Notes
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[1]
Cf. E. Burgos, « Georges Devereux, Mohave », Le Coq-Héron, n° 109, 1988, p. 71-75.
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[2]
Association internationale d’ethnopsychiatrie et d’ethnopsychanalyse, fondée et présidée par Georges Devereux.
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[3]
En particulier : « Identité et appartenance : face au nationalisme, à la xénophobie et à l’antisémitisme », Le Coq-Héron, n° 170, Toulouse, érès, 2002, et « Subjectivités et appartenances : dynamiques inconscientes des cultures », Le Coq-Héron, n° 175, Toulouse, érès, 2003. Actes d’un colloque organisé par la revue.
-
[4]
Cf. A. Deluz et S. Heald, Anthropology and Psychanalysis : An Encounter through Culture, 1994.
-
[5]
Cf. S. Valantin-Charasson et A. Deluz, « Contrefiliation et inspirations paradoxales : Georges Devereux (1908-1985) », Revue internationale d’histoire de la psychanalyse, n° 4, 1991, 605-616, et S. Valantin, « La chambre froide. Note sur Georges Devereux », Revue française de psychanalyse, LVII, 3, 1993, 956-964.
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[6]
Cf. J. Chemouni, « Histoire et psychanalyse : à partir de l’œuvre de Georges Devereux », Psychanalyse à l’université, tome 17, n° 65, 1992. J. Chemouni contribue à la publication des œuvres de Georges Devereux.
-
[7]
Une première publication de cet auteur marquait l’intérêt des concepts majeurs de l’ethnopsychanalyse pour la compréhension du développement humain : Les origines en héritage, Paris, Ed. Syros, 1994 – épuisé.
-
[8]
Ingénieur, psychologue clinicien et psychanalyste. Cf. Georges Bloch, Origines culturelles de Georges Devereux et naissance de l’ethnopsychanalyse, 2000 (thèse, sur le web : http ://www.ethnopsychiatrie.net/actu/GBGD.htm). Sur le même site, on trouve également sa bibliographie de 384 entrées sur l’œuvre de Devereux.
-
[9]
Agrégé de philosophie, psychologue, psychanalyste et analyste de groupe, Emmanuel Diet publia l’une des meilleures notices nécrologiques de Devereux : « De l’angoisse à la méthode, le courage de la pensée. Notes à la mémoire de Georges Devereux », Psychanalystes, n° 18, janv. 1986, p. 97-104.
-
[10]
Psychiatre, psychanalyste et thérapeute familial.
-
[11]
Ethnologue.
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[12]
Outre l’article « Devereux » du monumental Dictionnaire de la psychanalyse, nous nous référons à sa « Préface » à l’édition de 1998 du livre de Georges Devereux, Psychothérapie d’un Indien des Plaines, p. 7-28.
-
[13]
Psychanalyste. Cf. Olivier Douville « Quelques remarques historiques et critiques sur l’ethnopsychiatrie », Journée de l’École de Ville-Evrard, Y a-t-il une clinique de l’exil ?, consultable sur le site : http ://ecoledevilleevrard.free.fr
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[14]
Cinéaste, anthropologue et psychologue.
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[15]
À deux exceptions près, celles de François Sauvagnat et de Simone Valantin qui, du fait d’empêchements, fourniront ultérieurement leur contribution.
-
[16]
Anthropologue et psychanalyste.
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[17]
Bien entendu nous regrettons l’absence de tous ceux de nos invités qui n’ont pu se dégager de leurs autres obligations, entre autres Tobie Nathan, Marie-Rose Moro, Kouassi Kouakou et Ariane Deluz. Partie remise…
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[18]
Corinne Daubigny, « Le noyau symbolique de l’identité, secret et idéologie », Le Coq-Héron, n° 181, juin 2005, où se trouve défini le concept d’« encorporation ».
