Les listes en présence
La protection des sigles
1Toute formation politique représentée au Parlement peut, depuis 1976, demander la protection sur le plan national du sigle qu’elle envisage d’utiliser lors des élections, de façon à éviter son utilisation par une autre formation politique. La demande de protection d’un sigle doit être signée par cinq parlementaires du parti en question. Si ce dernier compte moins de cinq parlementaires, la demande de protection doit être signée par tous ses parlementaires. Pour les élections du 13 juin 1999, ont demandé la protection de leur sigle les formations politiques suivantes : Écolo, Agalev, SP, VLD, PRL-FDF (PFF, PFF-PRL), VI. Blok, VU (VU-ID), CVP, PS (SP, PS-SP, SP-PS), PSC (CSP, PSC-CSP, CSP-EVP). La liste des sigles protégés a été publiée au Moniteur belge du 13 avril 1999.
2Par ailleurs, un sigle peut faire l’objet d’une interdiction par le ministre de l’Intérieur sur demande motivée d’une formation politique pour autant qu’elle ait effectivement utilisé ce sigle dans le passé. La liste des sigles interdits a fait l’objet d’un arrêté ministériel en date du 2 avril 1999 (Moniteur belge du 2 avril 1999). Sont interdits :
- à la demande du PS : PSB et SPB ;
- à la demande du FDF : FDF-RW, FDF-PPW, FDF-CFE, ERE-FDF et FDF-ERE ;
- à la demande du VLD : PVV, PVV-ELD et ELD ;
- à la demande du PRL : PLP, PL, PLPW, PRLW, PRL et PRL-PFF ;
- à la demande de la VU : EVA ;
- à la demande du SP : BSP ;
- à la demande du PSC : PPE et PSC-PPE ;
- à la demande du CVP : EVP et CD ;
- à la demande d’Écolo : Écolo-V, Écolo-Verts et Verts.
3À l’occasion des élections de 1999, il n’y a qu’un seul tirage au sort national des numéros de sorte que les partis gardent le même numéro d’ordre. Le maintien du même numéro d’ordre est également prévu pour les partis qui ne peuvent participer au tirage au sort national. Dès qu’un parti a obtenu un numéro, il doit l’utiliser lors des différentes élections.
4Par ailleurs, la loi empêche désormais que deux partis disctincts sollicitent le même sigle comme cela avait été le cas pour les deux listes WOW en 1995 : dès qu’une présentation de candidats a été déposée avec la mention d’un sigle, le président du bureau principal est tenu de refuser l’utilisation du même sigle pour toute autre présentation de candidats.
Le tirage des numéros nationaux
5Un numéro d’ordre commun peut être attribué aux listes présentant des candidats dans cinq provinces au moins. L’acte d’affiliation pour l’obtention d’un numéro national doit être appuyé par cinq députés et cinq sénateurs sortants, un parlementaire ne pouvant signer plus d’un acte d’affiliation.
6Les numéros attribués aux différentes listes ont été tirés au sort les 9 avril et 22 avril 1999. Ils sont identiques dans tout le pays pour chacun des scrutins du 13 juin.
Les numéros nationaux attribués aux listes1
Les numéros nationaux attribués aux listes1
1 Les listes qui présentent des candidats dans le collège germanophone se voient attribuer le numéro correspondant à leur équivalent francophone (Écolo : n° l, PFF : n° 5, SP : n° 9, CSP-EVP n°1 0).7Les numéros attribués aux listes ne présentant pas de candidats dans toutes les circonscriptions ont été tirés au sort les 17 et 27 mai 1999.
La composition des listes
8Pour chaque assemblée législative et pour chaque circonscription électorale, sont pris en considération dans cette étude les candidats en ordre théoriquement utile sur les listes des partis ayant obtenu au moins un siège à l’issue des précédentes élections. Sont considérés comme en ordre théoriquement utile les candidats qui figurent en tête des listes jusqu’à concurrence du nombre de sièges plus un qu’ont obtenus les listes sur lesquelles ils se présentent.
9Dans les tableaux de candidatures sont également repris les candidats figurant à la première place de toutes les autres listes se présentant au suffrage des électeurs. Quelques commentaires ou compléments d’information sur la composition des listes suivent les tableaux. Dans les tableaux, sont reprises les listes qui ont été déposées. Certaines d’entre elles n’ont pas été acceptées ou se sont retirées. Elles sont mentionnées sous le tableau. Néanmoins l’information n’était pas connue pour l’ensemble des circonscriptions au moment de la rédaction de ce numéro du Courrier hebdomadaire.
La Chambre des représentants
10Les sièges à pourvoir à la Chambre des représentants sont répartis entre neuf circonscriptions wallonnes, dix flamandes et la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Nivelles (5 sièges à pourvoir)11Douze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Nivelles. Parmi elles, plusieurs sont incomplètes : PC (4 effectifs, 3 suppléants), PTB-UA (4 effectifs, 5 suppléants) et A (4 effectifs, 3 suppléants).
12Sur la liste PS, Maurice Dehu, député wallon sortant, deuxième effectif à la Chambre pour la même circonscription, est premier suppléant. Le deuxième est Maurice Minne, député fédéral sortant, ancien bourgmestre de Tubize, suppléant du ministre fédéral André Flahaut.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Mons-Soignies (6 sièges à pourvoir)13Quinze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Mons-Soignies. Parmi elles, plusieurs sont incomplètes : PNPb (3 effectifs, 3 suppléants) et LC (3 effectifs, 3 suppléants).
14Le député Yvon Harmegnies, troisième candidat effectif, est également premier suppléant sur la liste PS.
15Albert Liénard, tête de liste PSC à la Chambre dans la circonscription électorale de Mons, ancien député et ancien membre du gouvernement wallon, chef de groupe PSC sortant au Parlement wallon est dernier suppléant. La liste PSC est poussée par Willy Mercier, aveugle sportif de haut niveau.
16Le premier suppléant de la liste Écolo est Gérard Gobert, conseiller communal à Mons.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Tournai-Ath-Mouscron (4 sièges à pourvoir)17Treize listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Tournai-Ath-Mouscron. Parmi elles, deux sont incomplètes : PNPb (3 effectifs, 3 suppléants) et Vlaams (4 effectifs, 2 suppléants), cette dernière ne comptant pas le nombre minimum requis de candidats suppléants (trois) et pouvant être rejetée. Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : Vlaams.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Charleroi-Thuin (9 sièges à pourvoir)18Quinze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Charleroi-Thuin. Plusieurs d’entre elles sont toutefois incomplètes : FNBP (8 effectifs, 3 suppléants), PCN (3 effectifs, 3 suppléants), FNB (8 effectifs, 5 suppléants).
19Lucien Harmegnies, fils de l’ancien ministre socialiste Lucien Harmegnies et membre d’Espace citoyen, est dernier candidat effectif sur la liste Écolo. Il est précédé par l’ancien député Écolo Georges Dutry. Le député wallon sortant, Bernard Baille, est dernier candidat suppléant sur la même liste.
20L’ancien député Rassemblement wallon, Michel Meurée, est sixième et dernier candidat suppléant de la liste Wallon.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Liège (9 sièges à pourvoir)21Quinze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Liège. Plusieurs d’entre elles sont incomplètes : REF (5 effectifs, 3 suppléants), FNB (4 effectifs, 4 suppléants), AVDB (3 effectifs, 3 suppléants), FN-PCN (3 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : FN-PCN.
