Chimères 2009/1 n° 69

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Article de revue

L'anarchisme philosophique de René Schérer

Pages 171 à 179

Notes

  • [1]
    Texte rédigé pour le colloque sur René Schérer à Bordeaux (11 au 13 octobre 2007).
  • [2]
    René Schérer, Albums. Géophilosophie.
  • [3]
    René Schérer, Albums. Géophilosophie.
  • [4]
    René Schérer, Geoffroy de Lasgasnerie, Après-tout. Editions cartouche, 2007, p. 118.
  • [5]
    René Schérer, Utopies Nomades, 1996. p. 33.
  • [6]
    Ibid., p. 124 et 125.
  • [7]
    René Schérer, Enfantines, Anthropos. p. 38.
  • [8]
    René Schérer, L’écosophie de Charles Fourier, Anthropos, 2002. p., 22.
  • [9]
    René Schérer, La contestation globale, Paris, Séguier. 1996. p. 33.

1Un nouveau monde, une pensée des possibles, une méthode passionnelle dans lesquels l’anarchisme comme pensée critique est éloigné des dispositifs de l’État commence à se réaliser dans la tradition philosophique. En mettant en marche sa propre révolte contre les traditions des pensées politiques, le monde dit civilisé et la société bourgeoise, la pensée politique de Schérer ne s’inscrit pas pour autant dans une tradition ou un militantisme fermés.

2Schérer inaugure par sa méthode passionnelle des chemins, des passages, des ponts et des itinéraires inattendus. La route des possibles est inaugurée par Schérer par un anarchisme qui fait de l’utopie le pivot central en stimulant la créativité et en replaçant les passions dans la tradition philosophique par des lignes de fuite soutenant le mouvement incessant entre la théorie et la pratique et leur mise en œuvre. Ainsi, comme la tâche de la production des dessins a une part d’aléatoire pour l’imaginaire de celui qui les regarde, le maître enseignant est soucieux d’éveiller les esprits plus que de transmettre un savoir, un système clos ou une doctrine. [2]

3Aucune méthode ne nous serait imposée par Schérer. Celui qui a connu sa pédagogie comprend tout de suite que seule l’attraction passionnée pour elle-même que chacun développe au fur et à mesure, à son rythme et par sa propre autonomie permet d’apprendre la réflexion et l’histoire de la philosophie. La liberté s’exprime grâce à un enchaînement propre à l’attraction de la recherche, de la curiosité et de la surprise de ce qu’implique le fait de philosopher.

4Si la méthode passionnée ne se laisse pas enfermer dans des processus systématiques et des traditions, c’est parce qu’elle suit son propre mouvement. Il y a un parcours des routes dans lequel Schérer incorpore l’idée d’une géophilosophie, d’un mouvement passionnel qui retrouve toujours sa propre démarche en concordance avec l’attraction par tout ce qui affirme notre existence et augmente notre capacité critique. Schérer dit en parlant de la Géophilosophie : « Il y a aussi une affinité incontestable entre la pensée et le mouvement. La pensée est nomade. Penser, c’est aller et venir, c’est marcher. Ne serait-ce que parce que la marche « anime les esprits », comme disaient les classiques, ou meuble l’esprit, en lui imposant un rythme – ce que Valéry a noté –. Mais aussi, c’est aller voir, mieux ouvrir l’œil, découvrir le nouveau, visiter » [3]. C’est par concept-image qu’il s’exprime pour unir le corps, la matière et la chair à l’esprit ou à l’âme. Marcher pour recueillir cette végétation attirante du florilège ouvert, nouveau et vaste qu’est la pensée dans laquelle le réel œuvre à partir de la logique, mais aussi des puissances non logiques que la philosophie a du mal à accepter : le rêve, l’imagination et le désir.

5Sa pensée trace une dimension hautement politique allant de l’individualité à la politique et réciproquement car chaque individu est unique, apprécié et valorisé par sa propre puissance. Il ne s’agit ni de normaliser, ni de conduire, mais de libérer nos passions pour qu’elles agissent en développant nos goûts et nos manies comme un surcroît d’être en affirmant la vie et nos sentiments. L’anarchisme de Schérer démasque tout l’appareillage bourgeois où l’homme dit civilisé n’a pu être en harmonie ni en association passionnée grâce au travail avec d’autres ou à n’importe quelle autre activité qui le rend heureux et moins égoïste.

6Mais comment apprécier l’œuvre de Schérer dans une perspective anarchiste ? Aucune pensée politique n’est développée car Schérer n’est pas un anarchiste quelconque. À partir des fondements politiques et sociaux (comme l’éducation, la pédagogie, l’hospitalité et la critique de la modernité), il déconstruit et démolit les institutions et les dispositifs d’État en démasquant leur brutalité et leurs abus sans en parler directement. De sorte qu’il ne reste pas dans le diagnostic mais fait montre, par exemple, de certaines vertus, sur lesquelles les États devraient r construire leurs institutions.

