Notes
-
[1]
Depuis 2006, le site fait l’objet d’une coopération internationale sur le double plan de la recherche scientifique et de la mise en valeur. Le premier projet, dont l’objectif principal est de mieux connaître et comprendre la formation de l’État et de la société numides à partir des recherches archéologiques sur la région d’Althiburos, a été mené par l’Institut national de patrimoine de Tunisie et l’université de Barcelone, avec la collaboration de l’Institut catalan d’archéologie classique. Les résultats de ce projet ont été publiés dans : Kallala et al. 2008 ; Kallala, Sanmartí, Ramon Torres 2008 ; Kallala et al. 2014c. Deux beaux volumes de fouilles et de découvertes diverses ont également été publiés : Kallala, Sanmartí 2011 ; Kallala, Sanmartí, Belarte 2016. Signé en 2007 avec l’université de Macerata et impliquant aussi l’université de Bari, en Italie, le deuxième projet porte sur l’étude du théâtre, avec un plan d’intervention en trois volets : le relevé topographique et architectural, le catalogue des blocs écroulés et la fouille à l’intérieur de l’édifice (voir : Di Vita et al. 2009 ; Kallala et al. 2017). Le troisième projet porte sur le tophet-sanctuaire de Baal Hammon-Saturne. Signé avec l’Institut de la civilisation italienne et de la Méditerranée antique (Iscima), ce projet consiste à fouiller et à étudier le tophet (voir : Kallala 2014 ; Kallala et al. 2014a ; Kallala et al. 2018, p. 113 sq.).
-
[2]
Voir : Ben Akacha 2011a ; Ben Akacha 2011b ; Ben Akacha 2011c ; Ben Akacha 2015 ; Ben Akacha 2016.
-
[3]
AATun, f. 29, Ksour, n° 97. Sur Althiburos, nous pouvons consulter, outre les travaux précités, Gauckler 1905, p. 113 sq. ; Merlin 1912 ; Merlin 1913 ; Ennaïfer 1976 ; Darmon 1978 ; Desanges et al. 2010, p. 102-103 ; Sanmartí et al. 2012.
-
[4]
Diminutif du mot arabe Médina signifiant « petite ville ».
-
[5]
Ennaïfer 1976, p. 10.
-
[6]
Table de Peutinger, V, I : Altuburos est à XVI milles d’Orba et d’autant de Mutia.
-
[7]
Itinéraire d’Antonin, 26, 4 : Altieuros est située à XVI milles de Laribus et à XXXII milles d’Admedera. Cf. : Gauckler 1905, p. 114 ; Ennaïfer 1976, p. 12-13 ; Desanges et al. 2010, p. 102-103.
-
[8]
Sur la région du Haut Tell, voir : Ennaïfer 1976, p. 9-11 ; Kallala, Sanmartí 2011, p. 9-11 (préface) ; Lassère 2015, p. 459-460.
-
[9]
Avec un débit considérable évalué à 150 litres par seconde ; cf. Ennaïfer 1976, p. 11.
-
[10]
Voir Ennaïfer 1976, p. 15.
-
[11]
Kallala et al. 2014b, p. 24.
-
[12]
Voir : Kallala et al. 2008, p. 90 ; López, Cantero 2016 ; Valenzuela-Lamas 2016.
-
[13]
Kallala et al. 2011, p. 34-35. Rappelons ici que les riches gisements de fer de Djbel Jérissa, intensivement exploités dès l’époque coloniale, auraient été en activité à l’époque numide et romaine ; cf. Kallala et al. 2008, p. 84, n. 5.
-
[14]
Voir : Lévêque 1986, en particulier p. 642-645 ; Lévêque 1999.
-
[15]
En effet, d’après les résultats de la fouille, on a distingué trois phases à l’intérieur de la période numide : Numide Ancien (NA), Numide Moyen (NM) et Numide Récent (NR). Ces trois grandes époques ont été divisées en plusieurs sous-phases : NA 1 (xe s. av. J.-C.), NA 2 (ixe s. av. J.-C.), NA 3 (viiie s. av. J.-C.), NM (fin viie s. av. J.-C.-ve s. av. J.-C.), NR 1 (ive s. av. J.-C.-146 av. J.-C.), NR 2 (146-27 av. J.-C.). Voir : Kallala et al. 2010, p. 285-286 ; Kallala et al. 2011, p. 31-38 ; Sanmartí et al. 2012, p. 30-38 ; Kallala et al. 2014c, p. 182 sq.
-
[16]
Kallala et al. 2008, p. 75-86, surtout p. 79-86 ; Belarte 2011, p. 45 sq. ; Kallala et al. 2011, p. 36-38 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 153 sq. ; Kallala et al. 2014c, p. 184 sq.
-
[17]
Kallala et al. 2008, p. 104-106 ; Belarte 2011, p. 46-47 ; Kallala et al. 2014c, p. 185-186 ; Belarte, Ramon 2016, p. 23-25.
-
[18]
Kallala et al. 2014c, p. 186.
-
[19]
Notons ici qu’il ne faut pas confondre cet édifice avec le « grand mur » qui s’étend, en direction est-ouest, sur les plaines dominant la partie supérieure de la vallée d’Althiburos, en traversant perpendiculairement les différents oueds qui coulent vers le nord. Sur ce mur, qui est probablement « une sorte de limite territoriale », voir : Kallala et al. 2008, p. 103-105 ; Kallala et al. 2014b, p. 31 ; p. 33, fig. 16 ; p. 58 ; Kallala et al. 2014c, p. 190-192.
-
[20]
Voir : Kallala et al. 2008, p. 91-96 ; Jornet, Fadrique, Sanmartí 2011 ; Kallala et al. 2014b ; Sanmartí et al. 2015.
-
[21]
Kallala et al. 2008, p. 100-103 ; Kallala, Sanmartí, Ramon Torres 2008, p. 2258-2260 ; Kallala et al. 2014c, p. 188 ; Kallala et al. 2014d, p. 133.
-
[22]
Kallala et al. 2008, p. 98.
-
[23]
Sur ces documents, voir : Le Glay 1961, p. 295-296 ; Ennaïfer 1976, p. 15-29 ; Krandel-Ben Younès 2002, p. 209-214 ; Kallala et al. 2010, p. 283-285 ; Kallala et al. 2014d, p. 134 sq.
-
[24]
Ces nouveaux documents, retrouvés dans l’aire du tophet, se répartissent comme suit : deux inscriptions puniques, trois inscriptions puniques avec quelques lettres néo-puniques et six inscriptions néo-puniques. De nombreux fragments de stèles anépigraphes et une stèle votive à Saturne ont été également découverts lors de ces fouilles. Cf. : Ben Abid 2014 ; Kallala 2014 ; Xella, Tahar 2014.
-
[25]
C’est surtout à la lumière de la découverte d’une bonne série de mensae, mais aussi d’urnes cinéraires et de nouvelles stèles et inscriptions puniques et néo-puniques que N. Kallala a pu identifier et localiser le sanctuaire. Voir : Fabiani 2007 ; Kallala 2014 ; Kallala et al. 2014a ; Kallala et al. 2014c, p. 186-187 ; Ribichini, Kallala 2016 ; Botto, Kallala, Ribichini 2017 ; Kallala et al. 2018, p. 113 sq.
-
[26]
Voir : Kallala et al. 2010, p. 285-299 ; Sanmartí et al. 2012, p. 26 sq. ; Kallala et al. 2014d, p. 133-134.
-
[27]
Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 163 ; Belarte, Ramon 2016, p. 32.
-
[28]
Voir, en dernier lieu, Belarte, Ramon 2016, en particulier p. 33-34.
-
[29]
Pour Picard 1974, p. 130, Althiburos « n’a sans doute jamais appartenu à Carthage » ; d’après Ennaïfer 1976, p. 16, elle était située « au-delà de cette frontière (les fosses phéniciennes), en territoire numide, mais à l’intérieur d’une zone-tampon entre le royaume numide massyle et “les fosses phéniciennes” » ; enfin, pour Kallala et al. 2014, p. 145, « une totale indépendance de la ville numide d’Althiburos par rapport à Carthage est peu envisageable, d’abord du fait de sa situation, vraisemblablement à la lisière des fosses phéniciennes, ensuite de la présence significative de traits culturels puniques forts dans la cité. A contrario, une totale dépendance territoriale n’est pas non plus assurée. La possibilité d’avoir servi de garnison avancée de Carthage – et/ou de point de contact commercial – nous semble plus envisageable ».
-
[30]
Sur ces phénomènes, voir : Smadja 1983, surtout p. 691-694 ; Lévêque 1986 ; Lévêque 1999 ; Kallala, Sanmartí 2011, p. 12-17 (préface) ; Sanmartí et al. 2012, p. 22-26. Pour Lévêque 1986, p. 655, la punicisation « fournit – comme d’ailleurs l’hellénisation en partie concomitante – aux couches dominantes un signe de reconnaissance sociale, un statut de prestige renforcé qui accroît l’hégémonie du roi et des siens, des grands, des élites municipales sur les travailleurs dépendants ».
-
[31]
Voir : Clermont-Ganneau 1898, p. 357-359 ; Poinssot 1942, p. 128-129 ; Ennaïfer 1976, p. 18-20, n. 3 ; p. 27-28 ; Bron 2009 ; Schmitz 2010.
-
[32]
Voir Bron 2009, p. 143.
-
[33]
D’après plusieurs historiens, il s’agit en effet d’un collège ou d’une association cultuelle qui s’occupe de la construction et de l’entretien des sanctuaires traditionnels, particulièrement à l’époque romaine. Sur cette association, attestée aussi bien à Althiburos qu’à Mactaris, voir : Clermont-Ganneau 1898 ; Picard 1957, p. 62-63 ; Krandel-Ben Younès 2002, p. 443.
-
[34]
Voir : Kotula 1972, p. 78-79 ; Picard 1974, p. 125 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 27 ; Lévêque 1986, p. 641 ; Belkahia, Di Vita-Évrard 1995, p. 262 ; Lévêque 1999, p. 155 ; Kallala et al. 2014d, p. 134. Pour Kotula 1972, p. 79, « il y a eu un peu partout dans le monde punique des triades de dignitaires agissant ensemble dans la vie publique. Il se peut alors que l’idée venant de Carthage et influençant le vieux fond libyque […] soit à l’origine d’une institution analogue qui s’est formée dans les villes du royaume massyle ».
-
[35]
C’est-à-dire dans la zone 2 de la fouille tuniso-catalane. Cet espace est situé entre la rue principale de la ville ancienne, qui longe le côté sud-ouest du forum, et la route moderne, qui traverse le site. Voir : Kallala, Sanmartí, Ramon Torres 2008, p. 2260 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 153 sq.
-
[36]
Sur ces deux édifices, voir : Kallala et al. 2011, p. 38-39 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 167-171 ; Kallala et al. 2014c, p. 194.
-
[37]
Ces fondations sont composées de blocs rectangulaires et trapézoïdaux mis à plat, parfois de grande dimension ; les rangées inférieures du mur visible sont constituées de moellons disposés selon la technique de l’opus uittatum ; cf. Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 169.
-
[38]
Kallala et al. 2011, p. 39.
-
[39]
Kallala et al. 2011, p. 39. D’après Kallala et al. 2014c, p. 193-194, « dans la zone 2 (du capitole), il a été possible de constater qu’à partir de l’époque d’Auguste, plus précisément dans les dernières décennies du ier siècle av. J.-C., une nouvelle planification urbanistique a transformé entièrement cette partie de la ville numide. À part le rasement des structures antérieures, la réorganisation de l’espace s’effectue par la création d’insulae et de nouvelles rues, à disposition à peu près orthogonale ».
-
[40]
Voir Kallala et al. 2011, p. 39-40.
-
[41]
Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 165 ; Kallala et al. 2014c, p. 194 ; Ben Moussa, Revilla Calvo 2016, particulièrement p. 143-159 et p. 178-182. Ces derniers auteurs remarquent à juste titre (p. 142) que « les US de la période augustéenne ont fourni 1 010 tessons, avec 119 individus (178 pondérés par un). La plus grande partie de ces US proviennent de la fouille de la zone 2, et elles doivent être associées à une réorganisation du secteur en rapport avec la construction de plusieurs bâtiments et la définition de l’urbanisme de la ville à cette époque ».
-
[42]
Voir Ben Akacha 2011b, p. 422 sq.
-
[43]
Par ailleurs, la présence de plusieurs Iulii pourrait indiquer l’existence d’un noyau de romanisation dès l’époque d’Auguste : CIL, VIII, 1835 ; 1836 ; 16475 ; 27771 ; 27799 ; 27800 ; voir Ennaïfer 1976, p. 30, n. 98.
-
[44]
Et qui lui conserve son système de droit et de propriété. Sur l’autonomie des ciuitates, voir Aounallah 2010, p. 34 sq.
-
[45]
Par ailleurs, à Althiburos comme à Mactaris, la culture juridico-religieuse punique semble s’être développée après la disparition de Carthage ; voir Picard 1957, chap. 2 et 3. Sur la naissance des cités suffétales, voir : Poinssot 1959, p. 122-129 ; Kotula 1972 ; Picard 1974, surtout p. 132-133.
-
[46]
Gascou 1972, p. 133-134 ; Gascou 1982, p. 189.
