Dialogue 2003/4 no 162

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Article de revue

À propos de l'éducation à la sexualité

Le masculin et le féminin à l'adolescence

Pages 113 à 120

Notes

  • [1]
    Ce « ouf » veut dire « fou » en verlan. Mais on peut y entendre aussi un ouf de soulagement.

1Qu’en est-il aujourd’hui du masculin et du féminin à l’adolescence ?

2Pour tenter de répondre à cette question, je suis partie de ma pratique, des rencontres avec les adolescents dans le cadre de « l’éducation à la sexualité ».

Un espace pour cadrer les échanges

3Il y a quelques années, l’éducation à la sexualité était conçue comme un préalable à la prévention des grossesses, des MST, du sida. Mais, aujourd’hui, elle s’inscrit dans un processus à long terme dans le cadre d’une Éducation à la santé, à la vie à la citoyenneté définie par la circulaire du 17 février 2003, qui demande à ceux qui en sont chargés un travail en partenariat avec d’autres institutions et d’autres intervenants.

4La sexualité convoquant la différence et la créativité, des professionnels d’origines diverses s’associent dans le souci de bâtir un projet dans la durée et non une rencontre sans lendemain.

5Jusque-là, le fonctionnement des équipes était paradoxal. Nous intervenions dans l’urgence de l’éclosion du printemps, poussés par une levée de l’amnésie adolescente des adultes elle-même provoquée par la levée de l’amnésie infantile de leurs enfants qui soudain n’en sont plus. Tout cela suscitait un appel à la rencontre qui se propageait par delà les générations et résonnait avec la force d’un puissant écho.

6En effet, aux adolescents, nous répétons que la sexualité ne nous tombe pas dessus à l’adolescence, qu’elle est une deuxième édition d’une première expérience infantile, et nous nous comportons comme si on pouvait anticiper, préparer, prévenir.

7Si nous pouvons aller à la rencontre des adolescents, sans doute est-ce à cause de cette résonance particulière, aiguë, qui touche en nous une corde prête à vibrer au moindre souffle. Nous n’avons pas besoin d’attendre le retour du printemps, la corde est toujours là, à disposition, et ne demande qu’à être effleurée.

8Cela peut donner à nos collaborateurs le sentiment que nous travaillons sans effort ni technique. Mais c’est en fait une immersion totale, comme une plongée en eau profonde, qui requiert de nous une concentration absolue afin que nous nous laissions imprégner, prendre et colorer par l’atmosphère.

Pour nous, dans la pratique, de quoi s’agit-il ?

9Sur le terrain, quand nous sommes en présence des adolescents, il s’agit d’abord de saisir au vol les boutades, les réparties grossières, humoristiques, poétiques, romantiques ou obscènes, et de les organiser entre elles immédiatement pour construire l’instant de la rencontre et renvoyer à la volée, dans l’impulsion et l’élan, ce qui arrive.

10Alors, soudain, un silence se fait, qui vient scander cet échange et signifier la fin d’un préalable.

11C’est une création, une improvisation, avec pour matériau tout ce qui vient. C’est comme avec nos patients : si, de l’autre, rien ne vient, je ne peux ni improviser une réplique, fût-elle silencieuse ou gestuelle, ni accorder mon pas au sien pour sentir son rythme, sa pulsation, son souffle. Cela suppose d’être là sans y être, d’être soi sans résistance, d’accueillir les défenses sans défense. Cela requiert dénuement, humilité et non-savoir sur l’autre.

12Je ne sais rien de la rencontre qui va avoir lieu, ni des émotions qui vont surgir – les leurs ou les miennes. Je ne sais que le désir de la rencontre et l’appétit de mots à trouver ensemble pour rêver notre rencontre et en faire un moment d’illusion créatrice, d’espace transitionnel, où chacun fera l’épreuve de ce que c’est qu’être soi, d’approcher l’autre, de rencontrer sa limite, sa pudeur sa crainte. Mon seul indicateur est le souffle de l’autre, qui m’indique comme le vent l’orientation à trouver, la position adéquate, la distance suffisamment bonne, l’imperceptible et jubilatoire proximité, le recul, le vaetvient. Ce que je sais, c’est l’insaisissable de ce moment éphémère, son caractère onirique, qui l’apparente à un phénomène presque hallucinatoire.

