Notes
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[1]
Texte prononcé en ouverture aux Journées de l’EPFCL-France, « Psychanalyse et religion », des 5 et 6 décembre 2009.
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[2]
Lacan J., [1967] « La méprise du sujet supposé savoir », Scilicet 1, Paris, Seuil, 1968, p. 40. Également in Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 338.
-
[3]
Lacan J., [1957] « La psychanalyse et son enseignement », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 458.
-
[4]
Lacan J., Séminaire « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre », séance du 17 mai 1977, in Ornicar ? 17/18, Paris, Navarin, p. 21.
-
[5]
Hugo V., La Légende des siècles, 1re série, 5e poème, « Le Temple », 1859.
-
[6]
Lacan J., [1975] Conférences et entretiens aux Universités américaines, Yale, 24 novembre 1975. Scilicet 6/7, Paris, Seuil, 1976.
-
[7]
Lacan J., [1969-1970] Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, Paris, Seuil, 2006, p. 281.
-
[8]
Lacan J., Séminaire « …ou pire », 8 mars 1972, inédit.
-
[9]
Lacan J., [1976] « Préface à l’édition anglaise du séminaire XI », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 573. Cf. aussi : « La façon la plus claire dont se manifeste la vérité, c’est le mensonge », in « Ouverture de la Section clinique », 5 janvier 1977, Ornicar ? 9, Paris, Navarin, 1977, p. 7-14.
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[10]
Schreber D. P., Mémoires d’un névropathe, Points, Paris, Seuil, 1975.
-
[11]
Lacan J., [1974] Conférence de presse du 29 octobre 1974 au Centre culturel de Rome à l’occasion du VIIème Congrès de l’École freudienne de Paris. In Le triomphe de la religion, Paris, Seuil, 2005, p. 95.
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[12]
Lacan J., [1964] Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 248.
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[13]
Lacan J., [1968] Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, Paris, Seuil, 2006, p. 41-42.
1« Psychanalyse et religion », le thème est vaste et intéresse tout le monde. Toute une série de termes peuvent se décliner à la jonction des deux champs : loi, croyance, foi, idéal, vérité, amour, etc., autant de termes que la psychanalyse résorbe dans ceux de désir, de jouissance, et de bien d’autres plus spécifiques. Il est notable que le vocabulaire de la psychanalyse (plus la psychanalyse lacanienne que la freudienne d’ailleurs) croise celui de la religion (le Nom du Père, par exemple). Et qu’il s’agit donc déjà de justifier la pertinence d’un tel thème, d’apparence si passe-partout.
2Si ce thème intéresse encore les psychanalystes aujourd’hui, ce n’est pas tant à cause des questions ou des positions religieuses de chacun que grâce aux fortes formules que Lacan nous a laissées sur Dieu, sur la religion et sur l’athéisme en particulier.
3Impossible de contester que Freud se soit intéressé à la question de la religion. Et cela, plus son œuvre avançait. Impossible non plus de nier que la religion, dans le monde, est, je dirais, pour faire bref, up to date, à la mode.
4Derrière la banalité de notre binaire « psychanalyse et religion » il existe encore heureusement quelque embarras qui peut stimuler notre envie de saisir l’enjeu du face à face, — accompagné aussi de redoutables questions, en ce qui nous concerne — pour mettre en pratique ce que notre fréquentation de l’inconscient nous ordonne, pour autant que l’analyste arrive, en acte, à « s’égaler à la structure qui le détermine [2] ».
5Je vais seulement mettre en relief quelques points sensibles de notre pratique au regard de ce que supportent ces deux valeurs qu’on nomme psychanalyse et religion. J’aurais pu dire discours au lieu de valeur, si ce n’était déjà trop mettre l’enjeu des questions sur notre propre terrain face à celles que peuvent nous poser et se poser, par exemple, des philosophes.
