Corps 2009/2 n° 7

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Article de revue

Entre perversion et moralisation : Les discours médicaux au sujet de la pratique physique et sportive des femmes à l'aube du XXe siècle

Pages 99 à 104

Notes

  • [1]
    Groneman Carol 1994, "Nymphomania: the Historical Construction of Female Sexuality", dans Signs no 9 : 337-367.

1L’essor des discours savants sur l’éducation physique se situe vers 1880, période au cours de laquelle il apparaît que l’éducation physique pourrait régler deux grands problèmes, d’ailleurs liés : la défense nationale et la régénération de la « race ». La défaite contre la Prusse en 1870 et la domination anglaise, telle qu’elle est perçue en tout cas, se conjuguent pour produire chez certains un état d’esprit alarmiste. L’essor de la santé publique et plus généralement de l’hygiénisme modifie les moyens et les objectifs des pouvoirs, visant désormais, plus encore que le simple contrôle, l’accroissement des forces utiles de la population, nécessaire à la lutte militaire et économique. En définitive, l’éducation physique va donc se structurer politiquement et dans une certaine mesure scientifiquement comme projet de régénération quantitative et qualitative de la « race ». Les discours médicaux de l’époque s’inscrivent dans un naturalisme ambiant et enferment les femmes dans un devoir patriotique exclusif et total d’enfantement. La femme étant considérée comme dévouée par la nature à ses fonctions procréatrices, la maternité n’est pas une capacité ou une possibilité, c’est une prédestination biologique. Il faut défendre une procréation menacée, dont l’affaiblissement semble le trait le plus sûr de la dégénérescence de la « race ». L’objet de cet article porte sur l’analyse des contradictions au sujet de la sexualité des sportives.

Ambivalences des discours

2Le discours savant sur la pratique physique des femmes en France, surtout après 1880, est très fortement ponctué d’ambivalences. Durant cette période, les sciences de la vie, fortes de leurs succès, prétendent parfois expliquer physiologiquement les problèmes sociopolitiques, à commencer par celui de la « nature » des femmes et du rôle qui en découle. Nous émettons l’hypothèse que le discours savant oscille entre les effets curatifs mais également les effets pathogènes que la pratique physique peut engendrer sur les corps féminins. Au sujet de la sexualité des sportives, les effets estimés se situent alors entre la perversion et la moralisation de ces corps. Certains médecins sont convaincus que la pratique physique peut calmer les ardeurs et préserver de l’onanisme. Cependant, la pratique physique est tout autant soupçonnée de pouvoir éveiller l’instinct génésique féminin. L’analyse s’appuie sur plus de 150 textes médicaux et physiologiques ayant pour objet la pratique physique féminine à l’aube du xxe siècle. Les savoirs des discours étudiés relèvent de la biomécanique, de la physiologie de l’effort, de la médecine clinique... Ils sont élaborés ou vulgarisés par des physiologistes ou des médecins qui s’expriment grandement au sujet de la pratique physique et sportive. Les principaux sont les célèbres Marey, Demenÿ, Lagrange, Tissié et Pagès.
La question de la sexualité des sportives transparaît très peu à travers les discours médicaux étudiés. Cependant, certains médecins évoquent le fait que la pratique physique puisse contribuer à l’union conjugale, en rapprochant les hommes et les femmes. Au sujet de l’orientation sexuelle des sportives, la question de l’homosexualité est passée sous silence. Même si certains médecins disent redouter que les sportives puissent devenir des « viragos stériles » et ainsi se viriliser, l’orientation sexuelle des sportives, elle, n’est jamais remise en cause, car paraissant trop évidente pour être interrogée. En revanche, une pratique ressort remarquablement et bénéficie bien souvent d’une attention exclusive : l’onanisme. Stigmatisé par le discours scientifique, ce dernier cristallise la peur de la mise en danger des capacités procréatrices féminines et suscite de nombreuses controverses, débats et contradictions dans le monde sportif.

La pratique physique féminine et la sexualité féminine : objet de perversion ?

