Couverture de CRIS_975

Article de revue

La représentation des parents d'élèves dans l'enseignement francophone : La CNAP et La FAPEO

Le Conseil national des parents

Pages 1 à 38

Notes

  • [1]
    Voir Christiane Hoyaux, membre du CNP ; Jacques Collignon, conseiller social, C.H. du CRISP n°608 du 15 juin 1973, "La naissance du Conseil national des parents, ses deux premières années d’activité (1970-1972)".
  • [2]
    Voir C.H. du CRISP n°529 du 3 septembre 1971, "Ligue des Familles nombreuses de Belgique".
  • [3]
    La loi du 29 mai 1959 (M.B. 19 juin 1959) modifiant la législation relative à l’enseignement gardien, primaire, moyen, technique et artistique mit fin aux longues luttes politiques à propos du problème scolaire. Depuis lors, la loi a été modifiée 17 fois.
  • [4]
    Moniteur belge, 7 avril 1956.
  • [5]
    M.B. 13 janvier 1977.
  • [6]
    M.B. 13 janvier 1977.
  • [7]
    M.B. 8 février 1979.
  • [8]
    M.B. 24 février 1977.
  • [9]
    Sujets traités : rationalisation de l’enseignement secondaire, école pluraliste, action cour de récréation, cycle 5-8 ans, internats, commission régionale de planification…
  • [10]
    Les trois dernières années ont vu la création de 110 nouvelles associations, et la disparition d’une centaine.
  • [11]
    29 % d’articles sur l’éducation.
  • [12]
    Courrier Hebdomadaire du CRISP n°608 du 15 juin 1973, op.cit.
  • [13]
    Voir plus loin 3e partie et C.H. du CRISP n°608 du 15 juin 1973, op.cit.
  • [14]
    Ex. : congrès de Nassogne 1981 : une des commissions avait pour thème : la participation des parents à l’éducation scolaire.
  • [15]
    Qui a donné lieu à la publication d’une brochure, voir 3e partie.
  • [16]
    La CNAP organise une consultation des responsables d’association sur le conseil d’école.
  • [17]
    Voir 2. Services proposés – publications et modes d’expression, p.11.
  • [18]
    Collaboration à l’action nationale menée par l’enseignement catholique en 1978. Six mille parents ont été interrogés dans neuf pays du Marché commun.
  • [19]
    Loi du 29 mai 1959 (M.B. 19 juin 1959) modifiant la législation relative à l’enseignement gardien, primaire, moyen, technique et artistique.
  • [20]
    Moniteur belge, 15 septembre 1966.
  • [21]
    Exemple : Régionale FBA regroupe les associations de parents d’élèves fréquentant des établissements scolaires établis en Allemagne. Elle est divisée en 3 secteurs : régions de Cologne, Ouest et Est ; – Régionale de parents d’élèves de langue allemande ; – Régionale de parents d’élèves de l’enseignement spécial.
  • [22]
    A.M.B. du 23 février 1970 modifiant la constitution du Conseil supérieur.
  • [23]
    Une motion avait déjà été votée par la CEE en 1963 : "Les parents devraient participer à l’étude de toutes les lois qui ont une influence sur l’orientation des études, sur les conditions de travail et de vie à l’école. Les parents devraient être présents dans tous les organismes officiels à tous les niveaux (local, régional, national,…)".
  • [24]
    Questionnaires-enquêtes (sur 6.000 questionnaires envoyés à l’école primaire : 3.000 réponses) – analyse d’études entreprises par l’Université – conférence de presse pour présenter les résultats de l’enquête – nombreux échos dans la presse.
  • [25]
    La provinciale de Brabant a préparé un colloque "Nos enfants sur le chemin de l’école", avec la participation de Via Secura, Touring Secours, polices communales, gendarmerie nationale, Ministère des Communications. Elle a envoyé des circulaires aux chefs d’établissements et a fait une campagne de sensibilisation auprès des parents, enseignants, écoles, communes.
  • [26]
    Pour 1982, est prévu le congrès d’Athus, qui aura pour thème : "Rythme scolaire, rythme de vie ?".
  • [27]
    Voir Christiane Hoyaux et Jacques Collignon, C.H. du CRISP n°608 du 15 juin 1973, "La naissance du Conseil national des parents, ses deux premières années d’activité (1970-1972)".
  • [28]
    C.H. du CRISP n°529 du 3 septembre 1971, "Ligue des familles nombreuses de Belgique". Même s’il ne s’agit pas d’une fédération d’associations de parents d’élèves (pour reprendre l’expression consacrée), la ligue est représentée au sein du CNP par six membres affiliés simultanément à la CNAP et par six autres, obligatoirement affiliés à la FAPEO. Même si la ligue ne siège généralement pas dans les commissions d’avis installées auprès du ministre de l’Éducation nationale, elle participe activement au conseil et n’hésite pas à prendre position sur les problèmes concernant l’école et la famille. Elle est membre du bureau du CNP et fait d’office partie de ses délégations auprès du ministre.
  • [29]
    Moniteur belge : 13 février 1971.
  • [30]
    Notamment les journaux suivants : Le Soir, La Dernière Heure, Le Peuple, La Wallonie, Le Drapeau rouge, Vers l’Avenir, Le Rappel, La Libre Belgique.
  • [31]
    C’est-à-dire toutes les matières qui ne font pas partie du Pacte scolaire.

Introduction

1C’est aux environs des années 1950 qu’apparaissent dans les écoles les premières associations de parents. Elles proviennent du désir des parents de se rencontrer pour débattre de problèmes éducatifs et d’engager un certain dialogue avec le milieu enseignant.

2Depuis lors, elles se sont multipliées à tous les niveaux, tant maternel que primaire et secondaire, pour l’enseignement de type général, technique, professionnel et spécial, dans les écoles libres et officielles. Elles répondent à une volonté de plus en plus manifeste des parents de faire entendre leur voix, d’une part auprès des responsables de la formation et de l’éducation de leurs enfants au sein de l’école dans un souci de participation à la communauté éducative, d’autre part auprès des autorités officielles qui décident des orientations de l’enseignement.

3Ces regroupements de parents ne se sont pas limités à la sphère de l’établissement scolaire, mais rapidement ont voulu s’insérer dans une structure régionale et nationale.

4Dans l’enseignement libre, en 1956, s’est constituée pour l’ensemble du pays la Confédération nationale des associations de parents – Nationale Confederatie van Onderverenigingen (CNAP-NCOV).

5De son côté, l’enseignement officiel a vu se créer, dix années plus tard (1966), la Fédération nationale des associations de parents d’élèves de l’enseignement officiel (FAPEO).

6Il faut ajouter également la création, le 11 mai 1970, par le ministre de l’Éducation nationale, côté francophone, M. Abel Dubois, d’un organe consultatif, le Conseil national des parents [1], comprenant la CNAP, la FAPEO et la Ligue des Familles [2].

7On peut constater que dans l’un et l’autre milieu, la participation des parents à la vie de l’école est vivement souhaitée et encouragée par les autorités :

8"Une étroite collaboration entre tous les responsables de la formation de nos élèves s’impose de plus en plus. Il convient donc que le chef d’établissement, les professeurs, les éducateurs, les élèves … et, au premier chef, les parents, soient associés à la vie scolaire", disait Abel Dubois, ministre de l’Éducation nationale, le 16 mai 1969, dans une lettre adressée aux membres de l’Inspection de l’enseignement de l’État et aux Directions.

9"…Il est hautement souhaitable de coordonner au mieux les forces vives de la communauté scolaire. Aussi, nous tenons à souligner l’importance de votre collaboration avec les parents groupés en une association locale, qui a des liens avec la CNAP" : Mgr Daelemans, directeur général du Secrétariat national de l’enseignement catholique s’adressait en ces termes aux directions d’écoles, le 30 septembre 1981.

10"l’acte éducatif est une entreprise commune à laquelle sont associés à part entière les membres de l’équipe éducative et les parents", disait M. J.Delcourt, président du Conseil national des parents dans son exposé introductif au colloque du 21 mai 1981 à Namur, ayant pour thème "la participation des parents à l’école".

11Cependant, si la reconnaissance de la nécessité des associations de parents ne fait guère de doute de la part des parents eux-mêmes ni de la part des autorités officielles, elle est encore perçue de façon mitigée par les milieux scolaires et souvent avec de nettes réserves par les enseignants eux-mêmes.

I – Dans l’enseignement libre : la Confédération nationale des associations de parents

1 – Description formelle et sociologique

a – Naissance et évolution

12Lorsqu’en 1950, les quelques premières associations de parents se sont constituées, principalement dans le degré secondaire, elles répondaient à un voeu spontané des parents préoccupés de l’éducation de leurs enfants et désireux de collaborer avec le milieu enseignant dans sa tâche éducative.

13Mais, au moment de la crise politique à propos du Pacte scolaire [3], les écoles libres devant défendre les intérêts de l’enseignement catholique, ont alors fait appel de leur propre initiative aux parents pour une collaboration plus poussée et systématique. Les associations de parents ont rapidement pris place dans tous les degrés de l’enseignement et ont progressivement amélioré leur représentativité en s’assurant la collaboration des parents de tous les milieux sociaux.

14Entre-temps, en 1954, MM. de Crayencour et de Wilde fondent pour l’ensemble de la Belgique la Confédération nationale des associations de parents, ils sont assistés dans leur tâche par M.Swaelens, premier secrétaire général. En 1956, la Confédération se constitue en asbl (CNAP-NCOV) et compte ses premiers collaborateurs permanents. Elle représente les intérêts de l’enseignement libre catholique, principalement lors de l’élaboration du Pacte scolaire. Elle encourage les relations entre parents, directions et enseignants.

15Dès 1972, des conseils généraux francophone et néerlandophone sont installés. A partir de 1976, pour répondre aux nouvelles structures du pays, trois communautés culturelles se constituent sous forme d’asbl. Elles poursuivent les mêmes types d’activités dans les mêmes objectifs chrétiens. La CNAP-NCOV originelle continue à coordonner les actions communes.

b – Statuts et organisation interne

16La Confédération nationale des associations de parents (CNAP) – Nationale Confederatie van Onderverenigingen (NCOV) s’est constituée en asbl le 16 mars 1956 [4]. Son siège est fixé à Bruxelles.