-
[47]
Plusieurs historiens supposent que le voyage impérial de Carthage à Lambèse aurait été marqué par la promotion des cités situées sur cette route. Sur ce voyage, voir Guédon 2006, p. 690-699.
-
[48]
CIL, VIII, 27769 = 1824 + 1826 + 1831 = 16470 ; AÉ, 1913, 45 ; Kallala 2010, p. 235-236 : municipium Aelium Hadrianum [A]lthiburitanum ; sur cette inscription, voir infra (la dédicace du capitole). CIL, VIII, 27781 : mu[nicipium Ae]lium H[a]drianum Aug(ustum) Althib(uritanum). Une autre inscription qualifie Hadrien de conditor municipi : CIL, VIII, 27775.
-
[49]
Voir : Merlin 1913, p. 48-49 ; Ennaïfer 1976, p. 30-33.
-
[50]
Sur l’inauguration de cette voie, voir Le Bohec 1989, p. 376, n. 87 bis.
-
[51]
Merlin 1913, p. 22-24 ; Ennaïfer 1976, p. 47-48 ; Kallala et al. 2011, p. 39.
-
[52]
CIL, VIII, 27775, a-c ; Merlin 1912, p. 419-421 ; Merlin 1913, p. 22 : [Imp(eratori) Caes(ari), diui Traiani Part(hici) f(ilio), diui Ner]uae n(epoti), Traiano Ha[dria]no Aug(usto), / [pont(ifici) max(imo), trib(unicia) pot(estate) ---, imp(eratori) ---, co(n)s(uli) --- p(atri) p(atriae), condi]t[o]ri municipi(i). D(ecreto) d(ecurionum), p(ecunia) [p(ublica)].
-
[53]
Kallala et al. 2011, p. 39.
-
[54]
Ou comme l’affirme Gros 1996, p. 207, c’est « le lieu où se concentrent tous les signes de la dignité municipale » et l’histoire de la communauté civique au fil des générations.
-
[55]
Voir Ben Akacha 2016, p. 229 sq.
-
[56]
Ben Akacha 2011b, p. 426.
-
[57]
CIL, VIII, 11827.
-
[58]
Voir : Picard 1957, p. 148-149 ; Ben Akacha 2011b, p. 428-429.
-
[59]
On a trouvé une dédicace faite en l’honneur de cet empereur renfermant la mention in foro ; cf. : CIL, VIII, 843 + p. 927 + CIL, 12361 + p. 2423 + CIL, 23988 + ILAfr, 224 ; Jouffroy 1986, p. 205 ; Wesch-Klein 1990, p. 204, n. 6.
-
[60]
Merlin 1933, p. 219.
-
[61]
Voir Ben Akacha 2011c, p. 93.
-
[62]
Di Vita-Évrard 1984, surtout p. 198.
-
[63]
Sur une inscription du forum, Auguste est qualifié de conseruator ; cf. IRT, 320.
-
[64]
Di Vita-Évrard 1984, p. 198, n. 4.
-
[65]
Sur ce forum, voir : Di Vita, Liviadotti 2005 ; Baratte 2012, p. 29-33 ; Lassère 2015, p. 372-373.
-
[66]
Voir Smadja 1978, p. 173 ; Baratte 2012, p. 29.
-
[67]
BCTH, 1908, p. CCXXIX sq. ; Merlin 1912, p. 417 sq. ; Merlin 1913, p. 6 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 42 sq. ; Ben Baaziz 1987, p. 221.
-
[68]
Ses dimensions extérieures, portiques compris, sont : 44,60 m x 37 m.
-
[69]
Merlin 1913, p. 7.
-
[70]
CIL, VIII, 27771 ; BCTH, 1908, p. CCXXX-CCXXXI, a ; AÉ, 1908, 166 = AÉ, 1909, 101 ; Merlin 1913, p. 8-9 ; Wesch-Klein 1990, p. 61-62, n. 4 : C(aius) Iulius, Q(uinti) f(ilius), Felix / Aurunculeianus, aed(ilis) / ob honorem aedilitatis signum / Marsyae, quod ex (sestertium) II (milibus) CCCC n(ummum) cum / legitima sum(ma) taxauerat, adiect(a) / amplius pec(unia), posuit et dedic(auit) / d(ecreto) d(ecurionum), idemq(ue) primus ludos dedit.
-
[71]
Ennaïfer 1976, p. 43.
-
[72]
Merlin 1913, p. 20.
-
[73]
La déesse est vêtue d’une longue tunique et d’un manteau dont elle semble retenir les plis de la main gauche contre sa hanche. Elle porte sur la poitrine l’égide avec la tête de Gorgone ; cf. : Merlin 1912, p. 418 ; Merlin 1913, p. 20 ; Ennaïfer 1976, p. 43.
-
[74]
CIL, VIII, 27768 ; BCTH, 1908, p. CCXXI-CCXXII, b ; AÉ, 1908, 167 ; Merlin 1913, p. 20-21 ; Bassignano 1974, p. 164, n. 2 : I(oui) O(ptimo) M(aximo). / Q(uintus) Antonius Clemens Antul/l[ian]us praef(ectus) iur(e) dic(undo), IIuir, / [---], fl(amen) p(er)p(etuus), aquilam / [aeream ?] cum basei, quam / [Anto]nius Clemens pater / [ob ho]norem flamoni(i) / [perp(etui)] C(ai) Antoni Clemen/ti[s A]ntulliani, fili(i) eius, / nep[ot]is sui, ex duplicat(a) / honoraria summa / pr[o]miserat, amplia/ta pecunia po[suit]. / D(ecreto) d(ecurionum).
-
[75]
Merlin 1913, p. 10 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 46-47 ; Balty 1991, p. 99-100 ; Eingartner 2005, p. 185-186.
-
[76]
Balty 1991, p. 100.
-
[77]
Merlin 1913, p. 10 ; p. 13.
-
[78]
CIL, VIII, 27772 ; Merlin 1912, p. 424-425 ; Merlin 1913, p. 13 ; Jouffroy 1986, p. 209 : ---us n--- iusi--- eri c--- o--- [M(arcus) Va]lerius M(arci) [fil(ius), Quir(ina), Quadratus, A]lthibur[itanus,] quae[stor Aug(usti) d]esign[atus---].
-
[79]
CIL, VIII, 27776 ; AÉ, 1908, 168 : Imp(eratori) Caes(ari), diui Hadr(iani) fi[l(io)], / [d]iui Traiani Parth(ici) nep(oti), / [d]iui Ner(uae) pronepoti, T(ito) Aelio / Hadr(iano) Antonino Pio, pont(ifici) / max(imo), trib(unicia) potes[t(ate) V]III(?), imp(eratori) / II, co(n)s(uli) IIII, p(atri) p(atriae), optimo prin/cipi, ob singularem eius / in se indulgentiam / M(arcus) Valerius, M(arci) fil(ius), Quir(ina), / Quadratus, Xuir stlit(ibus) / iud(icandis), trib(unus) mil(itum) [[leg(ionis) III]] Aug(ustae), / quaes[t(or)] eius desig(natus), / posu[it].
-
[80]
Le même personnage est déjà connu par une inscription de Tibur (CIL, VI, 1533 = XIV, 3996) et par une autre de Mactaris (CIL, VIII, 11811 ; ILPB, p. 45, n. 103) : M(arco) Valerio, / [M(arci) f(ilio), Quiri]/na, Quadr[ato, (decem)uiro] / stlitibus [iudican]/dis, trib(uno) l[aticlauio] / leg(ionis) (tertiae) Aug(ustae), q(uaestori) A[ug(usti) des(ignato). Municip/es mu]/nicip[i(i) Althiburitani]. Les municipes dont il est question dans cette dernière inscription ne peuvent pas être les citoyens de Mactaris (encore ciuitas en 145-150), mais plutôt ceux du municipium Althiburitanum. Voir : Merlin 1913, p. 13 ; Picard 1957, p. 150, n. 481 ; Beschaouch 1969, p. 202-203 ; Gascou 1972, p. 150 ; Ennaïfer 1976, p. 32-33 ; Corbier 1982, p. 707-708.
-
[81]
Merlin 1912, p. 425 ; Merlin 1913, p. 13, n. 4.
-
[82]
Balty 1991, p. 99-100.
-
[83]
Balty 1991, p. 100.
-
[84]
Merlin 1913, p. 11 ; Eingartner 2005, p. 186.
-
[85]
Voir Morvillez 2008, surtout p. 391. Pour cette vasque, Balty 1991, p. 100, considère qu’il pourrait s’agir « d’une modification tardive, comme tant d’autres dont la construction a gardé la trace ».
-
[86]
En effet, d’après les recherches récentes, la construction du sanctuaire a provoqué la destruction « des niveaux d’occupation antérieurs sur une grande surface et, par conséquent, de grands déplacements de terres » ; cf. Belarte 2011, p. 56.
-
[87]
CIL, VIII, 27769 = 1824 + 1826 + 1831 = 16470 ; Merlin 1912, p. 420-421 ; AÉ, 1913, 45 ; Merlin 1913, p. 27 ; Barton 1982, p. 280 ; Jouffroy 1986, p. 209 ; Kallala 2010 [= Kallala, Sanmartí 2016] : I(oui) O(ptimo) M(aximo), Iunoni Reginae, Mineruae, / [[pro salute Imp(eratoris) Caes(aris) M(arci) Aureli Commodi Antonini Pii Felicis Aug(usti)]]. Municipium Aelium / Hadrianum [A]lthiburitanum, pecunia sua, Ka[pito]lium a solo extructum / [fe]c[it, omniq(ue) a]ddito cultu dedi[cau]it.
-
[88]
Ferchiou 2007.
-
[89]
Voir : Belarte 2011, p. 54-56 ; Kallala et al. 2011, p. 40-41 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 172-174.
-
[90]
Cagnat, Gauckler 1898, p. 8-10 ; Merlin 1913, p. 33 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 44-45 ; Barton 1982, p. 280-281 ; Eingartner 2005, p. 186 ; Ferchiou 2007 ; Belarte 2011, p. 54-56 ; Kallala et al. 2011, p. 40-41 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 172-174 ; Quinn, Wilson 2013, p. 151, n. 203 ; p. 157 ; p. 160 ; p. 171.
-
[91]
Ce qui permettait, d’après Barton 1982, p. 21, d’éclairer l’intérieur de la cella : « admit daylight into cella ».
-
[92]
Voir BCTH, 1908, p. CCXXXIV-CCXXXV ; Merlin 1913, p. 27.
-
[93]
Voir : Belarte 2011, p. 54-56 ; Kallala et al. 2011, p. 40.
-
[94]
Gros 1987, p. 112-113 ; Gros 1996, p. 192-194.
-
[95]
Sur les interférences entre le culte impérial et le culte capitolin, voir : Gros 1987, p. 112-113 ; Gros 1990-1992, p. 79-80.
-
[96]
Merlin 1913, p. 29-36 ; Ennaïfer 1976, p. 50-51.
-
[97]
D’après Merlin 1913, p. 33, ce quartier est « d’un aspect extrêmement confus. Les remaniements y ont été multiples ; les murs de toutes les époques se croisent et s’enchevêtrent ».
-
[98]
Merlin 1913, p. 30-33 ; Ennaïfer 1976, p. 49 ; Augusta-Boularot 1997, p. 446. L’édifice daterait des iie-iiie siècles apr. J.-C. ; cf. Augusta-Boularot 1997, p. 446, n. 1820.
-
[99]
Saladin 1887, p. 193-195 ; Ennaïfer 1976, p. 51-52 ; Lachaux 1979, p. 33-34 ; Sear 2006, p. 80 ; p. 275 ; plan n° 247 ; Di Vita et al. 2009 ; Kallala et al. 2017.
-
[100]
Saladin 1887, p. 194 ; Ennaïfer 1976, p. 52.
-
[101]
Di Vita et al. 2009, p. 199 ; Kallala et al. 2017, p. 19.
-
[102]
Saladin 1887, p. 193 ; Ennaïfer 1976, p. 52.
-
[103]
Voir : Di Vita et al. 2009, p. 198-199, fig. 5 ; Kallala et al. 2017, p. 19.
-
[104]
Ennaïfer 1976, p. 52 ; Lachaux 1979, p. 34.
-
[105]
Gauckler 1897, p. 422, n. 171 ; CIL, VIII, 27777, a ; Jouffroy 1986, p. 231 ; Wesch-Klein 1990, p. 59, n. 1 : [--- pro salute Imp(eratoris) Caes(aris) --- Pii Felic]is Germ(anici) Sa[rm(atici) ---/---] et Erucia[nus ? ---/---]i sportulas et / [---] d(e) s(ua) [p(ecunia) ---]OVT[---].
-
[106]
Wesch-Klein 1990, p. 59 ; Kienast 1996, p. 149.
-
[107]
Ennaïfer 1976, p. 52 ; Lachaux 1979, p. 34 ; Di Vita et al. 2009, p. 204 ; Kallala et al. 2017, p. 4. Par ailleurs, pour Sear 2006, p. 80, la cauea construite au-dessus du sol et sans soubassement n’apparaît en Afrique (Bulla Regia, Ammaedera et Althiburos) qu’au iie siècle, surtout sous Commode.
-
[108]
CIL, VIII, 27771. Voir supra (la dédicace de la statue de Marsyas).