3Selon Stengers et Van Neck (2000), les craintes au sujet des pratiques masturbatoires auraient été déclenchées par une brochure datant de 1723, intitulée Onania. Cette brochure reçoit la caution scientifique d’un médecin célèbre de l’époque, Tissot. Ce dernier publie, en 1760, un ouvrage constamment réédité jusqu’en 1905, intitulé L’Onanisme ou dissertation physique sur les maladies produites par la masturbation. L’onanisme éveille donc de nombreuses inquiétudes. Cet acte, jugé sale et méprisable, fait l’objet de divers tabous. Le corps médical joue un rôle majeur dans la désignation de la masturbation comme un péché, un vice, une autodestruction. La masturbation féminine a été définie par les médecins de l’âge classique « comme l’un des signes, au sens à la fois de symptôme et de signe avant-coureur, de deux “pathologies” féminines : “la fureur utérine”, ou “nymphomanie”, littéralement la manie des nymphes (Groneman, 1994 [1]) et le tribadisme » (Dorlin et Chamayou, 2005 : 56).

4Les médecins s’accordent ainsi à reconnaître que la masturbation prédispose à un très grand nombre de maladies et stigmatisent le vice solitaire (Carol, 2002 ; Laqueur, 2005). Selon Corbin (2003), si les médecins dans la première moitié du xixe siècle ne contestent pas l’intensité des désirs et les jouissances vénériennes et prônent le coït comme pratique de santé, tous mettent en garde contre les abus et les excès, comme l’onanisme. Face à ce « fléau de l’onanisme », de nombreux remèdes sont alors proposés : des régimes alimentaires adaptés, l’attachement des bras et des pieds pendant le sommeil… Un remède conseillé est particulièrement intéressant à relever au regard de notre objet : la dissuasion par la fatigue et l’exercice physique quotidien.

La pratique physique, génératrice de pratiques masturbatoires

5Or, certaines pratiques sportives féminines, comme la bicyclette ou l’équitation, suscitent au tournant du xxe siècle des craintes quant au motif réel de l’attrait des femmes pour ces différentes disciplines (Thompson, 2000). Fauché (2000) explique que la vélocipédie pour les femmes est soupçonnée de « lèse-sexualité » et que ces formes de perversion entrent dans une nouvelle « entité nosographique : la masturbation sportive ». Si la vélocipédie et l’équitation sont les seules pratiques physiques qui font l’objet de tels soupçons, la danse de salon, pratique physique féminine par excellence, exercée dans un contexte nocturne, en salle fermée, est susceptible selon certains médecins de créer chez la femme des pratiques sexuelles estimées immorales et d’éveiller l’instinct génésique féminin. La danse est prescrite, mais dans l’après-midi et non en soirée où elle pourrait favoriser une sexualité n’ayant pas pour objectif la procréation, une sexualité qui est qualifiée alors de « vicieuse ». Le docteur Émile Laurent résume explicitement les diagnostics des médecins de l’époque : « Danser follement dans des salles surchauffées, aux bras de jeunes gens inconnus entre dix heures du soir et quatre heures du matin, me semble laisser à désirer sous plus d’un rapport. Le meilleur exercice physique devient mauvais lorsqu’il se fait dans un milieu hygiénique médiocre et la privation de sommeil vient aggraver la chose. D’un autre côté, n’est-il pas un peu choquant, dans un pays où l’on éloigne systématiquement la jeune fille du jeune homme, de les rapprocher tout à coup et dans des conditions particulièrement énervantes ? » (1906 : 138). L’excitation et l’énervement produits par l’environnement de cette pratique sont redoutés parce qu’ils entraînent un rapprochement des sexes peu souhaité par les médecins, car ici non contrôlé.