1Durkheim autant que Freud l’ont annoncé en leur temps : rien n’est plus urgent que de fonder nos actes sur une représentation commune et dynamique du processus d’humanisation, tâche que chaque génération doit assurer dans la prise en compte de l’histoire et de la diversité des personnalités individuelles et collectives. La mondialisation en cours ne dément pas cette urgence de penser le politique et l’éducation au service d’une représentation de l’homme. Du coup les clivages entre philosophie, anthropologie sociale et anthropologie psychanalytique sont condamnés à s’effondrer. De ce fait encore, l’archaïque social et psychique se trouve sur le devant de la scène. Ce numéro de notre revue devrait en témoigner.
2Notre dossier principal reprend la plus grande partie des contributions au colloque récemment consacré à l’intérêt, pour le monde contemporain, de la pensée de Georges Devereux, fondateur de ce « complémentarisme » qui ouvre à une forme de double approche de l’humain sur des versants qui peuvent s’opposer de manière dynamique : le culturel et le psychique. Retraçons d’abord le cheminement qui conduisit à ce colloque.
3François Fejtö, célèbre historien hongrois, et Elizabeth Burgos [1], ex-vice-présidente de la première association internationale d’ethnopsychanalyse, fondée en France par Georges Devereux [2], tous deux de ses amis, ont jugé opportun de mieux faire connaître son œuvre et sa pensée au public français – et si possible au public hongrois qui, dans l’ensemble, l’ignore tout à fait. Nous avons immédiatement répondu à leur invitation, nous assurant du possible appui de la revue Le Coq-Héron pour la diffusion de nos travaux. En effet, non seulement la pensée de Georges Devereux se situe, comme nous le verrons, dans une certaine continuité avec la psychanalyse hongroise (à la diffusion de laquelle notre revue participe grandement et ce, depuis sa fondation), mais encore nous avons déjà consacré plusieurs numéros aux rapports entre psychanalyse et culture, dans lesquels l’ethnopsychanalyse a pris une grande place [3].
4Elizabeth Burgos, quant à elle, est partie du constat que l’œuvre de Devereux est beaucoup moins bien diffusée et étudiée en France qu’à l’étranger. Sans compter que, pour la plus grande part, elle est encore inédite. En France, cette œuvre est généralement réduite à une contribution à la clinique des migrants, sur laquelle, de son vivant, cet auteur ne s’est guère penché de manière spécifique. Tant et si bien qu’il n’est pas du tout certain qu’il assumerait toute cette descendance qui, bien souvent, marque ses propres divergences avec la pensée et la clinique du « fondateur » – et c’est le droit de tout un chacun. Mais, du coup, son œuvre sert en France de prétexte à une polémique qui ne la concerne guère, où il s’agirait de savoir jusqu’à quel point sa pensée conforte le communautarisme des « minorités ethniques ». A contrario, elle est rarement étudiée pour elle-même dans les sociétés de psychanalystes, et nous ne pouvons pas omettre d’interroger les raisons de cette impasse.
5Mais nombre de ses élèves – par exemple parmi ceux de l’École des hautes études en sciences sociales – reconnaissent leur dette envers cette pensée dans des domaines très divers, surtout dans les domaines de l’anthropologie sociale, de l’épistémologie des sciences humaines et de l’histoire. Ce sont des domaines où Georges Devereux a innové en pratique comme en théorie, et c’est plutôt ce qui fait sa renommée au-delà de nos frontières. Le colloque « Culture, psychanalyse, interprétation » organisé par Ariane Deluz et Suzette Heald en juillet 1991 au Collège de France a témoigné de cet intérêt [4].
6Nous sommes de plus quelques-uns à considérer que Georges Devereux a largement innové dans le champ de la psychanalyse proprement dite, sa pensée gagnant à être nommée « ethnopsychanalyse » plus justement que « ethnopsychiatrie ». Pour faire court, nous dirons que l’ethnopsychanalyse est tout simplement une façon de comprendre et de pratiquer la psychanalyse en analysant systématiquement les rapports entre culture et personnalité.
7Un comité s’est donc créé pour la diffusion de cette pensée, soutenu par nombre d’anciens élèves et collaborateurs, dont Simone Valantin [5] et Jacquy Chemouni [6], avec la présence de Michaël Ghil, mathématicien et géophysicien, neveu et légataire de l’œuvre de Georges Devereux. Soulignons aussi la présence constante et amicale de Eva Füzesseri et de François Sauvagnat, qui ont beaucoup travaillé aux relations avec l’Institut hongrois de Paris. En effet, le premier acte du comité fut l’organisation d’un colloque à l’Institut hongrois, les 15 et 16 novembre 2006.