17A l’origine, elle avait pour objet :

  • d’étudier les problèmes d’éducation et d’enseignement et de promouvoir leur amélioration ;
  • de coordonner sur le plan national l’action des associations et fédérations d’association de parents ;
  • de défendre les libertés des parents en matière d’enseignement et de promouvoir l’enseignement libre ;
  • de représenter les parents devant l’opinion et les pouvoirs publics.

18Elle se composait des associations de parents des écoles catholiques et de certaines écoles communales de tendance chrétienne. Ces associations elles-mêmes se regroupaient en 22 fédérations régionales.

19L’ensemble des 22 fédérations constituait l’assemblée générale dont le conseil d’administration représentait les provinces wallonnes et les provinces flamandes.

20La CNAP, depuis 1972, créa aussi deux conseils généraux, un francophone et un néerlandophone dans le but d’intensifier la participation active des fédérations régionales et de mieux s’adapter à la spécificité des mentalités. D’année en année, les deux conseils généraux, instances délibératives, prirent plus d’importance.

Tableau n°1

Organisation interne de la CNAP

Tableau n°1

Organisation interne de la CNAP

21En 1976, la Confédération subit une modification de ses statuts [5]. Elle se subdivise dorénavant en trois communautés culturelles autonomes qui prennent respectivement le statut d’asbl : le 15 novembre 1975, Nationale Confederatie van Onderverenigingen voor Nederlandse Cultuurgemeenschap (NCOV) [6], le 16 décembre 1978, la Confédération nationale des associations de parents (communauté francophone) (CNAP) [7], le 13 septembre 1976, Verband der Elternräte der Gemeindeschulen und freien Schulen der Gebietes deutscher Sprache (VER) [8].

22La constitution de ces trois asbl a entraîné plusieurs changements dans l’organisation interne de la Confédération nationale. Chaque conseil général devient l’assemblée générale dans sa région linguistique et dispose d’une autonomie complète. Cependant, chacun poursuit son action dans la fidélité aux principes et objectifs chrétiens de la Confédération nationale d’origine et entend maintenir la collaboration avec les deux autres conseils. Chaque conseil dispose aussi de son secrétariat permanent.

23Nous nous attacherons uniquement à l’étude de l’association culturelle francophone. La CNAP, communauté francophone, a pour objet :

  • de coordonner, dans la partie francophone du pays, l’action des fédérations régionales et associations locales de parents d’élèves qui lui sont affiliées ;
  • d’assurer l’animation, l’information et la formation permanente de ses membres ;
  • de favoriser la participation active des parents dans le domaine de l’éducation scolaire ;
  • de défendre les droits, responsabilités et libertés des parents dans les domaines de l’éducation et de la scolarisation des enfants ;
  • de représenter démocratiquement ses membres devant l’opinion publique et auprès des organismes publics et privés qui exercent une influence sur l’éducation et l’enseignement des enfants ;
  • de favoriser la collaboration et le dialogue entre les familles et l’école.

24Du point de vue de sa structure, la CNAP exerce son action à 3 niveaux : local, régional et national. Consultant régulièrement les parents, elle peut refléter ainsi le plus fidèlement possible les opinions de la base dans son action nationale. De plus, elle est un interlocuteur réellement représentatif des parents vis-à-vis des instances officielles telles que les ministères et les autorités religieuses.

25Action locale : dans la plupart des écoles existe une association de parents – avec ou sans statut – regroupant les parents qui désirent créer un lien entre eux (favoriser les rencontres et l’entraide) et participer à la communauté scolaire avec la direction, les enseignants et les élèves (resserrer les liens entre les différents groupes, intéresser les parents à la vie de l’école, les informer de ce qui se passe dans le domaine de l’enseignement et connaître leur avis).

26La formule la plus courante consiste à faire élire des délégués par classe représentant la base et un comité qui décide des options de l’association. Les associations s’affilient en général à la Confédération et proposent aux parents de s’y inscrire individuellement en même temps qu’à leur association. L’association locale envoie des délégués aux réunions de la CNAP et de la fédération régionale. Elle profite des services que la CNAP offre à ses affiliés, tels que documentation, animation, etc. Le comité de parents délègue des représentants dans toutes les instances paritaires telles que le conseil d’école, ou le conseil de direction, les commissions régionales de planification et de coordination de l’enseignement catholique…

27Action régionale : les fédérations régionales assurent la lisaison entre les associations locales et le niveau national de la CNAP. Elles doivent regrouper au moins 15 associations locales dans une même région (celle-ci tenant compte des affinités scolaires, sociologiques et géographiques et des limites administratives).

28Elles stimulent et coordonnent l’action des associations locales et favorisent les contacts et échanges d’informations. Elles cherchent les solutions à apporter aux problèmes régionaux et représentent les associations de parents d’une région vis-à-vis des organes d’éducation régionaux. Elles assurent un rôle important dans l’animation des associations de parents – en proposant des réunions d’information dans les associations locales – en organisant des réunions régionales auxquelles participent les responsables des associations de parents – en distribuant un bulletin de liaison régionale donnant des informations sur les actions des différentes associations locales – en mettant sur pied des sessions de formation à l’animation de groupe pour délégués de classe et responsables d’associations de parents. Les fédérations représentent aussi les associations locales de la région au conseil général de la confédération et dans les différents groupes de travail.

29Chaque fédération régionale comprend une assemblée régionale (composée d’une délégation de chaque comité d’association de parents) et un comité régional (composé d’au moins 5 membres, parents d’élèves, élus par l’assemblée générale) chargé de l’animation continue de la fédération et de l’exécution des décisions de l’assemblée générale.

30Il existe actuellement 13 fédérations régionales (FRAP) : la Fédération des associations de parents de l’enseignement spécial, celles de Bruxelles, du Brabant wallon, de Ath-Tournai-Mouscron, de Charleroi-Thuin, de Mons-Borinage, du Centre-Soignies, de Namur, de Dinant-Philippeville, du Luxembourg, de Huy-Waremme, de Liège, de Verviers.

31Action nationale : la CNAP à ce niveau exerce son action par le biais du conseil général, du secrétariat national et des groupes de travail.

Tableau 2

Organisation interne et relations extérieures de la CNAP (communauté francophone)

Tableau 2

Organisation interne et relations extérieures de la CNAP (communauté francophone)

32

  • Le conseil général, autrement dit l’assemblée générale, décide des options fondamentales du mouvement, de la politique de l’enseignement et de l’animation des associations de parents [9]. Il est composé d’une délégation de chaque fédération (soit 40 militants : parents d’élèves affiliés à la CNAP et participant régulièrement aux réunions de leur fédération régionale). Les avis émis par les associations de parents, sont donc reflétés au sein du conseil par le canal des fédérations régionales. Le conseil général élit un conseil d’administration, doté d’un président et de vice-présidents, et un comité chargé de préparer les réunions du conseil général (une fois par mois) et du conseil d’administration ainsi que d’assurer l’exécution des décisions prises par ceux-ci ; en outre, il peut prendre des décisions urgentes lorsque les circonstances l’exigent ;
  • les groupes de travail : aident le conseil général dans sa tâche. Ils sont au nombre de neuf : enseignement fondamental (GREF), enseignement technique et professionnel, internats, théâtre et film pour enfants, communication des informations, participation, affiliation, éducation et vie professionnelle, informatique ;
  • le secrétariat national : composé d’un personnel permanent (7 collaborateurs), il apporte son aide aux trois niveaux. Local : en élaborant et diffusant des revues et dossiers d’animation, des montages audio-visuels, en prêtant des films, en répondant aux demandes de conseils des parents à propos de cours de langues, d’orientation d’études, d’allocation de bourses… Régional : en aidant les fédérations à organiser des réunions, à élaborer leur bulletin et en mettant sur pied des sessions de formation. National : en préparant les réunions du conseil général, en participant aux entrevues avec les autorités officielles, ministères, Secrétariat national de l’enseignement catholique, et en organisant les congrès bi-annuels.

c – Description sociologique

33Il y a environ actuellement 600 associations de parents affiliées à la CNAP, dont une centaine pour Bruxelles. Le nombre de familles cotisantes se chiffre aux alentours de 30.000. Il est nécessaire de préciser que l’affiliation à l’association de parents locale et à la CNAP est libre ; sont membres les parents qui en font la démarche en payant une cotisation soit de FB 50 pour leur association de parents seule, soit de FB 200 pour l’affiliation à la CNAP et à l’association locale. Une fois membres de la CNAP, ils disposent de tous les avantages créés par la fédération : abonnement à la revue, accès aux dossiers, documentation d’autres services. Cependant ils peuvent participer à toutes les activités menées par leur association, qu’ils y soient affiliés ou non.

34On compte chaque année de nouvelles associations (35 à 40 environ) mais on constate aussi certains retraits [10]. On peut estimer la stabilité à 85 %.

35C’est dans l’enseignement général que les associations sont le plus nombreuses. Elles se développent le plus régulièrement au niveau de l’enseignement primaire et moins régulièrement au niveau de l’enseignement technique et spécial. Le milieu le plus difficile à atteindre est celui de l’enseignement professionnel.

36Du point de vue du fonctionnement, c’est probablement au niveau de l’enseignement primaire que les associations de parents sont le plus actives.