6Si la danse peut ainsi être pressentie de mal éveiller l’instinct génésique chez les femmes, la bicyclette cristallise toutes ces craintes et se retrouve au centre des débats et controverses à ce sujet (Terret, 2003). Le docteur Martin, dans sa thèse de médecine faite à Bordeaux en 1897 sur la bicyclette, explique : « Il est des cas où cette sorte de masturbation sportive les excite à tel point qu’elles augmentent progressivement leur vitesse, filent souvent avec une grande rapidité dans les descentes, sans apercevoir les obstacles placés sur leur chemin […] un de nos amis nous raconta qu’il était arrivé à être jaloux de la bicyclette, sa maîtresse le délaissait chaque jour pour courir à son sport favori et arriver au logis “lassa sed etiam satiatia” » (Martin, 1897 : 87). La mise en garde est explicite : il devient alors possible que les femmes en agissant ainsi se passent des hommes pour leurs relations sexuelles et, en poussant l’analyse, s’éloignent de leur prédestination biologique : l’enfantement. Aux yeux des médecins, tout le danger de la masturbation chez les femmes consiste dans le fait qu’elle délivre leur désir et leur permet d’émanciper leur imagination (Dorlin et Chamayou, 2005).

7Ainsi, selon certains médecins, la bicyclette serait génératrice de pratiques vicieuses, masturbatoires. Cependant, si la disposition de la machine et surtout l’inclinaison du bec de la selle peuvent conduire au « plaisir pervers » et au vice, le débat médical disculpe vite le mécanisme de la bicyclette pour accuser la cycliste.

La cycliste supplante la machine, endosse la responsabilité

8En rendant responsables les sportives, les médecins s’inscrivent dans le contexte très hygiéniste de leur époque et s’empêchent ainsi de devenir les proscripteurs d’une pratique plus qu’hygiéniste, utilitaire, tout en gardant leur légitimité, leur position de prescripteur, en ne disculpant pas ces pratiques masturbatoires pour eux inacceptables. Ils ne diabolisent alors plus l’engin et accusent certaines femmes de ne pouvoir se contrôler en quelconques circonstances. « M. Verchère ne dit-il pas lui aussi : “Je connais une fort honnête dame qui ne peut traverser la place du Carroussel, si mal pavée, dans l’omnibus Batignolles-Clichy-Odéon, sans éprouver l’orgasme vénérien. S’ensuit-il que l’on doive interdire à toutes les femmes l’omnibus et la voiture munie de pneumatiques ? Et si par hasard, une promenade à bicyclette révélée à une cycliste novice procure une satisfaction génitale, il ne faut pas conclure que la bicyclette crée des dépravées” » (O’Followell, 1900 : 71-72). Ce médecin, comme beaucoup d’autres, disculpe complètement l’utilisation de la bicyclette par des explications très poussées et complexes : « À bicyclette, le travail des membres inférieurs est décrit comme suit par le Dr Verchère dans la France médicale. Les mouvements indépendants des cuisses physiologiquement n’amènent aucun frottement du côté de la vulve et la femme pourra exécuter le mouvement de flexion et d’extension de la cuisse aussi rapidement qu’elle voudra sans que les deux grandes lèvres subissent le moindre frottement réciproque. […] S’il y a masturbation, c’est qu’il y a manœuvre de la femme » (op. cit. : 67).
Cependant, certains médecins considèrent à l’inverse, que la pratique physique, la bicyclette encore une fois très essentiellement, peut renforcer et améliorer les rapports entre les sexes, les rapports conjugaux mais également et surtout sublimer les pratiques masturbatoires.

La pratique physique féminine et la sexualité féminine : moralisatrice ?