8Il s’agissait de tenter l’aventure d’une rencontre entre des disciplines trop souvent soumises aux clivages disciplinaires alors qu’elles contribuent pourtant à l’anthropologie générale. Tout en abordant de front les polémiques les plus actuelles autour de cette œuvre et de son auteur, notre vœu était de les dépasser dans une approche de ses innovations et des problématiques contemporaines qu’elle éclaire.
9Voici l’appel à contribution, rédigé par Corinne Daubigny [7] sous le titre « Devereux, une voix dans le monde contemporain » :
10« L’œuvre de Georges Devereux, en tant qu’approche de l’âme humaine à travers la diversité des cultures, concerne de nombreux domaines dans lesquels son influence novatrice continue d’inspirer recherches et controverses : ethnopsychiatrie, psychanalyse, sociologie et ethnologie, histoire, épistémologie des sciences humaines, approche de la culture hellénique antique, etc. Le colloque tentera de dresser un état de ces recherches et controverses, et s’interrogera sur les liens entre l’œuvre et l’histoire personnelle de Georges Devereux – de la Hongrie et de la Roumanie à Paris, en passant par les usa, l’Asie, les Indiens Mohave et la Grèce Ancienne. Enfin il interrogera ce que cette œuvre nous apprend du monde d’aujourd’hui et quelles perspectives elle peut ouvrir face à ses plus vifs conflits. Il rassemblera des proches, des amis, des anciens élèves de Georges Devereux et, d’un pays et d’un continent à l’autre, certains de ses successeurs parmi les chercheurs et cliniciens. »
11Nous avons contacté les principales associations d’ethnopsychiatrie, mais aussi ses collaborateurs, élèves, parents et amis à travers le monde, ainsi que ceux qui ont déjà contribué à diffuser son œuvre. Ainsi les intervenants ont peu à peu enrichi les travaux du comité, notamment Georges Bloch [8], Emmanuel Diet [9], Pierre Sabourin [10] et Antonio Guerreiro [11].
12Élisabeth Roudinesco, dont on connaît les contributions à la diffusion de l’œuvre de Devereux [12], a présidé les séances de la première journée, consacrée aux sources de la pensée de Devereux et à son apport à la psychanalyse, y ajoutant le relief de ses propres réflexions.
13Olivier Douville [13] et Emmanuel Leroy Ladurie se sont succédés à la présidence de la seconde journée, consacrée aux apports de cette œuvre dans le domaine clinique, puis dans celui de l’épistémologie des sciences humaines. L’assistance a pu découvrir le film réalisé par Sophie Kotanyi [14] sur la recherche-action qu’elle mène au Mozambique dans le domaine de la prévention du sida, avec des perspectives très proches de celles de Tobie Nathan.
14Emmanuel Leroy Ladurie a également conclu ce colloque en grand historien, avec des souvenirs passionnants, pleins d’humour et décapants sur ses échanges personnels et scientifiques avec Georges Devereux.
15Tant du côté des intervenants que du public, le pari fut tenu d’une rencontre véritable entre des disciplines complémentaires, en particulier l’anthropologie sociale et l’anthropologie psychanalytique, sans omettre l’ethnopsychiatrie de terrain ni la discipline de l’historien. Après que Michaël Ghil nous ait rappelé les sources scientifiques du « complémentarisme », nos échanges ressemblèrent en effet à une forme de complémentarisme en acte, surmontant assez joyeusement les habituels dialogues de sourds.
16Eva Füzessery et Elizabeth Burgos ont eu la délicate attention d’évoquer la grande sensibilité artistique de Georges Devereux. La première en soulignant sa passion pour la musique et le piano : elle invita Alain Kremsky qui interpréta avec tout son talent des œuvres peu connues, dont des œuvres originales de Frédéric Nietzsche. La seconde lut des poèmes émouvants de Devereux sur son vécu d’exils et d’amours.
