Corps 2009/2 n° 7

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Article de revue

Scarifications et statut du corps chez les adolescents tunisiens

Pages 105 à 110

Notes

  • [1]
    Le taux de chômage des 18-19 ans est de 35,6 % pour les garçons. Ces données statistiques sont extraites des documents du CREDIF, en l’occurrence Femmes et hommes en Tunisie en chiffres, Tunis, CREDIF/OCF, 2002 et Zaafrane H. 2002, Femmes et emploi en Tunisie, Tunis, CREDIF.
  • [2]
    Sur la « puissance des mères », voir l’ouvrage de Ben Miled E. 1998, Les Tunisiennes ont-elles une histoire ?, Tunis, Simpact, pp. 29-56.

1Dans les quartiers populaires de Tunis, les scarifications constituent aujourd’hui un phénomène courant. Les garçons qui se coupent montrent ostensiblement leurs incisions aux autres. Ils font de leur corps un outil de lutte symbolique contre autrui. Les scarifications rituelles existaient en Tunisie et se pratiquaient surtout à visée thérapeutique, notamment pour faire baisser la fièvre (Claisse-Dauchy, 2000 ; Doutté, 1984). Désormais, ces pratiques ont tendance à disparaître en milieu urbain au profit de la médecine moderne. Les incisions faites au corps par les jeunes tunisiens se dissocient de ces scarifications rituelles. Elles sont néanmoins des tentatives de délivrance d’un « mal » d’ordre non physiologique, mais psychique. Il s’agit d’entames corporelles délibérées (blessures, écorchures, incisions...), faites par une lame ou un cutter qui ciblent, dans la plupart des cas, la peau des bras et des avant-bras. David Le Breton a introduit la question des « blessures de soi » dans l’anthropologie culturelle. Dans son ouvrage La Peau et la trace, méditation sur le statut des blessures de soi dans les sociétés modernes, il considère les entames corporelles comme des « rites intimes de conjuration du mal de vivre » (Le Breton, 2003 : 42). Dans cette perspective, nous avons entrepris une étude sur le statut des scarifications pratiquées par les adolescents tunisiens en milieu urbain à l’heure actuelle.

Contexte tunisois

2Notre enquête a eu lieu de janvier à mai 2005 dans la ville de Tunis où nous avons interrogé une vingtaine de garçons et de filles âgés de 14 à 20 ans qui pratiquaient, régulièrement ou occasionnellement, des incisions corporelles. Au début de l’enquête, nous avons effectué pendant un mois des observations participantes dans un petit dispensaire situé dans un quartier populaire de Tunis où travaillent deux médecins généralistes et quatre infirmiers. Les jeunes qui se coupent viennent régulièrement dans ce dispensaire pour chercher des pansements et autres médicaments. Ils entretiennent pour la plupart des relations cordiales avec l’équipe médicale, grâce à laquelle nous avons pu interroger la plupart de nos interlocuteurs. Notant que les garçons parlaient plus aisément de leurs scarifications que les filles, nous en avons interrogé davantage au début. Il nous a fallu trois autres mois de recherche pour rencontrer, par l’intermédiaire d’un réseau informel, des adolescentes qui se coupent. L’aisance dont font preuve les garçons à parler de leurs incisions est inhérente à la différence de statut du corps de la femme et de celui de l’homme dans la société tunisienne. Cette différenciation est d’autant plus exacerbée que le corps de la fille est considéré, encore, comme faisant partie intégrante du « corps » de la famille.
D’apparence moderne, la société tunisoise répond en partie à des normes de beauté influencées par l’Occident et les cohortes de touristes européens. Si le corps de la femme est la cible de toute une industrie de la mode et de l’esthétique, le poids de la tradition patriarcale y demeure prépondérant. Le contrôle de la sexualité et du corps de la fille est un moyen d’assurer l’honneur de la famille. Ainsi s’enchevêtrent pour les adolescentes tunisoises deux impératifs de « pureté » : une pureté virginale d’ordre « éthique » et une autre d’ordre esthétique. Les scarifications, pour les filles, seraient des tentatives de remise en cause de ces impératifs et susciteraient une nouvelle représentation du statut du corps dans la société. Les adolescentes, ainsi que les adolescents, qui se coupent sont tout à fait aptes à élucider les symboliques de leurs blessures. Et les scarifications, bien que stigmatisées quelquefois par le discours médical en tant qu’« auto-mutilations » (Favazza, 1996) à connotation pathologique, sont une manière, certes douloureuse, de se faire une place dans un monde vécu comme « hostile » dans le cas d’un adolescent envahi par la souffrance.

