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Article de revue

Rhétorique et belles-lettres

Pages 427 à 432

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1Les belles-lettres ne sont pas une babiole. Daniel Mornet, dans son Histoire de la littérature française classique de 1942, puis, souvent sur les traces d’Antoine Adam, de nombreux travaux ont pu donner à croire le contraire. Sur le moment, on pouvait craindre que trop d’efforts ne fussent faits pour requinquer les minores et requalifier les « salons » et leur donner une trompeuse importance. Que de temps perdu, pensaient alors les non-érudits, aux échappées pastorales, aux palais plus ou moins bien décrits, aux amourettes fugitives, aux perroquets et aux chats des belles dames, à la fièvre de la belle Amarante. Et pourtant, aujourd’hui, nous ne saurions tolérer l’absence de Voiture et Sarasin, de Pellisson et Le Pays, de Scarron, de Malleville, du La Fontaine même des petits vers. En quarante ou cinquante ans, le point de vue a changé. Et cet écart permet de bien mesurer l’effet du phénomène « rhétorique ».

2Ce nouveau regard, lorsqu’il s’est posé sur le « siècle » classique français, est apparu à ceux qui l’ont vécu à la fois comme un affranchissement et comme une évidence. C’est de l’évidence qu’on parlera d’abord.

3Première évidence : les soubresauts des « modernités » rendaient injustifiables des analyses de textes qui s’en tenaient, assez sentimentalement, à leur seule « vérité » ou à leur seule « beauté ». Ce n’était pas seulement le langage professoral qui risquait d’être disqualifié : il n’y aurait eu que moindre mal. C’étaient, fait plus grave, les textes eux-mêmes qui, pris dans les bandelettes d’un commentaire suranné, allaient perdre toute pertinence, face à une littérature contemporaine heureuse d’afficher son agressivité. Celle-ci fondait son autorité en brandissant un double oriflamme : celui du droit illimité à « être soi-même » et celui de l’utilité sociale. De plus, ladite littérature incluait déjà, et inclurait de plus en plus (il n’est que de penser, vers 1955, à l’œuvre de Francis Ponge), un vaste secteur de réflexion sur le langage, l’ « œuvre » littéraire se confondant, dans bien des esprits, avec la surabondance de théories sur celui-ci.

4Il s’avérait donc, dans la pratique, qu’en matière de littérature du XVIIe siècle, en parler avec « bon sens », ou lui appliquer des critères romantiques (disons : pseudo-romantiques) revenait à ne pas la transmettre. Comment, alors, s’y prendre, et où se diriger ? L’évidence rhétorique commençait par là à s’imposer. Mais ce ne fut pas une évidence bouleversante : il n’était pas absolument nécessaire d’aller à Canossa et de se frapper la poitrine pour réfléchir à la situation et tirer de sa propre tradition professionnelle les voies de l’amélioration.

5Pour ma part, si j’opérai une retractatio, elle fut tout intérieure. Nul besoin d’aller clamer sur des tréteaux : « Lanson était un monstre, mes maîtres m’ont trompé, l’école opprime le bon peuple ». Une première voie d’amélioration avait été entrevue. On l’appelait l’ « étude du vocabulaire critique ». Cette étude donnait son axe à la fameuse thèse de René Bray sur la doctrine classique. Elle se développait, autour de 1955, grâce aux articles récents de Basil Munteano et de Noémi Hepp. Il fallait appliquer cette étude, le plus largement possible, et notamment pour la prose, au maximum de textes, aux genres les plus en vogue et même à ceux dont la gloriole s’était évanouie au fil des temps. Toutes les espèces de paratexte, les préfaces et les commentaires, les pièces des « querelles » – inscrites dans un contexte plus étendu – se relisaient d’un œil neuf. Cette veine s’est offerte à notre exploitation.