22Thierry Giet, député sortant (et fils de l’ancien procureur général Léon Giet) est premier suppléant sur la liste PS, qui est poussée par Philippe Saive, champion de tennis de table.
23La liste PRL FDF MCC est poussée par Kathy Firquet, vice-présidente de la section Liège-ville du PSC et ancienne collaboratrice de William Ancion, passée au PRL. Pierrette Cahay, députée sortante, passée du PSC au MCC, est première suppléante sur la liste PRL FDF. Le Comte Pierre Clerdent, ancien gouverneur de la province de Liège, ancien sénateur, ancien président de Cockerill-Sambre, est sixième et dernier candidat suppléant.
24La liste PSC est poussée par Michel Firquet. Les deux premiers suppléants sont respectivement Anne-Michèle Hannon, présidente du PSC d’Ans, et Alain Defays, conseiller provincial.
25José Daras, député wallon et sénateur communautaire sortant est dernier suppléant sur la liste Écolo. L’avant-dernier effectif de la liste des candidats effectifs est Omokamba Anganda, porte-parole des sans-papiers.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Huy-Waremme (2 sièges à pourvoir)26Onze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Huy-Waremme.
27Le premier suppléant sur la liste PS est Charles Volont, bourgmestre de Hannut.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Verviers (4 sièges à pourvoir)28Douze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Verviers.
29Sur la liste PSC, le premier suppléant est Henry-Jean Gathon, échevin à Verviers.
30Le premier suppléanbt FNB est Jean-Marie Boland, conseiller communal à Verviers.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Arlon-Marche-Bastogne-Neufchâteau-Virton (3 sièges à pourvoir)31Treize listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Arlon-Marche-Bastogne-Neufchâteau-Virton. Une liste est incomplète : PAP qui compte deux candidats effectifs et pas de suppléant.
32Philippe Collard, ex-bourgmestre PSC faisant fonction à Bastogne, est passé au MCC et est premier suppléant sur la liste PRL FDF MCC.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Namur-Dinant-Philippeville (6 sièges à pourvoir)33Onze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Namur-Dinant-Philippeville. Elles sont toutes complètes.
34Nicole Docq, troisième candidate effective sur la liste PS est également première suppléante de la liste pour le Parlement wallon.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde (22 sièges à pourvoir)35Vingt-six listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Plusieurs d’entre elles sont incomplètes : PH (11 effectifs, 3 suppléants), WOW (16 effectifs, 3 suppléants), A (13 effectifs, 3 suppléants), UDDU (15 effectifs, 3 suppléants), NOOR (1 effectif, 3 suppléants), PNPb (12 effectifs, 5 suppléants), DD (16 effectifs, 5 suppléants), PCN-NCP (3 effectifs, 3 suppléants), ST DUST (1 effectif, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : PCN-NCP.
36La liste du PS est poussée par Serge Moureaux, député fédéral sortant. Karine Lalieux, troisième candidate effective sur la liste du PS est également tête de liste comme suppléante.
37La liste PRL FDF MCC comporte 13 candidats PRL (aux lère, 3ème, 4ème, 6ème, 9ème 11ème, 12ème, 14ème, 16ème, 17ème, 19ème, 20ème, 22ème places), 7 FDF (aUX 2ème,
385ème, 8ème, 13ème, 15ème, 18ème et 21ème places) et 2 MCC (aux 7ème et 10ème places). Claude Desmedt (FDF), sénateur sortant est 21ème (sur 22 candidats) et 2eme suppléant. Le premier suppléant est Eric Van Weddingen, député bruxellois sortant, chef de groupe PRL FDF, ancien commissaire royal à la réforme fiscale.
39Le ministre d’État Arthur Gilson est dernier effectif de la liste PSC. Myriam Delacroix-Rolin, bourgmestre de Rhode-Saint-Genèse, mène la liste des candidats suppléants.
40La liste Écolo est poussée par Vincent Lurquin, ancien président du mouvement contre le racisme et la xénophobie, président de la Coordination nationale d’action pour la paix et le développement. Mylène Nys, suppléante du député fédéral Vincent Decroly et qui a terminé le mandat de celui-ci après sa démission, est dixième sur la liste Écolo. L’attaché de presse du parti, Eric Biérin, est second sur la liste des suppléants.
41L’ancienne sénatrice PS Lise Thiry (candidate sur la liste Gauches Unies en 1995) est 22eme et dernière sur la liste PC.
42Le député bruxellois sortant Roland Frippiat, élu en 1995 sur la liste FN, est 22eme et dernier sur la liste PSD.
43Le député fédéral sortant Jan Van Erps, devenu effectif par la suppléance, est premier suppléant de la liste CVP.
44Anne Van Asbroeck, ancien membre du gouvernement flamand, figure à la deuxième place des candidats suppléants de la liste SP.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale d’Anvers (14 sièges à pourvoir)45Treize listes se présentent à l’élection dans la circonscription d’Anvers. Plusieurs d’entre elles sont incomplètes : Solide (11 effectifs, 3 suppléants), PNPb (9 effectifs, 3 suppléants), VIC (2 effectifs, 3 suppléants), PNP (13 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’ont pas été acceptées : VIC et PNP.
46Léo Delwaide (ex CVP) est 14ème de la liste VLD.
47Le ministre d’État, Hugo Schiltz, ancien ministre et ancien président de la VU, pousse la liste VU-ID.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Malines-Tumhout (10 sièges à pourvoir)48Dix listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Malines-Turnhout. Une d’entre elles est incomplète : la liste PNPb (6 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : WOW.
49Le dernier candidat suppléant sur la liste VU-ID est le député flamand sortant Kris Van Dijck qui tire également la liste VU-ID pour le Parlement flamand. La deuxième place est occupée par Flor Van Noppem, frère du vétérinaire assassiné par des trafiquants d’hormones.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Hasselt-Tongres-Maaseik (11 sièges à pourvoir)50Dix listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Hasselt-Tongres-Maaseik. Une d’entre elles est incomplète : la liste Solide (7 effectifs, 3 suppléants).
51La liste VLD est poussée par Jean Lambreks, père de Eefje.
52Johan Sauwens, membre sortant du Parlement flamand, ancien membre du gouvernement flamand, bourgmestre de Bilzen, est dernier suppléant sur la liste VU-ID ; il est aussi tête de liste pour l’élection du Parlement flamand.
53La tête de liste Vivant à la Chambre, Marisa Sementilli, est également première suppléante au Parlement flamand.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Gand-Eeklo (9 sièges à pourvoir)54Douze listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Gand-Eeklo. Elles sont toutes complètes.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Saint-Nicolas-Termonde (6 sièges à pourvoir)55Dix listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Saint-Nicolas-Termonde. Elles sont toutes complètes). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : WOW.
56Robert Blommaert, député CVP sortant, est premier suppléant sur la liste CVP.
57L’ancien parlementaire Lieven Dehandschutter est premier suppléant de la liste VU-ID.
58Adolf Vermeiren, premier candidat effectif de la liste Vivant, est également premier suppléant sur la liste pour le Parlement flamand.
