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Article de revue

Enseigner une langue de chasseurs-cueilleurs en France

Pages 291 à 298

English version

1J’ai organisé en juillet 1994 au Centre de Linguistique Appliquée de Besançon un cours de langue et de culture ngaatjatjarra à l’intention d’un petit groupe d’étudiants motivés (un doctorant en anthropologie aux HESS, un champion européen du lancer de boomerang, une artiste peintre australienne d’origine anglo-saxonne, une étudiante hollandaise en traduction et interprétation, et enfin une retraitée de l’enseignement que les langues fascinent). Lizzie Ellis, elle-même Ngaatjatjarra, professeur et interprète alors à l’Institut de développement aborigène à Alice Springs, avec qui j’entretiens des rapports d’amitié et de recherche, avait accepté de venir à Besançon pour être le professeur principal d’un cours dont nous avions convenu ensemble de l’objectif, du contenu et de l’approche méthodologique.

2Le ngaatjatjarra est une variété régionale de la langue dite du « Désert de l’Ouest », et est parlé par environ 1500 personnes, ce qui n’est pas négligeable pour une langue aborigène australienne. Si l’on considère qu’un locuteur ngaatjatjarra peut être compris des locuteurs des autres variétés de la langue du Désert de l’Ouest, kukatja, luritja, ngaanyatjarra, pintupi, pitjantjarra et yankunytjatjarra, et peut les comprendre, l’apprentissage du ngaatjatjarra est un bon investissement pour celui ou celle qui veut communiquer ou entreprendre des recherches dans le Centre et l’Ouest australiens.

Figure 1. — divisions linguistiques de l’Australie continentale

3Les noms des groupes linguistiques à l’intérieur de la famille Pamanyungan sont écrits en petits caractères. Carte empruntée à Yallop, Australian Aboriginal Languages, 1982, André Deutsch, États-Unis et Canada.

4Les dialectes que j’ai mentionnés plus haut et qui, tous ensemble, forment « la langue du Désert de l’Ouest », appartiennent à la famille des langues australiennes pama-nyungan (175 langues parlées du Cap York à la côte sud-ouest de l’Australie de l’Ouest, d’après Yallop) ; ces langues sont caractérisées par l’abondance de suffixes et l’utilisation de cas pour indiquer la fonction grammaticale des noms dans l’énoncé.

Figure 2.

Figure 2. — l’aire ngaatjatjarra

5Selon l’anthropologue américain Richard A. Gould, qui a pu partager un moment leurs derniers jours de vie nomade (1963), les Ngaatjatjarra, comme les autres habitants de l’aire culturelle du Désert de l’Ouest, ont vécu en tant que chasseurs-cueilleurs jusqu’aux années soixante dans un environnement qui était exceptionnellement pauvre en plantes comestibles tant en variété qu’en quantité. De même le gibier était rare et ne constituait de ce fait qu’une partie réduite de leur subsistance. En ce qui concerne le climat et plus particulièrement les précipitations, celles-ci sont variables d’une année à l’autre et d’un lieu à un autre. La recherche de nourriture et la nécessité de revenir à des points d’eau plus ou moins permanents condamnaient donc les Ngaatjatjarra à se déplacer constamment.

figure im2

6La communauté avec laquelle je travaille est celle de Tjukurla. Située à 600 kilomètres à vol d’oiseau d’Alice Springs, Tjukurla est un site du Temps du Rêve (Tjukurrpa) que les Ngaatjatjarra ont réinvesti en 1985 suite au mouvement de retour des Aborigènes vers leurs terres ancestrales. 200 Ngaatjatjarra vivent à Tjukurla : ils s’y sont fixés entre deux rockholes, « Tjukurla » et « Pulpa », auxquels sont rattachés divers récits fondateurs. Comme l’écrit Myers :

7

Tous les groupements aborigènes contemporains dépendent de l’eau permanente fournie par des puits et de la disponibilité de nourriture apportée de l’extérieur. La cash economy prédomine à la fois pour la nourriture et les vêtements, la plupart du temps achetés au magasin communautaire. L’éducation scolaire des enfants est également encouragée et les instituteurs sont nommés par le Ministère de l’Éducation du Nord. (p. 261)

8C’est dans ce cadre que vit la communauté de Tjukurla. Les films de qualité professionnelle que nous y avons réalisés en 1992, Lizzy Ellis et moi, ont servi d’exposition à la langue et à la culture des Ngaatjatjarra lors du cours de 1994.