17Nous avons réuni les contributions [15] de ces deux journées dans un ordre un peu différent. Nous avons d’abord tenté de situer globalement les enjeux de ce colloque (intervention de Corinne Daubigny), puis groupé les interventions qui situent l’œuvre et la pensée de Devereux dans une histoire culturelle et scientifique, ou subjective (celles de Patrick Fermi, Antonio Guerreiro, Georges Bloch, Michaël Ghil) ; puis celles qui témoignent d’apports spécifiques dans le domaine de l’anthropologie sociale ou psychanalytique (Elizabeth Burgos, Édith Campi [16], Manuel Periáñez, Jacques Chemouni). Ainsi notre dossier thématique couvre les discussions touchant au cœur de la théorie devereusienne.
18Espérons que le comité réuni à l’occasion de ce colloque saura créer d’autres événements pour approfondir les retombées à peine effleurées de cette œuvre originale et si féconde, et que la lecture de ces communications contribuera à encourager la publication des œuvres de Georges Devereux.
19La rubrique « Cliniques » de ce numéro regroupe d’autres communications de ce colloque traitant davantage de l’impact clinique de l’œuvre de Devereux : celles d’Emmanuel Diet sur le développement d’une nouvelle forme de pathologie sociale, de Pierre Sabourin sur l’apport de l’ethnopsychanalyse à l’approche de la clinique des abus sexuels, et de Sophie Kotanyi [17] sur l’efficacité des concepts de l’ethnopsychanalyse dans une recherche-action transculturelle sur le continent africain.
20Signalons que toutes les références bibliographiques complètes des communications du colloque et des notes se trouvent dans la bibliographie générale à la fin de ce numéro, p. 158. Le lecteur trouvera par ailleurs des témoignages d’autres recherches audacieuses, surtout quant à l’énigme de l’originaire.
21Dans la rubrique « Psychanalyse et théorie », Annie Topalov remanie le concept d’identification projective pour mieux rendre compte d’une clinique qui dénoue les corps à corps induits par les non-dits du transgénérationnel. Une invitation à repenser l’archaïque de la construction subjective, voire de la construction de l’identité [18].
22Dans nos « Lectures », le long commentaire de Bernard This, inspiré par l’ouvrage de E. James Lieberman sur la vie et l’œuvre d’Otto Rank, nous rappelle que Rank a, en somme, inauguré un travail structural sur les mythes et compris que Freud avait inversé le noyau du mythe d’Œdipe en occultant les traumas et violences précoces dont sont victimes les enfants. On aura reconnu la même thématique chez Devereux. De même la critique du primat du phallus se retrouve chez les deux auteurs. Il y a, dans tout le courant hongrois de la pensée analytique, auquel Devereux ne se rattachait pas seulement par les circonstances historiques de son lieu de naissance et par sa langue maternelle mais via son attachement à la pensée de Ferenczi et les leçons reçues de Róheim, ce constant travail sur l’originaire et la prise en compte du rapport au corps, qui approfondit ce que Freud avait du mal à explorer : le rapport premier à la « Mère », autant qu’au « Père ».
23De la « Mère » qui du « Père » peut parler, suivant, notamment, les enseignements de Jacques Lacan, on ne s’étonnera pas de retrouver dans ce numéro des échos, à travers la lecture par Anne Curien du livre dirigé par Claude Schauder sur le transfert dans le travail de Françoise Dolto avec les enfants. Françoise Dolto fit en effet la découverte géniale de la psychanalyse d’enfants, donnant tout son poids à la connaissance enfantine (et pas infantile) de l’inconscient. Elle fit du coup la géniale invention des lieux d’accueil parents-enfants, initiant une réponse aux besoins nouveaux de la prévention des troubles psychiques dans une société de plus en plus « anomique » ; action clinique et citoyenne, ajouterons-nous, dont il faut défendre aujourd’hui les principes fondateurs devant l’extension d’une demande sociale qui tend à verser du côté de la commande de contrôle. La question de la nécessité et de la capacité à travailler avec le transfert est, dans cette perspective, cruciale.
