Les proverbes suscitent l’intérêt de plusieurs chercheurs, la preuve en est
les deux domaines de la linguistique et des sciences humaines qui s’occupent
de l’étude de ces formes sentencieuses à savoir la parémiologie et la phraséologie. Cet intérêt s’explique par la richesse des parémies sur les plans lexical,
syntaxique, sémantique, stylistique et culturel. Nous nous joignons, dans cette
étude, aux chercheurs qui traitent des aspects linguistiques des proverbes, notre
regard portera sur la structure de la circonstancielle dans les proverbes rifains.
Nous commencerons par la définition de la subordonnée circonstancielle, nous
passerons ensuite à la présentation des données et nous terminerons par
l’analyse de trois types de circonstancielles, en l’occurrence la finale, la
concessive et la causale.
Les circonstancielles sont des propositions qui jouent le même rôle que les
compléments circonstanciels et dont les appellations diffèrent d’une grammaire
à l’autre. Ainsi, les auteurs de la Grammaire du Français contemporain les
nomment propositions circonstancielles (de temps, d’opposition, d’hypothèse,
de cause, de conséquence, de but et de comparaison). Nous retrouvons la même
appellation chez H-D Bechade (1986). Quant à Sandfeld (1977) et à Grevisse
(1993), ils préfèrent utiliser le terme adverbiales, adjectif qui assimile ces
propositions aux adverbes. Qu’on les appelle circonstancielles ou adverbiales,
ce type de subordonnées complète la principale, sans être nécessaire à la
correction de la phrase comme l’est la proposition complétive…