Objectifs du cours

9Tout au long des trois semaines qu’a duré notre enseignement, nos objectifs prioritaires étaient de développer chez nos étudiants une capacité d’écoute et de perception par rapport à la langue ngaatjatjarra, de leur donner confiance en leur capacité d’expression et de les équiper d’un bagage linguistique minimum (appareil de l’énonciation et outils spatio-temporels) tout en leur fournissant implicitement (à travers la langue) et explicitement (à partir de courts exposés dans leur langue) des informations pour faciliter l’approche d’une culture pour le moins différente de la leur propre. En résumé, nous voulions préparer nos étudiants à être prêts, s’ils devaient par la suite se rendre à Tjukurla, à commencer à communiquer avec les membres de la communauté et à enrichir d’une façon autonome leur compétence en compréhension et expression orales. C’est ce qui s’est d’ailleurs passé pour l’un des participants à ce cours, qui a mené par la suite à Tjukurla une enquête de terrain sur les relations de parenté entre les membres de la communauté.

Bases théoriques

10Le cours a d’abord reposé sur quelques acquis de la didactique des langues que nous considérons comme essentiels et que nous rappelons brièvement ci-dessous :

  • l’apprentissage-acquisition d’une langue ne peut se développer et s’affermir que dans un environnement relationnel humain affectivement positif où le sens des mots et/ou des énoncés ou leur « interprétant » (pour reprendre la terminologie de Peirce) est d’abord saisi à travers des activités et des émotions ;
  • dans le langage parlé, le résultat de l’activité sémiotique est à la fois verbal et non verbal et inscrit dans un contexte : aussi la compréhension est-elle facilitée si tous ces paramètres font partie de l’exposition à la langue;
  • l’écoute en contexte et les risques pris dans des interactions ouvertes déclenchent chez le sujet apprenant des stratégies qui activent des processus d’acquisition latents : l’oralité est donc le cadre naturel où ces stratégies peuvent se déployer et ces processus jouer ;
  • le problème de la prononciation, pour être résolu dynamiquement, doit être traité comme la perception et la production d’un nouveau rythme, c’est-à-dire qu’il s’agit de sensibiliser les sujets apprenants à celui-ci en associant débit, accents et groupes à des mouvements de tout le corps et/ou des gestes (Llorca) ;
  • la maîtrise de routines linguistiques agrandissant la marge de manœuvre des sujets apprenants dans leurs interactions, la formation d’automatismes ne peut être négligée au début de l’apprentissage : elle peut être assurée par des activités de rebrassage pour les mêmes énoncés ou des énoncés parallèles en variant les contextes et les situations de leur production.

11L’approche purement didactique ne peut cependant faire abstraction ni de la langue de départ ni de la langue à apprendre ni bien sûr des cultures en présence. En rapport avec le premier point, celui des langues en présence et au niveau le plus apparent, leurs différences peuvent être plus ou moins accentuées sur le plan de leurs paysages sonores respectifs (Lhote). Une approche pédagogique conséquente prend en compte cette diversité de paysages.

