Comment notre pratique psychanalytique a-t-elle été affectée par la pandémie et ses contraintes, en particulier lors du premier confinement de 2020 ? Sont examinés les effets de l’exclusion des corps dans la rencontre, au seul profit de la voix au téléphone et de l’image des « visios » à disposition. La question du masque, lors de la reprise des séances au cabinet, a fait surgir diverses symboliques, de J.-P. Vernant à E. Levinas, comme le regard pétrifiant de Méduse, l’effacement du visage par la main dans certaines cultures, ou une ouverture vers l’altérité, jusqu’au surgissement du corps libidinal réintroduisant la pulsion de vie. D’autres questions ont surgi : celle de la mort, infiltrée dans les rêves, celle du dévoilement de traumatismes jusque-là tus, poussé par l’atmosphère claustrophobique du confinement hors la présence du couple transférentiel, dans ce contexte particulier où le politique vient bouleverser notre pratique de l’inconscient.
Mots-clés
- Pandémie
- masque
- altérité du visage
- corps virtuels
- récits de traumatismes
- atmosphère claustrophobique
- couple transférentiel
- présence de la mort
- rêves
- pulsion de vie
- politique
- inconscient
Mots-clés éditeurs : Pandémie, altérité du visage, corps virtuels, atmosphère claustrophobique, rêves, récits de traumatismes, pulsion de vie, politique, présence de la mort, inconscient, masque, couple transférentiel
Mise en ligne 06/01/2022
https://doi.org/10.3917/cohe.247.0065Cet article est en accès conditionnel
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