13C’est sans doute la raison pour laquelle les adultes – ce que confirment les adolescents – semblent parfois avoir oublié cette étape de leur existence. Pas étonnant que l’expression « t’hallucines » revienne fréquemment dans leur bouche. Mais comment être sûr que ce que l’on perçoit, on ne l’hallucine pas ? Qui peut dire, début mars, que l’éclosion du printemps n’est pas une hallucination ? Quelque chose qu’on a oublié revient avec la certitude de la nouveauté, du premier temps, de la première saison.

14La première fable apprise dans notre enfance résonne de cette nécessité de « subsister jusqu’à la saison nouvelle ». Le rappel de cette nécessité est ce à quoi nous confrontent les adolescents. Le malaise des adultes devant eux m’apparaît comme un lointain écho d’un réveil adolescent dont beaucoup ne se sont pas remis. Alors, ils projettent sur leur fils ou leur fille leur propre adolescence afin de la vivre par procuration – un peu comme la mère de Nadia, quinze ans et demi, fait porter à sa fille un enfant, comme si le ventre de sa fille était une annexe du sien.

Adolescence et hallucination

15Nous avons appris que l’hallucination est une étape décisive dans la vie de l’être humain puisqu’elle est corrélative du désir : elle est la forme anticipée de la satisfaction du désir.

16Elle est ce qui précède la pensée, sa forme première, son ébauche. C’est, nous dit Winnicott, « le potentiel créateur de l’individu, qui prend naissance dans le besoin, (qui) le rend prêt à halluciner ».

17Il est nécessaire que se crée une aire d’illusion pour que s’établisse le contact entre la psyché et l’environnement.

18Si les adolescents emploient le verbe « halluciner », c’est sans doute une manière de dire l’étape de brouillage qu’ils traversent et qui rend difficile « la distinction claire entre ce qui est subjectif et ce qui peut être prouvé de façon objective et scientifique ». Devenir un sujet, s’approprier sa subjectivité est une tâche qui peut les laisser un temps sans voix.

19C’est ce qui s’est produit lors d’une rencontre avec une classe de troisième en mars dernier. Nous évoquions ce passage à l’âge adulte qui rend houleuses les relations avec les parents. Je leur faisais remarquer que, pour leurs parents comme pour eux-mêmes, la tâche ne pouvait pas s’accomplir sans heurts, et que l’enjeu était de taille puisqu’ils étaient en train de devenir des sujets.

20Un long silence méditatif accueillit cette réflexion, que le plus déluré rompit d’un « c’est ouf [1] ! », long, soutenu et appuyé, qui permit à chacun de retrouver l’usage de la parole en déchargeant la tension issue de la correspondance entre le mot et l’émotion.

21C’est fou, en effet, d’halluciner – d’entrevoir – le futur adulte qu’on est en train de devenir. Cela peut donner un moment le vertige.

22La prise de risque est sans doute une étape pour apprivoiser ce vertige.

23Être adolescent, c’est rejouer à cru et seul le « stade de l’unité » qui permet de délimiter un intérieur et un extérieur, d’effectuer l’intégration des parties éparses de soi pour unifier sa personnalité.

24Cela suppose que l’adolescent rencontre un environnement qui lui fait face sans « souhaiter trouver une solution pour lui ». Cela suppose aussi que nous ne nous sentions pas menacés par l’adolescent qui « s’adresse à cette partie de nous qui n’a pas eu réellement son adolescence et qui fait que nous en voulons à ceux qui peuvent avoir ce passage ».

L’indispensable différence

25Alors, pour nous, comment faire face sans nous substituer à eux ? Comment entendre les appels d’intervention ? Par quel canal la demande passe-t-elle ? Comment susciter la rencontre ?