9La bicyclette, au tournant du xxe siècle, devient dans le discours de certains médecins un élément déclencheur du rapprochement des deux sexes et un moyen d’échange. Elle bouscule les mœurs pour certains dans le sens où elle engendre une nouvelle intimité entre les couples et rapproche les hommes des femmes. Philippe Tissié se représente par exemple le tandem comme l’image de la vie conjugale : « Si donc avec les nouvelles machines, la femme peut se livrer à l’exercice du vélocipède, elle sera néanmoins considérée comme un objet d’art délicat et précieux que le moindre choc peut briser, auprès duquel devra toujours veiller un gardien prudent et attentionné. En somme, le tandem est l’image de la vie conjugale » (Tissié, 1893 : 131). Pagès en 1905 va jusqu’à recommander d’exercer les organes génitaux pour une meilleure sexualité. Il prescrit alors des exercices physiques aux jeunes filles et aux jeunes garçons en les justifiant ainsi : « Pour assurer la perpétuation des êtres, les rapprochements sexuels devaient s’accompagner d’une grande volupté ; c’était aussi le moyen le plus certain de développer ou de fortifier les organes chargés de collaborer à cet acte, c’est-à-dire non seulement les organes génitaux, mais les caractères sexuels secondaires » (Pagès, 1905 : 261-262). Cependant, tous ces arguments sont relativement marginaux dans les discours étudiés. En effet, lorsqu’il est question de sexualité pour les sportives, les médecins évoquent avant tout la question de l’onanisme, mais la pratique physique peut aussi devenir un fort moyen de sublimer ces pratiques dites « vicieuses ».

La pratique physique, modératrice des excitations génésiques

10Des médecins affirment que le vélo et l’équitation peuvent détourner les jeunes filles d’éventuelles pratiques solitaires. « La femme qui recherche cette masturbation “bi-crurale” […], aurait bien évidemment bien d’autres moyens à sa disposition et nous croyons que l’exercice à bicyclette, bien loin d’entretenir ces manières vicieuses, les fera disparaître en améliorant l’état névropathique dont elles relèvent. On ne leur connaît pas de traitement plus efficace que l’exercice physique et la distraction » (Rocheblave, 1895 : 57). Les pratiques masturbatoires sont jugées pathologiques par ces médecins. Les pratiques physiques sont alors parfois envisagées comme des pratiques curatives, des pratiques qui vont permettre de contrôler, de guérir ce corps féminin si enclin à la pathologie.

11Cependant, le discours assurant que la bicyclette et l’équitation peuvent sublimer les pratiques solitaires reste relativement rares. En effet, si les médecins citent le plus souvent la bicyclette comme un exercice physique pouvant générer des pratiques vicieuses, à l’inverse, ils y ont beaucoup moins recours lorsqu’ils évoquent la pratique physique comme pratique préventive à la masturbation. C’est alors la gymnastique, l’escrime et l’exercice physique qui sont présentés comme de possibles moyens d’empêcher la masturbation. La fatigue physique engendrée par ces activités diminue l’excitation nerveuse et détourne des pratiques solitaires. « Signalons, pour finir, une application des plus heureuses de la gymnastique. Contre les pollutions involontaires et l’onanisme, il n’est pas de plus sûr garant. De son côté, le docteur Mauriac range la gymnastique, l’escrime, un exercice quotidien allant jusqu’à une légère lassitude musculaire parmi les moyens préventifs les plus efficaces des pratiques solitaires » (Collineau, 1884 : 790-791).

12Après avoir disculpé la machine en la rendant non responsable des pratiques vicieuses et accusé la cycliste, les médecins ont alors cherché par l’exercice musculaire « à faire baisser [la pulsion génésique] en intensité et à la faire dévier de sa trajectoire initiale pour l’investir dans un autre cycle de l’activité corporelle » (Dorlin et Chamayou, 2005 : 66). Si ces auteurs expliquent que l’exercice corporel est utilisé « pour éviter l’affaiblissement de l’organisme, il sert aussi directement, de façon positive, à viriliser le corps en le musclant » (ibid.), alors qu’en est-il pour les filles ?

13Les hommes en effet ne se voient pas mis en garde de la même façon que les femmes. Les risques d’onanisme sont beaucoup moins évoqués et, lorsqu’ils le sont, ils posent moins de problèmes. Les médecins évoquent des répercussions du cyclisme assez différentes, les conséquences des trépidations étant au centre des questionnements : « celles-ci fatiguent-elles les muscles de l’érection ou, au contraire, en éveillent-elles les manifestations ? » (Baillette, 1986). L’enjeu ainsi n’est pas cette virilité du corps, mais simplement la procréation – faire « des mères ». Alors que ces corps féminins doivent être exercés pour mieux être gouvernés – les faire rentrer dans les normes corporelles féminines –, ils sont tout de même mis en danger par ces exercices physiques.