59La sixième suppléante de la liste WOW, Greta Dhondt, est une homonyme de la tête de liste CVP.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Alost-Audenarde (6 sièges à pourvoir)60Dix listes se présentent à l’élection dans la circonscription d’Alost-Audenarde. Elles sont toutes complètes.
61Régina Louf (‘témoin’ XI) pousse la liste LEEF.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Bruges (4 sièges à pourvoir)62Neuf listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Bruges. Elles sont toutes complètes.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Courtrai-Roulers-Tielt (8 sièges à pourvoir)63Neuf listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Courtrai-Roulers-Tielt. Elles sont toutes complètes.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Fumes-Dixmude-Ypres-Ostende (5 sièges à pourvoir)64Dix listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Furnes-Dixmude-Ypres-Ostende. Elles sont toutes complètes). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : VNP.
Chambre des représentants
Chambre des représentants
Candidatures dans la circonscription électorale de Louvain (7 sièges à pourvoir)65Dix listes se présentent à l’élection dans la circonscription de Louvain. Une d’entre elles est incomplète : la liste Bizon (3 effectifs, 3 suppléants).
66La liste des suppléants du SP est poussée par Frank Vandenbroucke, ancien président du parti, ancien vice-Premier ministre et tête de liste au Parlement européen.
67Le bourgmestre de Herent et ancien parlementaire, Willy Kuypers, est dernier candidat suppléant sur la liste VU-ID.
Le Sénat
68Dans le collège électoral français, on dénombre treize listes de candidats pour les quinze sièges à pourvoir. Une seule liste est incomplète, PJU-PDB (3 effectifs et 3 suppléants). Dans le collège électoral néerlandais, onze listes se disputent les suffrages en vue de pourvoir vingt-cinq sièges. Il y a deux listes incomplètes : Solide (13 effectifs, 3 suppléants) et UDDM (24 effectifs, 6 suppléants).
Sénat
Sénat
Candidatures dans le collège électoral français (15 sièges à pourvoir)69La liste PS est poussée par Roger Lallemand, sénateur sortant. La quatorzième place sur la liste PS est occupée par Karl-Heinz Lambertz, membre du gouvernement de la Communauté germanophone chargé de la Jeunesse, de la Formation, des Médias et des Affaires sociales. Jean-Marie Happart, sénateur sortant, est premier suppléant. Sfia Bouarfa, députée bruxelloise sortante est deuxième suppléante (elle est également cinquième candidate effective sur la liste du Conseil bruxellois), Willy Taminiaux, membre du gouvernement wallon est sixième suppléant PS (il est par ailleurs tête de liste PS au Parlement wallon).
70Antoinette Spaak (FDF), ministre d’État et ancienne présidente du FDF, députée européenne sortante, pousse la liste PRL FDF MCC au Sénat, où elle est la seule candidate FDF sur la liste des effectifs (il y a également une suppléante appartenant au FDF). Jean-Pierre Malmendier, fondateur de l’asbl Marc et Corine, est candidat d’ouverture à la 7ieme place.
71Parmi les effectifs de la liste PSC, mais en ordre non utile, signalons Michel Colson, président de l’association PSC des mandataires locaux (quatrième), Hubert Chantraine, sénateur sortant (cinquième) et Anne-Marie Claeys, ancienne présidente de l’UFAPEC. Le premier suppléant de la liste PSC est Michel Barbeaux, député wallon sortant. François Cammarata, ancien secrétaire national de la Centrale chrétienne des métallurgistes de Belgique (CSC) est cinquième suppléant.
72Le député wallon sortant Jean-Paul Snappe est cinquième sur la liste Écolo, Denise Nelis, ancienne sénatrice est en dixième position, le comédien-chanteur Claude Semai est quatorzième et Jacques Liesenborghs, ancien sénateur pousse la liste. Christophe Derenne, coordonateur des États généraux de l’écologie politique, est premier suppléant, tandis que Philippe Defeyt, ancien député, et Isabelle Durant, secrétaire fédérale, poussent cette liste.
73La liste du PTB comprend un ‘candidats d’ouverture’ : Zeki Cavas, frère de Gevriye disparu en 1985 à Molenbeek (troisième). Le curé de Saint-Josse-ten-Noode, Philippe Heymans, est en quatorzième place.
74Sur la liste FN, le deuxième candidat est Thierry de Looz-Corswaren, député bruxellois de 1989 à 1999. Le dernier candidat (15ième) est Alain Sadaune, député wallon élu en 1995, revenu au FN après l’avoir quitté.
Sénat
Sénat
Candidatures dans le collège électoral néerlandais (25 sièges à pourvoir)75Le premier suppléant sur la liste CVP est Jan Steverlynck, premier échevin d’Anvers, administrateur délégué du NCMV – de Organisatie voor zelfstandige ondernemers. Jacques D’Hooghe, sénateur sortant, est deuxième suppléant. La liste CVP est poussée par Théo Kelchtermans, membre du gouvernement flamand. Wivina Demeester, également membre du gouvernement flamand, est dernière suppléante.
76La 25ième place effective sur la liste Vlaams Blok est occupée par Johan Demol, tête de liste à la Région de Bruxelles-capitale. Le dernier suppléant est Philip Dewinter.
77La liste VLD est poussée à l’avant-dernière place par Jaak Gabriëls, ancien président de la VU, bourgmestre de Bree, à la dernière place par Jean-Marie Dedecker, entraîneur de l’équipe nationale de Judo.
78Steve Stevaert, vice-président du gouvernement flamand, chargé des Communications et de l’Infrastructure, est premier suppléant sur la liste SP. Reddy Demey, journaliste à la VRT occupe la 14ieme place effective.
79Mieke Vanhaegendoren, professeur d’université, présidente du Conseil des femmes flamandes (ex-SP), est première suppléante sur la liste VU-ID, tandis que l’ancien député fédéral Jan Caudron est dernier suppléant sur la même liste. La cinquième place effective est occupée par la chanteuse populaire Margriet Hermans, la sixième par Marc Platel, ancien rédacteur en chef de Het Belang van Limburg devenu directeur du service d’études du parti.
80Le président et fondateur du parti Vivant, Roland Duchatelet, pousse la liste.
Le Parlement wallon
81Les sièges à pourvoir au Parlement wallon sont répartis dans treize circonscriptions.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Nivelles (7 sièges à pourvoir)82Treize listes sont déposées dans la circonscription de Nivelles. Trois sont incomplètes : FN (3 effectifs, 3 suppléants), PC (4 effectifs, 3 suppléants) et PCN (3 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : PCN. Le premier suppléant de la liste PS est Alain Rosenoer, directeur de cabinet de Robert Collignon.
83L’ancien secrétaire fédéral d’Écolo, Jean-Luc Roland, pousse la liste. Le conseiller provincial Alain Trussart est premier candidat suppléant sur la même liste.
84Le bourgmestre de Wavre, Charles Aubecq, occupe la 7ieme et dernière place de la liste PRL FDF MCC.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Mons (6 sièges à pourvoir)85Douze listes sont présentes dans la circonscription de Mons. L’une d’entre elles est incomplète : LC (3 effectifs, 3 suppléants).
86Le sixième et dernier suppléant de la liste PSC est Jacques Lefèvre, chef de groupe PSC sortant à la Chambre.
