux formes communes aux lexiques JO et GDTQ (pas de un, double poussée), mais avec une tendance à la réduction (patineur 1 temps, patineur alternatif au lieu de pas de patineur…). Soulignons aussi que ce manuel propose parmi les techniques de montée les deux équivalents montée en canard et montée en ciseaux, s’éloignant du lexique JO et s’alignant parfaitement sur le GDTQ, et qu’il introduit le terme canne comme synonyme de bâton.
34 Quant à l’italien, nous pouvons constater des incohérences internes : dragonne a pour équivalent cinghietto del bastoncino, alors que dragonne réglable est traduit par fettuccia regolabile. Or, le manuel du CAI donne le terme lacciolo et lacciolo regolabile. Quant au panier/rondelle, le glossaire JO Turin suggère papera del bastoncino, alors que le même manuel suggère racchetta qui d’ailleurs, par métonymie, est souvent employé pour désigner les bâtons de ski.
6. CONCLUSION
35 Dans ce bref survol de la terminologie de la pratique du ski de fond, il est possible de constater tout d’abord qu’elle ne semble pas être affectée, du moins dans les glossaires publics, par l’abondance d’anglicismes qui a marqué les sports de glisse récents tels que le ski acrobatique ou le surf des neiges.
36 Par ailleurs, c’est précisément la nature de cette terminologie, maîtrisée par des communautés de praticiens, qui semble entraîner des phénomènes importants de variation aussi bien de nature diatopique qu’à l’intérieur de la même variété, variation qui semble concerner davantage les techniques les plus récentes (le pas du patineur).
37 Quant aux lexiques officiels, alors qu’on est forcés de constater l’absence de cette terminologie dans la base FranceTerme, le GDTQ semble accueillir plus facilement les variantes que le lexique des JO, cela étant facilement expliqué par la nature, la forme et la fonction différente de ces deux répertoires. Les lexiques olympiques ne semblent d’ailleurs pas subir de modifications selon leur lieu d’énonciation, le lexique de Vancouver ne contenant pas davantage de variantes québécoises que les précédents. Il faut quand même constater un progrès en ce qui concerne la structure et la présentation des glossaires olympiques, qui sont de plus en plus organisés par disciplines, facilitant de la sorte la sélection du vocabulaire de la part des utilisateurs, même si pour l’italien le travail de normalisation terminologique est loin d’être achevé. Peut-être une nouvelle édition italienne des JO d’hiver pourra-t-elle venir combler cette lacune ?
38 En conclusion, notre étude semble ouvrir de nombreuses questions concernant aussi bien la standardisation et la normalisation terminologique que la circulation des termes et les besoins de différentes communautés d’usagers. Le cas du ski de fond, qui nous semble représentatif du domaine sportif, mériterait sans doute d’être creusé davantage afin d’arriver à une meilleure compréhension des mécaniques qui régissent la création, la diffusion et l’implantation des termes relevant de langues de spécialité qui présentent une forte stratification des locuteurs.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- ANCEF 1989. Technique et pédagogie du ski de fond. Annecy, Éditions Franck Mercier.
- COMMISSIONE NAZIONALE SCI DI FONDO ESCURSIONISTICO 2003. Sci di fondo escursionistico. Milan, Club Alpino Italiano.
- DEPECKER, L. 2001. L’Invention de la langue. Le choix des mots nouveaux. Paris, Larousse/Armans Colin.
- DOTOLI, G., LIGAS, P., SELVAGGIO, M. 2010. Les Langues du sport : actes du colloque international Libera Università degli studi « San Pio V » Rome. Fasano, Schena.
- DROUIN, P. 2007. « Identification automatique du lexique scientifique transdisciplinaire », Revue française de linguistique appliquée, vol. XII, n° 2. Amsterdam, De Werelt, p. 45-64.
- LAVAGNINO, E. 2011. Terminologie et variations discursives : la réduction des termes complexes à l’épreuve de la linguistique de corpus. Brest, Groupe de Linguistique Appliquée des Télécommunications (GLAT).
- LIGAS, P. 2008. Dictionnaire alphabétique et analogique du français des activités physiques et sportives. Vérone, QuiEdit.
