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Article de revue

L’objet ininterprétable

Pages 27 à 33

Notes

  • [1]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, Paris, éd. du Seuil, 2006, p. 65-66.
  • [2]
    Lacan J., « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI » in Autres écrits, Paris, éd. du Seuil, 2001, p. 573.
  • [3]
    Freud S., L’interprétation des rêves, chap. vii, i. « L’oubli des rêves », Paris, Puf, 1967, 4e éd. (1ère éd. 1926), p. 446.
  • [4]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XIX, « …ou pire », inédit, séance du 9 février 1972.
  • [5]
    Freud S., L’interprétation des rêves, chap. vii, v. « Le processus primaire et le processus secondaire », op. cit.
  • [6]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, Paris, éd. du Seuil, 2005.
  • [7]
    Freud S., dans sa Métapsychologie de 1915.
  • [8]
    « Constructions dans l’analyse » (1937) in Résultats, idées, problèmes, Paris, Puf, coll. « Bibliothèque de psychanalyse », où Freud précise la distinction entre « l’action de l’analyste » et le travail de l’analysant.
  • [9]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, op. cit., p. 121.
  • [10]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, op. cit., séance du 9 janvier 1963.
  • [11]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, op. cit., p. 388.
  • [12]
    Cf. Le Gaufey G., Le pastout de Lacan, Paris, EPEL, 2006, p. 58-62.
  • [13]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, op. cit., séance du 8 mai 1963.
  • [14]
    Ibid.
  • [15]
    Freud S., « Deuil et mélancolie » in Métapsychologie, Paris, Gallimard, coll. « Folio/Essais », 1968, p. 149.
  • [16]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, op. cit., séance du 28 novembre 1962.
  • [17]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, éd. du Seuil, 1973, p. 232.
  • [18]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, op.cit., p. 176-177.
  • [19]
    J’esquisse un point qu’il y aurait, bien sûr, à développer. Cf. à ce propos la séance du 20 novembre 1963 du Séminaire « Les Noms-du-Père », inédit.
  • [20]
    Objet singulier, dans les deux sens du terme, car « ce n’est toujours qu’un seul et même objet ». Cf. Le Séminaire, Livre XXIII, « Le sinthome », inédit, séance du 10 février 1976 : « L’objet que j’ai appelé petit a, en effet, n’est qu’un seul et même objet. […] l’objet est ob, obstaculant à l’expansion de l’Imaginaire concentrique […]. »
  • [21]
    Cf. Lacan J., « Propos directifs pour un Congrès sur la sexualité féminine », in Écrits, Paris, éd. du Seuil, 1966.
  • [22]
    Lacan J., Le Séminaire, D’un Autre à l’autre, op. cit., p. 350.
  • [23]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVII, L’envers de la psychanalyse, Paris, éd. du Seuil, 1991, p. 177.
  • [24]
    Freud l’avait fait en 1918 à Budapest, rappelons-le, en tenant compte des remarques de Ferenczi, dans « Les voies nouvelles de la thérapeutique analytique » in La technique psychanalytique, Paris, Puf, 1953. Et plus tard, en 1937, dans « Constructions dans l’analyse », art. cit.
  • [25]
    Lacan J., « La méprise du sujet supposé savoir », in Autres écrits, op. cit.
  • [26]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XX, Encore, Paris, éd. du Seuil, 1975, p. 114.
  • [27]
    Lacan J. Le Séminaire, Livre XIX, « …ou pire », inédit, séance du 9 février 1972.
  • [28]
    On peut remarquer que cela est cohérent avec la conception freudienne de la névrose de transfert comme « domaine intermédiaire » entre la névrose et le réel. Cf. « Remémoration, répétition et perlaboration », in La technique psychanalytique, op. cit.

1Depuis la distinction des trois formes de manque d’objet jusqu’à l’évocation de l’objet vingt ans plus tard, l’objet petit a n’a cessé d’être au centre de ce véritable work in progress qu’a été l’enseignement de Lacan. Il y a là de quoi être embarrassé à l’heure de vouloir introduire ce thème. Mais, pouvait-il en être autrement s’agissant de l’objet ?