6Le terme de discours est pourtant adéquat car il réunit en un seul mot le langage du savoir et de la vérité dont l’articulation problématisée en théologie dans la religion s’est retrouvée malmenée puis ignorée en ce qui a concerné la science. Par rapport à cela, Lacan a marqué la position radicalement différente de notre discours, celui qui prend pour pivot la Chose freudienne au cœur de l’inconscient pour y loger la vérité, qui est en même temps cette « […] vérité la plus cachée [qui] se manifeste dans les révolutions de la culture [3] ».
7Il semble maintenant exister une sympathie de discours de plus en plus fréquente et insidieuse entre religion et science. Et c’est ceci qui me paraît un des dangers les plus grands que la psychanalyse doit éclairer, et auquel elle doit, si elle a un brin d’athéisme, dirais-je, pouvoir résister. « […] tout ce qui peut s’énoncer comme science, est suspendu à l’idée de Dieu […] La science et la religion vont très bien ensemble. C’est un dieu-lire [4] », nous dit encore Lacan en mai 1977 afin qu’on ne s’égare pas dans le devoir qui revient en ce monde à la psychanalyse, tel qu’il l’avait formulé environ quinze ans plus tôt. Le malaise que Freud avait fait remonter de la religion est déplacé vers la science.
8Je vais illustrer ce que j’avance de cette dangereuse sympathie par une anecdote télévisuelle vue très récemment. Un livre vient de paraître, formé du dialogue entre un moine apôtre des prisonniers et un scientifique Prix Nobel de médecine, guérisseur du sida. L’interviewer leur souligne à tous deux que sur la question du sexe et du péché, ils ne sont pas forcément d’accord. Mais si, protestent d’une même voix le moine et le scientifique. Le sexe, vous savez, c’est quand même grâce à lui qu’on est là !
9Freud heureusement, plus avisé que Jung, n’avait pas fait du sexe le nouveau Dieu du discours de l’inconscient. Ce logos du sexe qu’on pourrait confondre avec le noyau dur de l’inconscient-réel est en réalité celui du sens, de ce sens que le dispositif aussi incite à aller toujours vers le plus, et qui est comme on le sait et comme on en subit les retours, jamais complètement expulsé. On a donc reproché à Freud d’avoir surtout retenu la version du Père pour nourrir le sens de l’inconscient et par conséquent de ne pas être si athée qu’il avait l’air de le dire.
10Avec Lacan, peut-on aller plus loin qu’avec cette profession de foi athée de Freud ? L’athéisme de la psychanalyse sera je crois la grande question mise au travail pendant ces journées. Il va en effet être de plus en plus nécessaire d’être attentif aux signaux de la collusion de la religion et de la science, de résister aux tentatives de persuasion et de possibilités de connivence entre la foi et la raison. Un exemple : il se dit, en des lieux éminents et avec des formules choc, que la foi sans la raison c’est le fétichisme, et que la raison sans la foi c’est la porte ouverte aux totalitarismes. Il nous faudra donc alors essayer de faire entendre qu’on peut peut-être se passer de Dieu, qu’on s’en serve ou pas, et qu’un autre discours, ayant changé le profil de la Vérité dans l’Histoire, s’offre au monde et n’est en tout cas toujours pas obsolète.
11Seulement, y a-t-il des formules qui nous permettent de puiser et de prouver cela dans la nature même de l’inconscient ? L’inconscient, athée ? À une première approche, sûrement pas ! C’est un fait de structure, l’Autre existe, et même s’il se barre, il revient toujours, au bras de l’Idéal, et au rendez-vous de l’appel du signifiant. Un sujet athée de l’inconscient, alors ? Improbable. Car disparu sous le signifiant qu’il devient, il va rechercher son ex-sistence (et son désir) dans l’Autre, cet Autre qui n’en finit pas d’exister justement, d’autant plus qu’on le dit mort. L’inconscient-langage n’est donc pas l’idéal pour se mettre au clair avec la question de l’athéisme de la psychanalyse. Mais on ne sait pas encore si l’inconscient-réel permettra de mieux éclairer la question.