Des incisions initiatiques

3En Tunisie, les scarifications sont doublement soumises à la stigmatisation sociale. Elles sont non seulement considérées comme une diffamation du culte du corps, culte sanctifié par la religion musulmane et par une société de l’apparence largement occidentalisée, mais aussi comme signe de « déviance sociale ». En effet, scarifications, brûlures, drogues, violence, vols... foisonnent autour d’une même toile imaginaire, celle de la « délinquance ». L’enquête que nous avons menée dans ces quartiers a montré que les entames corporelles font partie intégrante des luttes et confrontations ayant lieu entre les jeunes et la police, ainsi que de celles des différents clans entre eux. Apprendre à se couper « au bon moment » est la première règle qu’il faut intégrer pour faire partie d’un clan. L’apprentissage s’institue alors en rite initiatique.

4Tous les garçons interrogés disent s’être coupés la première fois entre pairs. Mounir raconte sa première incision avec émotion : « Il fallait que je le fasse. Un soir, le chef de bande m’a montré trois cicatrices qu’il avait sur l’avant-bras et il m’a dit qu’il fallait que j’apprenne à me couper comme un artiste. Alors il m’a donné une lame, m’a montré comment tirer sur la veine pour faire jaillir le sang. Je n’ai pas hésité, j’ai pris ma lame et (en montrant sa première cicatrice) on peut dire que j’ai réussi mon coup. C’est rare de réussir son coup comme ça dès la première fois, tu sais, j’en étais très fier. » Cette première expérience de Mounir remonte à l’âge de 13 ans. Depuis, il affirme que sa vie a changé. Bien intégré dans sa bande, il quitte l’école, apprend « comment gagner de l’argent », à fumer, à utiliser des psychotropes et à affronter la police. L’incision auto-infligée devant les pairs est une des premières conditions d’intégration dans la communauté de ceux qui n’ont pas peur d’avoir mal.

Incarner l’image du « dur »

5La fascination pour l’image de « l’homme fort » découle de tous les témoignages. Les scarifications deviennent le support d’une identité virile mise à mal par la société et conforme aux stéréotypes machistes et phallocrates. Sofian, qui a commencé à se couper depuis qu’un adversaire l’a initié, parle fièrement de ses entames : « Mes cicatrices me rappelleront tout le temps que je suis un bad boy. Je suis un gars, je n’ai pas peur d’avoir mal. Je suis tout le temps dehors, c’est le seul moyen de montrer aux autres que tu n’es pas une mauviette. Ce n’est pas la cicatrice en elle-même, c’est le risque. Il faut prendre des risques dans certaines situations. » La police effectue des contrôles systématiques auprès des jeunes qui affichent leurs entames corporelles, les soupçonnant de mener un trafic d’herbe ou une quelconque activité illégale. Les adolescents sont conscients de ce statut des scarifications dans l’imaginaire social et l’usurpent pour incarner l’image du « dur ». Ils cherchent à rentrer dans le personnage du délinquant sans pour autant transgresser les lois : une sorte de revendication d’une « identité négative » (Erikson, 2006). L’enjeu est de lutter contre l’indifférence des autres. Menacés par l’exclusion sociale du fait de la précarité de leur situation socio-économique [1], ces laissés-pour-compte de la croissance font de leur corps l’exutoire de leur détresse. Par le biais des scarifications, ils conjurent la violence symbolique dont ils souffrent. Ils conçoivent leur corps comme un « matériau », une matière à puiser de la « force » dans la lutte symbolique qui les confronte aux autres.

