Dialogue 2016/4 n° 214

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Article de revue

Éditorial

Pages 7 à 14

Notes

  • [1]
    « La résidence des enfants de parents séparés. De la demande des parents à la décision du juge », Rapport du 22/11/2013, ministère de la Justice.
  • [2]
    « Si le droit de la famille s’est adapté au changement des mœurs (essor de l’union libre et des naissances hors mariage, précarisation des unions), il se présente aussi comme instrument de direction des mœurs : la coparentalité indissoluble et indépendante des formes d’union s’affirme comme le nouveau fondement des liens de parenté, suppléant à la désinstitutionnalisation du couple » (Boisson et Wisnia-Weil, 2012, p. 3).
  • [3]
    « Familles séparées. Remise de rapport sur la parentalité », Rapport du 08/01/2014, ministère de la Justice, p. 13.
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1 En 2013, durant un week-end de février, à Nantes, un homme, divorcé, passe trois nuits en haut d’une grue. Les caméras de télévision transmettent l’événement en direct. Il veut retrouver ses droits de visite à son fils, droits qu’il a perdus depuis deux ans suite à une condamnation pour soustraction d’enfant. Nous ne pouvons rien tirer de consistant du flot d’images télévisées sur le cas particulier de ce père ; toutefois, nous pouvons nous demander de quoi ce père est le symptôme. Les pères s’organisent pour défendre leurs droits, l’association SOS Papa en est la trace visible. Contre qui se défendent-ils ? Contre les institutions ? Pour quels droits ?

2 Dans ce contexte, ce numéro développe une réflexion sur ce qu’attendent les pères des institutions et sur la manière dont les institutions prennent en compte ce qu’ils sont, ce qu’ils manifestent, ce qu’ils veulent et y répondent. Il ne s’agit ici pas seulement de l’image du père ou de sa fonction symbolique, mais du père comme personne occupant, ou pas, une place dans la famille – c’est-à-dire se situant dans l’intersection de l’alliance et de la filiation – et dans ses liens aux institutions sociales (santé, éducation, justice...). Il s’agit aussi de la manière dont la fonction paternelle existe dans l’institution.

3 Réfléchir à la question des « pères et institutions » demande d’interroger le cadre symbolique (l’instituant), les institutions, le droit et leurs pratiques effectives. D’un point de vue psychique, se sentir père ou mère est le résultat d’un processus intrapsychique qui plonge ses racines dans l’enfance. Racamier (1978) parle à ce propos de « crise psychique », il évoque les tensions entre le désir de l’enfant et sa réalisation, le vécu de la grossesse et celui des semaines qui suivent l’accouchement. Winnicott (1958) décrit en termes de « maladie normale » ce qui soutient temporairement une fusion psychique dans la dyade mère-bébé, dont l’échec mène à des troubles divers allant de la psychose puerpérale à la relation opératoire en passant par le risque de maltraitance, voire d’abandon de l’enfant. Mettre au monde – l’acte biologique – ne suffit donc pas pour faire une mère.

4 Force est aujourd’hui de constater qu’on connaît moins ces processus à l’œuvre chez le père que chez la mère. Ils sont différents pour le père et ne se traduisent pas de la même façon, les bouleversements hormonaux, physiologiques et psychiques vécus par les mères étant spécifiques à la maternalité ; pourtant, il est évident qu’ils ne sont pas impassibles devant les bouleversements suscités par la périnatalité.

5 Sur un plan juridique, pour être reconnu, l’homme doit se déclarer comme père aux autorités compétentes ; pour la mère il suffit de ne pas abandonner l’enfant. Pourtant, positionner le père du côté de la culture ne suffit pas pour comprendre la complexité de ce qu’il vit. La « future mère » peut avorter sans l’avis du « futur père », la présence de ce dernier à l’entretien préalable n’est pas obligatoire. L’une des premières institutions ayant fait aux pères une place dans l’intimité de la parentalité est la maternité et l’évolution de la place des pères lors de l’accouchement. Les recherches cliniques sur la toute petite enfance, engendrées en partie par les désastres humains liés à la Grande Guerre, ont poussé à changer les pratiques professionnelles. Des figures historiques telles que Spitz (1948), Winnicott (1958), Bowlby (1978 et 1984), Lebovici (1961) ont modelé théories, institutions et manières de faire. Ici, nous repérons les effets de la connaissance, de l’évolution des savoirs sur l’évolution des places dans la société. Évolution des savoirs, évolution sociale, institutions et assignation des places dans la famille s’entrecroisent.