7Il crée des lignes de résistance à partir de Fourier et de Pasolini qui ne sont pas à proprement parler des philosophes. L’antiphilosophie de Schérer introduit l’utopie et l’art dans la pensée. Il propose une nouvelle conception dans laquelle l’histoire des idées s’étend à l’appareil économique et au langage artistique et mythologique. Cela veut dire que l’histoire de la philosophie ne se suffit pas à elle-même, qu’elle doit incorporer de nouveaux langages afin d’exprimer des lignes de fuite qui fondent des possibilités dans le réel à travers les agencements des savoirs et de l’expression artistique. L’agencement du concept et du concept-image nous permet de comprendre que les affects recèlent des puissances qui passent par le cœur et la sensibilité et non pas simplement par la compréhension de l’abstraction conceptuelle. C’est pour cela que les mythes, la littérature et la poésie sont aussi sources d’inspiration. Il y a donc un équilibre entre la partie sensible et la partie rationnelle par lequel la raison se déplace vers une conception plus ouverte, loin des emprises du dogme et des quêtes de la vérité comme absolu.

8L’anarchisme de Schérer s’édifie par la conception de l’utopie. Si par anarchisme on peut comprendre la suppression de l’État et de toute contrainte sociale sur l’individu, c’est grâce à l’utopie qui « est une pensée des possibles, imaginairement concrétisée, indépendamment des contraintes de l’actualité » [4]. Il met l’utopie et la philosophie sur le même plan en disant : « En rangeant l’utopie et la philosophie dans une même classe, en raison de la Terre qu’elles revendiquent ensemble, nous posons en principe que l’utopie tire sa force de n’être pas une idéologie, et encore qu’elle n’est pas un recouvrement du réel par les idées, mais le chemin qui mène à celui-ci. Un réel qui, périodiquement, se réveille et s’affirme, après avoir été maintenu dans l’ignorance ou dans la servitude » [5]. L’anarchisme s’oppose surtout à toute transcendance ou à tout dieu issu des dogmes religieux, c’est-à-dire à la domination de ce qui est établi sous prétexte de dévoiler la vérité dans un système clos ou d’imposer un dogmatisme des modèles et méthodes qui opposent des obstacles à la découverte et à la recherche philosophiques. Toute transcendance bloque les possibilités et empêche l’affirmation de ce que prône l’utopie : multiplier les possibilités pour réaliser ce qui affirme la vie à partir de la recherche perpétuelle d’une réalité ou d’un imaginaire absents. Contre cette réalité hostile et inhospitalière du monde marchand et civilisé que Fourier et Pasolini avaient repoussée, l’illusion créée par l’utopie fait barrage en traçant une résistance heureuse qui nous mobilise pour une tâche révolutionnaire.

9Par la force du mouvement passionnel vers l’utopie, la réalité doit être parsemée d’impossible, mais pour qu’elle le soit il ne s’agit pas de bâtir des systèmes autosuffisants et logiques ne tenant pas compte de notre affectivité et notre imagination. L’homme de l’utopie de Schérer est bien plus simple que le commun des mortels, la philosophie s’affranchit d’une élite et de ses techniques langagières pour accéder à l’individu et, ainsi, à la politique dite révolutionnaire.

10L’utopie est donc la force, le mouvement passionnel, « opposée » aux leurres et aux illusions néfastes de la société marchande et de la Civilisation, au mensonge du Progrès par la voie de l’Histoire selon le cours actuel. L’intérêt de la « vie selon Fourier », c’est la possibilité de jouer à tout moment sur les vertus d’un retournement démasquant le réel « impossible ». « Utopie pour utopie, écrit-il au moment de brosser un tableau d’Harmonie, et déplorant le défaut d’invention des contemporains, pourquoi ne pas choisir le plus beau des rêves » [6].

11Qu’en est-il de l’imaginaire littéraire comme moyen d’expression dans la pensée contemporaine ? En cassant les schémas du déterminisme et de l’encyclopédisme philosophiques, cette nouvelle orientation anarchiste prétend rechercher dans l’illimité le rapport de sens qui intègre la littérature dans la philosophie, une philosophie productrice de dérives moins dogmatiques et académiques qui participe de l’expression comme moyen d’arriver à l’affectif.