26Les demandes faites aux équipes d’éducation à la sexualité dans les collèges peuvent émaner du chef d’établissement, ou bien du conseiller principal d’éducation ou de l’équipe de la santé scolaire. Mais, le plus souvent, c’est l’infirmière qui prend l’initiative de la demande d’intervention, en raison de sa place privilégiée auprès des élèves qui expriment des plaintes physiquement ou verbalement, de façon répétitive ou isolée. Le mal de ventre est celui qui revient le plus souvent, surtout chez les filles. Comment entendre cette plainte ? Par sa pratique quotidienne, l’infirmière scolaire a appris à déchiffrer les maux de l’âme derrière la plainte exprimée par des mots concernant le corps ou telle partie du corps.

27La principale d’un collège nomme « bobologue » l’infirmière de son établissement, dont elle sent que les élèves viennent lui confier des petits secrets ou qu’elle imagine tels. Ce chef d’établissement a une conception maternante de son rôle et il lui est difficile de se sentir dépossédée au profit de l’infirmière, concernée plus directement par le corps des adolescents.

28Cette façon méprisante de désigner l’infirmière dit quelque chose d’un enjeu inconscient – « le combat des mères » – dont les élèves font les frais. On peut aussi émettre l’hypothèse d’un conflit homosexuel latent, les équipes étant la plupart du temps féminines quasiment à 100 % (administration, santé, enseignement). Cette dimension « homosexuée » de l’école ne simplifie pas la vie quotidienne et l’identification des usagers.

29Et ceux qui viennent de l’extérieur parler de la sexualité sont la plupart du temps des intervenantes. Conseillère conjugale, infirmière, sage-femme, gynécologue, viennent grossir le fleuve hyper-féminisé des équipes scolaires, sanitaires et éducatives.

30Qu’en est-il dans ce contexte de la différence des sexes qui, avec la différence des générations, structure la sexualité ? Qu’en est-il de l’Œdipe, de la différence et de la place à occuper ?

31Si l’adolescence est le lieu et le temps de la réédition et du dépassement de l’Œdipe, que se passe-t-il lorsque « les parents » – les adultes de l’entourage, les éducateurs au sens large – sont dotés du même rôle, de la même fonction, sans qu’une instance tierce vienne articuler, réguler et symboliser une différence et un écart structurant ?

32S’il est vrai que l’indifférenciation entraîne confusion, paradoxes, violence, folies, totalitarismes, quelle peut être l’incidence d’une certaine indifférenciation des rôles sur les comportements des filles et sur ceux des garçons ?

33Dans le collège auquel je fais allusion et où les femmes semblent se disputer les adolescents, un passage à l’acte a eu lieu en pleine crise du tandem principale/infirmière, lors d’une intervention dans une classe de quatrième. Il s’agit d’un collège classé en ZEP, c’est-à-dire en zone d’éducation prioritaire. Alors que l’infirmière du collège échangeait avec le groupe des filles, je co-animais le groupe des garçons avec une infirmière du CDPM (le sigle « Centre départemental de prévention médicale » désignant ce qu’on appelait autrefois « dispensaire »). Au moment de la sonnerie, alors que nous disions aux garçons notre refus de distribuer des préservatifs comme ils le demandaient, l’un d’eux, suivi très vite de quelques autres, s’est précipité sur la boîte qui contenait tout le matériel – notre outil – nous servant à faire l’inventaire des moyens de contraception. Ils se sont servis et sont partis en courant.

34Comment entendre ce passage à l’acte, si ce n’est comme une revendication de prise en compte du sexe masculin ?

35Les adolescents sont obligés, souvent, de dépenser beaucoup d’énergie pour faire entendre leur triple revendication concernant leur identité culturelle, religieuse et sexuelle. L’implantation de ce collège le colore d’une population en majorité d’origine maghrébine avec un pourcentage d’élèves musulmans et pratiquants très important. Pendant le ramadan, un grand nombre ne déjeune pas et se retrouve autour d’un ballon de foot. Le foot est la réponse de l’équipe pédagogique pour occuper le temps de cantine.

36L’infirmière avait dit son désaccord sur ce choix qui ne lui paraissait pas judicieux du point de vue d’éventuelles hypoglycémies, mais elle n’avait pas été entendue.