6En la creusant méthodiquement, ce qui s’est fait depuis, on retrouvait nécessairement cet au-delà de la stylistique descriptive qu’est la pulsion d’écrire. Les adjectifs accoutumés, les « clair », les « net », les « touffu », les « confus », les « exact », les « excessif », les « simple » – et, pour finir, les notions un peu passe-partout de « naturel » et d’ « artifice », toute cette terminologie un peu fanée retrouve de ses couleurs. Elle se rattache aux termes des choix fondamentaux qui s’imposent aux écrivains de tous les temps : la restriction ou l’abondance, l’atticisme ou l’asianisme. Ces deux derniers mots une fois lâchés (et les contributions critiques du XVIIe siècle lui-même permettaient fort bien de les rencontrer), le lecteur actuel se retrouvait, consciemment ou non, en pleine histoire de la rhétorique.

7En 1980, la publication de L’Âge de l’éloquence donne un coup de fouet décisif à cette prise de conscience. L’ouvrage n’éprouve aucun complexe à s’afficher d’histoire littéraire, et, sans ambiguïté, c’est en tranchant vigoureusement dans la chronologie (les années 1570 à 1640) que Marc Fumaroli opère sa démonstration. Il fournit désormais aux savants de belles dichotomies, raffinées mais d’un usage commode. Plus commodes à manier que la seule confrontation de l’asianisme et de l’atticisme, parce que mieux situées dans l’espace et dans le fait français. Nul n’oubliera ses distinctions, par exemple, entre les styles jésuites et le style gallican, entre la rhétorique des peintures et la rhétorique des citations, la parole scolaire et la parole adulte, l’ingenium et le judicium, le cicéronisme et le sénéquisme. Il est remarquable que, plus tard, ces amorces théoriques, dont on pouvait craindre qu’elles se limitent aux techniques oratoires, se soient révélées précieuses pour analyser la quasi-totalité de la production littéraire : du théâtre à la poésie galante, du roman à la prose des mondains.

8Nécessairement, et pour une raison qui, outre le talent de son auteur, tient à la substance même de la discipline rhétorique, L’Âge de l’éloquence est aussi un ouvrage de littérature générale. Ce que sa flamboyante « Introduction » souligne avec un éclat particulier. Le travail des rhéteurs sur la parole, à toute époque, n’est que de manière aléatoire et passagère un travail de technique myope. Refusant sans ambages la « rhétorique restreinte », la rhétorique-dans-son-histoire, qui trouvait déjà pâle l’histoire littéraire traditionnelle, trouve encore plus pâles les limites imposées par le faux débat entre le langage et la parole.

9D’où la seconde échappée que nous annoncions. Il n’était pas trop difficile de la connaître avant 1980, mais on ne peut pas dire que la routine du métier poussait vraiment à la comprendre. Si les belles-lettres ne sont pas une babiole, c’est parce qu’elles respirent au grand large. C’est de toute une tradition, c’est-à-dire d’une antiquité vivifiée jusqu’à nos jours, qu’elles tiennent leur pertinence et même leur légitimité. À vrai dire, les recherches sur le XVIIe siècle français, si largement tenues par des collègues de « lettres classiques », auraient pu faire fructifier ce germe depuis longtemps. Partiellement et avec succès, tel avait été l’apport de Jean Marmier et de Noémi Hepp. Mais, en dehors des influences précises, cernées auteur par auteur, une vaste approche interséculaire manquait aux dix-septiémistes férus de littérarité. Elle leur fut fournie par E. Curtius, d’une part, par A. Michel, de l’autre.