-
[109]
Sur le rôle de cet édifice de spectacle, voir : Gros 1996, p. 290-294 ; Gros 2002, p. 25 sq. ; Gros 2006 ; Gros 2016, p. 77-78.
-
[110]
Le bâtiment, qui a subi de nombreux remaniements, s’est transformé en forteresse à l’époque byzantine ; voir : Ennaïfer 1976, p. 39 ; Di Vita et al. 2009, p. 200-201 ; Kallala et al. 2017, p. 11.
-
[111]
Merlin 1913, p. 48-49 ; Ennaïfer 1976, p. 37.
-
[112]
Merlin 1913, p. 33-36 ; Ennaïfer 1976, p. 50-51.
-
[113]
Merlin 1913, p. 36.
-
[114]
Poinssot 1936, p. 29-30.
-
[115]
L’hypothèse a été reprise par Cagnat, Chapot 1916, p. 244.
-
[116]
Ennaïfer 1976, p. 51.
-
[117]
Vu cette nouvelle poussée urbaine, une question mérite d’être posée : pourquoi ces notables décident-ils seulement à cette époque de s’installer dans ces faubourgs ? Auraient-ils d’abord habité l’espace rural de la cité, notamment les fermes parsemées sur le territoire ? Se seraient-ils définitivement fixés dans la cité une fois leur fortune accrue ou acquise ?
-
[118]
Voir Slim 1996, p. 66 sq.
-
[119]
Voir Lassus 1966.
-
[120]
Voir Étienne 1960 ; Rebuffat 1965-1966.
-
[121]
Sur ces phénomènes, voir Thébert 1985, p. 327 sq.
-
[122]
Gauckler 1905, p. 114 ; Ennaïfer 1976, p. 41.
-
[123]
Merlin 1913, p. 45 ; p. 48-49.
-
[124]
Merlin 1913, p. 15-19 ; Rebuffat 1969, p. 679, n. 4 ; Ennaïfer 1976, p. 55-57.
-
[125]
D’après Merlin 1913, p. 15-16, ces chambres « ont été l’objet de remaniements. Il y a peu de chose à en dire ».
-
[126]
BCTH, 1908, p. CCXXXV ; Merlin 1913, p. 36-38 ; Rebuffat 1969, p. 679, n. 3 ; Ennaïfer 1976, p. 58-63 ; Bullo, Ghedini 2003, II, p. 30-31, n. 3.
-
[127]
Pour Dunbabin 1978, p. 248, n. 2, cette mosaïque daterait du iiie siècle.
-
[128]
Gauckler 1905, p. 119 sq. ; Merlin 1913, p. 39-45 ; Rebuffat 1969, p. 679, n. 2 ; Ennaïfer 1976, p. 64-70 ; Bullo, Ghedini 2003, II, p. 27-29, n. 2. Pour Dunbabin 1978, p. 248, n. 1, a et b, le style de la mosaïque permet de dater l’édifice de la seconde moitié du iiie siècle.
-
[129]
Ennaïfer 1976, p. 71-152 ; Thébert 1985, p. 346-347 ; p. 349 ; p. 393 ; Picard 1990, p. 81-82 ; p. 188-189 ; Bullo, Ghedini 2003, II, p. 21-26, n. 1.
-
[130]
Ce péristyle, comportant 20 colonnes en calcaire, mesure 20,33 m x 17,50 m, soit environ 350 m2.
-
[131]
D’après Ennaïfer 1976, p. 143-152, l’édifice porte les traces de quatre états successifs. Le bâtiment primitif, remontant au premier quart du iiie siècle, a connu diverses modifications vers le milieu de ce siècle. Le second état semble correspondre à un changement de propriétaire et de destination : vers 280-290, la domus s’enrichit d’une entrée monumentale et de bains privés ; les sols reçoivent alors les grandes scènes de navigation ainsi que la mosaïque inscrite ASCLEPIEIA. Nous aurions, ensuite, quelques remaniements vers 300-310, puis des transformations plus importantes, vers 355-360, avec surtout la suppression de l’appartement chauffé. L’utilisation du monument n’outrepasserait pas la fin du ive siècle.
-
[132]
Ennaïfer 1976, p. 76 ; p. 88-92 ; p. 138-143 ; p. 143-152 ; Thébert 2003, p. 129-131.
-
[133]
Thébert 2003.
-
[134]
Gauckler 1905 ; Duval 1949 ; Ennaïfer 1976, p. 94-100 ; Dunbabin 1978, p. 122 ; p. 127, pl. XLVIII ; Pekary 1984 ; Picard 1990, p. 81-82 ; Redaelli 2014.
-
[135]
Ennaïfer 1976, p. 101 ; Picard 1990, p. 82.
-
[136]
Picard 1990, p. 82.
-
[137]
Tout ceci mériterait certes plus ample discussion.
-
[138]
Ennaïfer 1976, p. 123 ; p. 147 ; p. 152 ; p. 175.
-
[139]
Duval 1976-1978, particulièrement p. 211-212 ; Duval 1987-1989, p. 183-185.
-
[140]
Thébert 1985, p. 320-321.
-
[141]
La documentation concernant l’Althiburos tardive est limitée : deux bases, dédiées l’une à la Victoire Auguste, l’autre à la Victoire du Sénat romain, commémoreraient la chute de Maximien et l’avènement de Gordien III ; cf. : CIL, VIII, 1822 ; 1823 = ILS, 494 ; 495 ; Lepelley 1981, p. 64 ; une autre inscription mutilée mentionne la dédicace d’une base de statue à Constantin le Grand ou à Constantin II ; cf. : ILTun, 1651 ; Lepelley 1981, p. 64.
-
[142]
Merlin 1913, p. 49 ; Ennaïfer 1976, p. 38 ; Desanges et al. 2010, p. 103. Un évêque maximianiste participe au synode réuni à Cebarsussi le 24 juin 393 ; cf. Mandouze 1982, p. 1158, Victor 17. En 411, à la conférence de Carthage, l’évêque donatiste Augustalis (Mandouze 1982, p. 102) avait pour rival catholique l’évêque Basilius (Mandouze 1982, p. 135). Durant l’occupation vandale, la Notitia prouinciarum et ciuitatum Africae de 484 mentionne l’évêque catholique Vindemius, lequel figure au 44e rang sur la liste de la province de Proconsulaire. Il a été exilé ; cf. Mandouze 1982, p. 1216, Vindemius 2. Le siège est encore attesté en 646.
-
[143]
Merlin 1913, p. 25 ; p. 33 ; Ennaïfer 1976, p. 38.
-
[144]
Belarte 2011, p. 56-64 ; Kallala et al. 2011, p. 41 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 174-177.
-
[145]
Kallala et al. 2014c, p. 197-201.
-
[146]
Ennaïfer 1976, p. 39 ; Kallala et al. 2014d, p. 142-143.
-
[147]
La superficie du site est estimée à une vingtaine d’hectares ; cf. Ennaïfer 1976, p. 175.
-
[148]
Sur ce clarissime, voir supra.
-
[149]
CIL, VIII, 1827 ; 16472 ; ILTun, 1647 ; Pflaum 1968, p. 170, n. 23 ; Bassignano 1974, p. 164, n. 1 : equo publico, in V decurias adlectus, flamen perpetuus, sacerdotalis provinciae Africae, procuratoris Augusti bis.
-
[150]
Sur ces uillae, voir Kallala et al. 2014c, p. 195.
1La reprise des recherches archéologiques à Althiburos depuis 2006 et la publication de deux volumes de fouilles et de plusieurs études consacrées à la genèse de la ville numide et à l’évolution de l’occupation de son territoire jusqu’à la fin de l’Antiquité [1] ont renouvelé la vision de cette cité africaine. Ces travaux ont facilité la compréhension d’un certain nombre de questions fondamentales, jusqu’alors occultées. C’est le cas notamment de l’urbanisme althiburitain durant le Haut-Empire romain. Les phases de la constitution du centre urbain d’Althiburos sont désormais en mesure d’être étudiées de manière plus complète. Inspirés de la démarche qui a guidé nos travaux précédents sur plusieurs cités de la Proconsulaire [2], nous lierons la monumentalisation et l’évolution juridico-politique de cette cité avec les mutations de son urbanitas. Nous insisterons également sur l’émergence de ses faubourgs et la redistribution de ses fonctions urbaines, qui n’ont cessé de restructurer son territoire.
2Althiburos [3], aujourd’hui Médéïna [4], se trouvait sur la route de Carthage-Theueste, près de la frontière de la Proconsulaire et de la Byzacène, à 225 km au sud-ouest de la métropole africaine, à 38 km à l’ouest de Mactaris et à environ 50 km au sud de Sicca Veneria. C’est une vieille ville numide, fortement punicisée à l’époque hellénistique, qui passe sous domination romaine lors de la création de la province de l’Africa noua, après Thapsus, en 46 av. J.-C., avant de devenir municipe sous Hadrien.
3Située dans une petite vallée, sur un haut plateau traversé par deux oueds, cette cité du Haut Tell tunisien est protégée par sept collines rocheuses qui renferment d’excellentes carrières de pierre calcaire (fig. 1). L’agglomération antique occupe une situation stratégique lui permettant de contrôler l’entrée de l’unique passage naturel de Fedj-Et-Tamer, utilisé par la grande voie romaine conduisant de Carthage à Theueste [5]. Althiburos est mentionnée dans la Table de Peutinger [6] ainsi que dans l’Itinéraire d’Antonin [7].
4Le climat de la région est de type méditerranéen continental. L’hiver, parfois neigeux, est rude avec une température moyenne oscillant entre 7 et 3° C. La pluviosité – comprise entre 400 et 600 mm selon le versant – est globalement satisfaisante en automne et au printemps. L’été, plus sec et souvent d’une chaleur suffocante, est quelquefois animé par des orages. Les sols sont relativement fertiles pour l’agriculture. La forêt est essentiellement constituée de pins d’Alep et de chênes verts [8]. À vrai dire, les ressources en eau ne manquent pas à Althiburos. Outre les oueds situés à proximité, la ville est entourée par sept sources pérennes [9] lesquelles, alimentant des ouvrages de petite hydraulique, favorisent la céréaliculture, l’élevage, le jardinage et la culture des arbres fruitiers. Toutes ces conditions ont permis une occupation humaine précoce du territoire. Par ailleurs, à la fin du xixe et au début du xxe siècle, de nombreux armes et outils en silex d’époque préhistorique ont été recueillis dans le lit de l’oued Médéïna [10]. Plus récemment, les travaux de prospection menés par l’équipe tuniso-catalane dans la partie nord-occidentale du massif du Ksour ont mis au jour « un peu plus d’un millier de structures, dont 795 sont certainement des monuments funéraires, le reste correspondant à de simples extractions de dalles ou à de possibles monuments, trop endommagés pour en définir la nature » [11].
5La population althiburitaine, entièrement sédentarisée dès les xe-ixe siècles, pratiquait une économie mixte, visant à l’autosuffisance : si l’on se fonde sur l’étude des restes carpologiques et fauniques [12], les productions y étaient diversifiées. Qui plus est, le développement de la métallurgie du fer – attestée dès le viiie siècle par la présence de scories de forge [13] – aurait permis l’extension des cultures et ainsi l’essor démographique qui contribua par ce fait même à l’émergence d’une aristocratie rurale et marchande [14].
I- De la ville numide à la ciuitas romaine
1- L’émergence de la cité
6Vers la fin du ve ou au début du ive siècle av. J.-C., un premier noyau urbain se serait constitué. Les fouilles récentes ont, en effet, révélé l’existence, sous le capitole et ses alentours, d’une zone urbaine d’une certaine densité. L’architecture de cette phase dite « numide récente » [15] est caractérisée par des édifices complexes aux murs droits, construits au moyen de moellons équarris liés avec de la terre [16]. La construction la plus remarquable de cette époque est un rempart, repéré au sud du sanctuaire capitolin. Datant du ive siècle av. J.-C., cette muraille [17] est constituée par deux murs accolés « dont la largeur moyenne est respectivement de 1 et de 1,40 m » [18]. Cet édifice imposant, qui aurait rempli la fonction de rempart, marquerait les limites de l’espace urbain (fig. 1) [19].
7Sur le massif du Ksour, au sud d’Althiburos, s’étend une grande nécropole d’époque protohistorique contenant un peu plus d’un millier de monuments funéraires. La fouille méthodique de quelques tombeaux datant, d’après le mobilier et le matériel organique, du vie-ve siècle av. J.-C., a confirmé qu’il s’agit bel et bien du cimetière – ou de l’un des cimetières – de la ville numide [20].
8Par ailleurs, la prospection périurbaine a permis l’identification de quelques sites d’habitats préromains aux fonctions à la fois militaires et agricoles [21]. Dès lors, nous pourrions admettre que la ville numide, dont la superficie pourrait atteindre 7 à 8 hectares [22], possédait un territorium relativement vaste et suffisamment peuplé.