37Or, dans le même temps, les filles se plaignaient dans leur groupe de garçons se livrant sur elles à des attouchements.

Le masculin et le féminin dans les années collèges

38Le masculin et le féminin à l’adolescence dans les années collèges, c’est-à-dire entre onze et seize ans, se donnent à entendre de façon bruyante et violente pour les premiers, plaintive et humiliée pour les secondes.

39Cette détérioration des relations entre garçons et filles déjà évoquée par une autre enseignante dans un collège « classique » nous invite à la prudence et à la réflexion. Cette enseignante faisait allusion à une classe de sixième dans laquelle les filles se faisaient insulter quand elles portaient une jupe. Elle évoquait également la manière, brutale à ses yeux, dont les « emplois jeunes » recrutés au sein des cités et embauchés comme surveillants s’adressaient aux collégiens. Le langage et le mode de communication des cités faisaient leur entrée au collège. Celui-ci, de ce fait, argumentait cette enseignante, ne répondait plus aux critères d’apprentissage des règles de vie ni à sa vocation de lieu de socialisation. Ces événements avaient fait l’objet de conflits qui opposaient les professeurs à l’administration, laquelle ne voyait pas là motif à s’alarmer.

40Ces constatations dans deux collèges de deux départements voisins d’Ile-de-France rejoignent les remarques de Joël Plantet dans un article intitulé « Détérioration des relations filles garçons » paru dans Lien social n° 645 du 5 décembre 2002. Dans cet article, il note l’augmentation des dénonciations par les filles d’agressions verbales ou sexuelles traduisant une détérioration de leurs relations avec les garçons.

41Que se passe-t-il donc ?

42En prenant les outils des animatrices, les adolescents tenteraient-ils de récupérer le leur comme s’ils en étaient dépossédés ? Se sentiraient-ils menacés par un environnement psycho-socio-éducatif marqué éminemment du sceau du féminin ? Se sentiraient-ils fantasmatiquement attaqués, agressés par les filles et les femmes ? Et qu’est-ce qui en elles les agresse ? Par quoi ou en quoi leur virilité serait-elle menacée ?

43L’omniprésence féminine – réelle et/ou fantasmée – ne me semble pas une réponse satisfaisante, elle est même simpliste. Il me semble que la confrontation – l’affrontement – à la différence sexuelle ne s’est jamais faite aisément, que ce n’est pas nouveau.

Masculin actif, féminin passif ?

44Ce qui est nouveau par contre – et j’en prends la mesure depuis dix-sept ans que j’effectue ces interventions –, c’est le discours ambiant et les représentations omniprésentes sur le sexe. C’est également la précarité que vivent des femmes de plus en plus nombreuses élevant seules leurs enfants. Je vous laisse méditer sur le lien entre ces deux occurrences.

45Nous vivons dans une société dominée par le règne de l’image, qui ajoute à la division en nous. D’un côté, nous sommes envahis des représentations d’une société marchande et pornographe qui chosifie le corps et appauvrit le sexe – le monde du ça et des pulsions brutes –, de l’autre, nous aspirons à une humanité parlante qui cherche à dire le vrai de l’énigme sexuelle et de l’être humain animé de désir : le monde du langage et du symbole.

46Face aux images du sexe omniprésentes dans la rue et sur les écrans, j’ai parfois l’impression d’une tâche impossible à accomplir dans la transmission aux adolescents d’une parole qu’ils puissent s’approprier afin de se dire et de se reconnaître dans une différence créatrice d’altérité.

47Dans le règne de l’image, c’est comme si les trois dimensions du temps dont parle R.D. Nasio étaient abolies.

48La première dimension, le temps de l’inconscient, est celle de la répétition et du rythme. La deuxième dimension, le temps du moi, concerne l’attente de l’avenir, la nostalgie du passé et la crainte de l’actuel. La troisième dimension est celle de la surprise et de l’étonnement.