2Pour commencer, je prendrai appui sur un passage du séminaire D’un Autre à l’autre, le dernier paru, où Lacan note que l’expérience de l’inconscient ne suppose pas une théorie de l’inconscient. Elle suppose, plus modestement pourrait-on dire, une théorie de la pratique psychanalytique « qui, de l’inconscient, nous donne ce qui peut en être pris dans le champ de cette pratique [1] ».

3Si la théorie est celle de la pratique, il n’y a rien d’étonnant à ce que cette théorie de la pratique ne soit pas tout à fait la même chez Freud et chez Lacan, ne serait-ce que du fait que leur clinique n’était pas la même. Dès avant ses premiers séminaires, Lacan avait introduit des notions et des catégories nouvelles — que l’on pense à la paranoïa d’autopunition, au complexe d’intrusion ou au stade du miroir.

4C’est dans le cadre précis de la théorie lacanienne de la pratique analytique que l’objet petit a trouve sa place d’outil, logique plutôt que conceptuel, destiné à rendre possible un maniement adéquat de ce qui, dans l’analyse, n’est pas à proprement parler interprétable.

5Lacan a toujours maintenu que « la seule idée concevable de l’objet [est] celle de la cause du désir, soit de ce qui manque [2] ». Or dans l’analyse, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, c’est l’analyste qui vient à cette place. C’est ainsi qu’on peut dire que l’ininterprétable est en premier lieu la présence et la fonction de l’analyste lui-même.

6*

7Freud en avait-il eu le pressentiment ? Peut-être. Il avait certainement l’idée d’une limite définitive résistant à la subjectivation, faisant obstacle à la poursuite de l’interprétation. C’est « l’ombilic des rêves [3] » fait d’un nœud de pensées — que nous retrouvons dans l’idée lacanienne de l’objet a surgissant d’un nœud de sens [4]. C’est aussi le « noyau de notre être », inaccessible à la pensée car exclu des processus secondaires et fait de motions de désir inconscientes [5] — analogue à l’objet a où le désir s’enracine [6]. Plus tard [7], c’est le refoulement primordial et le Vorstellungsrepräsentanz de la pulsion, représentant de la représentation de ce qui reste, à jamais, informulable.

8Comment, donc, en saisir quelque chose ?

9Tout au long de son œuvre, Freud a poursuivi son interrogation initiale sur la cause, sur l’étiologie des névroses. Et cela est imbriqué avec sa conception de la cure, puisque ce que « le transfert met à jour [8] », c’est la répétition, c’est « l’effort de retrouvaille » causé par l’objet perdu [9]. Mais autre chose est d’interroger l’objet comme cause du désir, puis de reconnaître dans celle-ci la fonction de l’analyste. Là, dans cette fonction de l’analyste, est le point de butée que Lacan a relevé en indiquant que Freud restait pour ces analysants « le lieu de l’objet partiel [10] ». Cela veut dire que la perte de l’objet restant recouverte, la séparation ne se faisait pas. Car si la perte de l’objet est de toujours, encore faut-il que le sujet consente à en savoir quelque chose.

10Lacan expliquera plus tard que c’est seulement grâce à une coupure opérée par l’analyste que le névrosé peut être dégagé de la supposition — proprement névrotique — du sujet supposé savoir [11]. Ce n’est pas une mince affaire… Nous pouvons faire l’hypothèse que c’est cette séparation-là qui n’était pas opérée par Freud. Peut-être en raison de l’indistinction entre la fonction paternelle et celle du sujet-supposé-savoir. Question à reprendre.

11Y a-t-il un savoir sur cet objet ? En bonne logique, il n’y en a pas. Si l’objet a est, comme Lacan le rappelle souvent, impensable, il ne peut pas y en avoir. Pour citer la définition du rien qu’il emprunte à Kant, un « objet vide sans concept [12] » ne se prête pas au savoir.

12L’analyste n’en saurait-il donc rien ? N’est-il pas, au contraire, précisément supposé savoir quelque chose de cet objet qui est cause du désir ? Je dirais qu’il en sait quelque chose dans la stricte mesure où il en a acquis dans son analyse une certitude, celle qui dérive de l’angoisse [13]. C’est à partir de là qu’il s’oriente, avec ça qu’il opère. Car l’angoisse est « la seule traduction subjective de l’objet a[14] ». Elle est en cela l’affect privilégié dans l’expérience analytique.