9Dès le iiie siècle av. J.-C., Althiburos se punicise. Plusieurs documents, anciennement découverts sur le site, nous renseignent sur la vie politique et religieuse de la cité durant cette période. Il s’agit essentiellement d’un naïskos taillé dans un monolithe de calcaire et d’une série de stèles votives épigraphes et anépigraphes à Baal Hammon : une inscription punique de la fin du iie siècle av. J.-C., deux inscriptions néo-puniques, une bilingue – néo-punique et latine –, et plusieurs stèles votives anépigraphes [23]. Suite aux récentes recherches menées sur le site, 11 nouvelles épigraphes sont venues s’ajouter à ces quatre inscriptions [24]. Ce corpus épigraphique et iconographique témoigne de l’existence d’un tophet et d’un culte de Baal Hammon, dont le sanctuaire – resté en usage au moins du iie siècle av. J.-C. au iie siècle apr. J.-C. – s’élève au nord-est de la ville romaine [25].
10Les échanges commerciaux, directs ou indirects, entre Althiburos et le monde carthaginois sont attestés dès la fin du viiie siècle av. J.-C., comme en témoigne l’exhumation de quelques vases phéniciens à engobe rouge, particulièrement un fragment de patère carénée [26]. De surcroît, l’existence d’une citerne à double abside de type punique, datant probablement de la première moitié du vie siècle av. J.-C. [27], ainsi que l’utilisation de la chaux pour les enduits et les sols, reflètent clairement les influences de l’architecture phénico-punique [28].
11Cette punicisation aurait, semble-t-il, été indirecte, puisque d’après plusieurs historiens, la cité était située à la lisière, mais en dehors du territoire carthaginois [29]. En tout état de cause, l’essor économique – s’accompagnant d’une évolution des structures sociales et de l’ouverture sur le monde punique – a provoqué une intensification du phénomène urbain et une émergence, du moins, une nouvelle modélisation, des institutions politiques [30]. À cet égard, nous savons d’après la documentation épigraphique punique et néo-punique qu’Althiburos se dote à un moment indéterminé d’une constitution municipale complexe et originale, dont les bases se sont maintenues jusqu’à la transformation de la ville en municipe, sous Hadrien. En effet, l’une des inscriptions néo-puniques, datant de la fin du ier siècle apr. J.-C., atteste l’existence simultanée d’un sacrificateur éponyme, de prêtres officiels et de trois suffètes [31]. C’est une dédicace faite, en exécution d’un vœu, au Baal Hammon de la cité, par un groupe de 12 personnes, membres du mzrh, dont le premier seulement porte un titre (knš), dont l’interprétation demeure à ce jour controversée. S’agit-il d’un nom propre ou bien d’un titre, formé sur la racine KNS (rassembler), qui désignerait le chef [32] de l’association ou de l’assemblée du Mizrah [33] ?
12Ainsi, à Althiburos comme à Mactaris, la magistrature municipale a été exercée par un collège de trois membres, tandis que les suffètes des villes puniques étaient au nombre de deux. Notons que ce triple suffétat a été souvent interprété comme une survivance des anciennes institutions numides [34].
2- La romanisation du cadre urbain sous Auguste
13Sous le règne d’Auguste, plus précisément au cours des dernières décennies du ier siècle av. J.-C., le paysage urbain subit une profonde métamorphose. À cette époque, des innovations architecturales ont fait leur apparition – avec notamment l’introduction de l’opus uittatum et de l’opus quadratum, puis de l’opus africanum. Le cœur ancien de la ville numide s’est, par ailleurs, monumentalisé à la romaine. Au nord-ouest du capitole du iie siècle [35], deux nouveaux édifices, probablement officiels, se sont construits [36]. De forme légèrement trapézoïdale (16,65 m x 4,823 m), le premier monument (bâtiment A) était bâti en opus quadratum. Sa façade principale était dotée d’une grande porte et d’un escalier flanqué de deux antes ouvrant sur la grande rue qui longe le côté sud-ouest du forum. Quant au deuxième monument (bâtiment B), il est très ruiné. Les fondations [37] laissent penser qu’il s’agit d’une grande salle oblongue, orientée nord-est/sud-ouest et ouvrant probablement sur la rue qui longe le forum. Les deux édifices « sont restés en usage durant tout le ier siècle apr. J.-C., au moins. En témoigne un nouveau pavement en chaux, dans le bâtiment B, daté entre la fin du ier siècle apr. J.-C. et le début du iie siècle apr. J.-C. » [38].
14Il est à noter que l’on ne s’est pas contenté d’insérer ces monuments nouveaux dans le tissu urbain préexistant. Les fouilles réalisées dans le secteur central ont montré que, outre l’arasement des structures antérieures, un réseau de rues orthogonales y avait été créé sous le principat d’Auguste [39]. Ainsi pourrions-nous admettre que le premier noyau urbain romain avait été aménagé à cette époque, c’est-à-dire vers la fin du ier siècle av. J.-C. [40]
15Parallèlement à ce renouvellement urbain, le rythme de la vie socio-économique s’est accéléré et, avec lui, les échanges commerciaux, financiers et culturels. En effet, durant la période augustéenne et le premier tiers du ier siècle apr. J.-C., le commerce avec le monde méditerranéen s’intensifie, comme en témoignent les importations de céramiques – de surcroît mises au jour dans l’espace central de la ville – provenant essentiellement de l’Italie (sigillées, vases à parois fines, amphores) et des régions les plus romanisées de la Péninsule Ibérique (amphores à saumure de Bétique et amphores à vin de Tarraconaise) [41]. Ce phénomène, reflet d’un processus socioculturel, prouve l’adoption du mode de vie et du modèle de consommation alimentaire dominants.
16Cette intense et précoce activité édilitaire et économique nous autorise à supposer qu’Althiburos aurait obtenu, à l’instar de Mactaris [42], un quelconque privilège du vainqueur d’Actium [43], en l’occurrence, l’accès au statut de ciuitas peregrina, lequel implique une pleine autonomie [44]. Cette promotion s’est sans doute accompagnée de l’élaboration progressive d’une synthèse institutionnelle, dont l’essentiel était emprunté au droit public punique [45].
II- La monumentalisation du centre urbain sous les Antonins
1- La promotion municipale et le début d’une grande phase d’essor urbanistique
17La ciuitas Althiburitana accède au rang de municipe sous Hadrien [46], peut-être lors de son voyage africain, en 128 [47]. Elle portera désormais la dénomination de municipium Aelium Hadrianum Augustum Althiburitanum [48]. Dès lors, une nouvelle ère de prospérité s’ouvre pour la ville [49], devenue l’une des stations de la grande voie impériale Carthage-Theueste, aménagée en 123 [50]. Par ailleurs, la promotion juridique a été commémorée par l’érection d’un arc dédié à la gloire du prince bienfaiteur, qualifié de conditor municipi. Située au nord-ouest du centre urbain, cette porte monumentale (fig. 2 ; n° 3, fig. 3) [51] était décorée sur chacune des faces de ses piédroits d’une colonne engagée, à chapiteau corinthien. Ces colonnes étaient surmontées de consoles ornées d’une grande feuille d’acanthe et de rinceaux de feuillage avec fleurs. Sur les deux faces de l’attique se trouvaient deux inscriptions dédicatoires identiques [52]. D’après les données archéologiques, cet édifice faisait partie d’un grand programme urbanistique qui aurait surtout comporté l’aménagement du forum. Il est intéressant de remarquer que « la porte ouest du forum, ouverte sur l’axe longitudinal de la place, fait face au bâtiment A et que, comme lui, elle est dotée d’un escalier d’une certaine monumentalité. Voilà un argument supplémentaire pour considérer que le bâtiment A (d’époque augustéenne) était vraisemblablement une construction de type religieux, qui a dû conditionner la structure du forum dans le secteur » [53].
18Ainsi, selon toute vraisemblance, la place publique de la ciuitas aurait été romanisée dans le contexte de la mutation juridique. Elle fut, dès lors, entourée d’un péristyle et surtout pavée. Ce pavage, qui transforme la place en forum, marque de fait la naissance du centre civique romain. Autrement dit, le forum – symbole de l’autonomie municipale – devient désormais le véritable lieu de la convergence populaire, accueillant les témoignages du loyalisme des représentants du pouvoir local, comme ceux de l’autocélébration des élites [54]. Le même phénomène observé à Althiburos – à savoir la promotion juridico-politique comme élément déclencheur du processus de romanisation urbanistique – se vérifie dans d’autres villes de la Proconsulaire. De même, à Bulla Regia, l’accession de la communauté au rang d’oppidum liberum, sans doute sous Auguste, aurait été commémorée par l’aménagement du forum [55]. Mactaris, de son côté, possède deux places publiques. Nous avons supposé, par ailleurs, que l’aménagement, du moins le dallage, du « vieux forum », avait été commencé après la confirmation augustéenne de son statut de ciuitas libera, et aurait été en conséquence concomitant de la construction du temple de Rome et d’Auguste [56]. Sous le règne de l’Optimus princeps, un premier pas vers la romanisation juridique fut accompli : plusieurs familles de l’aristocratie mactaroise ont obtenu la citoyenneté romaine. Le titre des suffètes est changé en triumuir, désormais pris parmi les quirites, des quinquennales sont chargés du cens et un flamine perpétuel est préposé au culte impérial [57]. Ces transformations ont sans doute été l’occasion de la construction d’un forum nouum [58]. À Thuburbo Maius, nous rencontrons la première mention de l’existence du forum sous le règne de Marc Aurèle [59]. Nous avions conjecturé, rappelons-le, à la suite d’A. Merlin [60], que son aménagement avait suivi la transformation de la ciuitas en municipe sous Hadrien [61].
19À Lepcis Magna, de surcroît, il est généralement admis que l’assimilation des concepts fondamentaux du système religieux et urbain de Rome avait précédé la romanisation institutionnelle de la ville. Cependant, d’après G. Di Vita-Évrard [62], la confirmation augustéenne du statut de ciuitas libera et immunis [63] avait permis à Lepcis de poursuivre son développement urbain, entamé durant la période tardo-républicaine. Cette mesure a sans doute accéléré l’adoption de l’idéologie impériale, note cette dernière : « la reconnaissance des Lepcitains pourrait rendre compte – en partie – de la précoce ferveur du culte impérial, uiuo Augusto » [64]. À ce titre, il est probable de même que le remodelage du forum uetus [65] ait été effectué au début du règne d’Auguste [66].
20Quant au forum althiburitain (fig. 2 ; n° 4, fig. 3) [67], orienté du nord au sud sur la diagonale, il se présente comme une place rectangulaire dallée mesurant 720 m2 [68]. L’aire à ciel ouvert est entourée sur ses quatre faces par un péristyle surélevé d’une marche et large de 6,90 m. Les colonnes en calcaire, probablement au nombre de 40, reposent sur des socles carrés. Aucun des chapiteaux ni linteaux de l’architrave n’a été retrouvé [69]. Au milieu de la place se trouve la base d’une effigie de Marsyas – symbole des libertés municipales –, dédiée par C. Iulius Felix Aurunculeianus, ob honorem aedilitatis [70].
21Le côté sud-est du péristyle est limité par un mur continu en opus africanum. Au pied intérieur de ce mur se trouve une rigole, taillée dans le dallage, permettant l’évacuation de l’eau. Au nord-est existe un mur semblable, qui devait primitivement s’interrompre pour permettre d’accéder à un édifice tétrastyle [71].
22Sous le portique nord-ouest, de plain-pied avec lui, s’ouvrent des édicules de 5,40 m de profondeur. « C’étaient sans doute des scholae pour les corporations ou de petits sanctuaires analogues à ceux des forums de Sufetula et de Gigthis » [72]. Le second édicule à partir du nord devait être une chapelle consacrée à Minerve. Contre la paroi du fond s’élève un piédestal portant une statue de la déesse en marbre blanc, retrouvée dans les déblais [73]. Le quatrième édicule à partir du nord aurait été dédié à Jupiter. Une base triangulaire gravée d’une dédicace à ce dieu a été, en effet, découverte à très peu de distance en avant de cet édicule. La pierre porte à son sommet un trou, où venait s’encastrer la base d’un aigle en bronze offert par le flamen perpetuus Q. Antonius Clemens Antullianus [74]. Sur les autres côtés, le portique ne dessert aucune annexe.
23Au sud-ouest, deux portes donnent accès à la place, l’une axiale, précédée par un escalier de sept marches, l’autre, plus étroite et précédée par un escalier de six marches, faisant face à l’entrée du capitole qui s’élève de l’autre côté de la rue.
24Au-delà du mur nord-est, une rue sépare entièrement le forum d’une série d’édifices dont le principal est un temple tétrastyle prostyle [75], entouré d’un péribole et situé dans l’axe de la place (fig. 2 ; n° 6, fig. 3). D’après le plan du site, ce sanctuaire, qui n’a conservé que son stylobate, devait occuper une superficie d’environ 85 m2, avec des dimensions proches de 9 m x 9,50 m [76]. Le monument est accessible par trois marches aboutissant à un palier dallé et entouré de chancels [77]. Au fond de ce palier, cinq autres marches mènent à la cella, dont les murs étaient en blocage avec des chaînages en grand appareil. Les six colonnes en façade étaient cannelées et portaient des chapiteaux corinthiens. Deux étroits couloirs, fermés par des chancels, longent les flancs de l’édifice. Leurs murs étaient revêtus d’un enduit stuqué et décoré de panneaux rectangulaires inégaux. Durant l’Antiquité tardive, les entrecolonnements furent bouchés par des pierres inscrites. Une inscription très fragmentaire [78] – trouvée dans ces murs et mentionnant le sénateur althiburitain M. Valerius Quadratus – pourrait être la dédicace du bâtiment. Le même Valerius est cité sur une autre inscription [79] qui a été retrouvée remployée dans la cella du bâtiment. Cette deuxième dédicace précise que ce brillant magistrat [80], étant questeur désigné d’Antonin le Pieux, a dédié une statue à l’empereur ob singularem eius in se indulgentiam.
