Dialogue 2001/2 no 152

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Article de revue

De l'homme au père : un passage à risque

Contribution à la prévention des dysfonctionnements de la parentalité précoce

Pages 9 à 16

1De la terra incognita qu’elle était encore il y a quelques années, comme le soulignait G. Delaisi de Parseval en 1981, la paternité est devenue un objet de recherche pour le clinicien qui travaille dans le domaine de la périnatalité. Des travaux récents se développent et tentent d’explorer le processus de paternité dans sa spécificité et dans sa différence par rapport au processus de maternité, bien connu maintenant (A. Bouchart-Godard, 1993 ; D. Cupa, 1994 ; A. Moreau, 1996).

2Si la procréation, son rôle et ses répercussions sur la vie psychique de l’homme ont été pendant longtemps l’objet d’un refoulement social, les transformations actuelles dans notre société des rôles maternels et paternels, de l’image sociale du père, témoignent d’une levée partielle de ce refoulement. Concernant ces changements, C. Castelain-Meunier (1997) constate d’un point de vue sociologique que « les pères contemporains peuvent s’approcher de l’univers de la naissance là où ils étaient autrefois interdits d’accès. La femme enceinte n’est plus tant tabou. Le nouveau-né est sujet d’intérêt, d’attentions et de soins de la part des hommes, même s’ils ne sentent pas encore tous concernés ».

3Du point de vue des transformations psychiques et de l’avènement identificatoire qui s’opèrent chez l’homme à cette période de sa vie, nous constatons que le manque de rituels dans les structures sociales actuelles entrave la symbolisation du passage de l’état d’homme à l’état de père, tel que le permettent, dans certaines sociétés primitives, les rituels de couvade. Ce passage de l’état d’homme à l’état de père nécessite une véritable transition, un temps de gestation mentale.

Le processus de paternité

4La présence de plus en plus importante des futurs pères dans les maternités, des jeunes pères en consultation de protection maternelle et infantile et dans les crèches facilite l’étude de la dynamique psychique inhérente au processus de paternité et de ses vicissitudes. Cette dynamique a sa propre temporalité. Elle est étroitement dépendante des événements réels qui jalonnent la grossesse jusqu’à la naissance, comme l’échographie, la révélation du sexe de l’enfant, l’accouchement, la rencontre avec l’enfant de « chair ». La vie fantasmatique et imaginaire de l’homme devenant père est alimentée par ces différents événements.

5On sait maintenant, comme l’indique A. Fréjaville, « que l’investissement par la mère de la place de tiers pour son enfant est une condition nécessaire, mais non suffisante. Il faut aussi qu’un homme désire l’occuper en investissant l’enfant d’un amour narcissique et objectal ».

6Pour occuper cette place et investir son enfant, l’homme doit accomplir un travail psychique complexe. R. Ebtinger (1978), dans un de ses articles, définit comme suit l’accès à la paternité pour l’homme : « C’est un moment d’existence où sa structure est mise à la question par l’occasion d’un événement désiré ou redouté qui l’assigne dans le réel de son histoire individuelle, de sa destinée mortelle et l’interpelle au niveau de sa relation fantasmatique à l’image de la femme-mère. » Pour M. Bydlowski, la paternité n’est souvent « qu’un fait d’après-coup dont le désir est frappé de refoulement et de dénégation ». Pour cet auteur, ce qui est refoulé, c’est la dimension féminine de la paternité, le versant homosexuel et féminin de l’homme. La levée du refoulement qui s’opère au cours du processus de paternité laisse émerger cette homosexualité. Nous trouvons là l’origine de nombreux troubles psychopathologiques de la paternité, entre autre les accès paranoïdes aux alentours de l’accouchement.

7Ainsi donc, le processus de paternité est fondé sur l’élaboration d’éléments inconscients jusque là refoulés, sur la transformation des investissements antérieurs, sur de nombreux remaniements. Ce passage de l’état d’homme à l’état de père est riche en déliaison et en rupture. Les compromis symptomatiques ainsi que les formations réactionnelles établies jusque là sont mises à l’épreuve. Ce passage constitue une crise identitaire et narcissique qui présente certaines caractéristiques communes avec la crise d’adolescence. Cet aspect souligne la fonction de la crise d’adolescence comme préparant à l’accès à la paternité. Il nous amène à considérer que la conflictualité psychique serait d’autant plus fortement exacerbée lors de l’accès à la paternité que ces remaniements et ces transformations ne se sont pas effectués ou se sont insuffisamment effectués à l’adolescence.