12L’ordre civilisé est déconstruit dans la pédagogie, sujet particulièrement important pour viser un ordre plus harmonieux et moins répressif. L’enfance est le domaine où cette pensée lance les bases qui mènent à l’anarchisme car c’est à partir de l’origine que les dispositifs de l’État sont contestés en détournant tous les repères où l’individualisme et les chagrins arrachent au désir sa puissance. Plus de place pour les aliénations ! car grâce à l’utopie s’ouvre l’imaginaire, dès l’enfance, en formulant une constitution dynamique qui permet de mettre en mouvement le devenir-homme par le devenir-enfant. Créatrice d’orientation et de sens, cette pédagogie forge un individu désireux de rechercher, de se perdre dans ses propos pour se retrouver face à face avec une productivité ouverte au partage. Ce sens porteur d’anarchie et de quête d’un nouvel ailleurs oriente un Sujet qui, dépassé par ses prétentions conceptuelles, paralyserait la tâche philosophique du rapport entre le passionnel et le rationnel.

13La pensée de Schérer est porteuse d’une thérapie supérieure car elle désengorge les individus des dogmes et contraintes réifiants de ce monde bourgeois où les déterminismes limitent, écrasent et violentent l’éducation et la pédagogie, l’homosexualité et la femme. Le binôme Schérer-Fourier crée du réel par l’entremise d’une utopie vivace où la chair pervertit le soi-disant domaine de la pensée. Ici la pensée est vigoureuse, charnelle et passionnée. Cet agencement abat les barrières de l’ordre capitalo-bourgeois pour contester le contrôle et le statu quo du pouvoir établi en invitant à donner libre cours aux manies diverses où toutes les formes d’amour s’assemblent.

14Le nouvel anarchisme incorpore la pensée du langage artistique en permettant de démasquer les blocages de la société moderne par les variations de l’imaginaire mythique, littéraire et artistique. Le charme composé prend forme dans la production de sens en dépassant la pensée pour une anti-philosophie passionnelle et sensuelle porteuse d’une pédagogie autonome, généreuse et transgressive qui nous permet de continuer malgré les temps qui courent notre lutte et notre combat !

15L’attraction passionnée de Fourier est greffée par Schérer sur sa philosophie. Pour Schérer, l’attraction passionnée offre une multiplicité de constellations liées à une ontologie de l’avoir. Remplir l’être est possible grâce à cette attirance car notre univers est rempli de maintes sources d’attraction qui nous permettent d’élever notre puissance de vie par la passion. Cette attraction procède de toute forme composite où le charme se révèle par la séduction.

16Schérer reprend donc de Fourier l’attraction comme moteur de tout développement humain harmonieux. L’attraction permet de tendre vers l’autre par affinité, par amour et par ressemblance. Aucune imposition ni contrainte, mais une liberté qui fait tout bouger par l’attraction passionnée qui est une trajectoire, une puissance qui met en disposition l’agir par l’attraction en harmonie avec nos qualités, goûts et choix. Les passions se combinent, s’équilibrent et se substituent par le « ralliement passionnel » en opérant par composition et non par exclusion ou refoulement. La passion dominante d’origine est une puissance qui, loin d’être refoulée, doit opérer par composition avec les autres en permettant de lever toutes les entraves qui restent dans une centration égoïste ou brutale. Loin d’être refoulée, cette passion s’enrichit de l’apport de toutes les autres, elle « compose son charme », par-delà la satisfaction brutale et simple, en s’accompagnant de toutes ces représentations imaginaires qui font partie intégrante de l’essor passionnel et que Fourier nomme « illusion créée » [7].

17Toutes passions dominantes composées dans l’essor sociétaire deviennent composites car, grâce à leur combinaison, elles échappent à la centration égoïste de l’ordre civilisé. Elles opèrent un déplacement vers l’unitéisme ou égoïsme composé permettant, par exemple, les développements passionnels qui deviennent sublimes, au sens d’une élévation et non pas d’une désensualisation, en donnant à ces passions sublimes (le dévouement, l’enthousiasme et le patriotisme, d’où procèdent toutes les autres) la possibilité de se manifester pour la cohésion sociétaire et un effort partagé.