6 La recherche biologique et médicale a fait, de son côté, des avancées considérables, permettant la chute de la mortalité maternelle et infantile et la conception de moyens de plus en plus efficaces en matière de prévention et de traitement. Cette même recherche a introduit des changements psychologiques et sociologiques importants, par exemple, la contraception libère la sexualité de la reproduction, la sexualité génitale et la reproduction se sont disjointes, ce que la procréation médicalement assistée va prolonger. Le don de sperme et d’ovocyte introduiront la disjonction entre le biologique et le filial, l’enfant issu de cette technique porte le nom des parents qui l’élèvent et non celui du donneur (anonyme). Si les évolutions sociales des couples, des familles ont entraîné une série de disjonctions, cela ne veut pas forcément dire qu’elles aient changé les représentations internalisées des pères et des mères.

7 Le rapport du ministère de la Justice du 22 novembre 2013 note que les parents en accord souhaitent une résidence chez la mère pour 71 % des enfants, la résidence alternée est sollicitée pour 19 % d’entre eux et la résidence chez le père pour 10 %. Dans l’écrasante majorité et sauf cas contraire à l’intérêt de l’enfant, le juge aux affaires familiales valide l’accord entre parents [1]... En paraphrasant Piera Aulagnier (1975), nous dirons que la place de l’enfant est définie socialement a priori auprès de sa mère. Des pères séparés évoquent parfois leur culpabilité vis-à-vis de la mère lorsqu’il est question de demander la garde de l’enfant, même lorsque la situation maternelle ne permet plus la protection de l’enfant. Ces pères ont souvent besoin de l’accord explicite des mères et de la légitimation par autrui – proches ou professionnels. La manière dont père et mère se positionnent dépend de leur passé d’enfants... issus ou non de parents séparés. Ainsi, c’est aussi de l’enfant qui dans le parent s’exprime.

8 Le droit accompagne, en les encadrant, les conséquences des changements sociaux, voire de leurs mutations. Il peut, par ailleurs, influencer leurs cours [2]. La notion de coparentalité, par exemple, en est l’une des figures. En dissociant la conjugalité de la parentalité, la société acte la prise en considération de l’augmentation des séparations conjugales ; en mettant l’intérêt de l’enfant au cœur de la loi, elle le désigne dans le même mouvement comme le centre de la définition de la parenté. L’évolution du vocabulaire du droit est le signe que l’ordre symbolique fonctionne en interaction avec l’évolution de la dynamique sociale : le rapport sur la parentalité remis au ministère de la Justice en 2014 suggère, par exemple, de remplacer la mention « droits de visite et d’hébergement » pour le parent qui n’a pas la résidence principale de l’enfant par « “temps”, “période” ou “modalité ou droit d’accueil” [qui] pourrait être de nature à mieux traduire l’égalité entre les parents [3] ». Il est question non seulement de « droits » des pères, mais aussi de « devoirs » de pères.

9 Les services sociaux, médicaux, éducatifs fonctionnent souvent comme s’ils s’adressaient implicitement aux mères, singulièrement celles qui travaillent à temps partiel ou qui n’exercent pas d’activité rémunérée. Statistiquement, les pères (les hommes) ont plus fréquemment une profession salariée que les mères, particulièrement dans le milieu social défavorisé. Par ailleurs, si les hommes sont avantagés en termes d’emploi (différence des revenus du travail et de retraite) par rapport aux femmes, l’avantage socio-économique se transforme en désavantage familial lorsque ces hommes deviennent pères séparés (Boisson et Wisnia-Weil, 2012, p. 1).