12Il m’est revenu un passage de La Légende des siècles de Victor Hugo qui, faisant sortir Dieu de son trou, lui fait dire une chose bien imagée et parlante.
14Je ne cite cela que pour dire qu’un des embarras de la psychanalyse (et qui lui fait parfois sa mauvaise réputation), c’est de croire que l’idéal de la parlotte fait arriver au vrai du réel. C’est pourtant vrai. Mais ce qui est compliqué, c’est quand même de pouvoir laisser Dieu dans son trou, de ne pas parler à sa place et surtout de ne pas le laisser parler à notre place. C’est-à-dire, au fond, faire preuve d’un peu d’athéisme, s’il se peut…
15Une des formules de Lacan bien connue avance que l’athée viable serait « quelqu’un qui ne se contredise pas à tout bout de champ [6] ». Formule trompeuse ou provocatrice car, à y regarder de près, qui et quoi plus que l’inconscient passe son temps à s’exprimer dans la forme de la contradiction, selon le principe déjà tôt énoncé par Freud ? L’inconscient marche à la contradiction ; il ne pourrait donc pas être athée. Mais, contredisant Freud justement, Lacan proposera une autre logique de la négation que celle du principe de contradiction, celle du Pas-Tout, qui ne serait en somme que la formule d’un athéisme relatif, relatif au sans-espoir du logos sexuel pour dire le vrai mieux que Dieu lui-même. Athéisme relatif, qui n’est pas sans rapport avec des noms aussi surprenants que celui de La femme donnée par Lacan à Dieu, La femme qui n’existe pas et qui se vit, ou se dit, comme jouissance insue. La face Dieu supportée par la jouissance féminine ? Cela pourrait ne pas paraître très catholique ! Sauf à s’arrêter à l’expressionnisme du Bernin.
16Si l’inconscient peut pourtant être dit athée, cela est contenu dans la découverte révolutionnaire que l’inconscient est un savoir sans sujet. Malheureusement, en tant que parlêtre nous sommes ces grands handicapés du besoin de toujours vouloir supposer un sujet au savoir, de supposer Dieu tout simplement. Est-on sûr alors que la psychanalyse au bout de l’expérience arrive à lever ce handicap, et comment ?
17Lacan conseille d’abord ceci : parvenir au moins, à « soutenir un affrontement à cette question, [celle] de la mise en question du sujet supposé savoir [7] ». Cela veut dire arriver à faire une analyse, à être analysant avec un analyste, les deux n’étant pas à la portée de tout le monde. Mais malgré le doute sur la possibilité de cet affrontement, Lacan assurera trois ans plus tard, en 1972, que grâce aux reins solides que donne le discours analytique, on peut arriver à « soutenir le complot de la vérité [8] » ; de la « vérité menteuse [9] », dira-t-il encore quatre ans plus tard, dont on arrive évidemment jamais à bout, au bout du sens, mais dont au moins il semble sûr qu’il ne s’agisse pas de la vérité révélée, comme celle de la religion, ni forclose comme celle de la science. Mais que serait alors cette sorte d’athéisme, toujours relatif, de la psychanalyse, qui se contenterait du mirage de la vérité ?