10Alain Michel eut, parmi les latinistes français qui savaient se faire lire, la générosité de comprendre, et de faire comprendre, qu’il y avait belles-lettres chaque fois qu’en quelque langue que ce fût, l’esprit s’éprenait d’une forme exquise en ayant le sentiment de s’arracher aux ornières de la seule réalité présente. Puisque sa thèse de 1960 l’avait d’emblée consacré comme un cicéronien éminent, c’est-à-dire incapable de séparer, chez l’Orateur, son style de sa pensée, sa rhétorique de sa philosophie, il était le mieux placé pour signaler, ici et là, dans l’ensemble de la tradition occidentale, les résurgences de cette unité. On pourrait presque dire, en glosant sa Parole et la beauté, que le facteur personnel qu’est l’émotion multiplie sa pertinence littéraire chaque fois qu’il trouve les voies d’une rhétorique établie, toujours réadaptée mais toujours présente.

11Cette faculté plastique de la parole, libre d’éclore, mais, par souci d’un public, voulant entrer dans l’ordre de la communication cohérente, d’autres théoriciens que Michel et que Curtius auraient pu contribuer à la faire reconnaître. Mais ce n’est pas un hasard si La littérature européenne et le Moyen Âge latin s’est imposée, dans ce processus, comme un point d’appui irremplaçable. La « romanistique » allemande, qui avait nourri son auteur, était déjà une sorte de comparatisme avant la lettre. L’habitude était établie, chez ces savants, de justifier leurs analyses par un choix de textes, souvent contemporains entre eux, mais toujours empruntés à plusieurs grandes littératures. Pareille méthode aidait à promouvoir les études de thèmes, tout en évitant à la thématique de s’égarer dans des rapprochements trop hasardeux. On s’est alors avisé de deux choses. La première est que la rhétorique est la matrice de toute thématique : elle cultive depuis l’origine un art du lieu commun qui est à la fois réservoir d’images neuves et conservatoire d’images reçues. Le dialogue entre ces deux aspects du « topos » est un ressort essentiel d’une argumentation rhétorique consciente de ses propres forces.

12Un autre aspect du message de Curtius appartient moins à la dialectique qu’à l’histoire. On pourrait même dire : au simple bon sens. Il est bizarre que nos études n’aient pas, depuis très longtemps, trouvé banal d’inclure dans leur champ l’immense territoire de la littérature néo-latine. Fut-ce intimidation devant son ampleur ? Fut-ce nationalisme un peu nigaud ? N’oublions pas non plus le corporatisme des tenants des « langues anciennes », au fond mécontents d’apprendre par hasard que leur principale langue « morte » avait si longtemps servi à articuler entre eux non seulement des « vers antiques » mais aussi des « pensers nouveaux ». Quoi qu’il en soit, avec son « Moyen Âge latin », Curtius bouscule les chauvinismes et les spécialités. Ce puissant appel d’air a poussé l’histoire de la rhétorique à se sentir chez elle sur le terrain des belles-lettres.

13En effet, la parenté s’impose entre le corps de doctrine remis en honneur, au service des belles-lettres, par les travaux de Marc Fumaroli et d’Alain Michel et le substrat de chaque chapitre d’Ernst Curtius. Le « ciel des Idées rhétoriques » que définit (on a beau s’être habitué à la formule) L’Âge de l’éloquence cerne parfaitement le point d’origine de toute recherche. Plus précisément : dans l’Europe moderne littéraire, tout vient de Pétrarque et tout vient d’Érasme. Sans rien imposer d’une grille contraignante, nos trois savants font parfaitement comprendre qu’on ne saurait entrer dans la vaste famille des écrivains français par les seules portes de l’histoire nationale, de la sociologie et du formalisme. Il faut aussi se mettre à l’unisson d’un rêve.

14C’est ce que Thomas Pavel, pour sa part, montre dans La pensée du roman (NRF, 2003). Puisque « ciel » il y a, disons qu’il n’est pas de parole prête à se faire littéraire si le langage, dans son fonctionnement, ne se referme que sur lui-même. Une ouverture s’impose, et la rhétorique en avance une. La parole intime, dialogue de l’âme avec elle-même, devient parole parlée, qu’elle soit écrite ou non. Il n’est nul besoin d’être prophète pour cette profération. Les mythes en vigueur chez les lettrés de la Renaissance, qu’ils soient de source stoïcienne ou de source chrétienne, ont bien dégagé les conditions selon lesquelles la parole est privilège d’humanité et l’homme social fils de la parole.