25Pour revenir au temple tétrastyle, A. Merlin, dans sa restitution de la première ligne de l’inscription qui se rapporterait à la dédicace du monument, propose les noms divins de [Ven]eri ou de [Cer]eri [81]. Cependant, d’un point de vue urbanistique, la situation de l’édifice conviendrait mieux à une curie [82]. « Répondant au capitole dont [elle] équilibre, en quelque sorte, le volume », la construction « se rapprocherait, par certains aspects, de la curie du forum uetus de Lepcis Magna ». « Les files de dalles parallèles aux longs côtés de la salle conserveraient, comme sur d’autres sites, le souvenir des bancs que l’on y disposait pour les décurions » [83]. Du reste, la vasque carrée, creusée dans le dallage de la cour d’entrée, n’avait sans doute pas une fonction cultuelle [84], mais uniquement décorative, « liée à l’aménagement urbain » du secteur [85].
2- La construction du capitole et du théâtre sous Commode : le début de la dispersion du noyau central ?
26Entre 185 et 190, le municipium entame l’édification sur un terrain déjà urbanisé [86] du temple capitolin [87]. Le décor architectonique, étudié par N. Ferchiou [88], et les fouilles récentes, conduites par l’équipe tuniso-espagnole [89], ont confirmé que le capitole a connu une seconde phase constructive sous les Sévères, avec, notamment, l’aménagement de l’area flanquée d’un portique précédant l’édifice.
27Le capitole althiburitain (fig. 2 ; n° 2, fig. 3) [90] se dresse de l’autre côté de la rue longeant le forum au sud-est. C’est un sanctuaire corinthien prostyle tétrastyle, précédé d’une esplanade dallée à portiques et construit en grandes pierres de taille sur un haut podium creux. Un escalier occupant toute la largeur de la façade donnait accès au pronaos. Il n’en subsiste que les quatre marches inférieures. La cella (8 m x 7,50 m), accompagnée jadis de deux petites ailes, communique avec le portique par une grande porte, laquelle est surmontée d’un large linteau, lui-même surmonté d’un arc de décharge [91]. Cette porte est flanquée de chaque côté de deux pilastres corinthiens non cannelés. Le sol était pavé de grandes dalles. Les fouilles entreprises en 1908 devant le capitole ont exhumé une grosse tête de femme, sans doute une Junon, en marbre blanc [92].
28Au reste, soulignons, comme nous l’avons évoqué plus haut, que l’édifice est bâti en deux moments bien distincts. À l’extrême fin du iie siècle, le gros œuvre du chantier a été réalisé, c’est-à-dire le templum proprement dit et les deux ailes quadrangulaires qui le flanquent, le tout s’étendant sur une surface de 208 m2. Plus tard, vers le milieu du iiie siècle, le bâtiment s’est amplifié et monumentalisé, avec l’aménagement de la grande cour à portiques et, probablement, d’une entrée monumentale permettant la communication avec la voie principale, par l’intermédiaire d’un perron, face à la place. Dans sa forme finale, l’ensemble atteignait une superficie de 582 m2 [93].
29Une remarque s’impose à propos de la date relativement tardive de la mise en place du sanctuaire capitolin. Érigé dans un enclos isolé, à proximité mais à l’extérieur du forum, il n’aurait pas, croyons-nous, été prévu dans le programme d’aménagement urbanistique conçu à l’époque d’Hadrien. Par ailleurs, nous savons que l’apparition tardive de capitoles en Afrique s’explique par une évolution qui place les sanctuaires joviens sur le même plan que les temples des empereurs divinisés [94]. À cet égard, nous pourrions admettre que l’importance accordée à l’édifice, construit en deux phases, sa position dans le tissu urbain, et sa masse architecturale, montrent que ce nouveau templum cum porticibus aurait également assumé le rôle d’un sanctuaire du culte impérial [95] et ce, au moins à partir des Sévères, époque où la dévotion dynastique reçut une forte impulsion, notamment en Afrique. En tout état de cause, d’un point de vue urbanistique, le temple capitolin – formant désormais un petit centre religieux secondaire indépendant de la place – jouait le rôle de médiateur entre le quartier méridional et le forum.
30En effet, les fouilles réalisées en 1912 ont exhumé tout un quartier au sud de la place publique [96]. Ce faubourg dit « du sud-est » a été l’objet de remaniements incessants [97] depuis sa création. La rue desservant le capitolium continue vers le sud-est, dans la direction du théâtre. À une trentaine de mètres de la porte sud, une voie transversale coupe la rue dite « du capitole ». À l’angle sud-ouest de ce carrefour s’élève une fontaine (fig. 2 ; n° 5, fig. 3) [98], qui empiète très largement sur la chaussée. Elle est composée d’un massif de maçonnerie (environ 3 m x 3 m) précédé d’un bassin en forme de L.
31En continuant vers le sud, nous rencontrons les ruines du theatrum (fig. 2 ; n° 1, fig. 3) [99]. Il est érigé au sommet d’une colline dominant un large vallon, au fond duquel coule l’oued el Médéïna. L’édifice de la frons scaenae est d’architecture sobre, mais imposante, puisqu’il ne comporte ni ordre de colonnes, ni pilastres [100]. Sa cauea, d’un diamètre estimé à 56,78 m [101], est orientée plein sud. La scène mesure 33,60 m de largeur sur 9,90 m de profondeur [102]. Le mur de la façade comprenait une alternance de 26 piliers et de 25 arcs. Le monument est profondément enterré. Le mur périphérique, construit en opus quadratum de calcaire local, est partiellement conservé dans la partie est. La façade se composait de trois niveaux d’arcades surmontés d’un attique [103]. Il ne subsiste que 12 travées au rez-de-chaussée, et cinq au premier étage. Les gradins, supportés par des voûtes étagées concentriques, ont complètement disparu. Quant à la scène et à l’orchestra, elles demeurent enfouies sous un amas de grandes pierres de taille. Une galerie souterraine, faisant le tour de la cauea, permettait aux spectateurs d’atteindre leurs places par des uomitoria débouchant sur les gradins [104].
32Le bâtiment théâtral a été daté d’après un fragment de frise d’entablement découvert devant la scène [105]. Le titre de Felicis permet de faire remonter l’inscription à 185 [106], ce qui constitue un terminus ante quem pour l’édification du monument [107]. Nous savons, par ailleurs, que Caius Iulius Felix Aurunculeanus, en l’honneur de son édilité, a financé le premier spectacle scénique : Idemq(ue) primus ludos dedit [108].
33La construction de cet édifice de spectacle, relié de surcroît au capitolium par une rue dallée, a ainsi entraîné un tropisme vers le quartier méridional. En effet, la masse monumentale de cette construction surpasse celle des autres monuments. Les valeurs socio-politiques qu’elle véhicule consolident le corps social, « renouvelant son allégeance au pouvoir » [109]. Ce nouveau pôle de convergence populaire deviendra désormais, et pour longtemps [110], l’un des sites les plus attractifs de la cité.
III- Le développement des riches faubourgs résidentiels et l’émergence la ville éclatée sous les Sévères
34Sous le règne de la dynastie africaine, Althiburos, comme l’ensemble des cités africaines, atteint l’apogée de son développement économique et urbain [111]. Le capitole se dote d’une grande area flanquée de portiques et d’une entrée monumentale, devenant ainsi une sorte de centre religieux autonome. Le véritable centre urbain se disperse ainsi le long de la voie qui joint le théâtre au capitolium.
35C’est probablement de cette époque que date la construction d’un bâtiment singulier dans le quartier sud-est. Ce monument [112] – le mieux conservé de cette partie de la cité – se compose de deux divisions rectangulaires, dont la plus grande communique avec une rotonde au sol bétonné. Ces deux cours contiennent chacune un grand bassin en pierre ; l’un de ceux-ci, celui de la cour la plus spacieuse, mesure 5 m de long sur 1,70 m de large. Les 21 niches, creusées à une certaine hauteur du sol dans la plupart des murs, servaient d’armoires. Ceci constitue une particularité de l’édifice. A. Merlin [113], suivi par L. Poinssot [114], a considéré ce bâtiment comme une huilerie artisanale, ou comme un atelier de teinturier ou de foulon [115]. Cependant, comme l’a déjà fait remarquer M. Ennaïfer [116], « nous ne sommes pas, dans l’état actuel de notre documentation, en mesure de déterminer l’utilisation de ce curieux monument, c’est probablement une œuvre tardive comme l’ensemble des constructions qui l’entoure ».
36L’essor urbano-économique d’Althiburos s’est ainsi accompagné d’une différenciation sociale des quartiers. Les luxueuses demeures de la bourgeoisie municipale se sont implantées à la périphérie du centre urbain [117]. Ce phénomène, observé également à Thysdrus [118], à Thamugadi [119] et à Volubilis [120], illustre à la fois la solidité de la classe dominante et le dynamisme économique incontestable de la cité [121]. Même si les propriétaires sont généralement anonymes, l’étude de l’architecture et du décor des domus permet d’attester la qualité du cadre de vie de l’élite urbaine.
37Le noyau urbain était relié aux quartiers résidentiels par des ponts et des quais, en grand appareil, protégeant les berges des ravins contre l’érosion [122]. Les opulentes maisons exhumées jusqu’à ce jour sont à péristyle. Elles auraient été édifiées durant l’époque tardo-antonine et surtout sévérienne [123]. Dans le quartier avoisinant le forum, à l’est de la présumée curie, s’étend une vaste domus – dite « aux 16 bases » [124] –, composée de plusieurs pièces [125] organisées autour d’une cour jardinée (fig. 2 ; n° 8, fig. 3). Les 16 colonnes du péristyle, pavé de mosaïques géométriques, étaient posées sur des socles parallélépipédiques, reliés les uns aux autres par des chancels.
38Située à 120 m environ au nord du capitole, sur la rive gauche de l’oued Oum el-Abid, la « maison de la pêche [126] » s’étage à deux niveaux différents, reliés par un escalier (fig. 2 ; n° 9, fig. 3). Les pièces de l’étage supérieur, presque détruites, donnent sur une cour dont le centre était occupé par un bassin allongé, semi-circulaire à l’une de ses extrémités, creusé dans le sol. L’eau était évacuée par une canalisation souterraine maçonnée. Le péristyle, orné d’une mosaïque géométrique, était isolé du uiridarium par des chancels qui fermaient les entrecolonnements. Toutes les salles sont fortement endommagées. Cependant, les cinq pièces, situées sur le côté nord de la cour, en contrebas, sont encore bien conservées. L’une d’elles, celle qui est terminée à deux de ses extrémités par une abside, est pavée d’une riche mosaïquée figurée représentant une scène de pêche. Chaque abside est décorée d’une tête colossale d’Océan [127].
39Sur la rive droite de l’oued el-Abid se dresse la grande domus dite « maison des Muses » (fig. 2 ; n° 10, fig. 3) [128]. De plan carré, cette demeure est construite à flanc de coteau, dans un quartier résidentiel. Ses murs sont en blocage avec chaînages en pierres de taille. D’après A. Merlin, son entrée était probablement au sud-est. Comme les autres habitations privées de la cité, elle s’ordonne autour d’une cour presque carrée (6,50 m de côté) ceinte d’un péristyle sur lequel s’ouvrent les principaux appartements. Cette cour est barrée dans toute sa longueur par un bassin tapissé de gros cubes blancs. Au nord-ouest, au fond du péristyle, s’ouvre par deux baies le triclinium, dont le pavement en T présente des scènes marines. La galerie nord-est abrite trois pièces indépendantes les unes des autres. Deux ont un sol bétonné. La troisième, qui communique avec le portique par une large baie, se termine par une abside. C’est cette exèdre (4 m x 3 m) qui a livré la mosaïque des neuf Muses.
40Au nord-est de la « maison des Muses » s’édifie, probablement au début du iiie siècle, la vaste demeure des Asclepieia [129], où fut découverte la fameuse mosaïque de batellerie romaine (fig. 2 ; n° 11, fig. 3). Construite sur les vestiges d’un autre bâtiment, cette domus domine un espace qui descend en pente douce vers le lit de l’oued. Elle est dotée d’une entrée monumentale, composée d’un perron et de deux escaliers latéraux. La partie centrale de la cour à péristyle [130] comprend un petit jardin, agrémenté de deux bassins semi-circulaires, d’une vasque, d’un puits et d’un grand bassin renfermant un autre plus petit. Les triclinia sont situés à gauche et à droite ; l’exèdre, dont la mosaïque porte une couronne agonistique, est au fond, c’est-à-dire au nord. Le bâtiment, qui se prêtait à une utilisation collective, a subi de multiples remaniements architecturaux au fil des siècles [131]. Entre le milieu et la fin du iiie siècle, des petits bains privés s’implantent à l’angle sud-est du bâtiment central [132]. Ces thermes privés occupent approximativement un peu plus de 170 m2, le frigidarium couvrant un peu moins de 20 m2. Les trois salles chauffées, situées au sud et disposées en fonction d’un plan circulaire incomplet, étaient parcourues selon un itinéraire rétrograde [133].