- LIGAS, P., GIAUFRET, A. 2011. « Macrostructure et microstructure dans le Dictionnaire alphabétique et analogique du français des activités physiques et sportives », dans J. Lillo (dir.), D’hier à aujourd’hui : Réception du lexique français de spécialité. Monza, Polimetrica International Scientific Publisher, p. 253-271.
- MARGARITO, M. G. (à paraître). « Petite foulée, grande foulée : émouvoir et être ému », dans Actes du colloque « Émotions, Cognition, Communication ». Chypre, 23-25 juin 2011.
- PETIOT, G. 1982. Le Robert des sports. Paris, Le Robert.
- RAGAZZINI, G. 1998. Dizionario dello sport. Milan, Zanichelli.
- TETET, Ch. 2000. « Le vocabulaire des sports et des loisirs sportifs », dans G. Antoine, B. Cerquiglini (dir.), Histoire de la langue française 1945-2000. Paris, CNRS Éditions, p. 503-526.
- Sitographie
- Archiwords ; contient « Glossario dello sciatore » : http://web.tiscalinet.it/archiwords/sci/glossci_al.htm (31/11/2011)
- Avoriaz-ski.fr : http://www.avoriaz-ski.fr/le-dictionnaire-du-ski.html#f (31/10/2011)
- France Diplomatie : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/francophonie-langue-francaise_1040/langue-francaise_3094/les-priorites_20237/fran cais-langue-du-sport_83187.html (31/10/2011)
- FranceTerme : http://franceterme.culture.fr/FranceTerme/ (31/11/2011)
- GDTQ : http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index800_1.asp (31/11/2011)
- Il Glossario dello sciatore : http://web.tiscalinet.it/archiwords/sci/glossci_al.htm (31/10/2011)
- Istruttori Sci di Fondo : http://www.istruttoriscifondo.info/ (31/11/2011)
- JO Salt Lake City (2002) : http://www.lexique-jo.org/liste5.cfm?rubrique=SKI1 (31/11/2011)
- JO Turin (2006) : http://www.lexique-jo.org/turin/lexique.cfm?theme=SKI1A&rubrique=SKI1 (31/11/2011)
- JO Vancouver (2010) : http://www.olympic.org/fr/ski-de-fond-equipement-et-histoire ? tab=equipement (31/11/2011)
- Par monts et par vaux : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/terminologie_ski/ (31/11/2011)
- Pyrénées-Passion.info : http://www.pyrenees-passion.info/ski_de_fond_histoire.php (31/10/2011)
- Sportquick : http://www.sportquick.com/ski-de-fond.html# (31/10/2011)
- Scouts Grand-Moulin : http://scoutgrandmoulin.org/wp-content/uploads/2010/12/lexique_ski_de_fond.pdf (31/10/2011)
- Skimco : http://www.skimco.ca/trucs/lexique.php (31/11/2011)
- Ski-Nordik ; contient glossaire d’électrostimulation : http://www.ski-nordik.it/allenamento/elettrostimolazione/glossario.htm (31/11/2011)
- Val di Fiemme :
- http://www.scuolefiemme.tn.it/quintaipc/IT/Glossario/Glossario.htm (31/11/2011)
Notes
-
[1]
Voir http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/francophonie-langue-francaise_1040/langue-francaise_3094/les-priorites_20237/francais-langue-du-sport_83187.html.
-
[2]
Les adresses des sites auxquels nous renvoyons sont fournies dans la bibliographie en fin d’article.
-
[3]
Pour une histoire de la discipline, voir le site Pyrénées-Passion.info : http://www.pyrenees-passion.info/ski_de_fond_histoire.php.
-
[4]
Dans ce groupe de sites nous pouvons citer : le site de la station Avoriaz (glossaire de 146 termes toutes disciplines confondues, dont seulement une douzaine environ sont pertinents pour le ski de fond) ; Sportquick, site indépendant présentant de nombreux glossaires consacrés à la terminologie des sports (celui du ski de fond est riche de 35 termes) ; le site Scouts Grand-Moulin avec un glossaire ski de fond de 16 termes ; Skimco, site d’un club montréalais, avec ses 40 termes organisés en sous-domaines et souvent accompagnés de l’équivalent anglais. Les adresses de ces sites sont fournies dans la bibliographie.
