La cosmogonie des Indiens Hopi, la vision des artistes surréalistes et la pensée jungienne se rejoignent en ce sens qu’il y a unité entre rêve et éveil, monde intérieur et monde extérieur, imagination et réalité, car les éléments de chaque paire forment les deux faces d’un même monde unitaire. Les Kachina animent les principes de la Nature dans laquelle les Hopi se sentent profondément intégrés au quotidien ; elles relient les humains aux mondes des esprits et des dieux sans lesquels les Hopi ne sauraient exister. Les poupées qui incarnent les Kachina nous conduisent ainsi à la croisée des chemins entre l’anthropologie, l’art et la psychologie analytique.
Mots-clés
- Esprits
- Grande-Mère
- Hopis
- Kachina
- Rêve
- Rituels
- Symboles
- Surréalistes
- Unus Mundus
Hopi Indian cosmogony, the vision of surrealist artists, and Jungian theory are all comparable in the sense that they all assume a unity between dream time and waking time, between the inner and outer worlds, between imagination and reality. Elements of each pair comprise the two faces of the same single world. Kachinas drive the principles of Nature, in which the Hopis feel deeply integrated in their daily life. They connect humans to the worlds of spirits and gods, without whom the Hopi would be unable to exist. The dolls which embody the Kachinas thus lead us to an area where anthropology, art, and analytical psychology intersect.
Mots-clés éditeurs : Grande-Mère, Hopis, Esprits, Symboles, Rêve, Surréalistes, Kachina, Rituels
Mise en ligne 25/07/2012
https://doi.org/10.3917/cjung.117.0033