13Mais elle n’est pas le seul affect à concerner étroitement, intimement, le rapport à l’objet. L’autre, c’est le deuil dont je voudrais dire ici quelques mots.

14Tout d’abord, ceux de Freud à propos du deuil mélancolique : le malade sait « qui il a perdu mais non ce qu’il a perdu en cette personne [15] ». C’est bien dit. Ce qu’il a perdu. L’objet est là rendu présent, avec son poids de réel, dans l’indéniable absence, dans le manque affirmé. L’expérience du deuil, parce qu’elle est celle d’une perte, offre une voie d’accès particulièrement favorable au manque affirmé comme tel.

15Le deuil peut être l’expérience du vide creusé au cœur du sujet par l’objet. Au cœur du sujet ? Sans doute conviendrait-il de dire d’abord dans la réalité, la réalité que Freud disait psychique, façonnée par le fantasme. C’est là que le partenaire soudain manquant peut ouvrir et découvrir pour le sujet la faille originelle si rarement aperçue. Manque éprouvé donc d’abord dans la réalité. Vide creusé dans le réel peut-être après, quand l’analyse ayant mis à mal la consistance de l’écran fantasmatique avec lequel le sujet s’en écartait, celui-ci prend enfin le risque de se trouver confronté à la castration. Ou, pour le dire autrement, de se réaliser lui-même comme manque à être.

16C’est le deuil que Lacan choisit au début de son séminaire sur L’angoisse[16], en revenant à celui d’Hamlet, pour ébaucher une première différence entre les objets que nous connaissons, constitués à partir de l’investissement de l’image spéculaire, et un autre, étranger à ce registre, l’objet de désir oublié, négligé, ce reste auquel il apparaît qu’Hamlet, surpris devant la douleur de Laërte, s’est identifié. Lacan y situe la cause de ce qu’il appelle joliment la fureur féminine d’Hamlet, qui lui permet enfin d’agir.

17Ce n’est pas pour rien que la fin de l’analyse est conçue comme un deuil. Quelque chose est alors perdu, perte programmée et consentie, sans doute, à la différence de celle du deuil. Et qui présuppose, on le sait, un long travail, comme on dit. Ajoutons que s’il y a deuil à la fin, c’est qu’il y a eu amour. Transfert donc. Je veux dire pas seulement la mise en fonction du sujet supposé savoir, mais celle du désir de l’analyste.

18Grâce à quoi l’analysant, à la différence du malade évoqué par Freud, pourra savoir ce qu’il a perdu.

19*

20Avec l’invention de l’objet a, Lacan a renouvelé la subversion qu’avait été la découverte freudienne de l’inconscient. Il en a « restauré le soc tranchant » en faisant place dans son champ pour un élément « inavalable », un os capable d’empêcher la domestication de l’inconscient.

21Cette trouvaille que Lacan a reconnue comme sa seule invention est d’abord une découverte rendue possible par l’analyse [17], découverte, dans le sens d’un dévoilement de ce que comporte la structure de l’être parlant. Lacan a en effet montré que l’objet a, d’être ce dont le sujet se constitue comme divisé, est fondamentalement l’objet en jeu dans l’expérience analytique. La structure de l’une, l’expérience analytique, correspond à celle de l’autre, le sujet divisé. Et l’analyste en fait partie.

22Que la structure du rapport du sujet à l’Autre comporte un manque, Lacan n’est pas le premier à le dire. Il lui est arrivé, à ce propos, de citer Diderot qui, selon lui, avait bien vu que « la question est celle du manque » parce que le manque ne saurait être nommé sans se trouver par là même bouché [18]. C’est en lieu et place du manque dans le rapport du sujet à l’Autre que Dieu est installé comme sujet supposé savoir. C’est là que Freud situe le Nom-du-Père. Et c’est là que Lacan, ayant fait valoir que le Dieu de la tradition juive est celui qui parle et dont le nom est imprononçable, situe le manque comme ce qui cause le désir [19].

23Parce que le manque n’est pas nommable, Lacan a eu successivement recours à la logique, à la topologie des surfaces et à celle des nœuds, pour essayer de le déduire, le cerner, le serrer.