Des consultations spécialisées

8C’est à partir d’une recherche clinique sur Le devenir père et ses vicissitudes et de ma pratique de psychothérapeute auprès des futurs et jeunes pères que je me suis intéressée à la crise de paternité et à son dépassement, à l’émergence chez certains hommes de manifestations psychopathologiques au décours de cette crise. Pour réaliser ce travail, j’ai créé dans le cadre d’une maternité parisienne des consultations spécialisées destinées à des hommes vulnérabilisés par l’accès à la paternité.

9J’ai pu constater deux choses :

  • il y avait un fossé entre les représentations de leur paternité que ces hommes s’étaient forgées depuis leur enfance et leur vécu psychique au moment de l’avènement de la paternité;
  • malgré leur désir d’avoir un enfant et leur participation active à sa réalisation, la paternité semblait leur arriver par surprise et représentait une menace d’effraction dans leur organisation narcissique ainsi qu’un risque d’effondrement.

10L’accompagnement psychologique dont ils ont alors bénéficié les a visiblement aidés, et l’étude de ses retombées a mis en évidence l’influence positive qu’avait exercée sur les liens précoces entre père, mère et bébé l’élaboration qu’ils avaient pu faire en consultation de leurs transformations intra-psychiques. Cet accompagnement constitue donc une véritable prévention de la psychopathologie de la paternité et des dysfonctionnements de la parentalité.

Approche métapsychologique

11Avant de rendre compte de ce travail par une vignette clinique, je reviendrai sur quelques-uns des aspects fondateurs du processus de paternité au travers de l’approche métapsychologique.

12C’est à partir du doute lié à la procréation (pater semper incertus) que l’homme aura à s’approprier l’événement que représente pour lui la survenue d’un enfant. L’élaboration de ce doute constitue le fondement de ce que nous appellerons le travail de paternité et elle permet la mise en route des réinvestissements libidinaux.

13L’homme, contrairement à la femme, n’a pas de satisfaction libidinale directe par l’enfant pendant la grossesse. Il est absent du corps-à-corps de la gestation. La voie d’appropriation de l’événement que représente pour lui la grossesse d’une femme et la naissance d’un enfant relève d’un processus purement psychique, « un processus de pensée », comme le souligne Freud dans « Moïse et le monothéisme ». La question du destin psychique de cet événement est alors posée.

14L’inscription intra-psychique de cet événement externe va s’effectuer sur un mode indirect, projectif et identificatoire, de plusieurs natures : identification à son propre père, à la fois père géniteur et père amant, père porteur des valeurs culturelles ; identification à sa propre mère ; identification à sa femme gestante ; identification au bébé. Ces différents mouvements permettent à l’homme de contre-investir la jalousie et l’envie à l’égard de l’enfant et à l’égard de la femme qui porte l’enfant. Ils lui garantissent à la fois son propre narcissisme d’homme devenant père et l’investissement narcissique de son enfant.

15Des remaniements narcissiques et objectaux intenses vont passer par la mobilisation des expériences infantiles. Les particularités fantasmatiques et conflictuelles de l’homme, son vécu imaginaire et fantasmatique pendant la grossesse témoignent de leur enracinement dans la vie psychique du garçon. La résurgence des sources infantiles de la sexualité, dans lesquelles les phases prégénitales et la bisexualité occupent une place prépondérante, suscite l’émergence d’une conflictualité entre les différentes identifications, féminine et masculine, maternelle et paternelle.

16L’accès à la paternité suppose donc des deuils successifs. Deuil de ne pas être une femme, deuil de ne pouvoir enfanter, deuil de la bisexualité physique ; deuil de l’enfant qu’on a cru être, que l’on aurait aimé être. Deuils aussi de la toute-puissance infantile et des parents idéalisés issus du roman familial… Tous ces deuils peuvent être regroupés sous le terme proposé par Cramer et Palacio de « deuil développemental lié à la parentalité ». Ces transformations internes sont constitutives du processus de paternité sur lequel se fonde l’aspect symbolique de la paternité.