14Ainsi, les médecins sont quelque peu pris au piège : ils se voient dans l’obligation de prescrire la pratique physique dans un souci de régénération de la « race ». Les femmes accèdent alors à la bicyclette, exercice qui est soupçonné d’engendrer des excitations génésiques. Même si dans les discours étudiés la question de l’orientation sexuelle ne semble pas remise en cause directement par la pratique physique, comment prescrire une activité masculine à des femmes sans qu’elles se virilisent ? Comment prescrire une activité associée, dans les représentations, à des comportements vicieux sans y tomber ?
On trouve ainsi dans cette histoire médicale de la pratique physique féminine un schéma d’injonctions contradictoires – fais de la bicyclette pour être une bonne mère mais ne te masturbe pas, fais une activité physique (bastion masculin par excellence) mais ne te virilise pas… Les médecins ne peuvent pas tenter d’épuiser ces corps féminins pour les éloigner de ces pratiques de peur de viriliser ces corps et de les détourner de leur objectif primaire : l’enfantement.

Bibliographie

  • Baillette F. 1986, « Pratiques sportives et hygiène sexuelle », dans Quel Corps ?, n° 32-33 : 97-112.
  • Carol A. 2002, « Les Médecins et la stigmatisation du vice solitaire (fin xviiie-début xixe siècle) », dans Revue d’Histoire Moderne et Contemporain, n° 1 vol. 49 : 156-172.
  • Collineau A. 1884, La Gymnastique. Notions physiologiques et pédagogiques. Applications hygiéniques et médicales, Paris, Baillière & Fils.
  • Corbin A. 2003, « Le Médecin et la jouissance des femmes », dans L’Histoire, n° 277 : 46-49.
  • Dorlin E. & Chamayou G. 2005, « L’Objet = X. Nymphomanes et masturbateurs (xviiie-xixe siècle), dans Nouvelles Questions féministes, n° 1, vol. 24 : 53-66.
  • Fauché S. 2000, « Sports et identités psychologiques à la fin du xixe et au début du xxe siècle », dans Fauché S., Callède J.-P., Gay-Lescot J.-L. et al. (éds), Sport et Identités, Paris, L’Harmattan.
  • Laqueur T. 2005, Le Sexe en solitaire, contribution à l’histoire culturelle de la sexualité, Paris, Gallimard.
  • Laurent É. 1906, Précis d’éducation physique moderne, Paris, Vigot Frères.
  • Martin G.-M.-E. 1897, La Bicyclette considérée au point de vue hygiénique et médical, Thèse pour le doctorat en médecine à la faculté de médecine et de pharmacie de Bordeaux, sous la direction du professeur Layet.
  • O’Followell L. 1900, Bicyclette et Organes génitaux, Paris, J.-B. Baillière & fils.
  • Pagès C.-C. 1905, L’Hygiène des sédentaires, Paris, Librairie universelle.
  • Rocheblave A. 1895, Du cyclisme. Hygiène et pathologie, Thèse présentée et soutenue publiquement à la faculté de médecine de Montpellier, sous la direction du professeur Garrieu, Montpellier, typographie et lithographie Charles Boehm.
  • Stengers J. & Van Neck A. 2000, Histoire d’une grande peur, la masturbation, Paris, coll. « Agora », Pocket.
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  • Thompson C. 2000, « Un troisième siècle ? Les bourgeoises et la bicyclette dans la France fin de siècle », dans Le Mouvement social, n° 192 : 9-39.
  • Tissié P. 1893, Guide du vélocipédiste par l’entraînement, la course et le tourisme… 2e édition de l’hygiène du vélocipédiste. Application médicale du vélocipède. Vélocipédie féminine, vélocipédie militaire, Paris, Octave Doin.

Date de mise en ligne : 01/02/2010

https://doi.org/10.3917/corp.007.0099

Notes

  • [1]
    Groneman Carol 1994, "Nymphomania: the Historical Construction of Female Sexuality", dans Signs no 9 : 337-367.

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