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Article de revue

La mélancolie chronique existe-t-elle ?

Pages 99 à 107

Notes

  • [1]
    Texte repris d’une conférence prononcée à l’hôpital de Ville-Evrard, dans le cadre d’une journée organisée par l’association eve le 26 juin 2009.
  • [2]
    J. Lacan, Écrits, Paris, Le Seuil, 1966, p. 817.
  • [3]
    Ce rite qui consistait à dire « Le feu sera rouge quand je passerai, je le jure sur la tête de… » n’est pas réellement conjuratoire et pose plutôt la question d’où peut bien s’énoncer une telle assertion !

1Que signifie le terme de mélancolie attribué à un état dépressif chronique ?

2Classiquement, le terme de mélancolie est réservé à la crise psychotique aiguë spontanément résolutive au bout de huit mois maximum, quoique susceptible de récidives ou de passages à l’état maniaque. On sait que cette crise peut se chroniciser d’emblée quand elle survient à l’âge présénile sous une forme d’ailleurs assez atypique. C’est la mélancolie d’involution. Une évolution mélancolique s’observe aussi parfois également dans le cours de psychoses chroniques. Ce ne sont pas ces cas qui font spécialement difficulté, mais plutôt ces tableaux de dépression profonde chronique, sans allure cyclique, survenant dès l’âge adulte, indépendamment d’une psychose évidente, et qu’on est amené à qualifier du terme de mélancolie. Que signifie alors ce terme mélancolie, encore largement utilisé par de nombreux auteurs, surtout les analystes ?

3Car, si l’on se réfère à la nomenclature officielle, le terme, dans le dsm-iv ne désigne plus qu’un État dépressif majeur (edm) dont la caractéristique est justement d’être non psychotique. Les nouvelles classifications admettent un continuum des edm et font sauter l’opposition entre endogène et réactionnel, d’une part, entre psychotique et névrotique, d’autre part. Mais qu’en pensent les analystes ?

4Sur la 4e de couverture d’un ouvrage collectif paru aux éditions du Champ lacanien, Des mélancolies, on lit : « L’humeur mélancolique a des formes variées et fluctuantes. Elles vont de la névrose à la psychose, mais leur fondement subjectif est unique : c’est toujours la cause du désir et ses dynamismes qui y sont en défaut. »

5Freud (1917), lui-même, émettait des réserves sur l’unité de cette affection : « La mélancolie dont le concept est défini, même dans la psychiatrie descriptive, de façon variable, se présente sous des formes cliniques diverses dont il n’est pas certain qu’on puisse les rassembler en une unité, et parmi lesquelles certaines font penser plutôt à des affections somatiques qu’à des affections psychogènes. » Il précise un point important de partage entre deuil et mélancolie et qui n’est pas l’existence d’auto-reproches (qu’on met souvent au premier plan) : dans le deuil, c’est le monde qui est pauvre et vide, dans la mélancolie, c’est le moi.

6Dans son article Névrose et psychose de 1924, Freud sépare la mélancolie des psychoses et crée pour elle le cadre des psychonévroses narcissiques où les symptômes sont à référer non pas à un conflit entre moi et ça (comme dans les névroses), entre moi et réalité (comme dans les psychoses), mais à un conflit entre Moi et Surmoi. Cette formule, séduisante dans sa simplicité, est trop réductrice. D’une part, elle tient la réalité pour une instance commune aux êtres humains alors qu’elle n’est qu’une construction dont les fondements diffèrent selon les structures. D’autre part, le conflit entre moi et surmoi joue également un rôle important ailleurs que dans la mélancolie, notamment dans la névrose obsessionnelle, et il est parfois difficile de trancher entre ces deux affections.

7Cette voie qui distingue les psychonévroses narcissiques des psychoses a toutefois été exploitée par certains auteurs. À l’inverse, pour Lacan et ceux qui le suivent au plus près comme M. Czermak, la mélancolie serait la forme la plus pure de la forclusion. Le terme serait donc à réserver à une forme de psychose.