18C’est se poser la question de savoir si la voie analysante est athéisante. C’est la question de la chute du sujet supposé savoir au terme d’une analyse dont la satisfaction pourrait être au moins d’avoir pu se débarrasser d’une croyance au tout-puissant devenue obsolète, d’avoir liquidé son transfert comme il se dit, sans tomber dans une gnose qui prétend seulement à la sagesse. Mais sans perdre surtout le moteur d’une incitation à un savoir qui n’aurait plus besoin d’être théologisé, ni renoncer à une forme de jouissance qui pourrait bien se passer d’être mystique. Est-ce la voie de l’ascèse, est-ce celle du saint, d’un saint athée qui ferait tache dans l’ordre établi du ciel étoilé ? Il ne s’agit sans doute pas pour Lacan d’un tripotage avec une théologie négative recyclée en « laisser-être » heideggérien, c’est-à-dire en abandon de Dieu par la voie de l’abandon de soi. L’abandon de Dieu peut flirter avec un abandon à Dieu, jusqu’à l’extase, au point que la position mystique pourrait tenir lieu d’une forme d’athéisme, ou même de l’accomplissement d’une jouissance absolue initiée par un moteur divin devenu contingent. Ceci se dit peut-être « expérience intérieure » chez Bataille, ou « expérience-limite » chez Blanchot, pour mener à une sorte d’athéologie basée sur une fusion mystique avec le divin qu’on retraduit en sacré.
19Il serait plus exact de dire qu’on peut espérer de la voie analysante qu’elle mène le sujet, dans le cours de l’expérience, à cet état hors-jeu du savoir, là où peut être signifié l’en-je de son acte par lequel il se fait reste et réel. Et même, peut-être, analyste. Voilà donc une drôle de science que la psychanalyse qui botte en touche le savoir et le sens pour marquer l’essai de la vérité.
20Qu’on me pardonne cette métaphore sportive, qui nous rappelle seulement que la clinique analytique est celle d’un terrain où se joue ce qui, de l’amour, du désir et de la jouissance, se décline différemment selon qu’il s’agisse de névrose, de psychose ou de perversion. Ceci pourrait bien faire en partie l’objet de notre travail pour développer notre thème à partir de cures élaborées. Cette jouissance du sujet supposé savoir qui caractérise le névrosé, qui l’entrave dans ses possibilités de sublimation et fait de lui cet athée trivial qui suspend innocemment et bêtement son désir à cette garantie mythique de la bonne foi du signifiant, tranche avec cet idolâtre de la foi qu’est le pervers en se consacrant à la jouissance d’un Autre rendu à sa plénitude. Et diffère encore de cet inquiétant et tragique refus de croyance du psychotique (son incroyance, son Unglauben) qui prend la forme d’une certitude absolue de son savoir en le transformant en un athée de convention qui en sait plus que Dieu lui-même sur la jouissance. Schreber n’a pas écrit la préface de ses Mémoires [10] autrement que pour, je le cite, « faire avancer la connaissance de la Vérité dans un domaine éminent, le domaine religieux ». Ce qu’il ne savait pas, c’est que c’était en fait dans le domaine de la psychanalyse qu’il allait faire avancer les choses. Toujours est-il que l’incroyance, une incroyance à la Rabelais (auteur apprécié de Lacan) n’est pas la solution de l’athéisme. Athéisme relatif, encore. Alors, au lieu du malheur religieux de la certitude du savoir absolu, parlons plutôt des joies de l’incertitude de l’athée Diderot, (autre auteur apprécié de Lacan et reconnu comme tel par lui), et dont l’avantage est sans doute de s’économiser la tricherie du pari pascalien tout en ne s’obligeant pas à se lamenter sur le drame de l’éphémère ou sur les éclipses de la vérité.
21Certes, Lacan craint pour la survie de la psychanalyse, même en tant que symptôme, face à l’increvabilité de la religion, mais il ne se fait ni alarmiste, ni désenchanté, car il pense finalement qu’au-delà du réel de la science, il y a celui que la psychanalyse nous permet de connaître et qu’alors, enfin, on pourra commencer à s’intéresser aux « vraies choses [11] » au nombre desquelles il met… la religion, justement. C’était à Rome en 1974.