41L’entrée de la demeure présentait sur son sol un véritable catalogue de la batellerie antique, allant de la simple barque au gros bâtiment de commerce [134]. Vingt-cinq noms d’embarcations s’y trouvent. Les commanditaires de cette superbe mosaïque, datée de la seconde moitié du iiie siècle, étaient probablement des armateurs [135]. Ceci confirme, d’après G.-Ch. Picard [136], la thèse selon laquelle les naviculaires romains « étaient avant tout des propriétaires fonciers qui, avec l’encouragement du gouvernement, achetaient des navires pour exporter les produits de leurs terres » [137].
42Au milieu d’une pièce de réception ouvrant sur le péristyle (oecus 23), on a mis au jour une inscription en grec sur une couronne figurée au milieu d’une mosaïque tardive mentionnant les Asclepieia. M. Ennaïfer [138] a supposé que la domus était devenue le siège d’une collectivité aux préoccupations religieuses liées au culte d’Esculape. N. Duval [139] conteste toutefois cette interprétation et montre que le motif figuré, orné de l’inscription, représente une couronne agnostique accordée à un vainqueur de jeux honorant Asclépios. Cette demeure n’aurait « jamais cessé d’être utilisée par des propriétaires privés », dont l’un d’entre eux tiendra à commémorer la victoire remportée, sans doute à Carthage [140].
43Plus globalement, les transformations architecturales et décoratives entreprises dans cette maison à l’époque post-sévérienne prouvent la vitalité de l’élite althiburitaine durant cette période. Certes, l’histoire tardive de la cité [141] demeure encore relativement mal connue. Aux ve et viie siècles, Althiburos était un siège épiscopal [142]. Des épitaphes chrétiennes ont été trouvées [143], mais aucune église n’a été signalée. Dans le centre urbain, d’après les récentes études, le capitole aurait conservé sa fonction religieuse durant la plus grande partie du Bas-Empire [144].
44Par ailleurs, les prospections archéologiques ont montré une continuité de l’occupation du territoire et ce, jusqu’à l’époque byzantine [145], où deux forteresses avaient été érigées – l’une au sud, et l’autre au nord de la ville –, sécurisant ainsi ses deux principaux accès [146].
45Tous les travaux de recherche convergent ainsi pour conclure à l’existence d’une vie urbaine dynamique à Althiburos à partir, au moins, du ive siècle av. J.-C. Dès le iiie siècle av. J.-C., cette ville numide se punicise. Et l’on assiste à l’émergence progressive d’une culture politico-urbaine complexe. Ainsi, le centre public romain s’est construit sur les vestiges de la ville numide. Un premier programme d’aménagement urbain a été réalisé sous Auguste, probablement à l’occasion de l’obtention d’un statut juridique privilégié. Mais la plupart des monuments a été élevée au cours de la période qui a suivi la promotion municipale. À la fin du iie et au début du iiie siècle, tout un quartier au sud-est du centre monumental se développe et se dissout progressivement le long de la voie reliant le capitolium au theatrum. Avec l’implantation des riches demeures à péristyle, la ville éclate et s’étale sur les espaces périurbains. Mais malgré le développement précoce de la vie économique et urbaine, et en dépit d’une position stratégique et commerciale particulièrement avantageuse, Althiburos a connu une urbanisation relativement limitée [147]. En effet, dans l’état actuel de la recherche, la ville semble être restée, à la fin du Haut-Empire, dépourvue d’importants monuments publics romains tels la basilique, l’amphithéâtre et surtout, les thermes publics. Cette apparente atonie urbaine pourrait s’expliquer par l’insuffisance des élites évergètes. Par ailleurs, nous remarquons que la plupart des constructions sont l’œuvre de la collectivité. D’autre part, il est frappant de constater que seulement deux notables althiburitains ont pu accéder aux grands ordres de l’État : M. Valerius Quadratus au rang de clarissime [148] et M. Helvius Melior Placentius Sabinianus Samunianus au rang équestre [149]. Qui plus est, les notables, qui habitaient les riches domus suburbaines, sont demeurés inconnus et semblent surtout s’être totalement désintéressés de la vie évergétique locale.
46Même si tous les faubourgs d’Althiburos n’ont pas été dégagés, nous pourrions penser que certains curiales résidaient le plus souvent dans les uillae rustiques repérées autour de la ville [150].
47En définitive, nul doute que les nombreux programmes de recherche en cours sur le site permettront de compléter cette étude et d’explorer davantage le territoire rural de cette cité, qui n’a certainement pas fini d’attiser la curiosité des historiens et des archéologues.
Figures
Figure 1 : Topographie de la vallée d’Althiburos. Élaborée par l’Unité de documentation graphique de l’Institut catalan d’archéologie classique (dans Kallala, Sanmartí 2011).
Figure 1 : Topographie de la vallée d’Althiburos. Élaborée par l’Unité de documentation graphique de l’Institut catalan d’archéologie classique (dans Kallala, Sanmartí 2011).
Figure 2 : Plan d’Althiburos (d’après Merlin 1913).
Figure 2 : Plan d’Althiburos (d’après Merlin 1913).
Figure 3 : Topographie de la ville ancienne d’Althiburos. Élaborée par l’Unité de documentation graphique de l’Institut catalan d’archéologie classique (dans Kallala, Sanmartí 2011).
Figure 3 : Topographie de la ville ancienne d’Althiburos. Élaborée par l’Unité de documentation graphique de l’Institut catalan d’archéologie classique (dans Kallala, Sanmartí 2011).
Bibliographie
Bibliographie
Abréviations
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- CIL = Corpus Inscriptionum Latinarum, Berlin, 1863-.
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Mots-clés éditeurs : Promotion juridique, Tunisie, Centre de convergence, Faubourg, Domus, Monumentalisation, Althiburos, Numidie
Mise en ligne 15/09/2021
https://doi.org/10.3917/dha.471.0179Notes
-
[1]
Depuis 2006, le site fait l’objet d’une coopération internationale sur le double plan de la recherche scientifique et de la mise en valeur. Le premier projet, dont l’objectif principal est de mieux connaître et comprendre la formation de l’État et de la société numides à partir des recherches archéologiques sur la région d’Althiburos, a été mené par l’Institut national de patrimoine de Tunisie et l’université de Barcelone, avec la collaboration de l’Institut catalan d’archéologie classique. Les résultats de ce projet ont été publiés dans : Kallala et al. 2008 ; Kallala, Sanmartí, Ramon Torres 2008 ; Kallala et al. 2014c. Deux beaux volumes de fouilles et de découvertes diverses ont également été publiés : Kallala, Sanmartí 2011 ; Kallala, Sanmartí, Belarte 2016. Signé en 2007 avec l’université de Macerata et impliquant aussi l’université de Bari, en Italie, le deuxième projet porte sur l’étude du théâtre, avec un plan d’intervention en trois volets : le relevé topographique et architectural, le catalogue des blocs écroulés et la fouille à l’intérieur de l’édifice (voir : Di Vita et al. 2009 ; Kallala et al. 2017). Le troisième projet porte sur le tophet-sanctuaire de Baal Hammon-Saturne. Signé avec l’Institut de la civilisation italienne et de la Méditerranée antique (Iscima), ce projet consiste à fouiller et à étudier le tophet (voir : Kallala 2014 ; Kallala et al. 2014a ; Kallala et al. 2018, p. 113 sq.).
-
[2]
Voir : Ben Akacha 2011a ; Ben Akacha 2011b ; Ben Akacha 2011c ; Ben Akacha 2015 ; Ben Akacha 2016.
-
[3]
AATun, f. 29, Ksour, n° 97. Sur Althiburos, nous pouvons consulter, outre les travaux précités, Gauckler 1905, p. 113 sq. ; Merlin 1912 ; Merlin 1913 ; Ennaïfer 1976 ; Darmon 1978 ; Desanges et al. 2010, p. 102-103 ; Sanmartí et al. 2012.
-
[4]
Diminutif du mot arabe Médina signifiant « petite ville ».
-
[5]
Ennaïfer 1976, p. 10.
-
[6]
Table de Peutinger, V, I : Altuburos est à XVI milles d’Orba et d’autant de Mutia.
-
[7]
Itinéraire d’Antonin, 26, 4 : Altieuros est située à XVI milles de Laribus et à XXXII milles d’Admedera. Cf. : Gauckler 1905, p. 114 ; Ennaïfer 1976, p. 12-13 ; Desanges et al. 2010, p. 102-103.
-
[8]
Sur la région du Haut Tell, voir : Ennaïfer 1976, p. 9-11 ; Kallala, Sanmartí 2011, p. 9-11 (préface) ; Lassère 2015, p. 459-460.
-
[9]
Avec un débit considérable évalué à 150 litres par seconde ; cf. Ennaïfer 1976, p. 11.
-
[10]
Voir Ennaïfer 1976, p. 15.
-
[11]
Kallala et al. 2014b, p. 24.
-
[12]
Voir : Kallala et al. 2008, p. 90 ; López, Cantero 2016 ; Valenzuela-Lamas 2016.
-
[13]
Kallala et al. 2011, p. 34-35. Rappelons ici que les riches gisements de fer de Djbel Jérissa, intensivement exploités dès l’époque coloniale, auraient été en activité à l’époque numide et romaine ; cf. Kallala et al. 2008, p. 84, n. 5.
-
[14]
Voir : Lévêque 1986, en particulier p. 642-645 ; Lévêque 1999.
-
[15]
En effet, d’après les résultats de la fouille, on a distingué trois phases à l’intérieur de la période numide : Numide Ancien (NA), Numide Moyen (NM) et Numide Récent (NR). Ces trois grandes époques ont été divisées en plusieurs sous-phases : NA 1 (xe s. av. J.-C.), NA 2 (ixe s. av. J.-C.), NA 3 (viiie s. av. J.-C.), NM (fin viie s. av. J.-C.-ve s. av. J.-C.), NR 1 (ive s. av. J.-C.-146 av. J.-C.), NR 2 (146-27 av. J.-C.). Voir : Kallala et al. 2010, p. 285-286 ; Kallala et al. 2011, p. 31-38 ; Sanmartí et al. 2012, p. 30-38 ; Kallala et al. 2014c, p. 182 sq.
-
[16]
Kallala et al. 2008, p. 75-86, surtout p. 79-86 ; Belarte 2011, p. 45 sq. ; Kallala et al. 2011, p. 36-38 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 153 sq. ; Kallala et al. 2014c, p. 184 sq.
-
[17]
Kallala et al. 2008, p. 104-106 ; Belarte 2011, p. 46-47 ; Kallala et al. 2014c, p. 185-186 ; Belarte, Ramon 2016, p. 23-25.
-
[18]
Kallala et al. 2014c, p. 186.
-
[19]
Notons ici qu’il ne faut pas confondre cet édifice avec le « grand mur » qui s’étend, en direction est-ouest, sur les plaines dominant la partie supérieure de la vallée d’Althiburos, en traversant perpendiculairement les différents oueds qui coulent vers le nord. Sur ce mur, qui est probablement « une sorte de limite territoriale », voir : Kallala et al. 2008, p. 103-105 ; Kallala et al. 2014b, p. 31 ; p. 33, fig. 16 ; p. 58 ; Kallala et al. 2014c, p. 190-192.
-
[20]
Voir : Kallala et al. 2008, p. 91-96 ; Jornet, Fadrique, Sanmartí 2011 ; Kallala et al. 2014b ; Sanmartí et al. 2015.
-
[21]
Kallala et al. 2008, p. 100-103 ; Kallala, Sanmartí, Ramon Torres 2008, p. 2258-2260 ; Kallala et al. 2014c, p. 188 ; Kallala et al. 2014d, p. 133.
-
[22]
Kallala et al. 2008, p. 98.
-
[23]
Sur ces documents, voir : Le Glay 1961, p. 295-296 ; Ennaïfer 1976, p. 15-29 ; Krandel-Ben Younès 2002, p. 209-214 ; Kallala et al. 2010, p. 283-285 ; Kallala et al. 2014d, p. 134 sq.
-
[24]
Ces nouveaux documents, retrouvés dans l’aire du tophet, se répartissent comme suit : deux inscriptions puniques, trois inscriptions puniques avec quelques lettres néo-puniques et six inscriptions néo-puniques. De nombreux fragments de stèles anépigraphes et une stèle votive à Saturne ont été également découverts lors de ces fouilles. Cf. : Ben Abid 2014 ; Kallala 2014 ; Xella, Tahar 2014.
-
[25]
C’est surtout à la lumière de la découverte d’une bonne série de mensae, mais aussi d’urnes cinéraires et de nouvelles stèles et inscriptions puniques et néo-puniques que N. Kallala a pu identifier et localiser le sanctuaire. Voir : Fabiani 2007 ; Kallala 2014 ; Kallala et al. 2014a ; Kallala et al. 2014c, p. 186-187 ; Ribichini, Kallala 2016 ; Botto, Kallala, Ribichini 2017 ; Kallala et al. 2018, p. 113 sq.
-
[26]
Voir : Kallala et al. 2010, p. 285-299 ; Sanmartí et al. 2012, p. 26 sq. ; Kallala et al. 2014d, p. 133-134.