87Sur la liste PRL FDF MCC, Jacqueline Galant passe du PSC au PRL sans passer par le MCC. Christophe Taquin, échevin PSC de Mons rallié au MCC, est sixième effectif. Le journaliste (RTBF) Alain Audin est premier suppléant.
88Le bourgmestre de Mons, Maurice Lafosse, est premier suppléant de la liste PS.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Tournai-Ath-Mouscron (7 sièges à pourvoir)89Douze listes sont présentes dans la circonscription de Tournay-Ath-Mouscron. Deux d’entre elles sont incomplètes : PNPb (6 effectifs, 3 suppléants) et A (6 effectifs, 3 suppléants).
90Christian Massy, député wallon sortant, figure en première place sur la liste des suppléants PS.
91Sur la liste PRL FDF MCC, Chantai Bertouille, remplace en tête de liste Arnaud Decléty, député wallon sortant et ancien sénateur et ancien ministre wallon, qui met un terme à sa vie politique.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Charleroi (10 sièges à pourvoir)92Quatorze listes sont présentes dans la circonscription de Charleroi. Trois d’entre elles sont incomplètes : PCN (4 effectifs, 3 suppléants), PNPb (7 effectifs, 3 suppléants) et FNBP (8 effectifs, 3 suppléants).
93Le député wallon Paul Ficheroulle est premier suppléant sur la liste du PS.
94La liste Écolo est poussée par le candidat d’ouverture Jean Guy, ancien rédacteur en chef du journal Le Peuple, membre d’Espace citoyen et administrateur (siégeant comme indépendant) de la RTBF. La place de troisième effectif est occupée par Jean-Marc Nollet, administrateur Écolo de la RTBF.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Soignies (4 sièges à pourvoir)95Onze liste sont présentes dans la circonscription de Soignies. L’une d’entre elles est incomplète : FNP (3 effectifs, 3 suppléants).
96Maurice Bodson, deuxième candidat effectif sur la liste PS est également premier candidat suppléant.
97La sénatrice sortante Andrée Delcourt-Pêtre, ancienne présidente de Vie Féminine, présidente de la Démocratie chrétienne, est quatrième et dernière candidate effective.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Thuin (3 sièges à pourvoir)98Treize listes sont présentes dans la circonscription de Thuin. Elles sont toutes complètes). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : PCN.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Liège (14 sièges à pourvoir)99Quinze listes sont présentes dans la circonscription de Liège. Quatre d’entre elles sont incomplètes : FN (6 effectifs, 3 suppléants), REF (6 effectifs, 3 suppléants), FNB (3 effectifs, 3 suppléants) et FN-PCN (3 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’ont pas été acceptées : REF, FN-PCN.
100José Happart, député européen sortant et tête de liste au Sénat, pousse la liste PS de la circonscription de Liège. Le septième candidat effectif est aussi le premier suppléant. Le deuxième suppléant est Frédéric Daerden, fils de Michel Daerden, ministre fédéral des Transports.
101Le premier suppléant PSC est Michel De Lamotte, échevin de Liège.
102Jacky Morael, secrétaire fédéral d’Écolo, figure en dernière place des candidats suppléants de cette liste.
103Le dernier titulaire et premier suppléant de la liste FN est Robert Destordeur, conseiller communal de Liège et ancien président d’Agir.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Huy-Waremme (4 sièges à pourvoir)104Onze listes sont présentes dans la circonscription de Huy-Waremme. L’une d’entre elles est incomplète : FNB (1 effectif, 3 suppléants).
105Micheline Toussaint, députée wallonne sortante et échevine à Huy, est première suppléante sur la liste PS.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Verviers (6 sièges à pourvoir)106Treize listes sont présentes dans la circonscription de Verviers. Deux d’entre elles sont incomplètes : FN (5 effectifs, 3 suppléants) et REF (4 effectifs, 4 suppléants).
107Le député fédéral sortant André Frédéric est premier suppléant sur la liste du PS tandis que Joseph Barth, député germanophone sortant est dernier suppléant.
108Le dernier suppléant de la liste PSC est Joseph Maraite, ministre-président du gouvernement de la Communauté germanophone. Le premier suppléant est Marc Elsen, échevin à Verviers.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Arlon-Marche-Bastogne (3 sièges à pourvoir)109Dix listes sont présentes dans la circonscription d’Arlon-Marche-Bastogne. Elles sont toutes complètes.
110Le premier suppléant de la liste PS est le député fédéral sortant Guy Larcier tandis que l’ancien parlementaire, Marcel Remacle, est dernier suppléant.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Neufchâteau-Virton (2 sièges à pourvoir)111Neuf listes sont présentes dans la circonscription de Neufchâteau-Virton. Elles sont toutes complètes.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Namur (6 sièges à pourvoir)112Quatorze listes sont présentes dans la circonscription de Namur. Deux d’entre elles sont incomplètes : PC (3 effectifs, 6 suppléants) et PCN (3 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : PCN.
113La députée wallonne sortante Nicole Docq est première suppléante sur la liste PS.
114Sur la liste PRL FDF MCC, la deuxième suppléance est occupée par Denis Mathen, président des Jeunes PRL
115Le député wallon sortant, Daniel Marchant, pousse la liste Écolo.
Parlement wallon
Parlement wallon
Candidatures dans la circonscription électorale de Dinant-Philippeville (3 sièges à pourvoir)116Dix listes sont présentes dans la circonscription de Dinant-Philippeville. Elles sont toutes complètes.
Le Conseil de la Région de Bruxelles-capitale
117Vingt neuf listes se présentent à l’élection du Conseil de la Région de Bruxelles-capitale. On observera cependant que parmi celles-ci, 25 sont francophones et 4 seulement flamandes (CVP, Vlaams Blok, et deux regroupements : VLD-VU-O et SP-AGA). Plusieurs listes sont toutefois incomplètes : Bloc WL (23 effectifs, 12 suppléants), ICB (36 effectifs, 6 suppléants), PNPb (10 effectifs, 4 suppléants), Vivant (38 effectifs, 7 suppléants), Mars (14 effectifs, 3 suppléants), La G P (22 effectifs, 3 suppléants), PCN-NCP (7 effectifs, 6 suppléants), Kaputt (30 effectifs, 3 suppléants), UDDU (11 effectifs, 4 suppléants), PH (10 effectifs, 3 suppléants), PMTJ (14 effectifs, 3 suppléants), A (13 effectifs, 3 suppléants), ZUT (7 effectifs, 3 suppléants), DD (14 effectifs, 4 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’ont pas été acceptées : Kaputt et PCN-NCP.
118La liste PRL FDF MCC alterne les membres PRL et les membres FDF. Des candidats MCC figurent aux 41ème, 50ème, 51ème, 60ème, 61ème places. Olivier de Clippele, conseiller communal PSC passé au PRL est troisième suppléant et 74ieme effectif. Françoise Carton de Wiart (FDF), députée bruxelloise et députée de la Communauté française sortante, est 33ième sur la liste PRL FDF MCC. Cette liste est poussée par Caroline Persoons (FDF), députée bruxelloise et députée de la Communauté française sortante (suppléante de H. Hasquin) qui est également deuxième suppléante. La première suppléance est occupée par Françoise Bertiaux, échevine d’Etterbeek.