24Son invention se trouve là, dans ce forçage de notre imaginaire, dans l’introduction de ce petit a singulier [20] qui fait obstacle au glissement de la pensée sur sa pente constitutive. Le Je ne s’est-il pas constitué, justement, sur la base d’une identification à l’image de l’autre ?

25Or, pour revenir à la citation qui m’a servi de point de départ : dans le champ de la pratique psychanalytique, pas tout de l’inconscient ne saurait être pris, tout n’est pas susceptible de représentation. Il y a ce qui échappe à la prise et partant, au concept.

26Ce qui échappe à la prise du concept n’est donc pas interprétable. Lacan l’avait suggéré dans les Écrits, « le fait que tout ce qui est analysable soit sexuel, ne comporte pas que tout ce qui est sexuel soit accessible à l’analyse [21] ». Ayant introduit par la suite la notion d’acte analytique pour dire la part qui revient à l’analyste dans la cure, il avancera que « l’ininterprétable dans l’analyse, c’est la présence de l’analyste [22] ».

27Le pas suivant, l’année d’après, consistera à repérer que l’analyste « se pose comme cause du désir [23] ». C’est pourquoi, dans le mathème qui formalise le discours analytique, il occupe la place dite de l’agent, puis du semblant.

28Après avoir âprement critiqué une conception de la cure analytique comme situation duelle, Lacan a insisté sur la part active jouée par l’analyste [24], partenaire de l’analysant. Or comment penser le couple analysant-analyste sans le concevoir en termes d’intersubjectivité ? En faisant valoir la « disparité subjective » du transfert, dirons-nous, pour citer le titre complet du séminaire en question : Le transfert dans sa disparité subjective, sa prétendue situation, ses excursions techniques. C’est cette disparité que Lacan accentue et précise ensuite, en abandonnant la référence au subjectif pour avancer que, dans l’analyse, est en jeu un acte dont l’objet est actif et le sujet subverti [25].

29L’analyse part d’une demande, celui qui s’y engage mise quelque chose. C’est ce qui permet à Lacan de la comparer à un pari, un pari qui engage la foi du sujet en l’Autre, sous le mode de la confiance faite à l’analyste. L’enjeu du pari est aisément imaginé en termes de promesse : promesse de soulagement, de réussite, de plénitude, de bonheur… Mais la mise, dont Lacan indique qu’elle sera perdue, conformément à ce qui fait la structure du pari, est moins facile à désigner.

30Ce que l’analysant mise au départ peut néanmoins être dégagé dans sa demande fondamentale. « Demande fondamentale » est l’expression dont se sert Lacan lorsqu’il montre le véritable nœud que constitue la demande dans ce rapport « brûlant » qu’est le rapport du sujet à l’Autre, brûlant, du fait d’être un rapport de demande. Le nœud de cette demande est celui formulé par cette phrase du séminaire Encore : « Je te demande — quoi ? — de refuser — quoi ? — ce que je t’offre — pourquoi ? — parce que ce n’est pas çaça, vous savez ce que c’est, c’est l’objet a[26]. »

31La demande de l’analysant, celle du sujet de l’énonciation, est de se voir refuser ce qu’il offre [27], parce que ce n’est pas ça. Il ne faut pas que l’analyste s’y fourvoie, qu’il néglige d’entendre ce qui parle au-delà de la tromperie amoureuse, car n’est-ce pas au manque du désir que cette demande fait appel ?

32Qu’est-ce que l’analysant offre à l’analyste ? On peut répondre : ce qu’il a de plus précieux, son agalma, qui est à la fois ce qui fait sa souffrance et son embarras, ce dont il voudrait être débarrassé. Mais qu’il ne veut pas perdre. Puisqu’il s’agit, à son insu, de ce qui le complète en recouvrant le manque.

33Le sujet est conjoint à son objet pour le meilleur et pour le pire. Pour qu’il puisse en venir à se disjoindre, conformément à la règle freudienne qui veut que nul ne puisse être tué in absentia ou in effigie, l’analyste devra venir à cette place de petit a conjoint, se laisser faire, lui, l’objet de l’attachement et du lâchage, l’objet de surveillance et d’injonction [28]. C’est ce que Lacan, avant de le théoriser avec l’objet a, avait appelé « payer de sa personne ».