-
[27]
Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 163 ; Belarte, Ramon 2016, p. 32.
-
[28]
Voir, en dernier lieu, Belarte, Ramon 2016, en particulier p. 33-34.
-
[29]
Pour Picard 1974, p. 130, Althiburos « n’a sans doute jamais appartenu à Carthage » ; d’après Ennaïfer 1976, p. 16, elle était située « au-delà de cette frontière (les fosses phéniciennes), en territoire numide, mais à l’intérieur d’une zone-tampon entre le royaume numide massyle et “les fosses phéniciennes” » ; enfin, pour Kallala et al. 2014, p. 145, « une totale indépendance de la ville numide d’Althiburos par rapport à Carthage est peu envisageable, d’abord du fait de sa situation, vraisemblablement à la lisière des fosses phéniciennes, ensuite de la présence significative de traits culturels puniques forts dans la cité. A contrario, une totale dépendance territoriale n’est pas non plus assurée. La possibilité d’avoir servi de garnison avancée de Carthage – et/ou de point de contact commercial – nous semble plus envisageable ».
-
[30]
Sur ces phénomènes, voir : Smadja 1983, surtout p. 691-694 ; Lévêque 1986 ; Lévêque 1999 ; Kallala, Sanmartí 2011, p. 12-17 (préface) ; Sanmartí et al. 2012, p. 22-26. Pour Lévêque 1986, p. 655, la punicisation « fournit – comme d’ailleurs l’hellénisation en partie concomitante – aux couches dominantes un signe de reconnaissance sociale, un statut de prestige renforcé qui accroît l’hégémonie du roi et des siens, des grands, des élites municipales sur les travailleurs dépendants ».
-
[31]
Voir : Clermont-Ganneau 1898, p. 357-359 ; Poinssot 1942, p. 128-129 ; Ennaïfer 1976, p. 18-20, n. 3 ; p. 27-28 ; Bron 2009 ; Schmitz 2010.
-
[32]
Voir Bron 2009, p. 143.
-
[33]
D’après plusieurs historiens, il s’agit en effet d’un collège ou d’une association cultuelle qui s’occupe de la construction et de l’entretien des sanctuaires traditionnels, particulièrement à l’époque romaine. Sur cette association, attestée aussi bien à Althiburos qu’à Mactaris, voir : Clermont-Ganneau 1898 ; Picard 1957, p. 62-63 ; Krandel-Ben Younès 2002, p. 443.
-
[34]
Voir : Kotula 1972, p. 78-79 ; Picard 1974, p. 125 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 27 ; Lévêque 1986, p. 641 ; Belkahia, Di Vita-Évrard 1995, p. 262 ; Lévêque 1999, p. 155 ; Kallala et al. 2014d, p. 134. Pour Kotula 1972, p. 79, « il y a eu un peu partout dans le monde punique des triades de dignitaires agissant ensemble dans la vie publique. Il se peut alors que l’idée venant de Carthage et influençant le vieux fond libyque […] soit à l’origine d’une institution analogue qui s’est formée dans les villes du royaume massyle ».
-
[35]
C’est-à-dire dans la zone 2 de la fouille tuniso-catalane. Cet espace est situé entre la rue principale de la ville ancienne, qui longe le côté sud-ouest du forum, et la route moderne, qui traverse le site. Voir : Kallala, Sanmartí, Ramon Torres 2008, p. 2260 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 153 sq.
-
[36]
Sur ces deux édifices, voir : Kallala et al. 2011, p. 38-39 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 167-171 ; Kallala et al. 2014c, p. 194.
-
[37]
Ces fondations sont composées de blocs rectangulaires et trapézoïdaux mis à plat, parfois de grande dimension ; les rangées inférieures du mur visible sont constituées de moellons disposés selon la technique de l’opus uittatum ; cf. Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 169.
-
[38]
Kallala et al. 2011, p. 39.
-
[39]
Kallala et al. 2011, p. 39. D’après Kallala et al. 2014c, p. 193-194, « dans la zone 2 (du capitole), il a été possible de constater qu’à partir de l’époque d’Auguste, plus précisément dans les dernières décennies du ier siècle av. J.-C., une nouvelle planification urbanistique a transformé entièrement cette partie de la ville numide. À part le rasement des structures antérieures, la réorganisation de l’espace s’effectue par la création d’insulae et de nouvelles rues, à disposition à peu près orthogonale ».
-
[40]
Voir Kallala et al. 2011, p. 39-40.
-
[41]
Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 165 ; Kallala et al. 2014c, p. 194 ; Ben Moussa, Revilla Calvo 2016, particulièrement p. 143-159 et p. 178-182. Ces derniers auteurs remarquent à juste titre (p. 142) que « les US de la période augustéenne ont fourni 1 010 tessons, avec 119 individus (178 pondérés par un). La plus grande partie de ces US proviennent de la fouille de la zone 2, et elles doivent être associées à une réorganisation du secteur en rapport avec la construction de plusieurs bâtiments et la définition de l’urbanisme de la ville à cette époque ».
-
[42]
Voir Ben Akacha 2011b, p. 422 sq.
-
[43]
Par ailleurs, la présence de plusieurs Iulii pourrait indiquer l’existence d’un noyau de romanisation dès l’époque d’Auguste : CIL, VIII, 1835 ; 1836 ; 16475 ; 27771 ; 27799 ; 27800 ; voir Ennaïfer 1976, p. 30, n. 98.
-
[44]
Et qui lui conserve son système de droit et de propriété. Sur l’autonomie des ciuitates, voir Aounallah 2010, p. 34 sq.
-
[45]
Par ailleurs, à Althiburos comme à Mactaris, la culture juridico-religieuse punique semble s’être développée après la disparition de Carthage ; voir Picard 1957, chap. 2 et 3. Sur la naissance des cités suffétales, voir : Poinssot 1959, p. 122-129 ; Kotula 1972 ; Picard 1974, surtout p. 132-133.
-
[46]
Gascou 1972, p. 133-134 ; Gascou 1982, p. 189.
-
[47]
Plusieurs historiens supposent que le voyage impérial de Carthage à Lambèse aurait été marqué par la promotion des cités situées sur cette route. Sur ce voyage, voir Guédon 2006, p. 690-699.
-
[48]
CIL, VIII, 27769 = 1824 + 1826 + 1831 = 16470 ; AÉ, 1913, 45 ; Kallala 2010, p. 235-236 : municipium Aelium Hadrianum [A]lthiburitanum ; sur cette inscription, voir infra (la dédicace du capitole). CIL, VIII, 27781 : mu[nicipium Ae]lium H[a]drianum Aug(ustum) Althib(uritanum). Une autre inscription qualifie Hadrien de conditor municipi : CIL, VIII, 27775.
-
[49]
Voir : Merlin 1913, p. 48-49 ; Ennaïfer 1976, p. 30-33.
-
[50]
Sur l’inauguration de cette voie, voir Le Bohec 1989, p. 376, n. 87 bis.
-
[51]
Merlin 1913, p. 22-24 ; Ennaïfer 1976, p. 47-48 ; Kallala et al. 2011, p. 39.
-
[52]
CIL, VIII, 27775, a-c ; Merlin 1912, p. 419-421 ; Merlin 1913, p. 22 : [Imp(eratori) Caes(ari), diui Traiani Part(hici) f(ilio), diui Ner]uae n(epoti), Traiano Ha[dria]no Aug(usto), / [pont(ifici) max(imo), trib(unicia) pot(estate) ---, imp(eratori) ---, co(n)s(uli) --- p(atri) p(atriae), condi]t[o]ri municipi(i). D(ecreto) d(ecurionum), p(ecunia) [p(ublica)].
-
[53]
Kallala et al. 2011, p. 39.
-
[54]
Ou comme l’affirme Gros 1996, p. 207, c’est « le lieu où se concentrent tous les signes de la dignité municipale » et l’histoire de la communauté civique au fil des générations.
-
[55]
Voir Ben Akacha 2016, p. 229 sq.
-
[56]
Ben Akacha 2011b, p. 426.
-
[57]
CIL, VIII, 11827.
-
[58]
Voir : Picard 1957, p. 148-149 ; Ben Akacha 2011b, p. 428-429.
-
[59]
On a trouvé une dédicace faite en l’honneur de cet empereur renfermant la mention in foro ; cf. : CIL, VIII, 843 + p. 927 + CIL, 12361 + p. 2423 + CIL, 23988 + ILAfr, 224 ; Jouffroy 1986, p. 205 ; Wesch-Klein 1990, p. 204, n. 6.
-
[60]
Merlin 1933, p. 219.
-
[61]
Voir Ben Akacha 2011c, p. 93.
-
[62]
Di Vita-Évrard 1984, surtout p. 198.
-
[63]
Sur une inscription du forum, Auguste est qualifié de conseruator ; cf. IRT, 320.
-
[64]
Di Vita-Évrard 1984, p. 198, n. 4.
-
[65]
Sur ce forum, voir : Di Vita, Liviadotti 2005 ; Baratte 2012, p. 29-33 ; Lassère 2015, p. 372-373.
-
[66]
Voir Smadja 1978, p. 173 ; Baratte 2012, p. 29.
-
[67]
BCTH, 1908, p. CCXXIX sq. ; Merlin 1912, p. 417 sq. ; Merlin 1913, p. 6 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 42 sq. ; Ben Baaziz 1987, p. 221.
-
[68]
Ses dimensions extérieures, portiques compris, sont : 44,60 m x 37 m.
-
[69]
Merlin 1913, p. 7.
-
[70]
CIL, VIII, 27771 ; BCTH, 1908, p. CCXXX-CCXXXI, a ; AÉ, 1908, 166 = AÉ, 1909, 101 ; Merlin 1913, p. 8-9 ; Wesch-Klein 1990, p. 61-62, n. 4 : C(aius) Iulius, Q(uinti) f(ilius), Felix / Aurunculeianus, aed(ilis) / ob honorem aedilitatis signum / Marsyae, quod ex (sestertium) II (milibus) CCCC n(ummum) cum / legitima sum(ma) taxauerat, adiect(a) / amplius pec(unia), posuit et dedic(auit) / d(ecreto) d(ecurionum), idemq(ue) primus ludos dedit.
-
[71]
Ennaïfer 1976, p. 43.
-
[72]
Merlin 1913, p. 20.
-
[73]
La déesse est vêtue d’une longue tunique et d’un manteau dont elle semble retenir les plis de la main gauche contre sa hanche. Elle porte sur la poitrine l’égide avec la tête de Gorgone ; cf. : Merlin 1912, p. 418 ; Merlin 1913, p. 20 ; Ennaïfer 1976, p. 43.
-
[74]
CIL, VIII, 27768 ; BCTH, 1908, p. CCXXI-CCXXII, b ; AÉ, 1908, 167 ; Merlin 1913, p. 20-21 ; Bassignano 1974, p. 164, n. 2 : I(oui) O(ptimo) M(aximo). / Q(uintus) Antonius Clemens Antul/l[ian]us praef(ectus) iur(e) dic(undo), IIuir, / [---], fl(amen) p(er)p(etuus), aquilam / [aeream ?] cum basei, quam / [Anto]nius Clemens pater / [ob ho]norem flamoni(i) / [perp(etui)] C(ai) Antoni Clemen/ti[s A]ntulliani, fili(i) eius, / nep[ot]is sui, ex duplicat(a) / honoraria summa / pr[o]miserat, amplia/ta pecunia po[suit]. / D(ecreto) d(ecurionum).
-
[75]
Merlin 1913, p. 10 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 46-47 ; Balty 1991, p. 99-100 ; Eingartner 2005, p. 185-186.
-
[76]
Balty 1991, p. 100.
-
[77]
Merlin 1913, p. 10 ; p. 13.
-
[78]
CIL, VIII, 27772 ; Merlin 1912, p. 424-425 ; Merlin 1913, p. 13 ; Jouffroy 1986, p. 209 : ---us n--- iusi--- eri c--- o--- [M(arcus) Va]lerius M(arci) [fil(ius), Quir(ina), Quadratus, A]lthibur[itanus,] quae[stor Aug(usti) d]esign[atus---].
-
[79]
CIL, VIII, 27776 ; AÉ, 1908, 168 : Imp(eratori) Caes(ari), diui Hadr(iani) fi[l(io)], / [d]iui Traiani Parth(ici) nep(oti), / [d]iui Ner(uae) pronepoti, T(ito) Aelio / Hadr(iano) Antonino Pio, pont(ifici) / max(imo), trib(unicia) potes[t(ate) V]III(?), imp(eratori) / II, co(n)s(uli) IIII, p(atri) p(atriae), optimo prin/cipi, ob singularem eius / in se indulgentiam / M(arcus) Valerius, M(arci) fil(ius), Quir(ina), / Quadratus, Xuir stlit(ibus) / iud(icandis), trib(unus) mil(itum) [[leg(ionis) III]] Aug(ustae), / quaes[t(or)] eius desig(natus), / posu[it].