8Parler de mélancolie chronique, c’est en tout cas mettre en doute la solidarité entre le caractère cyclique des crises et la structure mélancolique, telle du moins que la psychanalyse tente de l’appréhender. Dès lors, à l’inverse, pourquoi une dépression cyclique, dont les crises seraient éventuellement de faible intensité, relèverait-elle nécessairement d’une structure mélancolique unique, celle de la psychose maniaco-dépressive ?

9J.-J. Tyszler, dans une conférence prononcée à l’hôpital de Ville-Evrard, appuyait son affirmation de la structure psychotique de la psychose maniaco-dépressive à partir de deux traits constants observés dans des cures au long cours : l’impossibilité de dégager un fantasme et la nécessité d’un soutien de l’image spéculaire par un proche pour assurer la « normalité » des intervalles entre crises.

10Si le mélancolique ne se soutient que d’un proche, une crise devrait surgir nécessairement lors d’une absence, d’une perte ou de la trahison de ce proche. La plupart des auteurs classiques – peut-être n’ont-ils pas été assez attentifs sur ce point – en doutent et s’ils ont parlé de psychose endogène c’est pour rendre compte de l’absence de cause évidente. D’autant que, dans certains cas, l’incidence de la transmission génétique de cette maladie semble démontrée. La question se pose alors de savoir si une dérégulation centrale de l’humeur vécue – comme le produisent certains psychotropes, mais dont le mécanisme serait ici hérité génétiquement – peut, à elle seule, ou avec l’appui des malheurs de la vie, produire de novo une structure mélancolique. Nous verrons plus loin que c’est plausible.

11Pour mieux situer les enjeux diagnostiques, il semble utile de rappeler comment fantasme et image spéculaire se situent dans la structure du sujet décrite par Lacan avec son graphe [2].

figure im1

12L’important est de noter que, si les besoins du corps produisent un sujet, c’est qu’ils rencontrent nécessairement le langage, et cela, par celle qui est déjà un sujet désirant, la mère. Ce graphe présente deux étages.

  • L’image spéculaire se trouve à l’étage inférieur, celui des paroles conscientes. Elle fait couple imaginaire avec le Moi qu’elle soutient au prix d’une passion narcissique. Ce couple ne fonctionne que sous l’approbation de l’Autre, incarné par la mère. Les signes d’approbation de l’Autre – qui constituent l’idéal du moi, I – sont impératifs, mais la fonction du Père met une limite à leur tyrannie capricieuse en les soumettant au « bon sens » phallique.
  • Le fantasme se situe à l’étage supérieur, celui de l’inconscient ou de l’énonciation. Il soutient le désir. Il se met en place logiquement quand la demande d’amour du sujet se retourne en question sur le désir de l’Autre. Que veut-il (elle) que je sois ? La réponse de l’Autre, sur ce point, reste énigmatique, lacunaire. Lacan l’écrit : figure im2. Le fantasme est une interprétation singulière inconsciente de cette énigme. Il arrime le sujet $ à a, l’objet qui cause son désir. C’est pourquoi notre réalité, sous-tendue par la fiction fantasmatique, est du même tissu que notre désir et s’estompe avec lui.
Le lien entre l’image spéculaire i(a) et ($ <> a), le fantasme, est cet objet a, qui est un morceau du corps (sein sevré, fèces de l’enfant propre, voix, regard) soustrait à la jouissance narcissique de l’image spéculaire i(a) pour aller dans l’inconscient servir de support du sujet. Son pouvoir de garantir la réalité ne tient que s’il est en creux dans l’image, que son absence « métaphorise » le sujet en tant qu’il n’est lui-même qu’un « manque » attaché à un érotisme particulier, oral, anal etc.