18L’illusion créée opère dans le charme composé en libérant des passions un imaginaire pour donner plus de cohésion à la productivité sociétaire. L’attraction passionnée est une esthétique qui va de l’intérieur vers l’extérieur pour ouvrir des réseaux passionnels et apprécier ainsi l’expressivité venue du monde. Plus qu’une philosophie de la signification, Schérer prône une philosophie où l’expressivité du monde soit valorisée. De ce fait, l’imminence d’un émerveillement de la nature est en franche consonance avec la tâche de la philosophie. Certes, les destructions massives de la nature et les catastrophes qui nous attendent ont déjà été pensées par Schérer qui reprend la pensée de Guattari. Du langage rebattu de l’écologie qui utilise les mêmes méthodes que le monde civilisé et ses stratégies capitalistiques, nous avons reçu l’écosophie qui permet de mettre en marche une nouvelle dimension politique à partir de la nature et du désir productif permettant ainsi d’admirer ses puissances. En s’opposant à la dialectique, Schérer dit de l’écosophie : « L’écosophie n’est pas un concept dialectique, car elle naît précisément de l’échec de la dialectique à comprendre et nommer les « devenirs » de l’homme et de la nature dans leurs singularités non génériques ; elle provient de l’insuffisance de la dialectique à traiter la nature autrement qu’en la détruisant, et l’homme autrement qu’en l’asservissant et le mutilant. Si l’on place au cœur de la dialectique cette négation mutilante, et quelles que soient la force et l’éclat des formules de Marx, alors, il apparaît que seule l’écosophie est capable de maintenir entre la nature et l’homme une tension désirante productive. Au lieu du socialisme aveugle et destructeur né de la dialectique, l’écosophie ouvre la voie à l’harmonie permettant de faire valoir et d’accroître simultanément, dans une réciprocité d’action et de production, la nature et le désir. » [8] Schérer parle d’une autre méthode pour faire valoir la relation entre l’homme et la nature. Sa méthode lie l’expressivité de l’univers au travail par le désir productif en donnant à la nature son potentiel poétique et en créant une subjectivité en harmonie avec le destin de la planète. En traçant une ligne parallèle, elle s’oppose aux conceptions radicalement rationalistes et au pouvoir dominateur de la raison instrumentale.

19L’anarchisme recouvre l’esthétique et une éthique dénuée de toute prétention morale. L’utopie-anarchiste de Schérer repose entièrement sur l’attraction passionnée qui œuvre comme une source de charmes composés à l’origine des nouveaux mouvements débouchant sur une harmonie universelle. En créant un nouvel appareillage subversif d’après les conceptions de Fourier, il dévoile les crimes et injustices de la pensée et de l’économie marchande. Avec Pasolini, il met en évidence le nouveau fascisme qui, pour celui-ci, est représenté par la société de consommation.

20Pour Schérer toute impulsion est légitime car passionnelle, elle a toujours ses raisons pour s’exprimer. Dans l’ordre dit civilisé, les passions sont refoulées et réprimées : premier des crimes qui déforme le devenir-homme. Fourier conteste la réalité du crime en qui il décèle, non la tendance absolue du désir humain, mais le produit d’un ordre qui a perverti la marche de la passion et changé son sens. « Cette subversion c’est l’ordre civilisé et barbare qui contrarie en tous sens les vœux de l’attraction » [9]. L’utopie-anarchiste définit une nouvelle dimension pour la rationalité à partir d’une illusion créée par nos propres puissances (forces attractives), l’imagination et le désir. L’attraction passionnée est une sorte de volonté de puissance qui permet de barrer les perspectives de l’idéologie dite civilisée et même d’en démasquer les failles et incohérences sous prétexte de régenter le meilleur des mondes.

21L’utopie-anarchiste se nourrit de la raillerie, de l’humour et d’une capacité d’affirmer la vie sans l’évaluer. L’attraction passionnée produit une séduction essentielle à l’homme. Grâce à l’attraction, la séduction garde une source inépuisable de manifestations et de compositions venant de l’expressivité du monde, de nos passions et de nos sentiments. Le sensible, le corps et la chair sont partout dans l’œuvre de Schérer. L’enfant est le point de départ de cette utopie composant un monde harmonieux. Mais les vieillards, les femmes, les homosexuels ainsi que toute singularité et différence sont des entités inclusives qui, loin d’être méprisées comme dans l’ordre civilisé, trouvent leur place grâce au ralliement passionné sociétaire. Une intégration à partir de nos individualités se développe loin des entraves dévastatrices des contraintes et de l’écrasement de nos désirs issus du monde civilisé. Or, c’est par l’expressivité du cosmos, la littérature, les mythes, l’hospitalité et l’écosophie que nous pourrons forger l’utopie qui crée toujours un réel possible. Un réel composite consolidant un équilibre et une résistance à tout ce qui s’opposerait à l’ordre harmonieux et divers qui respecte les traditions et l’homme du devenir en proclamant une immanence sacrée !


Date de mise en ligne : 15/11/2012

https://doi.org/10.3917/chime.069.0171

Notes

  • [1]
    Texte rédigé pour le colloque sur René Schérer à Bordeaux (11 au 13 octobre 2007).
  • [2]
    René Schérer, Albums. Géophilosophie.
  • [3]
    René Schérer, Albums. Géophilosophie.
  • [4]
    René Schérer, Geoffroy de Lasgasnerie, Après-tout. Editions cartouche, 2007, p. 118.
  • [5]
    René Schérer, Utopies Nomades, 1996. p. 33.
  • [6]
    Ibid., p. 124 et 125.
  • [7]
    René Schérer, Enfantines, Anthropos. p. 38.
  • [8]
    René Schérer, L’écosophie de Charles Fourier, Anthropos, 2002. p., 22.
  • [9]
    René Schérer, La contestation globale, Paris, Séguier. 1996. p. 33.

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