2 – Services proposés par la CNAP

37La CNAP a créé de nombreux services pour ses affiliés :

a – Services proposés aux association de parents

38La CNAP organise tout un ensemble de services pour aider les associations de parents dans leur mission :

  • moyens d’animation : le secrétariat de la CNAP met à la disposition des associations des équipes d’animateurs et d’informateurs et une série de moyens techniques et précis leur permettant d’animer leurs réunions : dossiers, montages audio-visuels, films, informateurs à propos de thèmes touchant à l’éducation ou l’enseignement ou encore l’animation de groupe (ex. : projet éducatif, centre d’enseignement secondaire, conseil d’école, mixité, calendrier scolaire…) ;
  • réunions régionale : la CNAP organise des journées d’études, des conférences au niveau régional permettant aux responsables d’associations d’une même région de se rencontrer ;
  • publications : la CNAP diffuse auprès des responsables de chaque association de parents son bulletin Nouvelles apportant des informations sur la législation scolaire, les actions de la CNAP, les thèmes proposés aux parents pour l’année, les diverses activités d’associations de parents, et une feuille de liaison Parents – C.R.P. – C qui s’adresse aux parents délégués par leur association auprès des commissions diocésaines et régionales de planification et de coordination. De plus, la CNAP a publié "Le guide des associations de parents" consacré à la création et au fonctionnement des associations pour aider les responsables des comités de parents à mieux comprendre leur rôle et à mieu l’exercer ;
  • subsides : certains subsides peuvent être alloués par le ministre de la Santé publique pour l’organisation de réunions par les associations. Le secrétariat de la CNAP se charge d’introduire les demandes ;
  • actions : la CNAP aide les associations de parents à organiser dans leur école les actions lancées au niveau national telles que l’action "Cour de re-création", éducation familiale,…
  • enquêtes et consultations : la CNAP prépare les enquêtes et consultations auprès des parents par le canal des associations pour stimuler la réflexion des parents sur les questions d’enseignement et d’éducation (ex. sur la fréquentation scolaire à 5 ans, les jeux et jouets, les bibliothèques scolaires, le cycle 5-8 ans,…) ;
  • campagne d’affiliation : la CNAP organise cette campagne par le canal des associations de parents (dépliants,…) ;
  • session de formation à la dynamique de groupes : ces sessions peuvent être organisées dans les associations par le secrétariat général de la CNAP, pour les responsables de comités de parents.

b – Services proposés directement aux familles

39Des services directs sont organisés par le secrétariat national pour aider les parents :

  • des informations téléphoniques ou sur rendez-vous sont données à propos de l’éducation, les vacances, le rénové, l’orientation scolaire, les cours de langue, les allocations d’études,…
  • un fonds de solidarité peut venir en aide aux parents affiliés, suite au décès du chef de famille ;
  • une revue, Les parents et l’école, est distribuée à tous les parents affiliés, leur donnant information et conseils en ce qui concerne l’éducation des enfants.

c – Publications et modes d’expression

40° La CNAP s’adresse aux parents au moyen de publications régulières :

  • Nouvelles : revue mensuelle distribuée aux responsables de comités d’associations de parents ;
  • Feuille de liaison – Parents – CRP – C destinée aux délégués du comité de parents aux commissions régionales de planification ;
  • Les parents et l’école, périodique paraissant 7 fois par an, s’adresse à tous les parents affiliés (information sur la vie scolaire et les problèmes d’éducation) [11] ;
  • brochures ou dossiers spécifiques à l’éducation, l’enseignement, la vie du mouvement.

41° Congrès : la CNAP organise tous les deux ans un congrès poursuivant les deux objectifs suivants : favoriser les rencontres entre responsables des associations de parents de toute la partie francophone du pays ; étudier un ensemble de thèmes et rassembler les diverses opinions et idées des parents en vue de préparer les prises de position et l’action future de la CNAP.

42° Rapport annuel d’activité : la CNAP publie chaque année un rapport faisant le relevé et l’évaluation de toutes les activités et actions entreprises à tous les niveaux du mouvement.

43° La CNAP s’adresse aux pouvoirs publics par des prises de position : celles-ci émanent du travail des fédérations régionales et des congrès et reflètent l’opinion des parents.

44° La CNAP entretient des relations avec la presse, la radio et la télévision : ses actions sont mentionnées dans les journaux, tels que Le Ligueur, Femmes d’aujourd’hui, Pourquoi Pas ?, L’Événement, La Libre Belgique, Le Soir, La Cité, Vers l’Avenir,… ; d’autre part, La Libre Belgique réserve, dans la page mensuelle consacrée à la famille, une rubrique "Les parents et l’école" confiée à la CNAP ; la CNAP participe à des émissions à la télévision et à la radio, par exemple à propos de la rénovation de l’enseignement fondamental, flash sur la sécurité routière…

3 – Représentation et relations extérieures

a – Sur le plan national

45Les parents sont représentés soit directement par leur association de parents, soit par la fédération régionale, soit par l’intermédiaire de la Confédération nationale la plupart du temps, dans une quarantaine d’organismes nationaux où les intérêts des enfants sont en jeu, afin de sauvegarder et d’améliorer la qualité de l’enseignement libre. Cette représentation s’appuie sur les prises de position décidées au conseil général par les délégués de toutes les régions de Wallonie et de Bruxelles, lesquelles sont les résultats de consultations directes des parents (par le biais des associations locales ou des congrès).

461. Dans les diverses instances de l’enseignement catholique

  • Organes paritaires de participation où il y a représentation des autorités scolaires, des enseignants et des parents
    • au niveau local : le conseil d’école, ou de direction (selon les écoles) ;
    • au niveau régional : les commissions régionales de planification et de coordination (CRP/CRC) et leur commission de secteur ;
    • au niveau diocésain : la commission diocésaine de planification ou de coordination (CDPC) ;
    • au niveau national : conseil général de l’enseignement catholique (COGEC).
  • autres organes : au Secrétariat national de l’enseignement catholique (SNEC) qui traite entre autres des affaires du Pacte scolaire, des centres d’enseignement secondaire (CES), de la formation permanente des enseignants… ; au Conseil central de l’enseignement primaire (pour la réforme de l’enseignement fondamental), à la Fédération de l’enseignement spécial, à la Fédération sportive, à la Commission des internats.

472. Au Ministère de l’Éducation national

  • Conseil national des parents [12] ;
  • Conseil supérieur des allocations d’études ;
  • Conseil supérieur de l’enseignement spécial ;
  • Conseil supérieur de guidance psycho-médico-sociale (PMS) ;
  • Conseil supérieur d’enseignement pédagogique (pour la formation des enseignants) ;
  • Commission de réforme de l’enseignement fondamental ;
  • Commission de réforme de l’enseignement professionnel ;
  • Commission égalité chances filles et garçons.

483. Au Ministère de la Culture française

  • Conseil supérieur du théâtre pour enfants ;
  • Conseil d’éducation physique et des sports.

49Dans les organismes tels que :

  • la Fédération des centres psycho-médico-sociaux libres ;
  • l’Inspection médicale scolaire : dans la commission de médecine préventive ;
  • les classes de plein air et de neige ;
  • l’Association de diffusion et de promotion de spectacles pour enfants et adolescents ;
  • la Commission enseignement secondaire/UCL ;
  • l’Institut formation continuée enseignants ;
  • la Commission justice et paix ;
  • la Commission entr’aide et fraternité ;
  • la Coordination protection de la jeunesse ;
  • la Communauté éducative sociale-chrétienne ;
  • la Media-animation ;
  • la Prospective jeunesse.

505° D’autre part, la CNAP entretient des contacts réguliers avec la Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement officiel (FAPEO) avec laquelle elle a de nombreux intérêts communs. Elle est en relation avec les groupements d’enseignants, la FEADI (groupement des directeurs du secondaire) et l’AIDE (groupement des directeurs du primaire).

b – Sur le plan international

51La Confédération fait partie du Groupement international d’associations de parents de l’enseignement catholique (GIAPEC). Ce mouvement mondial fonctionne essentiellement en Europe ; il organise régulièrement des congrès dont les derniers se sont déroulés à Dublin et à La Haye. La CNAP a notamment présenté le thème de la recherche consacrée à la littérature et aux bibliothèques pour enfants.

52La CNAP envoie des représentants des parents à l’Office international de l’enseignement catholique (OIEC).

4 – Action de la CNAP : programme et position

53L’objectif final de la CNAP est de veiller à l’épanouissement de l’élève dans les écoles chrétiennes.

54Pour ce faire, elle poursuit des actions sur deux plans : aider les parents d’élèves et les responsables d’associations de parents dans leur rôle de participants à la communauté éducative au moyen de l’information et de l’animation (A) ; et exercer une influence dans la prise de décisions politiques à propos de l’enseignement et de l’éducation (B). Elle peut agir efficacement dans cette double optique puisqu’elle a ses bases dans l’école, et est en même temps reconnue par les instances officielles. Pour élargir son audience, elle s’appuye sur les média (C).

55Nous décrirons certains types d’intervention pris par la CNAP jusqu’à présent et envisagés pour l’avenir.

a – (A) Actions en vue de promouvoir la concertation et la participation des parents pour tout problème concernant l’éducation et l’enseignement

56° Dans les milieux politique :

  • la CNAP a vivement soutenu le projet de création par le ministre de l’Éducation nationale en 1970 d’un Conseil national des parents [13], auquel devaient participer la FAPEO, la CNAP et la Ligue des familles et permettant le dialogue officiel entre le ministre et les représentants de parents d’élèves ;
  • la CNAP souhaite la création d’un Conseil national de l’enseignement où les parties concernées par l’éducation (pouvoirs organisateurs – directions – enseignants – parents d’élèves) seraient représentés et impliqués dans la politique nationale de l’enseignement. Cet organe devrait tenir compte de l’ensemble de la problématique scolaire ainsi que de la pluralité idéologique et philosophique selon une répartition équilibrée.