13On peut penser qu’une sensation pathologique de jouissance pleine envahissant tout le corps, qu’elle soit douloureuse ou exaltée, telle qu’une dérégulation de l’humeur héritée génétiquement pourrait la produire, annule par son « totalitarisme » le pouvoir de l’objet a, tant au niveau du fantasme qu’il rend caduc, qu’au niveau de l’image spéculaire.

14En effet, le poinçon de la formule du fantasme signifie « pas de $ sans a », mais aussi : « Pas de $ si a, quantum limité de jouissance, devient une jouissance qui s’empare du corps entier sans perte. » Le poinçon signifie la castration, soit l’effet de l’instance phallique. La signification du phallus est en effet ambiguë. Il commémore à la fois la perte de l’objet (perdu pour le narcissisme) et l’illumination qui rend le réel apte au désir grâce à cette perte. Il ouvre la possibilité d’une jouissance, mais limitée.

15Dans les psychoses, l’objet a n’est pas venu dans l’inconscient pour servir le fantasme. Et il fait retour erratiquement dans le réel de façon persécutrice (voix, dévoration).

16Dans la mélancolie, à l’écouter, le sujet se réduit à cet objet dont le destin est d’être expulsé de la représentation. Le poinçon <> devient ici =.

17Nous avons donc un plan de clivage solide sur le plan métapsychologique : à la différence des dépressions « névrotiques » où l’idéal du moi critique l’image spéculaire du moi, la mélancolie vise l’être même du sujet, l’objet a, et non son image i(a). Et comme le faisait remarquer J.-J. Tyszler, cela résout le paradoxe du texte de Freud selon lequel il y a dans la mélancolie à la fois une forte fixation à l’objet et une faible résistance de l’investissement de cet objet. Il ne s’agit en effet pas du même objet. Le premier objet est l’objet a, cause du désir, l’autre, l’image du semblable i(a), miroir du moi.

18Cliniquement, ce n’est pas simple car il y a dans tout état dépressif une atteinte à la fonction du fantasme qui se traduit par une pente à la perte du pouvoir métaphorique de la parole, non pas de la signification, mais de l’effet de sens. Néanmoins, cette atteinte peut relever de registres différents.

19Dans la mélancolie, la perte de l’instance phallique est réelle. La crise dévoilerait la carence de cette instance qui permet de symboliser la perte, de faire des deuils. Faute de la possibilité de perdre, il n’y a plus de désir possible et c’est le sujet lui-même qui est perdu. Le sujet devient l’objet. Ce n’est plus le sujet qui parle de sa souffrance, de son sentiment pénible de culpabilité avec l’appel à l’Autre de l’en délivrer, mais tout se passe comme si c’était l’objet a lui-même qui se dénonçait comme immonde, indigne et coupable de figurer dans le monde. Le signe pathognomonique de la mélancolie, c’est le constat d’un être mauvais, pourri, ruiné, infectant le monde. Ce signe est à rechercher, même s’il est parfois difficile de trancher entre les auto-reproches de l’obsessionnel à la suite de la perte d’un proche, surtout s’il s’agissait d’un suicide, et ce constat objectif que son être est mauvais. La douleur y est sans issue en l’absence d’érotisation des orifices pour dissiper la jouissance, sans appel dialectique à l’Autre, et sans temporalité : c’est comme si cela avait toujours été et sera toujours. Le sujet est perdu, car confondu avec l’objet premier définitivement perdu. Mais qu’en est-il de son image ? C’est ici que se fait la ligne de partage avec la paranoïa, où un moi est encore là pour résister et dénoncer les exactions d’un sujet le plus souvent éclaté et toujours extériorisé dans lequel il ne peut se reconnaître.