12En ce qui concerne les cultures, le désir de différence qui nous porte vers les autres cultures (ou certaines autres) que la nôtre est un puissant moteur dans l’apprentissage des langues : dans le cas de celui du ngaatjatjarra, l’appétit culturel de ceux qui s’y engagent est grand. L’entrée dans une langue aussi lointaine est en même temps une entrée dans une culture dont la singularité les attire a priori. L’une (la langue) ne va pas sans l’autre (la culture) et réciproquement, en effet « en tant que pratique sociale et produit socio-historique, la langue est toute pénétrée de culture. Le jeu de symbiose dans lequel fonctionnent langue et culture fait qu’elles sont le reflet réciproque et obligé l’une de l’autre » (Galisson, 1986). C’est en décidant de prendre en compte la spécificité de la culture ngaatjatjarra que j’ai trouvé des points d’appui pour créer une pédagogie originale. Quels sont les traits singuliers de cette culture ? Culture de chasseurs-cueilleurs, les déplacements et les récits, qu’ils soient fondateurs ou quotidiens (jusqu’à maintenant) y occupent une place privilégiée. Les récits mythiques renvoient aux parcours, aux actions des êtres fondateurs qui ont les premiers, tout à la fois, parcouru en même temps qu’inventé l’espace ngaatjatjarra. Ces récits ont été et sont encore transmis oralement lors de cérémonies (initiation et autres). Les camps et les chemins des êtres totémiques sont ainsi remémorés. Comme les résidents de Tjukurla n’ont plus la nécessité de pourvoir chaque jour par la chasse et la cueillette à leurs besoins alimentaires, la vie cérémonielle, loin de disparaître, donne lieu à des déplacements plus fréquents. Les sorties dans le bush la brousse, maintenant rares, sont amplement commentées. Les visites en voiture entre communautés sont régulières. De plus, du fait du manque d’une structure hospitalière à Tjukurla, les malades sont acheminés par la voie des airs à Alice Springs : leurs proches doivent se déplacer pour leur rendre visite.

13Le locuteur ngaatjatjarra raconte en employant les ressources habituelles de l’oralité : voix, gestes, mimiques ; mais il ne prive pas non plus d’utiliser des dessins sur le sable pour illustrer ses récits. Chez lui donc, voix, gestes et dessins concourent harmonieusement à son expression. L’iconographie dont il dispose est codifiée.

14Pour des raisons à la fois rituelles (cérémonies d’initiation, relations taboues, périodes de deuil) et pratiques (chasses en particulier), les Aborigènes ont développé des langages gestuels hautement complexes. Si les signes de ces langages gestuels peuvent donc se substituer totalement à langue parlée dans des contextes bien définis (périodes de deuil pour les femmes et cérémonies d’initiation), certains peuvent cependant accompagner la parole, exactement, d’ailleurs, comme dans notre comportement langagier ordinaire.

15Récits, dessins et gestes, tels sont les traits d’une culture retenus pour une approche adaptée qui entraînerait les étudiants du cours à la fois sur la piste de la langue et sur celle de la culture ngaatjatjarra. Le récit, comme nous allons le voir, allait être le fil conducteur du cours.

Mise en œuvre

16Le samedi matin précédant la semaine où devait débuter le cours, les participants se sont retrouvés au pied du Centre et, boussole en main (les Ngaatjatjarra s’orientent à partir des points cardinaux), nous sommes partis vers les ruines du Château de Montferrand. De là, pendant deux jours, nous nous sommes promenés dans la campagne franc-comtoise, en revenant aux heures de repas au même site, où nous avions pour ainsi dire établi notre camp autour d’un feu de bois. Les membres du groupe ont fait connaissance en parlant soit en français, soit en anglais. Tout au long du parcours et des activités (préparation des mets et leur cuisson, lancer de boomerangs), une vingtaine de mots ngaatjajarra ont été introduits comme ngurra (le camp) ou waru (le feu) ou encore kapi (l’eau) mais sans insistance. Itinéraire, déplacements et activités étaient soigneusement notés : des photographies, une vidéo ont été prises et l’artiste avait la charge de préparer des planches pour la suite.