10 Devenir père s’inscrit donc dans une culture et une temporalité déterminée. C’est pourquoi explorer cette question doit se nourrir de ce que l’inter-culturalité peut apprendre des nombreuses et diverses façons de devenir père. Cela peut aider à discerner ce qui relève de l’universel et ce qui serait le reflet de normes sociales soutenues à un moment donné de l’histoire par une société donnée. Les apports des différents auteurs de ce numéro permettent d’ouvrir des pistes afin qu’auprès de l’enfant le père comme la mère puissent avoir une place qui tienne compte de leurs spécificités respectives.

11 La pratique professionnelle dans le cadre de la protection de l’enfance montre que, en cas de rupture conjugale, plus celle-ci est conflictuelle, plus le risque est grand d’attaquer le lien au père (refuser de confier les enfants ou les instrumentaliser dans le conflit). Le vécu de la séparation est donc associé aux « motifs » de la rupture et à son contexte, au vécu familial pendant la vie commune et au parcours personnel de chacun des partenaires. Plus le père est investi dans la vie familiale, plus sa relation aux enfants est protégée des effets de la rupture conjugale et familiale. La place du père ne manque pas de renvoyer à celle du grand-père ou encore à celle du beau-père. Le nombre de beaux-pères va croissant et suit la courbe ascendante des désunions. Bien qu’il puisse élever l’enfant de sa partenaire, le beau-père n’a aucune autorité légale sur celui-ci. Une fois que le géniteur a reconnu l’enfant, il demeure père, ayant l’autorité parentale même s’il n’a aucun contact avec lui. L’homme qui élève l’enfant au quotidien n’est donc pas reconnu légalement dans ses fonctions.

12 Le sujet du lien entre pères et institutions n’a pas souvent été pensé, traité, ce qui a rendu ce numéro complexe et très intéressant à concevoir. Les auteurs qui y ont participé éclairent sa thématique sous plusieurs angles : psychanalyse, expertise judiciaire, clinique de la protection de l’enfance, clinique transculturelle et analyse des institutions. Simone Korff-Sausse commence ainsi par rappeler le travail de Malinowski (1927) réalisé en Nouvelle-Guinée, où il est question de la part du père dans la conception biologique de l’enfant et de sa place sociale auprès de son descendant. Dans la population étudiée par l’ethnologue, aucun lien physiologique n’est reconnu entre le père et sa progéniture. Ceci ne contrarie nullement un puissant sentiment de la nécessité sociale du père. L’auteure passe en revue la conception psychanalytique, la conception religieuse à travers l’iconographie et les conceptions sociales avant d’aborder la clinique. Elle termine en constatant qu’il y a plusieurs façons d’être père, mais que nous ne savons pas les percevoir. Le père serait-il une hallucination négative ?

13 Partant de son expérience d’expert psychologue auprès des tribunaux, Jean-Luc Viaux commence par faire le constat que « les pères disparaissent encore trop souvent de la vie des enfants » pour engager l’analyse d’une série de facteurs pouvant l’éclairer. Ce faisant, il dialogue avec différentes thèses psychologiques, sociales et idéologiques traitant de ces facteurs. Dans ce sens, il rappelle des statistiques publiées par le ministère de la Justice et l’évolution du droit quant à la place accordée aux pères pour mieux mettre les chiffres en face-à-face avec les pratiques sociales, à savoir les places effectives prises dans le quotidien par les pères (la question du choix de la garde d’enfant par consentement ou encore la participation aux actes quotidiens en lien à l’enfant...). L’auteur s’interroge en conséquence sur l’évaluation des compétences paternelles. Il ouvre des pistes de réflexion pour répondre à cette question. Pour cela, il articule divers arguments, concepts et métaphores : la place assignée au père et celle qu’il occupe avant la séparation conjugale, la dynamique narcissique, la filiation, le complexe du manchot, la création du pygmalion...