119Robert Hotyat, membre du Conseil de la Région de Bruxelles-capitale, du Parlement de la Communauté française et sénateur communautaire pousse la liste PS. Michel Hecq, député régional élu sur la liste PRL FDF MCC en 1995, figure sur la liste du PS. Il était prévu qu’il soit en 71ème position sur la liste PRL FDF MCC ; il est 74ème sur la liste PS. Plusieurs membres sortants du Conseil de la Région de Bruxelles-capitale apparaissent sur la liste des suppléants : Anne-Sylvie Mouzon en première place, Alain Bultot est troisième, Joseph Parmentier quatrième, Viviane Jacobs cinquième.
120La liste PSC est poussée par Dominique Harmel, député bruxellois sortant, ancien membre du gouvernement de la Région de Bruxelles-capitale et deuxième candidat effectif PSC au Parlement européen et par Joëlle Milquet (75ème), tête de liste PSC pour la Chambre à Bruxelles. Michel Lemaire et Benoît Veldekens, députés bruxellois sortants sont respectivement premier et deuxième suppléants. Magdeleine Willame, deuxième candidate effective PSC au Sénat est dernière suppléante.
121La liste Écolo est poussée par la secrétaire fédérale du parti Isabelle Durant ; elle est précédée par Henri Simons, échevin de Bruxelles. Michel Van Roye, échevin de Bruxelles et André Drouart, député bruxellois sortant, sont respectivement deuxième et dernier suppléants.
122Richard Beauthier, bourgmestre PSC de Ganshoren, pousse la liste Vivant.
123Walter Vandenbossche, président sortant du groupe CVP au Conseil de la Région de Bruxelles-capitale est premier suppléant, Jan Beghin, membre sortant du Conseil de la Région de Bruxelles-capitale, troisième candidat effectif, est également deuxième suppléant
124SP-AGA, ‘liste urbaine ouverte’ (‘Openstadlijst’), surnommée ‘petit Olivier’, regroupe des candidats SP (dont le membre du gouvernement bruxellois Rufin Grijp et les députés bruxellois Anne Van Asbroek, également ancien membre du gouvernement flamand, chargée des Affaires bruxelloises et Robert Delathouwer, député fédéral sortant), Agalev, indépendants (intellectuels, artistes, travailleurs sociaux), des personnes d’origine étrangère, des membres du Front antifasciste.
125Anne Van Asbroeck et Robert Delathouwer sont respectivement premier et deuxième suppléants. Michiel Vandenbussche, député bruxellois (chef du groupe SP) et échevin d’Etterbeek, est douzième et dernier suppléant.
126Guy Vanhengel, troisième candidat effectif de la liste VLD-VU-O, est également premier suppléant. Bert Anciaux, ancien président de la VU, est douzième et dernier suppléant.
Le Parlement flamand
127Au Parlement flamand, 118 sièges sont à pourvoir entre les onze circonscriptions électorales de la Région flamande. Viendront s’y ajouter les six premiers élus flamands du Conseil de la Région de Bruxelles-capitale.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale d’Anvers (19 sièges à pourvoir)128Douze listes se présentent dans la circonscription d’Anvers. Parmi elles, plusieurs sont incomplètes : Solide (11 effectifs, 3 suppléants), UDDU (17 effectifs, 6 suppléants) et PNPb (14 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’ont pas été acceptées : UDDU et WOW.
129La liste VLD est poussée par Guy Verhofstadt, président du parti.
130La liste Agalev est poussée par Joris (dit Ludo) Abicht, professeur de philosophie. Mieke Vogels, ancienne députée fédérale, échevine d’Anvers est dernière suppléante.
131La bourgmestre d’Anvers, Léona Detiège est dernière candidate effective sur la liste PS. La dernière suppléance est occupée par l’ancien président du parti Louis Tobback.
132Les têtes de listes PVDA-AE (Kr. Merckx) et PNPb (P. Marchal) sont aussi têtes de listes au Sénat.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Malines-Tumhout (14 sièges à pourvoir)133Onze listes sont présentes dans la circonscription de Malines-Tunhout. Parmi elles, deux sont incomplètes : UDDU (10 effectifs, 3 suppléants) et PNPb (5 effectifs, 3 suppléants).
134Sur la liste SP, le deuxième suppléant est Geert Bervoets, bourgmestre de Malines.
135Le président de la VU, Patrick Vankrunkelsven, est dernier effectif sur la liste VU-ID
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Hal-Vilvorde (11 sièges à pourvoir)136Douze listes sont présentées dans la circonscription de Hal-Vilvorde. Trois listes sont incomplètes : WOW (9 effectifs, 3 suppléants), PBPb (6 effectifs, 3 suppléants) et A (4 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’ont pas été acceptées : WOW et A.
137Les deux derniers candidats de la liste UF sont Georges Clerfayt (5ième), ancien président du FDF, et François van Hoobrouck (6ième), bourgmestre de Wezembeek-Oppem.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Louvain (9 sièges à pourvoir)138Onze listes sont présentes dans la circonscription de Louvain. L’une d’elle, UDDU est incomplète (4 effectifs, 3 suppléants).
139La députée flamande sortante, Gerda Raskin, est en huitième position sur la liste VU-ID.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Hasselt-Tongres-Maaseik (15 sièges à pourvoir)140Onze listes sont présentes dans la circonscription de Hasselt-Tongres-Maaseik. Deux d’entre elles sont incomplètes : Solide (9 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’a pas été acceptée : UDDU La tête de liste Vivant, Pieter Van Rossen, est également second suppléant à la Chambre.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Gand-Eeklo (12 sièges à pourvoir)141Dans la circonscription de Gand-Eeklo, douze listes sont présentes. L’une d’entre elles est incomplète : A (8 effectifs, 3 suppléants). La liste Agalev est poussée par le romancier Paul De Wispelaere.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Saint-Nicolas-Termonde (8 sièges à pourvoir)142Dans la circonscription de Saint-Nicolas-Termonde, dix listes sont présentes, toutes complètes.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Alost-Audenarde (8 sièges à pourvoir)143Onze listes sont présentes dans la circonscription d’Alost-Audenarde. Elles sont toutes complètes). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’ont pas été acceptées : UDDU et LEEF.
144Jan Caudron, ancien député fédéral pousse la liste VU-ID.
145Herman De Croo, ancien ministre, ancien président du parti, est dernier suppléant (6ième) sur la liste VLD
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Bruges (5 sièges à pourvoir)146Neuf listes sont présentes dans la circonscription de Bruges. Elles sont toutes complètes.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Courtrai-Roulers-Tielt (10 sièges à pourvoir)147Neuf listes sont présentes dans la circonscription de Courtrai-Roulers-Tielt. Elles sont toutes complètes.
148Geert Bourgeois, membre sortant de la Chambre, est dernier suppléant sur la liste VU-ID.
Parlement flamand
Parlement flamand
Candidatures dans la circonscription électorale de Furnes-Dixmude-Ypres-Ostende (7 sièges à pourvoir)149Onze listes sont présentes dans la circonscription de Furnes-Dixmude-Ypres-Ostende. L’une d’entre elles est incomplète, Vital, (3 effectifs, 3 suppléants). Parmi les listes déposées et reprises dans le tableau, n’ont pas été acceptées : VNP et Vital.