57° Dans l’école :

  • elle affirme sa volonté de collaborer à la communauté éducative, au même titre que la direction et les enseignants : elle encourage les associations de parents à susciter le dialogue, dans ses publications, lors des congrès [14] ; elle a exposé son opinion au ministre de l’Éducation nationale, M. Tromont, le 2 mars 1982, qui a donné un avis favorable sur la participation des parents à la gestion de l’école.
  • elle a participé activement à la journée d’étude organisée par le Conseil national des parents [15], à Namur, le 21 mai 1981, sur le thème : "La participation des parents à l’école", après avoir mené une enquête auprès des parents ;
  • elle souhaite un contrat entre parents, enseignants, directions, dans lequel les normes de participation soient inscrites de manière rigoureuse et qui devienne un instrument légal pour réaliser le principe de la responsabilité partagée de l’éducation (exemples de structure de participation : le Conseil d’école [16], le Conseil de direction…).

b – Actions de contacts directs avec les parents et responsables d’associations pour les informer et en connaître l’opinion

58° Congrès[17] : à titre d’exemple :

  • le congrès de Louvain-la-Neuve, en 1977, avait choisi les thèmes suivants : la rénovation de l’enseignement primaire, secondaire, la santé à l’école, l’école et la formation du citoyen ;
  • le congrès d’Hornu, en 1979, était centré principalement sur le thème de l’enfant défavorisé à travers les carrefours suivants : associations de parents à l’école maternelle, inégalités socio-culturelles et difficultés scolaires à l’école primaire, animation religieuse à l’école, généralisation de l’enseignement secondaire rénové, accueil et intégration des handicapés…
  • le congrès de Nassogne, en 1981, avait pour thème "L’école milieu de vie" ; les carrefours portaient sur le projet éducatif et la qualité de l’enseignement, la spécificité de l’enseignement catholique l’école et le conseil d’école, le centre d’enseignement secondaire, relations associations de parents – école, conseil d’école, éducation et vie professionnelle…

59L’organisation régulière de congrès permet à la CNAP de définir officiellement sa ligne de conduite, par la préparation des travaux, la participation réelle des parents, et les prises de position qui en découlent.

60° Enquêtes : organisées auprès des parents. En voici quelques exemples : mixité (1970), opinion des parents après un an de rénové (1971), après 6 ans (1976), réforme de l’enseignement primaire (1971-1975), jeux et jouets (1980), devoirs de vacances (1982, cycle 5-8 ans (1982), pratique des sports et exercices physiques à l’école primaire, l’éducation et le travail.

c – Actions concrètes en vue d’améliorer la situation de l’enfant à l’école

61° Action cour de re-création : en 1979, l’Année internationale de l’enfant a suscité l’action cour de re-création qui fut soutenue par une quinzaine d’organisations de toutes les tendances idéologiques et philosophiques et associées à l’éducation des enfants : associations de parents, Ligue des familles, pouvoir organisateur des écoles, mouvements de jeunesse, FAPEO [18]. Cette action servit de modèle à l’étranger (1981).

62° La CNAP encourage le cycle 5 à 8 ans dans une vingtaine d’écoles libres en vue d’une meilleure transition entre école maternelle et école primaire.

63° Elle participe avec la FAPEO à l’élaboration de la charte sur la restauration scolaire.

d – Action éducation familiale

64Soucieuse d’améliorer l’éducation scolaire, la CNAP a voulu y intéresser les parents et les rendre plus conscients de leur rôle éducatif en famille : pour cela, elle a développé des activités d’éducation familiale surtout au niveau des associations de parents d’école maternelle et suscité la réflexion des parents sur leur attitude éducative en famille. Un programme particulier d’éducation familiale a été mis au point et réalisé dans des associations de parents de milieu défavorisé, en vue de contribuer à atténuer l’inégalité socioculturelle des enfants devant l’école. Ce programme mettait en œuvre de nouvelles techniques d’animation et a permis d’atteindre des parents de milieu moins aisé qui ne participaient pas auparavant aux réunions de parents.

e – (B) Actions défense de l’enseignement libre

65° Pour sauver les internats de l’enseignement catholique qui ne reçoivent aucun subside de l’État (ni intervention dans les frais de construction et entretien des bâtiments, ni rémunération des éducateurs, ni frais de fonctionnement), la CNAP a mené une action de sensibilisation auprès des parents (information-questionnaires), a écrit une lettre ouverte aux parlementaires et a participé à une pétition réclamant des mesures pour le sauvetage des internats libres.

66° Elle a défendu sa position lors de l’application du nouveau Pacte scolaire, en 1973, et obtenu que les subventions accordées par l’État aux écoles catholiques soient améliorées.

f – Action pour l’amélioration des conditions de l’enseignement

67° Elle intervient, réagit et émet des propositions à propos de l’élaboration des lois ; à titre d’exemple sur :

  • l’enseignement spécial : ses propositions furent efficaces puisqu’elles débloquèrent les discussions politiques en 1970 – cependant qu’en 1980-81, elle fut déçue de ne pas voir publier les arrêtés royaux d’application de la loi ;
  • les allocations d’études (1971) : elle est favorable à la suppression des examens de sélection, reconnaissant ainsi le droit à des allocations pour tout élève ; lors du nouveau projet de décret, elle tend à rejeter les aspects négatifs du projet ;
  • la scolarité obligatoire à 5 ans : en 1981, elle émet des objections et réserves et obtient les garanties qu’elle souhaitait ;
  • après enquêtes auprès des associations de parents, elle demande au gouvernement de ne pas poursuivre l’élaboration du projet d’étalement des vacances scolaires (1975) ;
  • au moment de l’introduction de la semaine de cinq jours en 1970, elle demande, conjointement avec la FAPEO, des subventions pour les activités socio-culturelles du mercredi. Lorsqu’en 1976, les premières restrictions budgétaires suppriment complètement ces subventions, la CNAP, par ses protestations, parvient à rétablir les 40 millions prévus à cet effet ;
  • elle insiste pour que la surveillance des élèves pendant le temps de midi dans les écoles maternelles et primaires soit subventionnée par l’État ;
  • à propos de la loi anticrise, votée en juillet 1978, elle a veillé à ce que, suite aux réductions d’horaire prévues dans l’enseignement secondaire, les cours d’éducation physique ne soient pas diminués et elle a insisté pour que les écoles prévoient la possibilité d’heures d’activités sportives dans le cadre d’activités complémentaires. La CNAP, avec la FAPEO, a soutenu la campagne menée par les professeurs d’éducation physique pour le développement de l’éducation physique.

68° Elle a des entretiens réguliers avec le ministre de l’Éducation nationale à propos de la politique scolaire (par exemple avec M.Tromont sur le projet de loi étendant l’obligation scolaire de 14 à 16 ans, sur la participation des parents à la gestion de l’école, sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement…).

69° Suite au congrès de Nassogne (1981), une des résolutions concernant l’augmentation des subventions de fonctionnement dans l’enseignement fondamental a été rappelée au ministre Busquin : une première application de cette revendication entrera en vigueur en 1982 : alors que les subventions ne devaient être augmentées uniformément que de 8,68 %, les ministres de l’Éducation nationale appliqueront les taux suivants : 14,68 % pour l’enseignement maternel ; 12,68 % pour le primaire, 6,68 % pour le secondaire.

70° Face aux restrictions budgétaires demandées par le ministre Tromont, la CNAP présente plusieurs communiqués de presse (22 mars 1982 – 30 mars 1982), dont un conjointement avec les communautés culturelles néerlandophone et germanophone de l’enseignement libre et avec la FAPEO pour l’enseignement officiel : elle signifie sa formelle désapprobation face aux mesures gouvernementales et demande l’organisation urgente d’une concertation réunissant tous les partenaires de la communauté éducative ; le 26 avril 1982, regrettant de ne pas avoir été consultée par le ministre, elle insiste pour participer aux négociations ; elle participe à la manifestation organisée par les enseignants à Quiévrain (28 avril 1982).

71° La CNAP a protesté contre les conditions de la rentrée scolaire 1980-81, après des circulaires ministérielles qu’elle jugeait tardives et confuses. Son intervention contribua à accélérer l’envoi de circulaires correctives.

g – (C) Actions à travers les média

72Comme dit plus haut, la CNAP entretient des relations avec la presse, la radio, la télévision.

73° Presse : de nombreux communiqués de presse sont diffusés portant sur la défense des internats, les retards dans la parution des circulaires ministérielles pour l’organisation de l’enseignement secondaire, la spécificité de l’école chrétienne (suite à la conférence de presse conjointe avec la VER et la NCOV) :

  • les résultats de l’enquête organisée par la CNAP sur "les jeux et les jouets" ont été repris dans La Libre Belgique et Le Ligueur ;
  • l’action locale menée à propos des "cours de re-création" a été relatée dans Femmes d’Aujourd’hui, et a même eu des répercussions à l’étranger ;
  • dans la rubrique mensuelle "Les parents et l’école" de la page hebdomadaire "Famille" de La Libre Belgique, la CNAP s’adresse directement aux lecteurs en y exposant les problèmes de l’enseignement, et ses principales actions.

74° Radio : participation avec la FAPEO à l’émission "Du sel sur la queue", programmée par la RTBF-Liège, consacrée à la rénovation de l’enseignement fondamental et à la position des associations de parents.

75° Télévision : répercussion de l’action locale sur les "cours de re-création", dans l’émission "Autant savoir" ;

  • participation avec la FAPEO à l’émission de T.V. scolaire sur l’éducation affective et sexuelle (1974) ;
  • participation avec la FAPEO à la diffusion à la RTBF d’un flash de sécurité routière en vue de diminuer le nombre d’enfants accidentés sur les routes.

76Il faut ajouter que la CNAP est sollicitée par d’autres mouvements et organisations en vue d’appuyer certaines actions : Conseil de la jeunesse catholique, Mouvement chrétien pour la paix, Comité de défense pour l’Afghanistan…

77*

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79Pour l’avenir, la CNAP exprime quatre projets :

  • améliorer l’information des parents et intensifier leur participation à l’éducation scolaire ;
  • améliorer l’acceptation et la reconnaissance des associations de parents comme partenaires d’éducation par les enseignants et les autorités scolaires ;
  • améliorer la qualité de l’enseignement et de l’éducation scolaire dans l’optique d’une meilleure préparation à la vie ;
  • améliorer les conditions de subventions et d’encadrement pédagogiques dans les écoles maternelles et primaires, dans les écoles professionnelles, ainsi que pour les internats de l’enseignement libre

II – ENSEIGNEMENT OFFICIEL : LA FEDERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D’ELEVES DE L’ENSEIGNEMENT OFFICIEL

1 – Description formelle et sociologique

a – Naissance et évolution

80Alors que la CNAP représentant les intérêts des parents d’élèves de l’enseignement catholique, existait déjà depuis 1956, soit avant le pacte scolaire, il n’y avait à ce moment aucun organe national correspondant pour l’enseignement officiel. Lorsque le Pacte scolaire fut institué [19], il sembla nécessaire d’équilibrer le dialogue entre les deux enseignements par une représentation des parents d’élèves de l’enseignement officiel.