22Arrive-t-on à se faire réel, plutôt qu’inconscient, par la voie analysante, tout en arrivant à s’égaler à la structure qui nous détermine ? Peut-on arriver à ce que « Dieu », avec les guillemets qu’il mérite peut-être, ne soit plus une forme, ou un des noms du manque. Et que l’amour, l’idée même de l’amour soit déconnectée de celle de dieu ? Ni Eros, ni Agapè. Ni trou, vrai ou faux, dans le réel, mais le réel même. Il n’est pas sûr que la psychanalyse puisse faire mieux en matière d’amour que la religion, mais elle peut y tendre. Tendre à « la signification d’un amour sans limite », c’est-à-dire « hors des limites de la loi [12] ». Ce n’est pas pour rien que Lacan a qualifié de « grève de la vérité [13] » les troubles politiques et sociaux de la fin des années soixante. Ils correspondaient aussi à un malaise dans la civilisation religieuse. Bien que la religion soit effectivement le champ où la Vérité n’est jamais en grève, dans la psychanalyse non plus la vérité n’est jamais en grève. Mais alors, comment faire coïncider l’inconscient, le vrai et le réel sans idéologie préconçue, ou « post-conçue » (Weltanschauung) ?
23Je terminerai avec cette histoire de l’Histoire bien connue. Il y a six grands juifs qui ont changé le monde : il y a Moïse pour qui Tout est Loi, il y a Jésus chez qui Tout est Amour, Spinoza avec qui Tout est Nature, il y a Marx qui montre que Tout est Argent, et Freud que Tout est Sexe, et enfin il y a Einstein pour qui Tout est… Relatif.
24Nous est-il permis, avec le crédit qu’on peut lui faire d’un athéisme, fut-il tout relatif, d’y ajouter un Gentil, Lacan, pour qui Tout est… Pas-Tout. Et dont l’athéisme, plus esthétique qu’éthique se marque et se remarque au fond, mais ce serait à développer, dans son style, ce style qui est celui de l’homme même… à qui l’on s’adresse, indiquant par là qu’il arrive qu’on en ait fini de s’adresser toujours, et pour toujours, à Dieu. Sans qu’il soit question ici d’un quelconque nouvel humanisme.
Notes
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[1]
Texte prononcé en ouverture aux Journées de l’EPFCL-France, « Psychanalyse et religion », des 5 et 6 décembre 2009.
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[2]
Lacan J., [1967] « La méprise du sujet supposé savoir », Scilicet 1, Paris, Seuil, 1968, p. 40. Également in Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 338.
-
[3]
Lacan J., [1957] « La psychanalyse et son enseignement », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 458.
-
[4]
Lacan J., Séminaire « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre », séance du 17 mai 1977, in Ornicar ? 17/18, Paris, Navarin, p. 21.
-
[5]
Hugo V., La Légende des siècles, 1re série, 5e poème, « Le Temple », 1859.
-
[6]
Lacan J., [1975] Conférences et entretiens aux Universités américaines, Yale, 24 novembre 1975. Scilicet 6/7, Paris, Seuil, 1976.
-
[7]
Lacan J., [1969-1970] Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, Paris, Seuil, 2006, p. 281.
-
[8]
Lacan J., Séminaire « …ou pire », 8 mars 1972, inédit.
-
[9]
Lacan J., [1976] « Préface à l’édition anglaise du séminaire XI », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 573. Cf. aussi : « La façon la plus claire dont se manifeste la vérité, c’est le mensonge », in « Ouverture de la Section clinique », 5 janvier 1977, Ornicar ? 9, Paris, Navarin, 1977, p. 7-14.
-
[10]
Schreber D. P., Mémoires d’un névropathe, Points, Paris, Seuil, 1975.
-
[11]
Lacan J., [1974] Conférence de presse du 29 octobre 1974 au Centre culturel de Rome à l’occasion du VIIème Congrès de l’École freudienne de Paris. In Le triomphe de la religion, Paris, Seuil, 2005, p. 95.
-
[12]
Lacan J., [1964] Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 248.
-
[13]
Lacan J., [1968] Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, Paris, Seuil, 2006, p. 41-42.