15En matière de belles-lettres, le chercheur n’a rien à « vérifier ». La rhétorique lui permet de rester dans son rôle en le débarrassant de ce souci. Les belles-lettres n’appellent que compréhension et sympathie. C’est une sphère à l’intérieur de laquelle la mesure des écarts (qui, elle, est plus que légitime : nécessaire) tempère toute espèce de jugement de valeur. La description d’un melon ? Le schéma cent fois répété des romans d’aventure ? La profondeur douteuse de maximes et sentences au style « laconique » ? Ces petits trucs vous lassent-ils ? C’est votre droit. Mais il ne s’agit plus de brandir les foudres d’un « goût » vrai pour une durée illimitée. Il est possible de s’attacher à ces détails par l’appréciation de leur convenance à une intention, à un public, à un état de mœurs. À tous ces types de bienséance qu’on pouvait, même sans la rhétorique, entrevoir, s’en ajoute un, majeur, dont elle a seule la clé. C’est l’intensité des échos que tel détail ou telle structure permet chaque fois de détecter. La rhétorique – précisons bien : celle qui se prévaut de la littérature universelle pour la métamorphoser en autant de lieux communs actifs – ne laisse frémir aucun mot nouveau sans qu’elle le pénètre de toutes les richesses antérieures de ce même mot. Et ce qui est vrai pour le mot l’est pour la phrase, la strophe, la page, etc.

16Mais les belles-lettres sont aussi les « lettres humaines ». La rhétorique les reconnaît pour telles, en refusant de ne voir dans les textes que texture. Elle ne les comprend que dans leurs contextes. Contextes de sens : théologie, imaginaire, mythographie, sensibilités, idéologies et doctrines, etc. Contexte d’élaboration : « Qu’on appelle celui-ci auteur, sources, contexte historique ou premier public » (E. Bury). Toutes ces exigences de méthode reflètent, au demeurant, la conviction principale : la rhétorique est le constat de la dimension sociale de l’homme, sous son aspect cultivé. L’être de parole retrouve des disciplines qui sont, en premier lieu, celles de la vie en société. Il n’y a donc aucun procès à faire à une littérature, quand on constate qu’elle est « mondaine » : observation qui a son prix, s’agissant du XVIIe siècle français.

17Allons plus loin dans l’affirmation de ce que la rhétorique a d’essentiellement humain. On admettra alors que non seulement ses techniques, mais aussi son rapport à la vérité, sont au service de l’échange intellectuel entre les hommes. Les belles-lettres lui sont consubstantielles dans la mesure où elles retiennent d’elle que, pour vivre en commun, nous n’avons pas besoin de vérités abstraites, mais surtout de coutumes et de croyances. Dans sa marche à la persuasion, la rhétorique se fonde sur les opinions communes, sur une doxa. Le contenu de celle-ci coïncide avec le contenu de la formation de l’homme poli. La même confiance dans les bienfaits de l’histoire et de la poésie se retrouve chez les Grecs et chez les Français. Dans des conditions très différentes, mais selon le même mouvement d’esprit, la paideia antique s’inscrit – comme, chez les Modernes, l’ « honnêteté » – dans la mémoire de ce que les langues transmettent de meilleur pour nourrir les convictions les plus généralement partagées.

18Incorrigible optimisme des « humanistes » désincarnés ? En tout cas, comme on le voit par les résultats, reviviscence et réveil d’une histoire littéraire qui s’étiolait. On peut appeler « lansonienne », on peut appeler « positiviste », on peut appeler comme on voudra la forme des études littéraires qui régnait dans les études dix-septiémistes pendant les deux premiers tiers du XXe siècle. Il est légitime, et même sain, que des novateurs s’en soient inquiétés. Leur inquiétude a beaucoup fait pour tirer d’un relatif assoupissement un « siècle » un peu trop voué par les universitaires aux monographies de détail et aux « auteurs du programme », ainsi qu’à des formulations trop abstraites sur « le classicisme ».