81Néanmoins, de nombreuses associations de parents fonctionnaient déjà dans les écoles officielles. Le 25 juin 1966, 12 responsables d’associations de parents fondent la Fédération nationale pour l’enseignement officiel communal, provincial et de l’État à l’initiative du président de l’association de parents de l’athénée royal d’Auderghem, M.Yves Roger et de M.Robert Pihet. Ils sont aidés par la Ligue de l’enseignement et la province du Brabant qui les mettent à l’abri des contraintes matérielles. D’initiative privée, statutairement indépendante, la FAPEO se veut être un organe apolitique qui respecte toutes les idéologies et convictions.

82Dès le début, la FAPEO précise "la politique de participation des parents à la construction d’une école démocratique". Elle veut encourager les relations permanentes entre parents, directeurs, enseignants, éducateurs, inspecteurs et pouvoirs organisateurs.

83En 1968, la Fédération est reconnue comme organisme national d’éducation populaire par le ministre de la Culture.

84En 1971, le ministre Vermeylen décide de rattacher les associations de parents néerlandophones à une fédération flamande (NVO). Privée d’une centaine d’associations, la FAPEO se consacre depuis lors à la partie francophone du pays ; elle comprend également les associations de parents d’expression française installés en Allemagne, et les associations des écoles officielles de la région de langue allemande.

b – Statuts et organisation interne

85La Fédération nationale des associations de parents d’élèves de l’enseignement officiel (FAPEO) s’est constitué en ASBL le 25 juin 1966 [20]. Son siège est fixé dans l’agglomération bruxelloise.

86Elle a pour objet :

  • de grouper les associations de parents de l’enseignement communal, provincial et de l’État dans une fédération apolitique et respectueuse des convictions philosophiques et religieuses de chacun ;
  • de promouvoir la création d’associations de parents ;
  • de représenter ces associations auprès des pouvoirs publics ;
  • de prendre les mesures, donner les suggestions et avis à propos de l’éducation et de l’instruction des enfants.

87Elle se compose de membres effectifs, c’est-à-dire les associations de parents constituées avec ou sans statut légal qui se sont affiliées et payent leur cotisation. Elle regroupe également des membres d’honneur (Ligue de l’enseignement, fondateurs,…), des membres sympathisants et de soutien (administrations communales, parlementaires de toutes tendances politiques).

88L’assemblée générale, qui se réunit une fois par an, est présidée par le président du conseil d’administration, ou à défaut le vice-président.

89La FAPEO, du point de vue de sa structure, exerce son action à quatre niveaux : local, régional, provincial et national. Par la voie de questionnaires et d’enquêtes nationales, la Fédération veut faire participer les parents à son action dans tous les domaines : instruction, éducation, culture, sports… et auprès de toutes les instances publiques.

90° action locale : dans chaque établissement scolaire, existe la plupart du temps une association de parents : elle représente les parents auprès de la direction de l’école, des responsables communaux, de la provinciale et de la Fédération où elle dispose d’une voix à l’assemblée générale. Elle informe et documente les parents et s’occupe de la diffusion du journal Infor-Parents. La structure habituelle consiste à élire des délégués par classe et par secteur, et un comité. A côté de l’association locale, existe souvent un autre groupe, l’Amicale, rassemblant les anciens, les amis, les membres protecteurs et des responsables de l’association de parents chargés de l’information du grand public sur les études proposées par l’école, la vie des régionales et des provinciales.

91° action régionale : les associations locales qui ont des intérêts communs soit géographiques (province, région, ville, zone rurale) soit en « apport avec le niveau d’études (primaire, secondaire, spécial) peuvent se regrouper en une régionale. La régionale organise son action en toute indépendance [21] et élit son comité. Elle envoie ses représentants au conseil d’administration de la FAPEO.

Tableau n°3

Organisation interne et relations extérieures de la FAPEO

Tableau n°3

Organisation interne et relations extérieures de la FAPEO

92° Action provinciale : ce regroupement d’association s’effectue soit directement soit par le canal des régionales. Le même rôle que dans les régionales y est joué mais sur le plan de la province (Brabant, Hainaut, Liège, Luxembourg, Namur, FBA). La provinciale – qui a son propre comité – envoie ses représentants au conseil d’administration de la FAPEO centrale et s’occupe des contacts avec les autorités provinciales.

93° Niveau national : la FAPEO exerce son action par le biais d’un conseil d’administration et du bureau.

94° Le conseil d’administration est composé de 24 personnes maximum nommées par l’assemblée générale pour 4 ans : chaque province a droit à un nombre d’administrateurs proportionnel au nombre d’associations de parents affiliées ; un mandat est réservé aux associations de parents des écoles belges de langue allemande, aux associations des écoles belges FBA et aux associations de parents de l’enseignement spécial. Le conseil d’administration assure la mise en œuvre des décisions prises lors des congrès et des assemblées générales et veille à l’organisation de l’action de la fédération.

95° La secrétaire générale mandatée par le conseil (M.B. 16 mai 1974) prend toutes initiatives utiles dictées par les événements dans la ligne des options de la Fédération. Ce mandat a pour effet de garantir une action dynamique et de répondre dans l’immédiat aux impératifs de l’actualité.

96° Le bureau : assure l’exécution pratique des mesures envisagées par le conseil d’administration qui en nomme les membres.

97° Le secrétariat fédéral est composé d’un personnel permanent. Il entretient des rapports directs avec les parents et responsables d’associations de parents : conseils, aide, animation, information…

c – Description sociologique

98Il y a actuellement plus ou moins 750 associations de parents affiliées à la FAPEO, rassemblant les parents d’environ 350.000 élèves. Il est intéressant de préciser que tous les parents sont membres de droit de l’association de parents locale, sauf avis contraire de leur part en début d’année scolaire, et peuvent participer aux activités menées par elle. S’ils désirent recevoir la revue mensuelle éditée par la FAPEO, ils doivent payer la somme de FB 200.

99L’augmentation du nombre d’affiliations d’associations semble constante : en 1966 (création de la FAPEO) : 12 associations ; en 1973 : 600 associations (les parents d’environ 300.000 élèves) ; en 1978 : 650 associations ; en 1982 : 750 associations.

100Actuellement, il y a un rapport de 50 % d’affiliations dans les écoles de l’État, et 50 % dans les écoles provinciales et communales (auparavant, le rapport était de 55 % et 45 %).

2 – Services proposés par la FAPEO

101La FAPEO a créé de nombreux services pour ses affiliés.

a – Services proposés aux associations de parents

102° Moyens d’animation : la FAPEO apporte son aide aux délégués provinciaux et communaux pour la constitution d’associations, les contacts avec la direction de l’établissement scolaire et le pouvoir organisateur.

103Elle procure des "listes ou références" de conférenciers pour les associations qui désirent organiser des conférences-débats.

104Elle a installé un service de brochures, livres, documents, informations officielles qui propose des prêts.

105° Intervention : la FAPEO intervient personnellement en faveur des associations de parents lorsque celles-ci veulent introduire une requête auprès des ministères à propos de bâtiments, sécurité, activités socio-culturelles, repas scolaires,… Elle intervient auprès des pouvoirs organisateurs responsables pour donner une réponse aux requêtes fondées des associations affiliées.

106° Information : la FAPEO fournit tous renseignements spécifiques aux questions scolaires : lois, arrêtés royaux et circulaires ministérielles, enseignement fondamental et sa rénovation, enseignement secondaire, enseignement spécial, internats, transports scolaires, allocations d’études, activités parascolaires, problèmes d’homologation…

107° Stages de formation pour responsables d’associations de parents. La FAPEO peut apporter son aide sur demande dans l’organisation de séances de formation de responsables, pour un minimum de 12 participants.

108Elle organise des stages de formation pour responsables d’association, animateurs de débat, délégués de classe, rapporteurs de séances.

109° Publications : la FAPEO diffuse auprès des animateurs d’association de parents un périodique mensuel Flash-Infor contenant des textes de circulaires, des informations officielles, des enquêtes, de l’actualité…

b – Services proposés directement aux familles

110La FAPEO par un ensemble de services entretient un contact direct avec les parents :

  • un journal mensuel, Infor-Parents, est distribué aux parents-abonnés, leur donnant des informations sur l’action des associations, l’action FAPEO, les actualités scolaires…
  • infor-services : possède la liste des écoles et internats et donne des conseils d’orientation ;
  • service-parents : le secrétariat fédéral répond gratuitement à toutes demandes de renseignements ou d’aide émanant des parents d’élèves ;
  • la FAPEO facilite le contact entre les parents et les divers services psychologiques : dans le Brabant avec la collaboration de l’U.L.B., dans le Hainaut en collaboration avec les services culturels du Hainaut et de professeurs de l’Université de l’État de Mons, à Liège avec la collaboration des services culturels de la province de Liège et sous la présidence du professeur Clausse de l’Université de Liège, à Namur avec la collaboration du service Protection de la jeunesse de la province ;
  • des groupes de discussions sont organisés au sein des associations locales, des régionales et des provinciales pour apporter une aide aux membres dans leur métier de parents ;
  • la FAPEO reçoit en faveur de ses affiliés des aides financières de la part de certains services provinciaux pour l’accès à des spectacles, concerts, par des compagnies reconnues par le ministre de la Communauté française.

c – Publications et modes d’expression

111° La FAPEO s’adresse aux parents au moyen de publications régulières :

  • Flash-Infor : revue mensuelle réservée aux animateurs ;
  • Infor-parents : revue mensuelle distribuée aux parents-abonnés (articles de fond, revue de la presse relative à l’enseignement, tribune libre, courrier des lecteurs, nouvelles des associations locales, provinciales et régionales, chronique des interventions FAPEO,…) ;
  • dossiers spécialisés sur les questions d’éducation et d’enseignement.