14 Taïeb Ferradji aborde les liens pères-institutions avec un regard trans-culturel, une démarche alliant psychopathologie et étiologie dite culturelle. Après une description du cadre de la consultation transculturelle telle qu’il la pratique, l’auteur expose un cas clinique, celui d’Ibrahima, 3 ans, né en France de parents d’origine malienne. Les manières d’être du garçon interpellent l’école, le père rétorque « pour défendre son fils ». Il en résulte incompréhensions et tensions. Dans ce contexte, la consultation ouvre un espace intermédiaire dans lequel se déclinent et se pensent des représentations qui se métissent, des représentations d’ici et d’ailleurs. Pour l’auteur, la recherche d’une efficacité thérapeutique s’opère en construisant une médiation entre la symptomatologie culturellement codée et la pratique psychothérapique. Il énonce : « Dans les sociétés dites traditionnelles, les symptômes sont à la fois une injonction et une communication. » C’est une certaine manière de travailler avec les familles et les institutions qui est proposée en montrant la pertinence non seulement de la prise en compte de l’histoire toujours singulière de l’immigration du sujet et de sa famille, mais aussi de l’élaboration des interrogations d’ordre ontologique qui se posent à toute culture, celle d’ici et celles d’ailleurs : qu’est-ce qu’un enfant ? Qu’est-ce qu’un père ? Qu’est-ce qu’une mère ?

15 Khalid Boudarse et Régine Scelles prennent appui sur la clinique de la protection de l’enfance pour aborder la place des pères dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance. Rappelant que la majorité des familles monoparentales sont des familles mère-enfant(s), ils notent que la pratique des professionnels s’est forgée essentiellement au contact des mères. Ils s’interrogent sur ce que peut être un « père suffisamment adéquat sans plus ». En présentant des vignettes cliniques, les auteurs abordent la place que se donne le père dans la famille, la qualité des liens conjugaux, la nature de l’investissement des liens père-enfant avant la séparation et les aspects narcissiques dans le fonctionnement familial avant et après la séparation. Ceci pour comprendre le devenir des relations père-enfant. Du point de vue des liens pères-institutions, les auteurs suggèrent des pistes de réflexion alliant la prise en considération du style des pères dans leurs manières d’être et de faire avec les enfants à la réflexion sur des dispositifs d’accompagnement mieux à même d’intégrer ce style.

16 À partir du référentiel psychanalytique groupal, Jean-Bernard Chapelier envisage non pas les liens entre le père-sujet et les institutions, mais la figure paternelle comme image interne se situant à l’intersection du sujet et de son groupe. Dans cette perspective il analyse le fonctionnement d’une institution dédiée aux soins psychiques quand ses « pères » fondateurs partent et qu’ils sont remplacés. La crise qui s’ensuit chez les profession-nels est appréhendée en lien à la problématique paternelle et à ce que cette dernière vectorise comme fantasmes et tensions intrapsychiques et interpsychiques, voire transpsychiques. L’ensemble qui suscite attaques, conflits, angoisses mais aussi capacité de création de compromis... est saisi par l’auteur à travers l’analyse des processus de liaison-déliaison, différenciation-indifférentiation et continuité-déséquilibre. L’auteur suit les traces de la figure paternelle originaire depuis la création de l’établissement jusqu’au moment où il le quitte. Il s’agit d’une expérience professionnelle de vingt ans analysée dans l’après-coup.

17 Annie Devault et Marie-Claude Huard-Fleury, du Québec, et Chantal Zaouche Gaudron proposent enfin une recension d’écrits sur le thème des pères et de la protection de l’enfance. L’objectif de leur article est de comprendre les différents facteurs qui interviennent dans le développement d’une collaboration entre les pères et les professionnels dans le contexte de la protection de l’enfance au Québec et en France. En écho aux autres articles de ce numéro, cette littérature permet de repérer certains des obstacles à l’établissement de cette relation et aussi ce qui peut la faciliter.

18 Les transformations sociales, l’évolution des mœurs, la diversité des manières d’être en famille sollicitent de plus en plus les pères et, de fait, leurs liens aux réseaux symboliques et institutionnels auxquels ils ont affaire. Espérons que ce numéro ait suffisamment montré ces aspects et éclairé pertinemment leurs dynamiques et que d’autres travaux viendront complexifier ces apports.