17Pour certains hommes, la paternité va représenter alors un risque subjectif majeur. Peut-être serait-il plus juste de parler de « grossesse à risque » pour l’homme, comme en témoigne la relative fréquence des manifestations somatiques, parfois violentes, des décompensations psychopathologiques et des ruptures conjugales au cours de la grossesse et au tout début de la vie du bébé. Chez ces hommes, on constate une fragilité des assises narcissiques, une identité sexuée insuffisamment stabilisée, un défaut des identifications primaires et secondaires.

18L’achoppement du processus de paternité peut alors augurer une paternité à risque.

19Les transformations psychiques et les deuils que supposent l’accès à la paternité ne peuvent s’opérer chez certains hommes que grâce à un accompagnement psychologique pendant la grossesse de leur compagne.

Vignette clinique

20Je vais vous présenter quelques extraits d’un matériel clinique issu de consultations spécialisées pour futur père en maternité. Ce cas illustre le dépassement de la crise de paternité et l’accès à des transformations psychiques. Nous pouvons ainsi percevoir quelques traits caractéristiques du travail de paternité pendant la grossesse.

21Ces consultations répondent à la nécessité de traiter la crise de paternité au moment de son émergence. Il est donc essentiel d’être là au moment du « tremblement ». Elles permettent à la fois d’aborder la souffrance somatique et psychique des patients et leur conflictualité sous-jacente, elles permettent surtout la mise en lien, l’articulation des événements actuels liés à la grossesse au passé infantile de ces sujets.

22C’est toujours en urgence et en état de crise que les patients consultent.

23Le corps et les émotions y sont sollicités au premier plan. Cette crise vient faire effraction dans leur équilibre psychosomatique et entraîne une menace narcissique intense devant laquelle la réponse ne peut être que de l’ordre de l’agir : la rupture ou la fuite. Elle a des effets paralysants sur la pensée, empêchant tout travail de représentation et à plus forte raison d’élaboration.

24Le travail de consultation adapté à cet état de crise présente des caractéristiques différentes de celui qui peut être fait après la crise et après la naissance. Il a pour but de favoriser l’émergence de représentations et de fantasmatisations. Il permet le réinvestissement progressif du travail psychique et aboutit à l’élaboration de deuils et de traumatismes, signant ainsi le dépassement de la crise.

25Voici quelques séquences du travail effectué avec un patient.

26« Nous sommes enceints de six mois », m’annonce-t-il triomphalement.

27Puis il poursuit, manifestant un brusque accablement : « Je viens de quitter ma compagne, je ne peux pas rester avec elle, c’est insupportable, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, j’ai pourtant tellement désiré avoir un enfant ! » Je me trouve ainsi sollicitée par ce patient pour mener à terme conjointement sa grossesse et sa paternité, pour rendre pensable l’impensable de cet événement psychique, la mise au jour brutale de son désir féminin inconscient, pour soutenir la confrontation violente avec ce qui était jusque là refoulé et que sa formulation singulière traduit : son désir de maternité et la rivalité et les sentiments haineux qu’il déclenche à l’égard de sa compagne, à l’égard du bébé à venir.

28Il dit ne pas savoir pourquoi, mais, depuis l’annonce de la grossesse, il ne peut s’empêcher de rechercher des aventures sexuelles passagères avec des femmes. « Pourtant, dit-il, la fidélité, c’est quelque chose de très important pour moi. » Il ajoute qu’il n’a plus de relations sexuelles avec sa compagne et qu’il trouve dans ses aventures une réassurance ponctuelle à ses craintes quant à sa masculinité. Mais il est vite habité par d’intenses remords, il se sent dégoûté après par ce qu’il a fait. Il ne se reconnaît plus.

29Il pense que tout cela provient du « chamboulement » professionnel qu’il a subi il y a quelques mois. Il a dû changer d’équipe de travail et se reconvertir dans une autre fonction où il a du mal à trouver sa place.

30Ses associations me permettent de l’engager à parler du « chamboulement » que peut représenter pour lui l’arrivée de ce bébé. Après un mouvement de dénégation qu’il exprime d’un « non ! vraiment, ce n’est pas cela ! », il évoque avec passion son désir « solide » d’avoir un enfant de sa compagne et de fonder une « vraie famille ».

31Cette représentation l’amène alors à parler de son enfance et de ses parents. Il est l’enfant unique d’un couple dissocié. Sa mère a quitté son père lorsqu’il avait 10 ans et il a vécu seul avec elle. Il revendique avec force la place tout à fait privilégiée qu’il occupait auprès d’elle et son attachement exclusif à sa mère. Il parle du désespoir de son père qui n’a jamais supporté cette rupture et qui est devenu déprimé. Père que ce patient décrit comme un « copain » et qui n’a jamais représenté pour lui un support identificatoire fiable.