La souffrance occultée

6Les blessures de soi chez les garçons révèlent un deuxième aspect substantiel. Au-delà de l’image du « dur » qu’ils visent à incarner, beaucoup d’adolescents se trouvent dans un conflit identitaire, une impasse relationnelle qui les érode. Cet aspect se déploie lors des entames faites en solitaire. Ce sont des blessures qui ne sont pas, a priori, adressées aux autres. Il s’agit de retourner contre soi une violence qu’ils ne pourraient infliger à ceux qui les persécutent psychologiquement. La violence intrinsèque aux scarifications ne peut être négligée dans le contexte des adolescents tunisiens. En effet, bien qu’il existe en tunisien un équivalent du verbe « se scarifier » qui est le verbe tchalit, tous mes interlocuteurs utilisent celui de nadhrib rouhi, qui signifie « je me frappe ». À la question : « Que ressens-tu quand tu te coupes ? », ils ont tous répondu qu’ils étaient soulagés de s’être fait du mal à soi plutôt qu’à quelqu’un d’autre. Ils sont tourmentés par un sentiment d’impuissance vis-à-vis d’une dépendance. Il s’agit d’« une potentialité persécutrice de nature paradoxale » – pour utiliser le terme de Micheline Enriquez (cité dans Anzieu, 1985 : 232) – dont l’adolescent ne peut se défaire. Celle-ci peut être incarnée par une personne de l’entourage (le père, le beau-père, le frère), quasiment jamais la mère (contrairement aux filles), ou encore une substance (les drogues). Dans certains cas, il peut s’agir d’un événement traumatisant, dont le souvenir taraude l’adolescent, et lors duquel il s’est trouvé dans une posture d’impuissance. Sahbi, 17 ans, se coupe les soirs où il entend son beau-père battre sa mère. Il se punit de ne pas être en mesure de la défendre. Le sentiment d’impuissance face à l’homme qui humilie sa mère crée en lui un sentiment de culpabilité qu’il apaise par l’incision.

7La dépendance face aux drogues ou à l’alcool sont également des sources de souffrance pour les jeunes. Sofian se coupe à chaque fois qu’il est « défoncé » pour se punir d’être « accro » : « Je me coupais à chaque fois pour me faire une promesse, demain, je n’oublierai pas que je m’en suis voulu d’avoir craqué. C’est symbolique tu vois, ça va marquer sur ma peau une promesse. Je veux que ce soit réel, donc, il faut que ça marque, quoi. » La marque symbolique sur la chair est la preuve qu’on a eu la volonté de « passer » d’un état de dépendance à celui d’autonomie. C’est une lutte contre une souffrance envahissante qui menace le sentiment de soi. Cette quête est la même chez les filles en souffrance bien qu’elle possède des aspects différents.

Scarifications chez les filles

8Il est saisissant de constater à quel point les adolescentes, même dans le paroxysme de leur désarroi et la plus totale des solitudes, restent en constante interaction avec l’environnement. Si les garçons qui se coupent, en Tunisie, montrent leurs blessures de manière ostentatoire, les filles, elles, prennent soin d’occulter les traces de l’entame, trop soucieuses du regard d’autrui dans la vie comme dans la souffrance. Certes, elles s’insurgent contre les impératifs sociaux de pureté et de beauté physique qui verrouillent leurs corps, mais à aucun moment elles ne sont en rupture avec le social.

Retrouver l’immaculé dans l’impur

9Les témoignages recueillis démontrent que les adolescentes qui se coupent vivent les moments de l’entame comme de véritables « rites de purification » (Le Breton, 2003 : 58). La peau n’est plus investie de la conception d’enveloppe charnelle/source de plaisir, mais comme enveloppe maculée qu’il faut purger. Voici comment une adolescente, victime d’inceste, décrit ses moments d’entame : « C’est bien de faire sortir un peu de sang sale. Quand je le vois couler, je me sens mieux » (Sana, 15 ans). Toutes les personnes interrogées ressentent les moments qui précédent l’entame comme des moments de « perte » et de déséquilibre. L’écoulement du sang signe le retour à l’apaisement. Pour les adolescentes, le sang est intrinsèquement lié au malheur, au « mal ». Le sang possède un statut anthropologique équivoque. Ce « suc très particulier », pour utiliser l’expression de Goethe, est une substance, par essence, ambivalente. Il signifie la mort mais aussi la vie, la douleur et le soulagement, il souille comme il purifie. Les filles qui se coupent dans une logique purificatrice exorcisent un « mal » métaphorisé dans le sang : « C’est comme si tu avais vomi. Le sang, c’est le malheur », déclare Maya. Faire du sacrifice, intime et solitaire, de son propre sang une expérience personnelle autorise l’adolescente en souffrance à reprendre le contrôle de ses pulsions en s’affirmant en tant que sujet.