112° Congrès : chaque année, la Fédération organise plusieurs colloques provinciaux et un congrès national ouvert seulement à ses affiliés : ce congrès permet aux responsables d’associations de se rencontrer et de discuter en commission de thèmes proposés, qui donnent lieu ensuite à des prises de position adressées aux ministres.

113° Rapport d’activités : lors du congrès annuel, la secrétaire générale donne un rapport détaillé sur toutes les actions et activités entreprises par la FAPEO et en fait le bilan.

114° La FAPEO organise des enquêtes auprès des associations de parents ; ceux-ci ont ainsi la possibilité d’exposer leur opinion (échecs scolaires, participation des parents à l’école,…).

115° la FAPEO informe les sénateurs, les députés, les membres du gouvernement, les syndicats et partis politiques des intérêts qu’elle tient à défendre en matière d’éducation et d’enseignement.

116° la FAPEO entretient des relations avec la presse, la radio et la télévision ; elle participe à des numéros spéciaux "Enseignement" (Monde du travail, Vlan,…) ou à des pages spéciales "Enseignement" (Le Soir, La Cité, La Nouvelle Gazette) ; elle participe à des émissions de radio, par exemple : Flash sur la sécurité routière, émission du Journal parlé sur les échecs scolaires…

3 – Représentation et relations extérieures

a – Sur le plan national

117La FAPEO veut être l’instrument d’expression des parents d’élèves de tout l’enseignement officiel subventionné ou relevant directement de l’État pour défendre les intérêts des enfants que les parents confient à l’enseignement public.

118Les parents d’élèves sont représentés par le canal de leur association locale, des provinciales et régionales et surtout de la Fédération nationale auprès des instances gouvernementales, des administrations et autres organes officiels dès qu’interviennent des problèmes relatifs à l’instruction et à l’éducation et pour améliorer certaines situations.

119Au Ministère de l’Éducation nationale

  • Conseil supérieur de l’enseignement de l’État [22] ;
  • Conseil supérieur de l’enseignement spécial (deux représentants peuvent participer entre autres à l’élaboration des arrêtés d’application de la loi sur l’enseignement spécial) ;
  • Conseil supérieur des allocations et prêts d’études ;
  • Conseil national des parents ;
  • Conseil supérieur de l’enseignement supérieur ;
  • Commission pour l’égalisation des chances garçons-filles
  • Commission de réforme de l’enseignement fondamental ;
  • Commission de réforme de l’enseignement professionnel.

120Dans les autre ministères : tant au niveau des administrations qu’à celui des cabinets ministériels

  • de la Santé publique et de la Famille ;
  • de l’Emploi et du Travail ;
  • de la Justice ;
  • des Communications (sécurité routière et transports scolaires) ;
  • des Travaux publics (constructions, travaux) ;
  • et leurs diverses commissions ministérielles.

1213° Dans les organes tels que :

  • la Commission permanente de l’enseignement officiel neutre subventionné (CPEONS) ;
  • la Commission d’enseignement de l’Union des villes et des communes belges ;
  • la RTBF : commission pédagogique Radio et Télévision scolaire ;
  • ASFORCOL : restaurants scolaires ;
  • SCES (a.s.b.l. Sport Culture Éducation Solidarité) auprès de l’Éducation nationale ;
  • Année internationale de l’enfant ;
  • Année internationale des personnes handicapées.

1224° La FAPEO rencontre régulièrement la CNAP de l’enseignement libre, soit de sa propre initiative, soit dans des commissions où elles discutent ensemble de problèmes communs.

b – Sur le plan européen

123A la demande des responsables des associations de parents de la République fédérale allemande, de la Grande-Bretagne et de l’Italie, la FAPEO a été choisie par le conseil d’administration de la Confédération internationale des associations de parents pour créer une section "Europe" dans le cadre des Communautés européennes – Contacts inter associations de parents d’élèves de l’Enseignement officiel européen.

c – Sur le plan international

124° La FAPEO participe aux travaux de la Commission Éducation-Enseignement de l’Union internationale des organismes familiaux (UIOF). Cet organisme poursuit les actions suivantes : étudier l’équivalence des diplômes, développer les échanges internationaux entre élèves, coordonner l’action des fédérations d’associations de parents et leurs membres, essayer que la participation des parents à l’école s’étende de plus en plus, confronter les expériences menées dans le cadre de l’éducation et de l’instruction.

125° En collaboration avec l’UNESCO et le Conseil de l’Europe, présence de la FAPEO à la Fédération internationale des écoles de parents et éducateurs à Paris (FIEP).

4 – Action de la FAPEO : programme et position

126La FAPEO veut travailler avec les autres partenaires de la communauté éducative à la promotion de l’enseignement dans le souci de l’épanouissement des élèves de l’enseignement officiel (A).

127Forte des 750 associations de parents réparties dans les différents réseaux de l’enseignement public, elle est à la fois en contact direct avec les parents d’élèves (B) et apte à défendre leurs intérêts auprès des instances officielles (C). Elle s’appuye sur les média pour faire connaître son point de vue (D).

128Dans cette optique, elle poursuit quatre actions principales :

a – (A) D’un point de vue institutionnel

129Elle veut par tous les moyens, développer la gestion associative pour tous les partenaires au niveau des établissements de l’enseignement officiel.

130Cette expérience qui remonte à une dizaine d’années [23] consiste à faire participer des parents d’élèves désignés par leur association, aux côtés d’enseignants et d’élèves, à la gestion de l’établissement au sein d’un conseil où se retrouvent également des représentants du personnel éducatif et du personnel ouvrier de même que des responsables de centres psycho-médico-sociaux. Enseignants, parents et élèves ont voix délibérative ou consultative suivant les cas, le pouvoir de décision restant entre les mains du chef d’école.

131° La FAPEO, après de nombreuses démarches, a obtenu la mise en place officielle, par le ministre de l’Éducation nationale, d’un organe de dialogue et de participation dans chaque école et dans les conseils de participation des centres d’enseignement secondaire (CES).

132° En vue du colloque de Namur, organisé par le Conseil national des parents, le 21 mai 1981, et portant sur le thème "Participation des parents dans l’école", elle a lancé sur ce thème une enquête auprès des associations de parents.

133Elle encourage l’installation d’écoles pluralistes, c’est-à-dire d’écoles du libre choix disposant d’un projet éducatif et pédagogique correspondant à l’esprit de l’enseignement pluraliste. Un arrêté royal du 12 janvier 1981 a déterminé la compétence et le fonctionnement du Conseil de l’enseignement pluraliste qui devrait fonctionner assez rapidement.

b – (B) Elle étudie les problèmes relatifs à l’éducation et à l’instruction et en informe les parents et responsables d’associations de parents

134° Elle publie de nombreux dossiers

135-La FAPEO participe à l’élaboration d’une "Charte de la restauration scolaire" en juin 1979, avec la collaboration du ministre de l’Éducation nationale, M. Hoyaux, du président de l’Institut belge de la consommation hors-foyer, de la CNAP, de diététiciens, et rédige deux documents destinés aux associations de parents.

136-En collaboration avec la CGER, la FAPEO publie un dossier "Protection contre les risques d’accident dans les établissements scolaires", en décembre 1978, dans lequel elle dresse un bilan de ce que devraient être les conditions de vie saine à l’école.

137-En collaboration avec la CGER, elle établit un document sur les échecs scolaires (novembre 1980), et demande la participation des parents [24] en vue de l’élaboration d’un dossier destiné au Ministère de l’Éducation nationale. Elle poursuit sa recherche en collaboration avec le Centre universitaire de Charleroi, l’Université de Mons et la Commission pour la rénovation de l’enseignement fondamental.

138-Elle établit un document "Sécurité à l’école et sur le chemin de l’école" avec la participation d’Assubel, et, avec la participation de la CGER, un dossier "Sécurité sur le chemin de l’école" (décembre 1978). La FAPEO et plusieurs associations locales participent régulièrement aux campagnes Via Secura [25].

139-Elle participe au colloque organisé à Vielsalm par la provinciale de Luxembourg et l’ASBL "Les Hautes Ardennes – Aide aux handicapés" en présence du ministre Humblet, et publie un dossier "Enseignement spécial, situation 1974" qui est diffusé grâce à la CGER et à des communiqués de presse, radio, télévision.

140° L’organisation de congrès annuels permet aux dirigeants de la FAPEO de présenter devant les parents et responsables d’associations de parents, le rapport d’activité de l’année, une prospective pour l’année nouvelle dans laquelle ils exposent les lignes de force du mouvement, et un ensemble de thèmes de discussion pour la journée qui donnent lieu à des conclusions et prises de position présentées aux ministres, mandataires politiques, membres du cabinet du ministre et de l’administration, assistant à la séance de clôture du congrès.

141Voici, à titre d’exemple, quelques thèmes discutés :

  • congrès de Seraing (1971) : déontologie de la participation, rôle des parents dans les relations enseignés-enseignants-parents, enseignement spécial ;
  • congrès d’Arlon : pacte scolaire, enseignement secondaire rénové sans moyens suffisants, enseignement fondamental… ;
  • congrès d’Eghezée (1974) : enseignement spécial, éducation affective et sexuelle, du secondaire au supérieur, réforme de l’Éducation nationale ;
  • congrès d’Ottignies (1975) : handicapés mentaux, cahiers scolaires, continuité des études, coûts des études ;
  • congrès de Gembloux (1978) : l’enfant d’abord ;
  • congrès de Marchienne-au-Pont (1980) : enfant aujourd’hui – adulte de demain, enseignement spécial, élève d’aujourd’hui – travailleur de demain, école avec ou sans vous, Éducation nationale : investissement pour l’avenir ;
  • congrès de Liège (1981) : les échecs scolaires : pour un enseignement spécial valorisant, enseignement secondaire et échec scolaire, l’enseignement fondamental et échec scolaire, l’après-secondaire [26].