La Conseil de la Communauté germanophone
Conseil de la Communauté germanophone (25 sièges à pourvoir)
Conseil de la Communauté germanophone (25 sièges à pourvoir)
150Karl-Heinz Lambertz, premier candidat effectif sur la liste SP, figure également en quatorzième position sur la liste PS pour le Sénat. Edmund Stoffels, président sortant du groupe SP du Conseil de la Communauté germanophone est en 25ème et dernière position.
Conclusion
151Un grand nombre de listes en présence
152L’observation faite en 1995 du grand nombre de listes en compétition se confirme à l’occasion des élections du 13 juin 1999. Le tableau 50 présente pour chaque collège électoral et pour chaque circonscription le nombre de listes déposées pour chacun des scrutins.
153Rappelons que ce tableau contient le nombre des listes déposées et que certaines d’entre elles ont été soit retirées, soit refusées. Dans les cas où c’est possible au moment de terminer la rédaction de ce Courrier hebdomadaire, elles sont mentionnées sous les tableaux par circonscription.
154On constate que d’une manière générale le nombre des listes déposées est plus élevé dans les circonscriptions wallonnes et dans le collège français que du côté flamand.
155La multiplicité des listes est néanmoins un phénomène qui apparaît principalement dans les grands centres urbains et en particulier à Bruxelles. Ainsi, pour l’élection au Conseil de la Région de Bruxelles-capitale, 27 listes sont déposées et retenues (deux autres listes ont été déposées mais une a été rejetée – PCN – et l’autre s’est retirée – Kaputt) et pour l’élection à la Chambre, dans la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde, ce sont 26 listes qui présentent des candidats. Par contre, dans des circonscriptions comme celle d’Anvers, le nombre de listes déposées en 1999 est nettement inférieur à celui de 1995 ; ainsi, pour le Conseil flamand il y a 12 listes et pour la Chambre 13 listes (respectivement 22 et 21 en 1995). Rappelons que dans la circonscription bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde pour la Chambre et dans celle bilingue de Bruxelles pour le Conseil de la Région de Bruxelles-capitale se présentent des listes francophones et des listes flamandes, ce qui explique partiellement le grand nombre de candidatures enregistrées ; partiellement seulement parce que ce sont les listes francophones qui y sont très largement les plus nombreuses. Pour l’élection du Conseil régional, sur 27 listes, 23 sont francophones et 4 seulement flamandes.
Nombre de listes déposées par élection et par circonscription (1999)
Nombre de listes déposées par élection et par circonscription (1999)
156Hormis le CVP, le SP, le VLD, la VU-ID et le Vlaams Blok, seules trois formations se présentent dans l’ensemble des onze circonscriptions flamandes à la Chambre et au Parlement flamand : le PNPb, Vivant et le PVDA-AE, parfois avec des liste incomplètes. En Wallonie, le PS, la Fédération PRL FDF MCC, le PSC, et Écolo présentent des candidats dans toutes les circonscriptions à la Chambre et au Parlement wallon. C’est le cas aussi du PC et de Vivant ; le FN et le PNPb, présents dans toutes les circonscriptions pour la Chambre, parfois avec des listes incomplètes, n’ont pas de liste respectivement dans les circonscriptions de Neufchâteau d’une part, de Mons et de Soignies, d’autre part, pour l’élection du Parlement wallon. Le FNB n’a pas de liste pour la Chambre dans la circonscription de Namur-Dinant-Philippeville tandis que pour le Parlement wallon il ne présente pas de candidats dans les deux circonscriptions de la province de Luxembourg et dans la circonscription de Dinant-Philippeville, tandis qu’il est présent dans celle de Namur. Le PTB-UA, présent dans toutes les circonscriptions pour le Parlement wallon, n’a pas de liste pour la Chambre à Charleroi-Thuin et dans la circonscription luxembourgeoise. Les partis cités sont aussi ceux qui présentent des candidats à l’élection du Sénat et du Parlement européen, à l’exception du PTB-UA qui soutient la liste Debout pour les européennes. Il faut y ajouter Solide qui, dans le collège électoral flamand, est présent pour le Sénat et le Parlement européen (alors qu’il ne se présente pour la Chambre que dans la circonscription d’Anvers et pour Parlement flamand qu’à Anvers et Hal-Vilvorde). Dans le collège français, Vlaams et le PJU-PDB présentent des candidats au Sénat, ces deux listes ne présentant des candidats que dans une circonscription, Thuin pour le premier (Chambre seulement) et Verviers pour le second (Chambre et Parlement wallon), le PDB étant aussi présent pour l’élection du Conseil de la Communauté germanophone.
157Deux listes ont des options ‘rattachistes’, Wallon et France, les deux défendant l’idée d’une réunion de la Wallonie à la France. Des listes Union des francophones (UF) se présentent dans les circonscriptions du Brabant flamand pour l’élection du Parlement flamand et sont composées de représentants du PRL, du FDF, du PSC et du PS. La liste VLAAMS (Volontaires linguistiques à l’accélération du mouvement social) est déposée dans le collège français du Sénat et dans la circonscription de Thuin pour la Chambre.
158D’autres listes sont centrées sur la défense d’intérêts de parties de la population, comme celle des personnes âgées ; la liste WOW (Waardig Ouder Worden) ne présente toutefois plus des candidats que dans les circonscriptions de Bruxelles-Hal-Vilvorde pour la Chambre, d’Anvers, Malines-Turnhout, Bruges et Saint-Nicolas-Termonde pour la Chambre et le Parlement flamand, alors qu’en 1995, deux listes concurrentes portaient cette dénomination et deux autres visaient le même électorat, AOV (Algemeen Ouderenverbond) et PLUS.
159Les partis apparus dans le prolongement des événements de l’été 1996, le PNPb d’abord, puis sa dissidence, UDDU, n’arrivent pas à déposer des listes complètes dans l’ensemble des circonscriptions où ils présentent des candidats, circonscriptions qui sont nettement plus nombreuses pour le PNPb que pour UDDU.
160Certaines utilisent la dérision, notamment la liste Tarte (Tous allumés ripaillons tous ensemble) de Noël Godin et Jan Bucquoy (en 1995, il y avait les listes Banaan et Banane qui comprenaient des candidats issus du groupe Rossem et d’autres candidats).
161Le degré élevé de fragmentation est aussi dû au renouvellement du dépôt de nombreuses listes aux deux extrêmes de l’éventail politique, surtout à droite et particulièrement à Bruxelles où l’éclatement de la liste FN a conduit à la création de nombreuses listes.
Les stratégies de confection des listes
162Si l’on s’en tient aux partis qui avaient des élus en 1995, on constate que la configuration des listes a changé pour certains d’entre eux. La Fédération PRL FDF s’est adjoint une troisième composante, le Mouvement des citoyens pour le changement (MCC), composé d’anciens membres du PSC. Mis à part la liste PRL FDF MCC du Conseil de la Région de Bruxelles-capitale, où l’équilibre est assuré entre les membres PRL et FDF de la fédération, aux autres assemblées, on constate une nette prédominance du PRL.
163La VU s’est élargie par l’adjonction du mouvement ID21 fondé par Bert Anciaux, l’ancien président du parti. Elle se présente sous le sigle VU-ID21.