10Au-delà de l’entaille, nous avons noté chez la plupart de nos interlocutrices une véritable haine de leur corps. Cette haine est exacerbée chez les filles ayant été victimes d’inceste ou de viol. Celles-ci expriment, implicitement, le désir d’anéantir un corps qui porte la mémoire des épisodes les plus sombres de leur existence : « Je veux cacher tout mon corps, je ne veux pas le montrer, c’est à moi et je ne l’aime pas, je déteste mon corps, je me déteste. Je veux un autre corps, je déteste celui-ci, je ne veux pas qu’on le voit et je ne veux pas qu’on le touche » (Sana). Les filles ayant subi un viol sont épinglées à un corps vécu comme « impur », voire « étranger ». Sana se coupe pour expulser ses tourments. La vue de sa peau tailladée, altérée, apaise l’adolescente puisqu’elle lui présente une image de son corps qui correspond davantage à son état intérieur, à son moi outragé. En même temps, elle lui permet de retrouver l’essentiel d’elle-même, cette part immaculée qu’elle renferme dans le sanctuaire de son intimité, à savoir sa capacité à mettre du sens dans son vécu à travers ses blessures.

11Par ailleurs, les entretiens que nous avons réalisés ont montré que même les filles ayant eu des rapports sexuels consentants avant le mariage peuvent vivre leur défloration comme un outrage, une souillure. En effet, la fille qui transgresse le tabou de la virginité s’expose au rejet social et à la stigmatisation. La violence du discours en témoigne, on la désigne, en dialecte tunisien, du terme m’kasra, qui veut dire « cassée ». De la même façon, on désigne ainsi un objet brisé. Or, les adolescentes ont besoin de se situer dans leur culture-mère pour dépasser les angoisses suscitées par les métamorphoses physiques et psychiques qu’elles subissent pendant la période clé de construction identitaire, l’adolescence. L’entourage familial, le milieu scolaire, le voisinage, le groupe des pairs… Tous forment un groupe d’acteurs qui renvoie à l’adolescente une certaine image d’elle-même, autrement dit son « identité virtuelle » (Goffman, 1977). L’adolescente se construit une image d’elle-même en fonction du discours porté sur elle par les autres. Les stigmates jetés sur elle peuvent être sources de souffrance, de dégoût qu’elle retourne sur son propre corps. Parmi les filles qui se coupent, nous avons retrouvé aussi celles que les autres jugent « trop grosses » ou « trop moches ». Les atteintes au corps, chez les adolescentes, peuvent être lues comme des moments de confrontation entre l’adolescente, en tant que sujet, et tous les discours que les autres portent sur elle, et spécifiquement celui de sa mère – la mère étant dans la société maghrébine, l’intermédiaire entre l’adolescente et les normes culturelles. C’est à elle qu’incombe le rôle de transmission, aussi bien des valeurs que des contradictions, de la culture-mère.