142° La FAPEO a participé aux journées de réflexion organisées en mai 1981 par la Commission de réforme de l’enseignement fondamental sur le thème "Pour des enfants plus épanouis dans une école fondamentale efficace".

143° Elle a contribué à l’opération "Cour de re-création" lancée à l’occasion de l’Année internationale de l’enfant.

144° Elle a organisé des séances d’information dans les écoles communales et provinciales engagées dans le "5-8 ans", avec l’aide de l’Union des villes et communes belges et la Commission permanente de l’enseignement neutre subventionné, de mime que dans plusieurs écoles de l’État.

145° Elle a organisé auprès des parents de nombreuses enquêtes : sur le coût des études, les internats, les activités socio-culturelles, les garderies, l’éducation affective et sexuelle, les transports scolaires, le point sur le secondaire rénové, le cycle 5-8 ans, la participation, la fréquentation scolaire…

c – (C) La FAPEO intervient régulièrement auprès des pouvoirs publics pour améliorer certaines situations

146Telles que : bâtiments scolaires, matériel, mise en place de titulaires de cours, remplacement du personnel absent, maintien et remplacement d’options, transports scolaires, repas scolaires, activités socio-culturelles…

147Ainsi, elle a voté une motion "Priorité absolue – pétrole pour les écoles", au congrès d’Eghezée, et a eu de nombreux entretiens chez le ministre. Ses démarches furent positives.

148Elle intervient également auprès des autorités responsables pour les demandes d’homologation de diplôme.

d – La FAPEO représente les parents pour défendre la qualité de l’enseignement et de l’éducation

149A titre d’exemple :

  • elle est intervenue auprès du ministre de l’Éducation nationale à propos des lenteurs des rentrées scolaires : en 1972 – 1973, à cause de la non-affectation de certains postes, en 1980 à cause du retard dans l’envoi des circulaires ministérielles ;
  • par son intervention, la FAPEO a fait abroger la circulaire du 8 août 1972, relative aux conditions de dédoublement et de maintien des classes et des groupes (augmentation des normes) ;
  • elle est intervenue auprès du ministre pour le maintien du sursis militaire pour cause d’études ;
  • avec la CNAP, elle a rédigé une circulaire sur la semaine de 5 jours pour le ministre de l’Éducation nationale ;
  • elle a demandé au ministre de pouvoir supprimer le "dossier scolaire" (en plus du bulletin) pour le secondaire ;
  • en accord avec la CNAP, la Ligue des familles, et le CNP, elle a marqué son opposition au plan anticrise de 1979 (réduction de l’horaire hebdomadaire) ;
  • elle s’est opposée fermement aux restrictions en ce qui concerne les options et activités complémentaires de l’enseignement rénové (hausse des normes pour le maintien d’options). Et elle a envoyé une motion commune avec la CNAP et la Ligue des familles, au ministre de l’Éducation nationale, afin de maintenir le crédit couvert par le poste du budget 0101 et attribué aux activités socio-culturelles organisées dans l’enseignement fondamental tant pendant l’horaire scolaire que le mercredi après-midi.

e – (D) Elle s’appuie sur les media pour sensibiliser l’opinion aux problèmes de l’éducation et de l’enseignement

150° Presse : la FAPEO organise des conférences de presse et diffuse des communiqués, seule ou conjointement avec la CNAP, qui reflètent ses prises de position, par exemple à propos de la participation des parents à l’école, les échecs scolaires,…

151De nombreux journaux mentionnent ses différentes actions, les dossiers qu’elle publie, les conclusions de ses congrès.

152° Radio : elle a participé avec la CNAP à l’émission "Du sel sur la queue" programmée par la RTBF-Liège, consacrée à la rénovation de l’enseignement fondamental et à la position des associations de parents.

153° Télévision : le dossier "Enseignement spécial – situation 1974" qu’elle a publié a été mentionné à la radio et à la télévision.

154Elle a participé aux travaux du groupe pédagogique de la RTBF pour la radio-télévision scolaire : émission sur l’éducation affective et sexuelle (avec la CNAP).

155° Elles est sollicitée par des organismes qui s’occupent de problèmes éducatifs : le Centre Prospective-Jeunesse lui a demandé de déposer une proposition sur "Les associations de parents face à la drogue".

156Elle a participé avec la CNAP et la Ligue des familles à la campagne anti-tabac, à la demande expresse du Roi Baudouin.

157Elle a participé, à la demande de la Fondation Roi Baudouin, à l’opération "Notre quartier au jour le jour" dans le cadre de l’Année internationale de l’enfant.

158En collaboration avec le CRIEP (Centre de recherche et d’information sur les études et professions) et la CNAP, elle a établi un questionnaire sur le choix des professions.

159*

160**

161Pour l’avenir, la FAPEO formule quatre souhaits :

  • une meilleure participation des parents moins favorisés (parents d’élèves de l’enseignement technique et parents d’élèves étrangers) ;
  • la mise en œuvre effective des conseils de participation dans les centres d’enseignement secondaire (CES), qu’ils soient mixtes (différents pouvoirs organisateurs) ou de l’État ;
  • une consultation régulière du Conseil national des parents par le ministre de l’Éducation nationale ;
  • la création d’un Conseil national de l’enseignement qui associerait toutes les parties concernées par l’éducation (pouvoirs organisateurs – directions – enseignants – parents d’élèves) dans l’élaboration de la politique nationale de l’enseignement.

Conseil national des parents [27]. Concertation des parents au niveau ministériel

162La CNAP et la FAPEO constatant une convergence de leurs intérêts au-delà des réseaux d’enseignement, et la Ligue des familles [28], elle-même très préoccupée des problèmes d’éducation, se sont rencontrées régulièrement dès leur début.

163Très vite convaincues que l’action commune des parents pouvait s’organiser à un échelon supérieur, elles mirent au point un protocole d’accord énonçant les principes et modalités en vue de la création d’un Conseil national des parents qui permettrait le dialogue officiel entre ministre et représentants des parents. L’arrêté royal du 26 janvier 1970 [29] instituant le CNP reprend effectivement les dispositions du protocole.

164Rattaché au Ministère de l’Éducation nationale, cet organisme est unique dans le monde et n’a pas son équivalent dans la partie néerlandaise du pays.

165

"Article 1er : Il est institué auprès du Ministère de l’Éducation nationale et de la Culture française un Conseil national des parents. Le C.N.P. a pour mission de :
  1. donner son avis sur tous les problèmes généraux concernant l’enseignement et l’éducation, soit d’initiative, soit à la demande de notre ministre de l’Éducation nationale ;
  2. faire à notre ministre de l’Éducation nationale toute suggestion qu’il juge utile à la promotion de l’enseignement et de l’éducation de la jeunesse.
Article 2 : le Conseil national des parents est composé :
  1. d’un président désigné par notre ministre de l’Éducation nationale ;
  2. de six membres effectifs et de six membres suppléants représentant les bureaux des groupements nationaux des associations de parents les plus représentatifs des deux réseaux d’enseignement et le Bureau de la Ligue des Familles nombreuses et des Jeunes foyers ;
  3. de douze memores effectifs et de douze membres suppléants choisis par notre ministre de l’Éducation nationale sur une liste double de candidats.
Les membres effectifs et les membres suppléants représentent, par moitié les parents d’élèves fréquentant les établissements de l’enseignement officiel (francophone) et les parents d’élèves fréquentant les établissements de l’enseignement libre (francophone)".

166La composition a été renouvelée en mai 1978. Le bureau et le conseil plénier se réunissent une fois par mois. Les travaux sont préparés par trois commissions : la Commission de l’enseignement fondamental, la Commission de l’enseignement secondaire et la Commission de l’enseignement spécial.

167Le Conseil national dispose d’un droit d’initiative ou agit par voie de conseils à la demande du ministre de l’Éducation nationale. Pendant les premières années de fonctionnement, le ministre demandait régulièrement l’avis du CNP et des rapports formels et personnels existaient entre le CNP et le cabinet ministériel. Actuellement, on constate que le ministre sollicite rarement les avis de ses interlocuteurs et qu’il organise moins d’entrevues à son cabinet. Le CNP doit répéter ses appels en vue d’établir le contact avec les ministres successifs et rester l’interlocuteur privilégié pour toute question impliquant les élèves. Il agit donc d’initiative en remettant des dossiers.

168Depuis sa réinstallation, le 8 mai 1978, le CNP a discuté de multiples problèmes et émis de nombreux avis, notamment en 1978-1980 : les allocations d’études, la réduction des horaires hebdomadaires des élèves de l’enseignement secondaire, la collaboration avec les centres PMS, l’éducation sanitaire des enfants, le projet de rationalisation de l’enseignement secondaire, la création d’un service national des transports scolaires ; en 1981, l’étalement des vacances et les rythmes scolaires, l’obligation scolaire à 5 ans, l’obligation scolaire au-delà de 14 ans, la rénovation de l’enseignement fondamental, les expériences du cycle 5-8 et 8-12, la gestion associative et la participation des parents à l’école, la valorisation de l’enseignement spécial (pendant l’année internationale de la personne handicapée), les unités capitalisables.

169A diverses reprises, le CNP est intervenu directement auprès du ministre de l’Éducation nationale, par exemple, pour éviter l’envoi tardif des circulaires organisant la rentrée scolaire de 1981-1982, pour réclamer la mise en place d’une infrastructure d’accueil durant les congés prolongés. Récemment, le CNP a adressé au ministre Tromont un dossier sollicitant le maintien de la subvention pour les activités socio-culturelles et sportives à l’école fondamentale.

170A l’occasion de la constitution d’un nouveau gouvernement, le CNP adresse un mémorandum au formateur précisant la plate-forme commune des revendications émises par les fédérations et la Ligue.

171Des "cahiers" sont aussi diffusés par les soins des organisations membres, qui reprennent les conclusions et les positions arrêtées par le CNP (par exemple : centres psycho-médico-sociaux et offices d’orientation scolaire et professionnelle, prolongation de la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans, réforme de l’enseignement professionnel, participation des parents à l’école,…). En vue de ces journées, la CNAP et la FAPEO organisent des enquêtes auprès de leurs associations de parents.