19 Hors dossier principal, Dialogue propose à la réflexion le témoignage de Maryse Pascau qui rend compte d’une pratique de « café des parents ». Elle y montre la complexité et la richesse de ce qui se joue dans les rencontres entre parents d’un côté et enfants de l’autre. Ce groupe double a la particularité d’être porté, nourri par un tissu social qui a des effets de narcissisation pour les parents temporairement ou non en difficulté. La revue est heureuse de permettre que ces pratiques soient mieux connues. L’article qui suit, de Jacques Robion, rend compte d’un questionnement concernant l’accompagnement des couples qui se séparent. L’auteur propose le recours au concept d’appartenance de la théorie des ensembles et concrètement, dans la pratique, à sa version subjective : le concept du partagé et du non-partagé. Il se réfère à la notion de lien inconscient plutôt qu’à celle d’alliance inconsciente. Bien que critique vis-à-vis de cet article, le comité de rédaction a souhaité le publier pour susciter le débat parmi ses lecteurs. Enfin, Alexandre Lévy aborde la notion de ravage comme expérience subjective catastrophique dans le lien mère-fille, à travers le cas clinique d’une jeune femme aux prises avec les réminiscences d’une insulte à son encontre. L’auteur travaille l’hypothèse selon laquelle le ravage relève d’une expérience traumatique sans pouvoir se soutenir de ses effets.

Bibliographie

Bibliographie 

  • Aulagnier, P. 1975. La violence de l’interprétation. Du pictogramme à l’énoncé, Paris, Puf.
  • Ben Jelloul, M. ; Cusset, P-Y. 2015. « Comment partager les charges liées aux enfants après une séparation ? », France stratégie, note d’analyse 31, [en ligne] http://www.strategie.gouv.fr/publications/partagercharges-liees-aux-enfants-apres-une-separation.
  • Boisson, M. ; Wisnia-Weill, V. 2012. « Désunion et paternité », Centre d’analyse stratégique, note d’analyse 294, [en ligne] http://archives.strategie.gouv.fr/cas/content/desunion-et-paternite-NA294.html.
  • Bowlby, J. 1978. Attachement et perte, 3 vol., Paris, Puf.
  • Lebovici, S. 1961. « La relation objectale chez l’enfant », Psychiatrie de l’enfant, 1, 147-226.
  • Ministère de la Justice. 2013. « La résidence des enfants de parents séparés. De la demande des parents à la décision du juge », [en ligne] http://www.justice.gouv.fr/publications-10047/rapports-thematiques-10049/la-residence-des-enfants-de-parents-separes-26368.html.
  • Ministère de la Justice. 2014. « Familles séparées. Remise de rapport sur la parentalité », [en ligne] http://www.justice.gouv.fr/publications-10047/rapports-thematiques-10049/familles-separees-26519.html.
  • Racamier, P.-C. 1978. « À propos des psychoses sur la maternalité », dans M. Soulé (sous la direction de), Mère mortifère, mère meurtrière, mère mortifiée,Paris, esg.
  • Spitz, R. 1948. « La perte de la mère par le nourrisson », Enfance, 5, 373-391.
  • Winnicott, D.W. 1958. De la pédiatrie à la psychanalyse, Paris, Payot, 1969.

Notes

  • [1]
    « La résidence des enfants de parents séparés. De la demande des parents à la décision du juge », Rapport du 22/11/2013, ministère de la Justice.
  • [2]
    « Si le droit de la famille s’est adapté au changement des mœurs (essor de l’union libre et des naissances hors mariage, précarisation des unions), il se présente aussi comme instrument de direction des mœurs : la coparentalité indissoluble et indépendante des formes d’union s’affirme comme le nouveau fondement des liens de parenté, suppléant à la désinstitutionnalisation du couple » (Boisson et Wisnia-Weil, 2012, p. 3).
  • [3]
    « Familles séparées. Remise de rapport sur la parentalité », Rapport du 08/01/2014, ministère de la Justice, p. 13.
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