49Le collage à l’image abolirait le temps en ce qu’il balaie toutes les différences entre passé, présent, avenir, donc les différences des générations. Dans le même mouvement, il gomme la différence des sexes inhérente à la précédente.

50Contrairement à l’effet recherché, la diffusion répétitive des images pornographiques tue le sexe, arase le masculin, le féminin, et les générations qui naissent de leur rencontre. Elle gomme la rencontre.

51Ce que les adolescents nous donnent à voir, ce sont des passages à l’acte qui sabotent nos tentatives de créer des espaces de parole et de pensée.

52Que nous disent-ils à travers cette coupure entre la parole et l’acte qui se matérialise par une coupure entre fille et garçon, mais aussi par une coupure entre soi et soi ? Nous disent-ils qu’aujourd’hui nous sommes menacés de n’avoir plus accès à notre propre identité sexuée ou à notre imaginaire sexuel ? Au féminin et au masculin en nous ?

Les différentes formes de sexualité

53Je suis donc parfois déconcertée par l’humilité de ma tâche face à la montée de la pornographie, de l’exhibitionnisme et de la prostitution.

54Le dernier livre de Gérard Bonnet est venu à point me proposer un autre angle de vue. Loin de dresser un tableau apocalyptique de la situation, il reprend ce à quoi il nous a accoutumés dans ses ouvrages précédents – sa conception des différentes formes de sexualité.

55Aux trois formes que sont la sexualité génitale, la sexualité pulsionnelle et la sexualité idéale, il ajoute deux autres formes : la sexualité fondamentale, qui s’exprime par l’attrait pour l’éclatement, l’excès, la répétition, et la sexualité du je, qui permet d’articuler les différentes formes de sexualité entre elles et de les investir dans le rapport à un autre je. Il montre en quoi la pornographie nie toutes les formes de sexualité pour ne conserver que celle propre à appeler en nous les fantasmes voyeuristes toujours prêts à se coller au trou de la serrure. Il rappelle que l’homme, de tout temps, a représenté le sexe sous toutes ses formes, sous toutes les coutures et dans tous ses états, mais il précise que là où l’art le magnifiait en lui restituant son caractère sacré et mystérieux, la pornographie le clive, l’appauvrit, le banalise.

56Elle rend le sexe triste en ce qu’il n’est plus un moyen mais une fin en soi. Son livre se termine sur un appel à la créativité sans laquelle aucune relation n’est possible, aucune rencontre avec l’autre.

« Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part »

57En guise de conclusion, j’en appelle à votre mémoire. À l’automne 1999, une jeune inconnue de trente ans publie un livre qui, immédiatement, remporte un immense succès. Son titre en forme de prière, alexandrin scandé comme une mélopée, dit quelque chose du désarroi actuel concernant le lien du couple. L’appel lancé par Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, rencontre un écho qui n’en finit pas de marteler : « Part, part, part. »

58La part qui est ici convoquée en nous, peut-être est-ce la part manquante.

59Celle-là même qui nous pousse vers l’attente de l’Autre adressée à un autre manquant.

60(Conférence prononcée le 24 mai 2003 à Poitiers pour l’assemblée générale de l’AFCCC )

Bibliographie

BIBLIOGRAPHIE

  • WINNICOTT, D. W. 1976. « L’adolescence » (1961-1962), dans De la pédiatrie à la psychanalyse, Petite bibliothèque Payot.
  • PLANTET, J. 2002. « Détérioration des relations filles garçons », Lien social, n° 645, décembre.
  • BONNET, G. 2003. Défi à la pudeur. Quand la pornographie devient l’initiation sexuelle des jeunes, Paris, Albin Michel.
  • NASIO, R.D. 2000-2001. « L’inconscient à venir ou le temps en psychanalyse », Cahiers de l’enfance et de l’adolescence, n° 11, décembre-janvier.

Mots-clés éditeurs : conseillère conjugale et fami, Adolescence, collège, éducation à la sexualité, liale, pornographie

https://doi.org/10.3917/dia.162.0113

Notes

  • [1]
    Ce « ouf » veut dire « fou » en verlan. Mais on peut y entendre aussi un ouf de soulagement.
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