-
[80]
Le même personnage est déjà connu par une inscription de Tibur (CIL, VI, 1533 = XIV, 3996) et par une autre de Mactaris (CIL, VIII, 11811 ; ILPB, p. 45, n. 103) : M(arco) Valerio, / [M(arci) f(ilio), Quiri]/na, Quadr[ato, (decem)uiro] / stlitibus [iudican]/dis, trib(uno) l[aticlauio] / leg(ionis) (tertiae) Aug(ustae), q(uaestori) A[ug(usti) des(ignato). Municip/es mu]/nicip[i(i) Althiburitani]. Les municipes dont il est question dans cette dernière inscription ne peuvent pas être les citoyens de Mactaris (encore ciuitas en 145-150), mais plutôt ceux du municipium Althiburitanum. Voir : Merlin 1913, p. 13 ; Picard 1957, p. 150, n. 481 ; Beschaouch 1969, p. 202-203 ; Gascou 1972, p. 150 ; Ennaïfer 1976, p. 32-33 ; Corbier 1982, p. 707-708.
-
[81]
Merlin 1912, p. 425 ; Merlin 1913, p. 13, n. 4.
-
[82]
Balty 1991, p. 99-100.
-
[83]
Balty 1991, p. 100.
-
[84]
Merlin 1913, p. 11 ; Eingartner 2005, p. 186.
-
[85]
Voir Morvillez 2008, surtout p. 391. Pour cette vasque, Balty 1991, p. 100, considère qu’il pourrait s’agir « d’une modification tardive, comme tant d’autres dont la construction a gardé la trace ».
-
[86]
En effet, d’après les recherches récentes, la construction du sanctuaire a provoqué la destruction « des niveaux d’occupation antérieurs sur une grande surface et, par conséquent, de grands déplacements de terres » ; cf. Belarte 2011, p. 56.
-
[87]
CIL, VIII, 27769 = 1824 + 1826 + 1831 = 16470 ; Merlin 1912, p. 420-421 ; AÉ, 1913, 45 ; Merlin 1913, p. 27 ; Barton 1982, p. 280 ; Jouffroy 1986, p. 209 ; Kallala 2010 [= Kallala, Sanmartí 2016] : I(oui) O(ptimo) M(aximo), Iunoni Reginae, Mineruae, / [[pro salute Imp(eratoris) Caes(aris) M(arci) Aureli Commodi Antonini Pii Felicis Aug(usti)]]. Municipium Aelium / Hadrianum [A]lthiburitanum, pecunia sua, Ka[pito]lium a solo extructum / [fe]c[it, omniq(ue) a]ddito cultu dedi[cau]it.
-
[88]
Ferchiou 2007.
-
[89]
Voir : Belarte 2011, p. 54-56 ; Kallala et al. 2011, p. 40-41 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 172-174.
-
[90]
Cagnat, Gauckler 1898, p. 8-10 ; Merlin 1913, p. 33 sq. ; Ennaïfer 1976, p. 44-45 ; Barton 1982, p. 280-281 ; Eingartner 2005, p. 186 ; Ferchiou 2007 ; Belarte 2011, p. 54-56 ; Kallala et al. 2011, p. 40-41 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 172-174 ; Quinn, Wilson 2013, p. 151, n. 203 ; p. 157 ; p. 160 ; p. 171.
-
[91]
Ce qui permettait, d’après Barton 1982, p. 21, d’éclairer l’intérieur de la cella : « admit daylight into cella ».
-
[92]
Voir BCTH, 1908, p. CCXXXIV-CCXXXV ; Merlin 1913, p. 27.
-
[93]
Voir : Belarte 2011, p. 54-56 ; Kallala et al. 2011, p. 40.
-
[94]
Gros 1987, p. 112-113 ; Gros 1996, p. 192-194.
-
[95]
Sur les interférences entre le culte impérial et le culte capitolin, voir : Gros 1987, p. 112-113 ; Gros 1990-1992, p. 79-80.
-
[96]
Merlin 1913, p. 29-36 ; Ennaïfer 1976, p. 50-51.
-
[97]
D’après Merlin 1913, p. 33, ce quartier est « d’un aspect extrêmement confus. Les remaniements y ont été multiples ; les murs de toutes les époques se croisent et s’enchevêtrent ».
-
[98]
Merlin 1913, p. 30-33 ; Ennaïfer 1976, p. 49 ; Augusta-Boularot 1997, p. 446. L’édifice daterait des iie-iiie siècles apr. J.-C. ; cf. Augusta-Boularot 1997, p. 446, n. 1820.
-
[99]
Saladin 1887, p. 193-195 ; Ennaïfer 1976, p. 51-52 ; Lachaux 1979, p. 33-34 ; Sear 2006, p. 80 ; p. 275 ; plan n° 247 ; Di Vita et al. 2009 ; Kallala et al. 2017.
-
[100]
Saladin 1887, p. 194 ; Ennaïfer 1976, p. 52.
-
[101]
Di Vita et al. 2009, p. 199 ; Kallala et al. 2017, p. 19.
-
[102]
Saladin 1887, p. 193 ; Ennaïfer 1976, p. 52.
-
[103]
Voir : Di Vita et al. 2009, p. 198-199, fig. 5 ; Kallala et al. 2017, p. 19.
-
[104]
Ennaïfer 1976, p. 52 ; Lachaux 1979, p. 34.
-
[105]
Gauckler 1897, p. 422, n. 171 ; CIL, VIII, 27777, a ; Jouffroy 1986, p. 231 ; Wesch-Klein 1990, p. 59, n. 1 : [--- pro salute Imp(eratoris) Caes(aris) --- Pii Felic]is Germ(anici) Sa[rm(atici) ---/---] et Erucia[nus ? ---/---]i sportulas et / [---] d(e) s(ua) [p(ecunia) ---]OVT[---].
-
[106]
Wesch-Klein 1990, p. 59 ; Kienast 1996, p. 149.
-
[107]
Ennaïfer 1976, p. 52 ; Lachaux 1979, p. 34 ; Di Vita et al. 2009, p. 204 ; Kallala et al. 2017, p. 4. Par ailleurs, pour Sear 2006, p. 80, la cauea construite au-dessus du sol et sans soubassement n’apparaît en Afrique (Bulla Regia, Ammaedera et Althiburos) qu’au iie siècle, surtout sous Commode.
-
[108]
CIL, VIII, 27771. Voir supra (la dédicace de la statue de Marsyas).
-
[109]
Sur le rôle de cet édifice de spectacle, voir : Gros 1996, p. 290-294 ; Gros 2002, p. 25 sq. ; Gros 2006 ; Gros 2016, p. 77-78.
-
[110]
Le bâtiment, qui a subi de nombreux remaniements, s’est transformé en forteresse à l’époque byzantine ; voir : Ennaïfer 1976, p. 39 ; Di Vita et al. 2009, p. 200-201 ; Kallala et al. 2017, p. 11.
-
[111]
Merlin 1913, p. 48-49 ; Ennaïfer 1976, p. 37.
-
[112]
Merlin 1913, p. 33-36 ; Ennaïfer 1976, p. 50-51.
-
[113]
Merlin 1913, p. 36.
-
[114]
Poinssot 1936, p. 29-30.
-
[115]
L’hypothèse a été reprise par Cagnat, Chapot 1916, p. 244.
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[116]
Ennaïfer 1976, p. 51.
-
[117]
Vu cette nouvelle poussée urbaine, une question mérite d’être posée : pourquoi ces notables décident-ils seulement à cette époque de s’installer dans ces faubourgs ? Auraient-ils d’abord habité l’espace rural de la cité, notamment les fermes parsemées sur le territoire ? Se seraient-ils définitivement fixés dans la cité une fois leur fortune accrue ou acquise ?
-
[118]
Voir Slim 1996, p. 66 sq.
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[119]
Voir Lassus 1966.
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[120]
Voir Étienne 1960 ; Rebuffat 1965-1966.
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[121]
Sur ces phénomènes, voir Thébert 1985, p. 327 sq.
-
[122]
Gauckler 1905, p. 114 ; Ennaïfer 1976, p. 41.
-
[123]
Merlin 1913, p. 45 ; p. 48-49.
-
[124]
Merlin 1913, p. 15-19 ; Rebuffat 1969, p. 679, n. 4 ; Ennaïfer 1976, p. 55-57.
-
[125]
D’après Merlin 1913, p. 15-16, ces chambres « ont été l’objet de remaniements. Il y a peu de chose à en dire ».
-
[126]
BCTH, 1908, p. CCXXXV ; Merlin 1913, p. 36-38 ; Rebuffat 1969, p. 679, n. 3 ; Ennaïfer 1976, p. 58-63 ; Bullo, Ghedini 2003, II, p. 30-31, n. 3.
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[127]
Pour Dunbabin 1978, p. 248, n. 2, cette mosaïque daterait du iiie siècle.
-
[128]
Gauckler 1905, p. 119 sq. ; Merlin 1913, p. 39-45 ; Rebuffat 1969, p. 679, n. 2 ; Ennaïfer 1976, p. 64-70 ; Bullo, Ghedini 2003, II, p. 27-29, n. 2. Pour Dunbabin 1978, p. 248, n. 1, a et b, le style de la mosaïque permet de dater l’édifice de la seconde moitié du iiie siècle.
-
[129]
Ennaïfer 1976, p. 71-152 ; Thébert 1985, p. 346-347 ; p. 349 ; p. 393 ; Picard 1990, p. 81-82 ; p. 188-189 ; Bullo, Ghedini 2003, II, p. 21-26, n. 1.
-
[130]
Ce péristyle, comportant 20 colonnes en calcaire, mesure 20,33 m x 17,50 m, soit environ 350 m2.
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[131]
D’après Ennaïfer 1976, p. 143-152, l’édifice porte les traces de quatre états successifs. Le bâtiment primitif, remontant au premier quart du iiie siècle, a connu diverses modifications vers le milieu de ce siècle. Le second état semble correspondre à un changement de propriétaire et de destination : vers 280-290, la domus s’enrichit d’une entrée monumentale et de bains privés ; les sols reçoivent alors les grandes scènes de navigation ainsi que la mosaïque inscrite ASCLEPIEIA. Nous aurions, ensuite, quelques remaniements vers 300-310, puis des transformations plus importantes, vers 355-360, avec surtout la suppression de l’appartement chauffé. L’utilisation du monument n’outrepasserait pas la fin du ive siècle.
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[132]
Ennaïfer 1976, p. 76 ; p. 88-92 ; p. 138-143 ; p. 143-152 ; Thébert 2003, p. 129-131.
-
[133]
Thébert 2003.
-
[134]
Gauckler 1905 ; Duval 1949 ; Ennaïfer 1976, p. 94-100 ; Dunbabin 1978, p. 122 ; p. 127, pl. XLVIII ; Pekary 1984 ; Picard 1990, p. 81-82 ; Redaelli 2014.
-
[135]
Ennaïfer 1976, p. 101 ; Picard 1990, p. 82.
-
[136]
Picard 1990, p. 82.
-
[137]
Tout ceci mériterait certes plus ample discussion.
-
[138]
Ennaïfer 1976, p. 123 ; p. 147 ; p. 152 ; p. 175.
-
[139]
Duval 1976-1978, particulièrement p. 211-212 ; Duval 1987-1989, p. 183-185.
-
[140]
Thébert 1985, p. 320-321.
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[141]
La documentation concernant l’Althiburos tardive est limitée : deux bases, dédiées l’une à la Victoire Auguste, l’autre à la Victoire du Sénat romain, commémoreraient la chute de Maximien et l’avènement de Gordien III ; cf. : CIL, VIII, 1822 ; 1823 = ILS, 494 ; 495 ; Lepelley 1981, p. 64 ; une autre inscription mutilée mentionne la dédicace d’une base de statue à Constantin le Grand ou à Constantin II ; cf. : ILTun, 1651 ; Lepelley 1981, p. 64.
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[142]
Merlin 1913, p. 49 ; Ennaïfer 1976, p. 38 ; Desanges et al. 2010, p. 103. Un évêque maximianiste participe au synode réuni à Cebarsussi le 24 juin 393 ; cf. Mandouze 1982, p. 1158, Victor 17. En 411, à la conférence de Carthage, l’évêque donatiste Augustalis (Mandouze 1982, p. 102) avait pour rival catholique l’évêque Basilius (Mandouze 1982, p. 135). Durant l’occupation vandale, la Notitia prouinciarum et ciuitatum Africae de 484 mentionne l’évêque catholique Vindemius, lequel figure au 44e rang sur la liste de la province de Proconsulaire. Il a été exilé ; cf. Mandouze 1982, p. 1216, Vindemius 2. Le siège est encore attesté en 646.
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[143]
Merlin 1913, p. 25 ; p. 33 ; Ennaïfer 1976, p. 38.
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[144]
Belarte 2011, p. 56-64 ; Kallala et al. 2011, p. 41 ; Ramon, Maraoui Telmini 2011, p. 174-177.
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[145]
Kallala et al. 2014c, p. 197-201.
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[146]
Ennaïfer 1976, p. 39 ; Kallala et al. 2014d, p. 142-143.
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[147]
La superficie du site est estimée à une vingtaine d’hectares ; cf. Ennaïfer 1976, p. 175.
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[148]
Sur ce clarissime, voir supra.
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[149]
CIL, VIII, 1827 ; 16472 ; ILTun, 1647 ; Pflaum 1968, p. 170, n. 23 ; Bassignano 1974, p. 164, n. 1 : equo publico, in V decurias adlectus, flamen perpetuus, sacerdotalis provinciae Africae, procuratoris Augusti bis.
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[150]
Sur ces uillae, voir Kallala et al. 2014c, p. 195.