34Et c’est ce qui s’effectue grâce à la structure du discours analytique où l’analyste, au-delà des objets fantasmatiques qu’il incarne, opère comme cause du désir. Pour ensuite permettre à l’analysant d’en faire ce reste qu’il laissera tomber en se passant enfin de sa présence.

Notes

  • [1]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, Paris, éd. du Seuil, 2006, p. 65-66.
  • [2]
    Lacan J., « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI » in Autres écrits, Paris, éd. du Seuil, 2001, p. 573.
  • [3]
    Freud S., L’interprétation des rêves, chap. vii, i. « L’oubli des rêves », Paris, Puf, 1967, 4e éd. (1ère éd. 1926), p. 446.
  • [4]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XIX, « …ou pire », inédit, séance du 9 février 1972.
  • [5]
    Freud S., L’interprétation des rêves, chap. vii, v. « Le processus primaire et le processus secondaire », op. cit.
  • [6]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, Paris, éd. du Seuil, 2005.
  • [7]
    Freud S., dans sa Métapsychologie de 1915.
  • [8]
    « Constructions dans l’analyse » (1937) in Résultats, idées, problèmes, Paris, Puf, coll. « Bibliothèque de psychanalyse », où Freud précise la distinction entre « l’action de l’analyste » et le travail de l’analysant.
  • [9]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, op. cit., p. 121.
  • [10]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, op. cit., séance du 9 janvier 1963.
  • [11]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, op. cit., p. 388.
  • [12]
    Cf. Le Gaufey G., Le pastout de Lacan, Paris, EPEL, 2006, p. 58-62.
  • [13]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, op. cit., séance du 8 mai 1963.
  • [14]
    Ibid.
  • [15]
    Freud S., « Deuil et mélancolie » in Métapsychologie, Paris, Gallimard, coll. « Folio/Essais », 1968, p. 149.
  • [16]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, op. cit., séance du 28 novembre 1962.
  • [17]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, éd. du Seuil, 1973, p. 232.
  • [18]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVI, D’un Autre à l’autre, op.cit., p. 176-177.
  • [19]
    J’esquisse un point qu’il y aurait, bien sûr, à développer. Cf. à ce propos la séance du 20 novembre 1963 du Séminaire « Les Noms-du-Père », inédit.
  • [20]
    Objet singulier, dans les deux sens du terme, car « ce n’est toujours qu’un seul et même objet ». Cf. Le Séminaire, Livre XXIII, « Le sinthome », inédit, séance du 10 février 1976 : « L’objet que j’ai appelé petit a, en effet, n’est qu’un seul et même objet. […] l’objet est ob, obstaculant à l’expansion de l’Imaginaire concentrique […]. »
  • [21]
    Cf. Lacan J., « Propos directifs pour un Congrès sur la sexualité féminine », in Écrits, Paris, éd. du Seuil, 1966.
  • [22]
    Lacan J., Le Séminaire, D’un Autre à l’autre, op. cit., p. 350.
  • [23]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XVII, L’envers de la psychanalyse, Paris, éd. du Seuil, 1991, p. 177.
  • [24]
    Freud l’avait fait en 1918 à Budapest, rappelons-le, en tenant compte des remarques de Ferenczi, dans « Les voies nouvelles de la thérapeutique analytique » in La technique psychanalytique, Paris, Puf, 1953. Et plus tard, en 1937, dans « Constructions dans l’analyse », art. cit.
  • [25]
    Lacan J., « La méprise du sujet supposé savoir », in Autres écrits, op. cit.
  • [26]
    Lacan J., Le Séminaire, Livre XX, Encore, Paris, éd. du Seuil, 1975, p. 114.
  • [27]
    Lacan J. Le Séminaire, Livre XIX, « …ou pire », inédit, séance du 9 février 1972.
  • [28]
    On peut remarquer que cela est cohérent avec la conception freudienne de la névrose de transfert comme « domaine intermédiaire » entre la névrose et le réel. Cf. « Remémoration, répétition et perlaboration », in La technique psychanalytique, op. cit.
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