L’article présente une réflexion sur le fonctionnement des institutions en charge du nourrisson en difficulté, et évoque donc le risque de maltraitance réel. Ce fait est cependant mis en relation avec le changement dans la manière d’élaborer des normes de comportement professionnel, qui font des professionnels de simples exécutants de protocoles. De même, l’auteure met l’accent sur la dégradation des conditions de travail qui rendent impossible l’application des normes de bientraitance édictées par la has. Elle cite les travaux de M. David qui restent lettre morte dans beaucoup d’institutions.