17Trois objectifs étaient à l’origine de cette démarche : créer un environnement humain relationnel positif, ancrer certains comportements et certains mots dans un contexte, et fournir enfin la matière première d’un récit en quelque sorte fondateur du groupe. Ce récit, nous l’avons composé en ngaatjatjarra, Lizzie Ellis et moi, en termes simples, et nous l’avons présenté séquence après séquence jour après jour pendant une semaine. Pour comprendre, les participants au cours pouvaient s’appuyer sur l’expérience vécue en commun et les planches exécutées par l’artiste peintre lors des déplacements et des activités. À partir de ces entrées intelligibles, par un jeu de va et vient entre le récit, les images et les réactions des étudiants, nous avons réussi en n’utilisant pratiquement que le ngaatjatjarra à ce qu’ils saisissent globalement puis plus finement les éléments du récit et se les réapproprient. Seul un étudiant lors du premier cours a eu du mal à se servir du rapport diagrammatique qui liait le récit à son expérience pour comprendre. Dans la séance du matin l’oral était privilégié, mais pour l’heure de laboratoire l’après-midi, des scripts étaient distribués. L’apprentissage reposait sur l’implicite, mais tous les trois jours des mises au point permettaient aux étudiants de vérifier ou de corriger leurs intuitions.

18Texte 1 (début du récit)

19

C.L.A.-ngkala lurrtjurringu. Jacques Bellot-nya marla pitjangu. Mutuka mankurrpa kutjutjarra-la yulparira Montferrandku yanu. Montferrandtala mutuka ngaratjunu, tjarungarangu. Purli katula tikalpakanu. Marlakulan tjarungarangu purli katunguru.
Kalan mutukangka Boussières-lakutu yanu. Boussièreslalan ngurra tjunu.
Mungarrtjilan yanu yurukutu, yurungka tjarpatjaku. Nyangka Jacques Bellot-nya kutju ngurrangka nyinarantja. Marlakulan ngurraku yanu.

20Traduction :

21

Nous nous sommes retrouvés au C.L.A. [Centre de Linguistique Appliquée de Besançon]. Jacques Bellot [l’un des participants] est arrivé en retard. Ensemble nous sommes partis avec trois voitures vers le sud, vers Montferrand. À Montferrand nous avons arrêté nos voitures : nous en sommes descendus et nous sommes montés au sommet du rocher, puis nous sommes descendus de ce sommet et nous sommes allés avec nos voitures à Boussières. C’est là que nous avons établi notre camp. Dans l’après-midi nous avons gagné une étendue d’eau et nous nous y sommes baignés.
Seul Jacques Belot était resté au camp que nous avons regagné par la suite.

22Chaque jour, après l’avoir préparé la veille à partir d’informations recueillies, nous présentions en ngaatjatjarra le portrait d’un étudiant du cours : un formatage identique facilitait la compréhension de quelques variantes.

23Texte 2 (portrait de Laurent, étudiant en anthropologie)

24

Laurentnga Moulinsla nyinapayi. Palunyanya pilyirrpa Balta ngarringu. Palunyaku kurri yini Myryamnga. Besançonla Laurentlu wanka ngaatjatjtjarra nintirringkula.
Palunyalu Parisla anthropology nintirringkula. Palunyanya farmpangka warrkamurrirra puluka pirnitjarra.

25Traduction

26

Laurent habite à Moulins. Il est né à Bâle. Sa compagne s’appelle Myriam. À Besançon, Laurent apprend le ngaatjatjarra. Il est étudiant en anthropologie à Paris mais il gagne sa vie dans une ferme où il y a beaucoup de bêtes à cornes.

27Une semaine et demie a été consacrée à la présentation et à l’exploitation du récit fondateur ainsi qu’aux petits portraits des participants du cours. De temps en temps le camp était revisité.

28Comme on le sait, je préconise une pédagogie qui va du connu vers l’inconnu en passant par le sujet apprenant : la deuxième période du cours a été centrée autour de la communauté de Tjukurla et de l’expression de sa culture.

29Tirant parti d’abord des vidéos que nous avions réalisées à Tjukurla, nous avons extrait de celles-ci des portraits de femmes qui dans cette communauté fabriquent des produits artisanaux ou peignent, et nous les avons travaillés de la même façon qu’au cours de la semaine.