Régler le conflit avec la mère

12Les conflits mère-fille sont souvent le fruit d’une confrontation entre le comportement de la fille et les normes sociales qui la conditionnent. Trop soucieuses de la réputation de leurs filles, les mères rentrent parfois dans un conflit relationnel se traduisant quotidiennement par des injures. L’adolescente retourne la violence symbolique qui l’atteint contre elle en se coupant. L’utilisation du terme « se frapper » prouve que l’adolescente est dans le retournement de la violence contre soi : « La seule personne que je ne peux pas frapper, c’est ma mère, alors, quand ma mère me blesse, je n’ai plus d’autre choix que de me frapper (m’inciser) moi-même. » La mère est une figure de l’autorité pour ces adolescentes. Le pouvoir des mères est sanctifié dans la culture tunisienne, notamment par la religion musulmane : « Le paradis repose sous le talon des mères » dit un célèbre hadith du prophète musulman [2]. Pour les adolescentes qui souffrent, ce pouvoir maternel est une source de meurtrissures. Ces paroles qui blessent les adolescentes sont des blessures narcissiques qui se traduisent ensuite par des incisions sur la chair. Chaque blessure correspond à une injure bien déterminée. Ce sont des maux qui proviennent des « mots », ce sont les maux des mots : « Chaque blessure a une histoire, chaque cicatrice me rappelle exactement ce que ma mère m’a dit ce jour-là […] après, je les regarde et je me dis qu’elle l’a bel et bien fait exprès, ce sont des preuves, en fait » (Safa). La trace est une « preuve » que l’on a souffert. Inscrire les mots (maux) de la mère sur la peau, c’est aussi assurer la continuation avec elle. Il s’agit de couper le pouvoir de la mère de faire mal à sa fille, par son hostilité ou par son absence. Par l’incision, l’adolescente noue et dénoue à sa guise la relation qui la lie à sa mère. Xavier Pommereau, psychiatre spécialiste des conduites à risque des adolescents, traduit en mots ce que l’adolescent(e) cherche à transcender par l’auto-agression : « Je ne peux vivre sans l’autre, car j’en dépends totalement. Cet autre me rejette ou m’aliène, donc je le hais. Pourtant, je ne peux m’en défaire. En agressant mon corps, c’est lui ou nos liens que j’agresse » (Pommereau, 1998 : 160). Ainsi, la relation à la mère, comme à la culture d’appartenance d’ailleurs, est tissée par l’adolescente de manière assez ambiguë dans la mesure où elle doit s’en détacher par le corps afin d’annihiler le pouvoir de souffrance que sa mère exerce sur elle, tout en maintenant tout de même le lien. Les incisions sont une manifestation de ce paradoxe relationnel.

Bibliographie

Bibliographie

  • Anzieu D. 1985, Le Moi-Peau, Paris, Dunod.
  • Ben Dridi I. 2005, Le Tasfih en Tunisie. Un rituel de protection de la virginité féminine, Paris, L’Harmattan.
  • Ben Miled E. 1998, Les Tunisiennes ont-elles une histoire ?, Tunis, Simpact.
  • Bouhdiba A. 1985, La Sexualité en Islam, Paris, PUF.
  • Claisse-Dauchy R. 2000, Médecine traditionnelle du Maghreb, rituels d’envoûtements et de guérison au Maroc, Paris, L’Harmattan.
  • Doutté E. 1984, Magie et Religion dans l’Afrique du Nord, Paris, Maisonneuve.
  • Erikson E.-H. 2006, Adolescence et Crise, la quête de l’identité, Paris, Flammarion.
  • Favazza M.D. 1996, Bodies Under Siege, Self-mutilation in Culture and Psychiatry, London, The Johns Hopkins University Press.
  • Goffman E. 1977, Stigmates, les usages sociaux des handicaps, Paris, Minuit.
  • Le Breton D. 2003, La Peau et la Trace, sur les blessures de soi, Paris, Métailié.
  • Pommereau X. 1998, Quand l’adolescent va mal, Paris, coll. « Bien-être », série « Psychologie », J’ai lu.
  • Roux J.-P. 1988, Le Sang, mythes, symboles et réalités, Paris, Fayard.
  • Winnicott D.W. 2004, Jeu et Réalité, Paris, Gallimard.

Notes

  • [1]
    Le taux de chômage des 18-19 ans est de 35,6 % pour les garçons. Ces données statistiques sont extraites des documents du CREDIF, en l’occurrence Femmes et hommes en Tunisie en chiffres, Tunis, CREDIF/OCF, 2002 et Zaafrane H. 2002, Femmes et emploi en Tunisie, Tunis, CREDIF.
  • [2]
    Sur la « puissance des mères », voir l’ouvrage de Ben Miled E. 1998, Les Tunisiennes ont-elles une histoire ?, Tunis, Simpact, pp. 29-56.
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