24Décidément, pour la psychanalyse d’aujourd’hui, les travaux de Freud, incontournables, ne nous suffisent pas : il nous faut entendre la polyphonie de ceux qui, chacun à leur manière, ont su rendre compte du refoulé ou du forclos de la culture d’hier et de celle d’aujourd’hui, travaillant pour l’essentiel à cette question : dans quelles conditions d’existence sociale le Sujet humain peut-il se développer jusqu’à la conscience d’une existence réellement personnelle ?
Notes
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[1]
Cf. E. Burgos, « Georges Devereux, Mohave », Le Coq-Héron, n° 109, 1988, p. 71-75.
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[2]
Association internationale d’ethnopsychiatrie et d’ethnopsychanalyse, fondée et présidée par Georges Devereux.
-
[3]
En particulier : « Identité et appartenance : face au nationalisme, à la xénophobie et à l’antisémitisme », Le Coq-Héron, n° 170, Toulouse, érès, 2002, et « Subjectivités et appartenances : dynamiques inconscientes des cultures », Le Coq-Héron, n° 175, Toulouse, érès, 2003. Actes d’un colloque organisé par la revue.
-
[4]
Cf. A. Deluz et S. Heald, Anthropology and Psychanalysis : An Encounter through Culture, 1994.
-
[5]
Cf. S. Valantin-Charasson et A. Deluz, « Contrefiliation et inspirations paradoxales : Georges Devereux (1908-1985) », Revue internationale d’histoire de la psychanalyse, n° 4, 1991, 605-616, et S. Valantin, « La chambre froide. Note sur Georges Devereux », Revue française de psychanalyse, LVII, 3, 1993, 956-964.
-
[6]
Cf. J. Chemouni, « Histoire et psychanalyse : à partir de l’œuvre de Georges Devereux », Psychanalyse à l’université, tome 17, n° 65, 1992. J. Chemouni contribue à la publication des œuvres de Georges Devereux.
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[7]
Une première publication de cet auteur marquait l’intérêt des concepts majeurs de l’ethnopsychanalyse pour la compréhension du développement humain : Les origines en héritage, Paris, Ed. Syros, 1994 – épuisé.
-
[8]
Ingénieur, psychologue clinicien et psychanalyste. Cf. Georges Bloch, Origines culturelles de Georges Devereux et naissance de l’ethnopsychanalyse, 2000 (thèse, sur le web : http ://www.ethnopsychiatrie.net/actu/GBGD.htm). Sur le même site, on trouve également sa bibliographie de 384 entrées sur l’œuvre de Devereux.
-
[9]
Agrégé de philosophie, psychologue, psychanalyste et analyste de groupe, Emmanuel Diet publia l’une des meilleures notices nécrologiques de Devereux : « De l’angoisse à la méthode, le courage de la pensée. Notes à la mémoire de Georges Devereux », Psychanalystes, n° 18, janv. 1986, p. 97-104.
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[10]
Psychiatre, psychanalyste et thérapeute familial.
-
[11]
Ethnologue.
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[12]
Outre l’article « Devereux » du monumental Dictionnaire de la psychanalyse, nous nous référons à sa « Préface » à l’édition de 1998 du livre de Georges Devereux, Psychothérapie d’un Indien des Plaines, p. 7-28.
-
[13]
Psychanalyste. Cf. Olivier Douville « Quelques remarques historiques et critiques sur l’ethnopsychiatrie », Journée de l’École de Ville-Evrard, Y a-t-il une clinique de l’exil ?, consultable sur le site : http ://ecoledevilleevrard.free.fr
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[14]
Cinéaste, anthropologue et psychologue.
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[15]
À deux exceptions près, celles de François Sauvagnat et de Simone Valantin qui, du fait d’empêchements, fourniront ultérieurement leur contribution.
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[16]
Anthropologue et psychanalyste.
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[17]
Bien entendu nous regrettons l’absence de tous ceux de nos invités qui n’ont pu se dégager de leurs autres obligations, entre autres Tobie Nathan, Marie-Rose Moro, Kouassi Kouakou et Ariane Deluz. Partie remise…
-
[18]
Corinne Daubigny, « Le noyau symbolique de l’identité, secret et idéologie », Le Coq-Héron, n° 181, juin 2005, où se trouve défini le concept d’« encorporation ».