164Pour l’élection régionale de Bruxelles, on a assisté au regroupement de listes flamandes. Le SP et Agalev présentent une liste commune, la liste SP-AGA, élargie à des candidats indépendants, tandis que le VLD et la VU s’allient avec des indépendants pour présenter la liste VLD-VU-O.
165L’organisation conjointe d’élections pour le renouvellement des chambres fédérales, du Parlement wallon, du Parlement flamand, du Conseil de la Région de Bruxelles-capitale et du Conseil de la Communauté germanophone, ainsi que pour le Parlement européen, induit des stratégies complexes de présentation des candidatures. En 1995, on observait qu’un des effets de la dernière réforme du Sénat était d’avoir déplacé les arbitrages dans la confection des listes, pour l’élection de cette assemblée, des fédérations vers la tête des partis politiques. Cela reste vrai pour les présentes élections, compte tenu du fait que l’électeur est appelé également à renouveler la représentation belge au Parlement européen, dont les circonscriptions électorales sont, à une différence près, comparables à celles du Sénat.
166Le fait que les listes pour les élections du Sénat et du Parlement européen s’adressent à des collèges électoraux très larges a incité les partis à faire des choix en fonction du test de popularité que constituent ces élections. Nombre de présidents de partis, de ministres ou d’anciens ministres se présentent au Sénat. Les présidents de la Fédération PRL FDF MCC, du PSC, du VLD et de la VU y sont têtes de liste. Le PS, le SP et le CVP placent en tête de liste non le président du parti mais des personnalités de premier plan susceptibles de drainer un nombre important de voix, comme José Happart pour le PS, Louis Tobback pour le SP et Jean-Luc Dehaene pour le CVP. Les présidents de ces partis se présentent en tête de liste pour d’autres assemblées : le président du PS est tête de liste au Parlement européen. Les présidents du CVP et du SP sont têtes de liste dans la circonscription d’Anvers à la Chambre. Écolo et Agalev ont choisi de placer une femme (Marie Nagy pour Écolo, Mieke Vogels pour Agalev) en tête de leur liste. Ces têtes de listes sont suivies d’autres personnalités comme Philippe Moureaux et Philippe Mahoux (PS), Hervé Hasquin (PRL) et Nathalie de T’Serclaes (MCC), Jacky Morael (Écolo), Réginald Moreels (CVP), Marc Verwilghen (VLD), etc. On relèvera encore la présence en ordre théoriquement utile, sur certaines listes du Sénat, de personnalités extérieures ou nouvellement ralliées au parti, par exemple, Philippe Bodson (liste PRL FDF MCC), Georges Dallemagne (liste PSC) et Josy Dubié (liste Écolo).
167Le seul président de parti à avoir choisi le Parlement européen est Philippe Busquin (PS). Sur la liste SP de cette assemblée, le président Fred Erdman est dernier effectif. Sur la liste PSC, c’est l’ancien président du parti, Charles-Ferdinand Nothomb, qui pousse la liste. À la tête de la liste PRL FDF MCC se trouve Daniel Ducarme, pressenti comme futur président du PRL, l’une des composantes de la Fédération PRL FDF MCC, dont Louis Michel est le président. Les listes pour le Parlement européen montrent un taux assez élevé de renouvellement des candidatures pour les partis qui avaient des élus : quatre anciens députés se présentent en ordre théoriquement utile du côté francophone (10 sièges à pourvoir), tandis que du côté flamand, on relève huit candidatures de députés européens sortants (14 sièges à pourvoir).
168Les têtes de listes à la Chambre témoignent de la volonté d’implantation locale de certains ministres (ou secrétaire d’État) en fonction ou démissionnaires.
169On notera que Magda De Galan, ministre du gouvernement fédéral, est première effective sur la liste PS au Conseil de la Région de Bruxelles-capitale, tandis que Charles Picqué, ministre-président du gouvernement de la Région de Bruxelles-capitale est tête de liste à la Chambre dans la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
170Au Parlement wallon, tous les ministres du gouvernement wallon sont têtes de liste dans leur circonscription. Au Parlement flamand, sept ministres sur neuf sont têtes de liste dans leur circonscription. Les ministres Brigitte Grouwels et Eddy Baldewijns sont respectivement seconde sur la liste CVP au Conseil de la Région de Bruxelles-capitale et tête de liste à la Chambre dans la circonscription de Hasselt-Tongres-Maaseik. Au Parlement bruxellois, la plupart des ministres (ou secrétaire d’État) se retrouvent soit en tête de liste (jos Chabert (CVP), Ruffin Grijp (SP)), soit deuxièmes de liste (Didier Gosuin (FDF), Éric Tomas (PS)).
Ministres du gouvernement fédéral têtes de liste à la Chambre
Ministres du gouvernement fédéral têtes de liste à la Chambre
Les enjeux
171À l’issue d’un scrutin, les résultats obtenus donnent des informations, d’une part, sur le comportement des électeurs (en termes de degrés et de formes de participation au vote), d’autre part, sur les nouveaux rapports de forces en présence, après la traduction de ces résultats en une répartition des sièges à pourvoir entre listes et entre candidats.
172Comme en 1995, les degrés et les formes de participation constituent un enjeu des scrutins de juin 1999. Les indices qui permettent d’alimenter l’observation sont cependant relativement imprécis : il y a d’abord l’écart entre le nombre d’électeurs se rendant au bureau de vote pour effectuer leur choix électoral (cet écart procédant des changements intervenus dans la composition du corps électoral entre la date d’établissement des listes d’électeurs et la date des élections et, en même temps, d’absences, volontaires ou non, justifiées ou non, où intervient notamment le vieillissement de la population) ; ensuite il y a l’écart entre le nombre de bulletins déposés et le nombre de votes valablement émis. Ces deux écarts suivent des évolutions distinctes, mais il ne s’agit pas d’évolutions brutales ou importantes. Cependant, il sera intéressant d’observer si la désaffection des électeurs à l’égard des scrutins continue à s’amplifier et dans quelle mesure les différences régionales observées dans le passé entre les électeurs s’accentuent ou s’amenuisent.
173Si les électeurs ne peuvent voter que pour une seule liste (ou pour un ou plusieurs candidats d’une liste) par assemblée, ils peuvent en revanche voter pour des listes différentes selon les assemblées à élire. Le comportement de différenciation de vote peut avoir un impact sur l’implantation des partis, qui peut se révéler plus ou moins différente selon les assemblées. Les comparaisons devront tenir compte du découpage des circonscriptions électorales propres à chaque assemblée.
174Les rapports de forces entre les partis s’apprécient en termes de nombres absolus de suffrages, de pourcentages de votes valables et de nombre de sièges obtenus. Le mécanisme de l’apparentement introduit un correctif au niveau de chaque province par rapport aux distorsions que le mode d’attribution des sièges entraîne entre le nombre de votes valables obtenus par une liste et le nombre de sièges qu’elle obtient dans une circonscription.