32Les consultations qui suivirent permirent à ce patient d’aborder progressivement la nature de ses relations avec sa compagne, et de réaliser combien il avait besoin que sa compagne soit « comme une mère », à l’image de sa propre mère qui s’était totalement consacrée à lui. Il reconnaîtra que, peut-être, l’arrivée de cet enfant a pu représenter une réelle menace pour cette relation…

33Le rappel de sa formulation initiale, « nous sommes enceints », a permis à ce patient de parler de son désir de maternité, de porter cet enfant comme « s’il avait eu un corps de femme ». S’avouant dépourvu de représentations concernant l’attente d’un enfant pour un homme et le fait de devenir père.

34La reconnaissance de son désir a ouvert la voie à un travail de deuil et à la reconnaissance progressive de la réalité : c’était sa compagne la mère et c’était elle qui portait l’enfant. Cette reconnaissance a entraîné chez lui un mouvement dépressif important, qui a pu être contenu et élaboré dans ce cadre thérapeutique. Ce mouvement dépressif a fait place à des représentations nouvelles concernant sa paternité à venir. Il est ainsi passé de la crainte d’être un père sans qualité, comme l’avait été pour lui son père, à une image idéalisée d’un père infaillible, sur qui « on peut toujours compter ».

35Le retour au calme se fit en lui lorsqu’il put reconnaître que, s’il ne s’en sortait pas tout seul, sa compagne et son enfant l’aideraient certainement à être un père « comme il faut ».

36Au septième mois de grossesse, ce patient a repris la vie commune avec sa compagne. Notre travail s’est arrêté quelque temps après.

37Un rendez-vous proposé dans le mois qui a suivi la naissance de son enfant a permis d’évaluer l’impact de ce travail thérapeutique avec ce patient. Il a pu assister à la naissance de son enfant, « une si jolie petite fille, dont il se sent déjà amoureux », dit-il. Ses relations dans son couple se sont positivement modifiées, permettant que chacun trouve une place spécifique dans cette nouvelle configuration à trois.

38Le travail psychique accompli par cet homme pendant ces consultations lui a permis le dépassement de sa crise identitaire et narcissique. Des liens ont pu s’opérer entre les perceptions, les remémorations et les représentations de ce patient.

39La rencontre avec l’enfant en lui et la différenciation d’avec l’enfant à venir a ouvert la voie à l’installation progressive de sa future paternité. Cet exemple clinique souligne l’axe narcissique du processus de paternité.

40La paternité expose l’homme à un risque d’hémorragie narcissique. Le surgissement de la rivalité concernant la maternité ou la satisfaction infantile primaire le pousse à investir la femme gestante sur un mode fusionnel, ce qui permet le maintien de sa bisexualité.

41C’est par le recours à l’identification féminine et maternelle que ce patient a pu accéder à la castration primaire. On peut souligner aussi l’importance de la résurgence du maternel primaire dans ce processus de paternité.

42La nature de son investissement libidinal pour sa compagne s’est modifiée. L’élaboration de la différence des sexes et des générations s’est imposée à lui lorsque la grossesse est devenue tangible, et il a laissé à l’enfant à venir la place qu’il occupait imaginairement.

Le travail de paternité

43Tout un versant d’élaboration de la paternité appartient au registre du travail de deuil et concerne le narcissisme. Nous l’avons vu succinctement à travers ce cas.

44Le travail de paternité engage donc à un retour au travail de distinction, de différenciation, d’individuation. Il aboutit, dans le meilleur des cas, à la consolidation de l’identité sexuelle masculine ainsi qu’à la transformation des imagos parentales. La paternité permet à l’homme d’affronter son propre père et de s’acquitter de la dette de vie dont il est redevable à son égard. Cette paternité chargée de masculinité ouvre la voie à la création de nouveaux liens interrelationnels au sein du couple, il permet la constitution du lien spécifique du père à l’enfant.

45Ce dernier peut alors, en retour, contribuer à la création de la paternité de son père.

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Mots-clés éditeurs : Travail de paternité, Crise identitaire, Risque narcissique, Prévention de la psychopathologie paternelle

Date de mise en ligne : 01/09/2006

https://doi.org/10.3917/dia.152.0009

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