-
[5]
Site de la Val di Fiemme : http://www.scuolefiemme.tn.it/quintaipc/IT/Glossario/Glossario.htm.
-
[6]
Les deux seuls glossaires trouvés étant « Il glossario dello sciatore », qui ne contient que des termes de ski alpin (http://web.tiscalinet.it/archiwords/sci/glossci_al.htm), et un glossaire à l’intérieur d’un site consacré au ski nordique, mais qui n’inclut que des termes médicaux dans le domaine de l’électrostimulation (http://www.ski-nordik.it/allenamento/elettrostimolazione/glossario.htm).
-
[7]
Federazione Italiana Sport Invernali, dont le dernier texte officiel qui règlemente l’enseignement des disciplines du ski, Sci italiano 2010, ne contient apparemment aucun glossaire. Il est aussi important de préciser que ni la fédération italienne, ni la française n’ont de glossaires sur leurs sites respectifs. Alors que nous écrivons ces lignes, le nouveau Testo tecnico didattico ufficiale – sci di fondo 2011 vient d’être présenté, mais n’est pas encore disponible. D’après les informations fournies sur le site des moniteurs de ski (http://www.istruttoriscifondo.info/), cet ouvrage contient également un glossaire.
-
[8]
Ouvrage qui est, selon son auteur, un dictionnaire « semi-spécialisé ou à vocation mixte », puisqu’il contient « à côté de mots hautement spécifiques, de nombreux mots au niveau de spécificité faible » (Ligas, Giaufret, 2011 : 270).
-
[9]
Pour une réflexion et une bibliographie sur la question des collocations dans les langues spécialisées, voir entre autres Drouin, 2007.
-
[10]
Les définitions sont suivies de l’entrée si celle-ci diffère du terme donné dans la première colonne (par ex. combinaison vs combinaison de ski) ; lorsque l’entrée se trouve définie dans un autre sous-domaine, celui-ci est donné entre crochets en lieu et place de la définition ; la présence d’un terme précédé de + entre crochets signale la présence, dans ce dictionnaire, d’une autre entrée appartenant au même champ dérivationnel, alors que le symbole – signale l’absence de l’entrée ; les indications Loc. et Ex. reprennent des éléments présents dans les sections « locutions » et « exemples ».
-
[11]
Une partie des notions se trouve définie dans un dictionnaire du ski, « Par monts et par vaux ».
-
[12]
Également défini dans le JO Vancouver : « Technique traditionnelle de ski de fond. Les athlètes se déplacent en pas alternatif (“foulée diagonale”), skis parallèles ».
-
[13]
Également défini dans le JO Vancouver : « Technique dite du “skating”, élaborée dans les années 1970, qui ressemble à celle du patinage de vitesse : les athlètes prennent appui sur la carre intérieure d’un ski puis sur la carre intérieure de l’autre ski, passant ainsi d’un pied sur l’autre et poussant chaque ski alternativement vers l’extérieur, selon un angle de 45 degrés. Le style libre est généralement plus rapide que le style classique ».
-
[14]
Également défini dans le DAAFAPS : « Baguette d’acier qui borde la semelle d’un ski ».
-
[15]
Également défini dans le DAAFAPS : « Ou ski de glisse ».
-
[16]
Également défini dans le DAAFAPS : « Élément pouvant équiper la fixation d’un ski ».
-
[17]
Pour la terminologie italienne, nous faisons référence au manuel Commissione Nazionale Sci di Fondo Escursionistico, 2003.
-
[18]
Les termes fart, farter et fartage figurent pourtant dans la liste que Georges Petiot, auteur du Robert des sports (1982) soumet à la Commission ministérielle de terminologie des sports, qui commence ses travaux en 1985, comme document de départ (Depecker, 2001 : 226).
-
[19]
Soulignons d’ailleurs que le DAAFAPS donne rondelle et non pas panier.