20La difficulté est qu’il existe un type de dépression non par défaut de symbolisation du phallus, mais par la perte réelle de ce qui faisait pour le sujet le symbole de son appartenance phallique : sa femme, sa récolte pour le paysan, son travail pour l’ouvrier, voire un objet plus anodin, mais qui « était tout » pour lui. Melman, qui a dégagé cette forme grave de dépression, note qu’elles sont souvent insidieuses, le sujet continuant à vaquer un temps à ses occupations en se soutenant du manège social, le moi se maintenant dans le respect de ses idéaux et, donc, un certain maintien de l’image spéculaire, mais dans une désaffection progressive du désir. Cela jusqu’au moment où un suicide surprend l’entourage qui n’avait rien vu venir.

21Ce type de dépression est cliniquement voisin de la mélancolie car elle touche également, quoique temporairement, à la fonction du poinçon dans le fantasme, fonction qui suppose un minimum de promesse de jouissance.

22Je propose, pour illustrer cette difficulté, deux cas d’états dépressifs chroniques graves mais où l’humeur mélancolique ne suffit pas à assurer le diagnostic de mélancolie.

23Le premier est une dépression avec dissociation des éléments de l’image spéculaire.

24Il s’agit d’une femme de 60 ans, d’origine étrangère, ayant sombré, avant l’âge de 30 ans et devant un choix impossible, dans une dépression chronique marquée par une alcoolisation paroxystique avec déchéance rapide. Le point qui a commandé une part de son destin est d’avoir vu précocement la référence phallique précarisée en la personne d’un père déjà âgé, porteur d’un idéal devenu insoutenable, et méprisé par sa femme. La singularité de sa dépression réside dans l’apparition, entre ces périodes d’alcoolisation, de périodes d’achat compulsif de vêtements qu’elle entasse, sans les avoir portés, dans sa cave. Il semble donc exister une alternance entre des passages à l’acte alcooliques où elle se présente comme objet a dévoilé dans sa crudité et des équivalents d’acting out que constituent ces achats de vêtements, où elle s’offre des enveloppes pour masquer cet objet : i( ).

25Il n’y aurait pas ici dissociation avec alternance des éléments du fantasme, comme dans la maniaco-dépressive, mais de ceux de l’image spéculaire, soit a et i( ). Cette dissociation alternée des éléments de l’image spéculaire, présentés sur deux scènes différentes, aurait réussi dans son cas à maintenir un écart avec la mélancolie, évitant ainsi l’identification totale à l’objet.

26En effet, malgré son vœu affirmé en permanence de ne plus vivre, sur fond de négation de sa mort, elle n’a jamais fait de tentatives de suicide et, dans ce parcours dépressif de toute une vie, où aucun fantasme n’a vraiment pu être dégagé, jamais l’accusation ne s’est retournée contre elle. Si cette description est pertinente, on pourrait envisager ici une forme originale de dépression.

27Le deuxième cas est exemplaire des difficultés diagnostiques qu’on rencontre à refuser le recours au diagnostic trop facile d’état-limite. Il s’agit d’une jeune femme pour laquelle une humeur mélancolique avérée coexistait avec une symptomatologie obsessionnelle. Je l’ai reçue à la suite d’une deuxième tentative de suicide grave par médicaments. Encore hospitalisée, elle venait à la suite de dix séances de sismothérapie. Elle présentait, d’une part, une culpabilité quasi délirante, avec douleur morale, idées d’indignité, mais aussi des propos plus névrotiques : « Je manque de confiance en moi, les autres sont toujours mieux, j’ai des vertiges, etc. », ainsi que des vérifications épuisantes et des « toc » transitoires vers l’âge de 14 ans. Tout ceci était apparu sur un fond de dénonciation de la condition qui lui avait été faite depuis son enfance. Née avec une malformation congénitale qui avait nécessité dans l’enfance des soins hospitaliers, elle semblait avoir cristallisé à la naissance de sa sœur un sentiment aigu de préjudice qui l’amenait à haïr ses parents, tout en s’accusant de leur faire du mal. Son vécu était certes « sensitif », mais il n’y avait pas de délire.