175À chaque scrutin, les hausses, les baisses ou les stagnations enregistrées pour chaque parti modifient plus ou moins fortement leur hiérarchie et l’écart qui sépare les principaux d’entre eux. À cet égard, le poids respectif des familles politiques sociale-chrétienne, socialiste et libérale est intéressant à observer. Rappelons qu’à la Chambre, la famille socialiste était devenue la première famille politique aux scrutins de 1987 et de 1991. En 1995, la famille sociale-chrétienne était redevenue la première famille (en termes de voix, 24,9 %). Elle était suivie par la famille socialiste (24,5 % des voix) et par la famille libérale (23,5 % des voix). En termes de sièges cependant, les familles sociale-chrétienne et socialiste étaient à égalité (41 sièges chacune), tandis que la famille libérale obtenait 39 sièges. En fin de législature, le passage de certains députés à d’autres partis a entraîné une modification de cette hiérarchie (famille socialiste, 42 sièges, famille sociale-chrétienne et famille libérale, 40 sièges chacune). Le total des votes et des sièges récoltés par les trois grandes familles traditionnelles s’appréciera aussi par rapport aux votes récoltés par l’extrême droite, en tenant compte de la fragmentation particulière de l’extrême droite du côté francophone.
176Dans les différentes assemblées, l’enjeu essentiel est évidemment de déterminer les rapports de forces entre partis politiques en vue de dégager les possibilités de coalitions, étant entendu que l’on écarte la formation théoriquement possible de coalition minoritaire. Au niveau fédéral, le gouvernement étant politiquement responsable devant la Chambre des représentants, c’est aux différentes combinaisons possibles des partis de cette assemblée en vue de former une majorité qu’il conviendra d’être attentif. Rappelons que la majorité sortante disposait d’une majorité de 82 sièges sur 150 à l’issue du scrutin de 1995. Les trois familles traditionnelles disposaient d’une majorité pratiquement semblable dans les trois figures possibles de coalition bipartite.
177Ce n’est pas le cas au Parlement wallon ni au Parlement flamand. Au Parlement wallon, la majorité sortante disposait d’une majorité de 46 sièges sur 75 à l’issue des élections de 1995. L’une des deux autres alliances envisageables, l’alliance libérale – sociale-chrétienne, n’aurait pas disposé d’une majorité (35 sièges sur 75). L’alliance du premier parti wallon avec les écologistes aurait également donné une majorité assez courte (38 sièges).
178Au Parlement de la Communauté française, la majorité sortante disposait de 53 sièges sur 94. Comme au Parlement wallon, l’alliance libérale – sociale-chrétienne n’aurait pas été suffisante (46 sièges) et l’alliance du PS avec Écolo n’aurait cette fois pas eu de majorité.
179Au Parlement flamand, la dispersion des familles politiques rend la majorité bipartite très courte. La coalition sortante (CVP-SP) ne disposait que d’une majorité de justesse (63 sièges sur 124) à l’issue des élections de 1995. Une majorité sociale-chrétienne – libérale n’aurait disposé que d’un siège en plus (64 sièges), tandis que, comme au Parlement wallon, une majorité socialiste – libérale n’aurait pas été possible (53 sièges).
180Au Conseil de la Région de Bruxelles-capitale, la majorité sortante était composée des groupes PRL FDF et PS du côté francophone (45 sièges sur 65 sièges francophones) et des groupes CVP, SP et VU (6 sièges sur 10 sièges néerlandophones) à l’issue des élections de 1995. La défection de la VU fin 1997 a entraîné l’absence de majorité dans le groupe flamand du Conseil. Par le jeu des alliances préélectorales entre le VLD et la VU, d’une part, et entre le SP et Agalev, d’autre part, le nombre de groupes présents du côté flamand est réduit. En cas de faible montée du Vlaams Blok, le jeu des alliances à deux (sans l’extrême droite) sera néanmoins probablement limité. En cas de forte poussée de l’extrême droite flamande, si celle-ci n’a pas la majorité, une coalition de l’ensemble des autres partis flamands risque d’être nécessaire pour constituer une majorité.
181Au Conseil de la Communauté germanophone, la majorité sortante, sociale-chrétienne – socialiste, disposait de 14 sièges sur 25. Une seule autre coalition bipartite aurait été possible, l’alliance sociale-chrétienne – libérale.
182À l’issue des élections de 1995, l’alliance de cinq partis au moins au niveau fédéral s’imposait pour rencontrer les conditions de majorité spéciale requises pour poursuivre certains aspects de la réforme des institutions et la modification d’articles de la Constitution. La contrainte d’une majorité spéciale, sinon pour la formation du gouvernement, du moins dans le cours de la législature, devra à nouveau être prise en compte dans la perspective d’une nouvelle révision de la Constitution (rappelons que les nouvelles Chambres fédérales seront constituantes), même si la déclaration de révision de la Constitution ne comporte que des articles sans implication communautaire directe.
183La formation de coalitions différentes dans les diverses assemblées n’est pas à exclure. À l’issue des élections de 1995, l’alliance sociale-chrétienne – socialiste a prévalu dans cinq entités sur six. Au Conseil de la Région de Bruxelles-capitale, la majorité était non seulement différente (elle excluait le PSC, présent dans les autres majorités et incluait le PRL FDF, absent des autres majorités) mais elle était également asymétrique (les partis n’étaient pas de la même famille du côté francophone et du côté flamand).
184À l’issue du prochain scrutin, l’émergence d’une majorité de composition asymétrique au niveau fédéral n’est pas à exclure. Mais si l’arithmétique électorale la permettait, c’est en fonction des majorités possibles en Flandre et en Région wallonne que s’apprécieront les possibilités de majorités asymétriques.
185Au-delà des possibilités qu’offriront les résultats des élections, les priorités politiques seront déterminantes pour la formation des majorités. Il faut, à cet égard, rappeler que des chantiers importants entamés par la coalition sortante au niveau fédéral restent ouverts, principalement celui de la réforme de la Justice et de la police. L’accord politique du 24 mai 1998, qui avait relancé la réforme au lendemain de la tentative d’évasion de Marc Dutroux était conclu sur une base plus large que la coalition au pouvoir : le PRL, le FDF, le VLD et la VU y avaient été associés. Il a toutefois été impossible de concrétiser l’accord avant les élections du 13 juin, du fait des différences de conception et d’interprétation qui subsistent.
186L’intransigeance plus ou moins grande des partis flamands au sujet d’une réforme institutionnelle pèsera également sur les possibilités de coalition. Les résolutions qui ont été adoptées au Parlement flamand par l’ensemble des forces politiques (mis à part les réticences partielles du SP et d’Agalev, ainsi que l’insatisfaction plus globale du Vlaams Blok) compteront parmi les enjeux d’un accord de gouvernement, même si la déclaration de révision de la Constitution adoptée par le gouvernement sortant et par les deux Chambres fédérales n’ouvre pas à révision des articles à implication communautaire.
187Malgré l’évaluation que peuvent faire les électeurs de l’action des gouvernements au cours de la législature qui s’est achevée et tenant compte des procès qui ont débouché sur la condamnation de plusieurs personnalités du monde socialiste, il est possible que la conjoncture politique des derniers mois pèse davantage sur les choix électoraux. Si l’implication de la Belgique dans l’OTAN ne semble pas avoir pesé sur les débats électoraux, il n’en ira peut-être pas de même pour les votes. Le scandale tout récent des poulets contaminés à la dioxine risque plus sûrement d’affecter les choix électoraux en Flandre.
188Il reste que les élections communales de l’automne de l’an 2000 se profilent déjà comme une échéance importante.