19L’ouragan formaliste avait bien été précédé de deux ou trois embellies : riches couleurs de l’histoire des idées (mais celle-ci trop oublieuse des valeurs de l’écriture), bourgeonnement des études « baroques » (mais c’était un terme trop lâche, qui finit par tout attraper), remise en vigueur de secteurs puissants : le religieux, le dramatique, les « petits » genres (mais cela restait un peu fragmentaire). Un vaste littoral qu’autour de 1970, est venue balayer l’histoire de la rhétorique. À nouveau cultivée, cette discipline, presque éteinte en France, plutôt en survie ailleurs, allait jouer le rôle d’un programme de synthèse. On pouvait l’orienter vers une littérature générale. Ou, du moins, on pouvait nourrir l’espoir qu’en fin de parcours, et sans imposer aux textes de préconceptions trop violentes, la santé reviendrait à ces notions galvaudées et passablement défraîchies qu’étaient devenues, par exemple, l’influence, la tradition, l’imitation, les modèles, etc.

20Cinq ou six mots à tout jamais vissés dans le langage de la critique par le prestige, longtemps prépondérant, de Valéry, de Gide et de leurs amis de la première NRF. Relayés par les khâgnes, ces termes fétiches ne furent jamais complètement inutiles ni n’ont sombré dans l’absurdité. Mais ils avaient fini par sonner creux, par devenir presque vides de sens, faute de se rattacher à une vision généreuse du fait littéraire. L’élitisme un peu exsangue, surtout après 1930, les ambiguïtés du « Paris littéraire », les contours fuyants et les détours ironiques de sa morale immorale, tout ce contexte finissait par exiler le langage de la critique littéraire. Situé à sévère distance des chefs-d’œuvre de son propre temps, ce langage devenait inopérant pour analyser les grandes réussites des écrivains passés. Pour rendre à la parole de l’artiste son potentiel de supériorité, voire d’inspiration, pour être simplement capable de le percevoir, il fallait dépasser les postulats esthétiques des « modernités 1850-1950 ». Il fallait être capable de jeter un regard amusé sur « la sincérité », « la réalité », « l’engagement », « le discours »... C’est cette sorte de renversement, au moins cette guérison d’une longue paresse, qu’aura permis d’opérer, dans l’étude des belles-lettres, la rhétorique.

BIBLIOGRAPHIE

  • — « Rhétorique et histoire littéraire : la nouvelle donne », dans Inventaire, lecture, invention (= Mélanges B. Beugnot), Montréal, 1999, p. 169-181.
  • — « Les nouveaux enjeux d’une histoire littéraire », dans [L. Pernot, dir.], Actualité de la rhétorique, Paris, Les Belles Lettres, 2002, p. 89-105.
  • Sans oublier, du même auteur, Littérature et politesse, Paris, PUF, 1996.
  • L’article « Rhétorique et poétique », dû à Volker Kapp, du Dictionnaire universel des littératures, Paris, PUF, 1994, donne d’excellentes indications. Il a été réimprimé dans [Zuber et Fumaroli, dir.], Dictionnaire de la littérature française du XVIIe siècle, Paris, PUF, 2001.
  • L’Histoire de la rhétorique dans l’Europe moderne, dirigée par Marc Fumaroli, PUF, 1999, chap. 12 à 16, sous les plumes autorisées de B. Beugnot, F. Hallyn, G. Declercq, V. Kapp, Ph..J. Salazar, traite largement, pour le XVIIe siècle français, le problème que je n’ai fait qu’aborder.

Date de mise en ligne : 01/12/2007

https://doi.org/10.3917/dss.073.0427

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