172Le 19 février 1981, le CNP a organisé une conférence de presse, à laquelle participaient de nombreux journalistes [30]. Il a rappelé le rôle important que jouent les parents en matière d’enseignement et a revendiqué pour l’avenir que soit rendue institutionnelle la concertation et que la participation des parents se fasse au même titre que les pouvoirs organisateurs et les organisations syndicales.

173*

174**

175Depuis les élections législatives de 1980, à côté des deux ministres de l’Éducation nationale faisant partie de l’Exécutif national, deux ministres faisant partie l’un de l’Exécutif flamand, l’autre de l’Exécutif de la Communauté française, sont chargés des matières résiduaires dans le domaine de l’enseignement [31]. Les problèmes de santé à l’école ou d’hygiène, comme aussi le problème de la participation des parents, sont de la compétence des exécutifs communautaires. Le CNP en ces matières adresse ses avis aux nouvelles instances exécutives.

Conclusions

1761. Les deux confédérations représentatives des intérêts des parents d’élèves se sont constituées à date relativement rapprochée, mais dans des conjonctures assez dissemblables du point de vue de la politique scolaire.

177Leur dualité est une première caractéristique qui procède très directement et très normalement des caractéristiques des structures – et de la dualité des grands réseaux – de l’enseignement.

178Ces confédérations se sont aussi adaptées à l’évolution vers l’autonomie des communautés, que ce soit en termes de structures ou en termes d’interlocuteurs.

1792. On observe de notables convergences de vues entre les deux confédérations, animées l’une et l’autre par la même préoccupation déclarée d’amélioration de l’enseignement et de l’éducation.

180Ces convergences se situent notamment dans les domaines suivants :

  • participation souhaitée des parents à la communauté éducative, pouvant aller jusqu’à certaines formes d’institutionnalisation de cette participation ;
  • actions de même type menées en matière d’animation des associations de parents ainsi qu’en matière d’information des parents et des responsables d’associations de parents ;
  • intervention – sur le mode consultatif – dans toutes les institutions et en tous les lieux où il est question d’éducation et d’enseignement ;
  • objectifs pratiquement identiques poursuivis au sein du Conseil national des parents, dont les deux confédérations ont également encouragé la création.

1813. Chacune des confédérations présente bien évidemment des particularités et défend des positions qui lui sont propres, en fonction notamment de la promotion et de la défense, par chacune d’elles, du réseau d’enseignement où se situe son action.

182En outre, seule la Fédération nationale des associations de parents d’élèves de l’enseignement officiel défend le principe de l’école pluraliste.

1834. Une évaluation de l’action des confédérations représentatives des intérêts des parents d’élèves peut être entreprise à partir de la question de savoir dans quelle mesure elles sont reconnues comme forces.

a – Les associations locales de parents

184– La reconnaissance par les parents du rôle des associations varie d’école à école, en fonction particulièrement de l’action des animateurs. En outre, jouent également la motivation des parents et leur intérêt pour une réflexion sur l’éducation et l’enseignement – ou plus simplement pour une certaine animation dans l’école ; cette motivation et cet intérêt étant évidemment des facteurs importants de participation aux diverses activités organisées.

185– La reconnaissance par le corps professoral du rôle des associations de parents reste mitigée. La cause peut en résider aussi bien dans un certain individualisme des enseignants que dans la crainte d’une ingérence des parents dans des domaines qui ne relèvent pas de leur compétence. L’organisation d’activités parascolaires, d’animation du temps de midi ou du mercredi, offre toutefois des possibilités non négligeables de collaboration.

186– La reconnaissance par les directions d’école du rôle des associations est très inégale. Il s’agit parfois d’un problème de pur fait, l’existence même de l’association conduisant à des formes de collaboration. Mais il existe aussi des cas de refus, par la direction, de présence d’une association dans l’établissement.

b – La CNAP et la FAPEO

187- Les parents font appel à titre individuel aux services de leurs mouvements respectifs dans la mesure de leurs nécessités personnelles. On enregistre en outre une participation régulière aux congrès de la part de nombreux parents responsables d’associations.

188– La collaboration est fréquente entre associations de parents et confédérations. Elle se traduit aussi bien en termes d’utilisation des services de ces dernières qu’en termes de présence de délégués aux réunions régionales ou provinciales.

189– La reconnaissance par les pouvoirs publics du rôle des confédérations est devenue une réalité. Une nouvelle "force" est ainsi apparue, dont l’avis est sollicité ou au moins pris en compte.

c – Le CNP

190– On peut en dire autant du Conseil national des parents, créé en vertu d’une décision officielle. Il faut remarquer toutefois qu’il n’est pas consulté sur un rythme parfaitement régulier et qu’il lui revient souvent d’agir d’initiative. Son fonctionnement soulève en fait des questions communes à la fonction consultative en général.

Notes

  • [1]
    Voir Christiane Hoyaux, membre du CNP ; Jacques Collignon, conseiller social, C.H. du CRISP n°608 du 15 juin 1973, "La naissance du Conseil national des parents, ses deux premières années d’activité (1970-1972)".
  • [2]
    Voir C.H. du CRISP n°529 du 3 septembre 1971, "Ligue des Familles nombreuses de Belgique".
  • [3]
    La loi du 29 mai 1959 (M.B. 19 juin 1959) modifiant la législation relative à l’enseignement gardien, primaire, moyen, technique et artistique mit fin aux longues luttes politiques à propos du problème scolaire. Depuis lors, la loi a été modifiée 17 fois.
  • [4]
    Moniteur belge, 7 avril 1956.
  • [5]
    M.B. 13 janvier 1977.
  • [6]
    M.B. 13 janvier 1977.
  • [7]
    M.B. 8 février 1979.
  • [8]
    M.B. 24 février 1977.
  • [9]
    Sujets traités : rationalisation de l’enseignement secondaire, école pluraliste, action cour de récréation, cycle 5-8 ans, internats, commission régionale de planification…
  • [10]
    Les trois dernières années ont vu la création de 110 nouvelles associations, et la disparition d’une centaine.
  • [11]
    29 % d’articles sur l’éducation.
  • [12]
    Courrier Hebdomadaire du CRISP n°608 du 15 juin 1973, op.cit.
  • [13]
    Voir plus loin 3e partie et C.H. du CRISP n°608 du 15 juin 1973, op.cit.
  • [14]
    Ex. : congrès de Nassogne 1981 : une des commissions avait pour thème : la participation des parents à l’éducation scolaire.
  • [15]
    Qui a donné lieu à la publication d’une brochure, voir 3e partie.
  • [16]
    La CNAP organise une consultation des responsables d’association sur le conseil d’école.
  • [17]
    Voir 2. Services proposés – publications et modes d’expression, p.11.
  • [18]
    Collaboration à l’action nationale menée par l’enseignement catholique en 1978. Six mille parents ont été interrogés dans neuf pays du Marché commun.
  • [19]
    Loi du 29 mai 1959 (M.B. 19 juin 1959) modifiant la législation relative à l’enseignement gardien, primaire, moyen, technique et artistique.
  • [20]
    Moniteur belge, 15 septembre 1966.
  • [21]
    Exemple : Régionale FBA regroupe les associations de parents d’élèves fréquentant des établissements scolaires établis en Allemagne. Elle est divisée en 3 secteurs : régions de Cologne, Ouest et Est ; – Régionale de parents d’élèves de langue allemande ; – Régionale de parents d’élèves de l’enseignement spécial.
  • [22]
    A.M.B. du 23 février 1970 modifiant la constitution du Conseil supérieur.
  • [23]
    Une motion avait déjà été votée par la CEE en 1963 : "Les parents devraient participer à l’étude de toutes les lois qui ont une influence sur l’orientation des études, sur les conditions de travail et de vie à l’école. Les parents devraient être présents dans tous les organismes officiels à tous les niveaux (local, régional, national,…)".
  • [24]
    Questionnaires-enquêtes (sur 6.000 questionnaires envoyés à l’école primaire : 3.000 réponses) – analyse d’études entreprises par l’Université – conférence de presse pour présenter les résultats de l’enquête – nombreux échos dans la presse.
  • [25]
    La provinciale de Brabant a préparé un colloque "Nos enfants sur le chemin de l’école", avec la participation de Via Secura, Touring Secours, polices communales, gendarmerie nationale, Ministère des Communications. Elle a envoyé des circulaires aux chefs d’établissements et a fait une campagne de sensibilisation auprès des parents, enseignants, écoles, communes.
  • [26]
    Pour 1982, est prévu le congrès d’Athus, qui aura pour thème : "Rythme scolaire, rythme de vie ?".
  • [27]
    Voir Christiane Hoyaux et Jacques Collignon, C.H. du CRISP n°608 du 15 juin 1973, "La naissance du Conseil national des parents, ses deux premières années d’activité (1970-1972)".
  • [28]
    C.H. du CRISP n°529 du 3 septembre 1971, "Ligue des familles nombreuses de Belgique". Même s’il ne s’agit pas d’une fédération d’associations de parents d’élèves (pour reprendre l’expression consacrée), la ligue est représentée au sein du CNP par six membres affiliés simultanément à la CNAP et par six autres, obligatoirement affiliés à la FAPEO. Même si la ligue ne siège généralement pas dans les commissions d’avis installées auprès du ministre de l’Éducation nationale, elle participe activement au conseil et n’hésite pas à prendre position sur les problèmes concernant l’école et la famille. Elle est membre du bureau du CNP et fait d’office partie de ses délégations auprès du ministre.
  • [29]
    Moniteur belge : 13 février 1971.
  • [30]
    Notamment les journaux suivants : Le Soir, La Dernière Heure, Le Peuple, La Wallonie, Le Drapeau rouge, Vers l’Avenir, Le Rappel, La Libre Belgique.
  • [31]
    C’est-à-dire toutes les matières qui ne font pas partie du Pacte scolaire.
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