30Portrait de Pirrmangka

31

Yirni Pirrmangkalurna yatura yungkupayi warta warta wiira tjurtanya nullanulla yanamulpa yatura yatura walypalaku nintilpayi pitjanyangka manilanyatju yungkupayi yuwa linga tjurtanyarna yatulpayi nulla nulla yanamulpa tjurlpu tjurta palyalpayi nulla nulla wirra tjurtanya palyalpayi tirnka palyara tjunkupayi lirru.

32Traduction :

33

Je m’appelle Pirmangka et je livre des objets que j’ai sculptés : des coupes, des bâtonnets, des animaux : je les présente à l’homme qui nous donne de l’argent quand il vient. C’est ça, je sculpte beaucoup d’oiseaux, de bâtonnets, de coupes. Je livre, après les avoir fabriqués, des goannas, des serpents. Voilà, c’est fini.

34Ces femmes ont un rapport de parenté avec Lizzie Ellis. Cette partie a donc conduit à l’introduction de termes de parenté ngaatjajarra et au système d’obligations qui leur correspond. Chaque après-midi, de très courts exposés en français sur la culture ngaatjatjarra (une demi-heure) étaient d’ailleurs présentés pour donner quelques clefs pour comprendre cette culture : ces exposés s’appuyaient naturellement sur le cours de langue. Dans la dernière semaine du cours, les étudiants ont été initiés au Temps du Rêve (Tjukurrpa) par un récit de ce genre enregistré en vidéo à Tjukurla. Dans le paysage du désert, la narratrice raconte à sa fille une histoire dont les événements se sont justement déroulés près du lieu où elle parle. Assise en tailleur, elle narre en utilisant des gestes déictiques et illustratifs et en symbolisant sur le sable les lieux, les positions des personnages et de leurs déplacements. Profitant de ce récit, nous avons attiré l’attention des étudiants sur la gestuelle ngaatjatjarra, en particulier sur celle relative au temps pour l’expression du présent, du passé et du futur proche. La présentation simultanée du geste et du mot laissant chez l’étudiant une double empreinte visuelle et sonore garantit la mémorisation.

35Le cours s’est achevé par une séance où chaque étudiant a été filmé se présentant en ngaatjatjarra sur le canevas de départ avec des variantes et des ajouts personnels. L’aptitude à apprendre et à continuer d’apprendre une langue étrangère, que nous avions voulu activer et développer chez les étudiants de ce cours en les faisant passer par les étapes cruciales de l’écoute et de la découverte du sens en contexte, tout en les sensibilisant concrètement à une culture de chasseurs-cueilleurs par le choix du récit comme mode d’accès, s’est bien manifestée vu la satisfaction de chacun à faire ses premiers pas dans une langue et une culture radicalement différentes. C’est muni d’un bagage acquis dans ce cours que l’un des participants a pu entreprendre une étude de terrain à Tjukurla en communiquant en langue ngaatjatjarra avec les membres de la communauté qui y est établie. Les autres ont regretté que d’une manière ou d’une autre ce cours n’ait pas eu une suite au moins à distance. Si une autre expérience de ce type devait voir le jour pour l’apprentissage d’une langue aborigène australienne, ou de toute autre langue de chasseurs-cueilleurs, nous ne pourrions la concevoir sans prolongements.

Bibliographie

BIBLIOGRAPHIE

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  • LLORCA, R. 1992. Les histoires-actions : exercices pour l’œil et la mémoire en classe de FLE. Ici et là, n° 25, Madrid.
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  • MYERS, Fred R. 1986. Pintupi country, Pintupi Self, Smithsonian Institution Press, Washington and London, Australian Institute of Aboriginal Studies, Canberra.
  • MONTREDON, J. 2001. « Dimensions interculturelles : expression gestuelle du temps », Le Français dans le monde, Recherches et Applications.
  • YALLOP, Colin. 1982. Australian Aboriginal Languages, André Deutsh, London.

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