28C’est dans cette ambiance tendue que je décide de la recevoir. Fragilisés par un transfert marqué par l’alternance de confiance et de défiance, les entretiens seront fréquemment interrompus par des menaces, voire l’annonce enjouée d’une tentative de suicide qu’elle réalisera. « Je veux mourir », dit-elle, ce qu’elle motive par la dégradation en cours de sa vie professionnelle et sentimentale. Avant de me quitter, elle m’aura rapporté un rêve dans lequel, en l’absence de son fiancé, elle perdait son utérus et, du coup, la possibilité d’avoir des enfants. Constat d’une atteinte de la fonction phallique ou vœu d’y porter atteinte en interrompant la lignée ? Après m’avoir confié qu’elle se livrait depuis peu à un rite conjuratoire au passage des feux tricolores [3], elle me donnera congé, un an et demi après notre premier entretien, sans plus donner de nouvelles, laissant son énigme presque intacte.

29Dans son cas, l’efficacité des traitements antidépresseurs n’aura pas été évidente et l’on peut soupçonner que l’arme redoutable que constituait sa dépression contre son entourage n’y était pas pour rien.

30En conclusion, si l’on veut parler de mélancolie dans certaines dépressions au long cours, il faudrait pouvoir en dégager la structure dans sa pureté : discours de l’objet. Mais ce discours ne se réalise le plus souvent que par crise et souvent seulement par allusion (ruine, etc.). Il signifie qu’une limite a été franchie, celle qui tenait séparés le sujet de l’objet cause de son désir. Par ce franchissement, le sujet du désir se réduit au seul objet a, ce qui l’assimile à la chose, l’objet total, l’objet vrai à jamais perdu et donc haï. Il n’y a plus place pour un manque, pour un désir, mais une pure certitude d’être… fini. C’est d’ailleurs la spécificité de la mélancolie par rapport aux autres psychoses que ce caractère total de l’objet que reconnaît Melanie Klein. Ce caractère total de l’objet n’est d’ailleurs pas un « progrès ». Il signe plutôt l’échec de la constitution du fantasme à partir de l’objet partiel et partial de la pulsion.

31Corrélativement, au niveau des rapports entre moi et image spéculaire (étage inférieur du graphe), se produit le déshabillage de l’objet a de son enveloppe spéculaire. Ceci pourrait provenir d’une perte de l’assentiment que l’Autre accorde à cette image comme en produisent certains revers de la fortune, et serait compensé par la nécessité de la présence permanente d’un petit autre.

32Pour terminer, il faut bien admettre qu’il doit exister une topologie spécifique à la mélancolie, encore à produire, pour que le retour du forclos ne s’accompagne pas, au moins dans les cas typiques, d’hallucinations verbales fragmentées, mais de la seule présence hallucinée d’un objet qui aurait envahi totalement le corps pour le rendre immonde.

33Parler de mélancolie chronique suppose de désolidariser dans la structure ce qui serait responsable du caractère cyclique de l’évolution (et absent dans ce cas) de ce qui produit ce discours spécifique de l’objet. Peut-on utiliser ce terme de mélancolie, en l’absence d’un tel discours constitué, sur la seule qualité de l’humeur ? L’usage va dans ce sens. Il risque, cependant, de faire méconnaître la spécificité de cette psychose avec l’impossibilité de la mobiliser dialectiquement et la confondre avec ce qui serait une passion névrotique de l’être dont le risque suicidaire est, parfois, à peine moindre.


Date de mise en ligne : 01/06/2010

https://doi.org/10.3917/cla.017.0099

Notes

  • [1]
    Texte repris d’une conférence prononcée à l’hôpital de Ville-Evrard, dans le cadre d’une journée organisée par l’association eve le 26 juin 2009.
  • [2]
    J. Lacan, Écrits, Paris, Le Seuil, 1966, p. 817.
  • [3]
    Ce rite qui consistait à dire « Le feu sera rouge quand je passerai, je le jure sur la tête de… » n’est pas réellement conjuratoire et pose plutôt la question d’où peut bien s’énoncer une telle assertion !

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