Notes
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Se reporter à l’éditorial du numéro 36 de Philippe Monchaux pour une description de ces différentes tâches aux différentes étapes de ce parcours.
1 « Passage de témoin », tel était le titre de l’éditorial rédigé par Philippe Monchaux lors de la parution du numéro 30 qui voyait la mise en place d’une nouvelle répartition des rôles, au sein du comité de direction de la revue Carrefours de l’éducation, à la suite de l’éméritat de son directeur Claude Carpentier auquel Bruno Poucet, précédemment rédacteur en chef, succédait. C’est au tour de Philippe Monchaux, aujourd’hui, de cesser ses fonctions de rédacteur en chef alors qu’il parvient au terme de sa carrière professionnelle et aux uns et aux autres de prendre de nouvelles responsabilités au sein du collectif qui anime la revue. La rédactrice en chef adjointe, devient ainsi rédactrice en chef tandis que deux autres de ses collègues du comité de direction et de rédaction, Anne Delbrayelle et Sarah Croché, deviennent rédactrices en chef adjointes. Les nombreuses tâches qui jalonnent le parcours des articles avant leur publication [1], associées au mandat électif récent de la rédactrice en chef à la direction de l’UFR de sciences humaines, sociales et philosophie, et son souhait de préserver du temps pour la recherche, ont conduit le comité de rédaction à entériner l’adjonction à l’équipe de direction d’une seconde rédactrice en chef adjointe.
2 Celle-ci interviendra dans la phase en amont de la validation, qui fait passer les textes du statut de proposition à celui d’article, jusqu’alors assumée dans sa totalité par Philippe Monchaux. Elle se chargera ainsi de la réception et du recueil de l’avis initial au sein du comité de rédaction en vue de l’orientation des articles vers les experts. Le dialogue avec les auteurs et les experts et la phase en aval de la validation (préparation des manuscrits pour composition, contacts avec auteurs et éditeur) continueront d’être conduits respectivement par la rédactrice en chef et l’autre rédactrice en chef adjointe.
3 À l’aube de cette nouvelle étape dans les différentes fonctions exercées, pour l’une depuis les débuts de l’existence de la revue, pour les deux autres plus récemment, le comité de rédaction de la revue et son directeur tenaient à rendre hommage à leur collègue et ami pour le travail accompli aux différents postes successivement occupés au service de la revue, avec la rigueur et la vigilance qui le caractérisent, dans le souci permanent de la qualité de la revue. Si le temps est venu de cesser ses fonctions de rédacteur en chef, Philippe Monchaux n’en reste pas moins membre du comité de rédaction. Nous nous réjouissons ainsi de pouvoir continuer à bénéficier de son expérience et de ses nouvelles disponibilités pour continuer de contribuer aux diverses tâches partagées au sein de cette équipe. Les membres des comités de rédaction et de direction renouvelés lui dédient le présent numéro dont il a accompagné les différentes étapes de la réalisation jusqu’au premier janvier 2014.
4 Ce semestriel 37 débute, sur proposition d’Hélène Buisson-Fenet et Xavier Pons, par un dossier thématique intitulé « Entre État et professions : rôles et modalités de l’expertise en éducation » consacré aux systèmes éducatifs et à leurs experts. Il comporte quatre articles dans la rubrique « Études et recherches », deux articles de dimension internationale et un entretien qui sont présentés par les coordinateurs dans l’introduction du dossier. De manière exceptionnelle et en accord avec la rédaction, ce dossier a été constitué dès son origine sans note de synthèse. Le Varia qui suit ce dossier comporte quant à lui cinq « Études et recherches » et un article dans la rubrique « International ».
5 Les trois premiers articles relèvent d’une perspective historique. Celui de Stéphanie Dauphin est consacré à la mission de rénovation de l’enseignement populaire confiée à l’Inspecteur d’Académie Octave Gréard. Il s’agit d’analyser les fondements et l’accueil de ce projet qui prévoyait l’organisation des enseignements en trois cours progressifs : élémentaire, moyen, supérieur. L’article d’Ismail Ferhat s’intéresse au positionnement de la FEN de 1968 à 1992 face à la décentralisation du système éducatif. L’auteur y examine dans quelle mesure les positions idéologiques adoptées résultent des changements opérés au niveau du cadre légal et des politiques publiques ou au contraire sont la traduction de cultures syndicales pérennes. Les auteurs du troisième article, Jean-Marc Lemonnier et Michaël Attali, se livrent à une étude des dossiers de l’enquête Missoffe de 1966 consacrée aux jeunes en se centrant sur le sport et l’éducation physique. Il s’agit de faire ressortir les désaccords vis-à-vis des politiques tant sportives que scolaires pointées par cette enquête.
6 Les articles suivants ont trait à des pratiques professionnelles scolaires. Toujours dans le domaine des pratiques sportives, Camille Rivière et Lucile Lafont analysent les apports d’une situation tutorielle entre pairs dans le cadre de l’inclusion d’élèves porteurs de troubles cognitifs en classe ordinaire d’EPS. Carole Hénaff rend compte de la pratique didactique de l’enseignement-apprentissage des comptines en classe d’anglais en fin d’école élémentaire. L’auteur s’appuie pour cela sur deux types de données : l’analyse d’une séance in situ et le traitement de questionnaires adressés aux enseignants portant sur les pratiques d’enseignement et d’apprentissage des langues à l’école primaire. L’article de Manuel Schneewele porte sur l’analyse et la modélisation des usages d’un espace numérique de travail. Il ne s’agit pas ici comme précédemment de s’intéresser aux pratiques effectives mais d’analyser les représentations sociales des utilisateurs (enseignants, élèves et parents) dans le but d’appréhender dans quelle mesure ces représentations sont susceptibles d’influencer les comportements d’utilisation de l’outil en question. Enfin, l’article de la rubrique « International » nous emmène au Québec dans le cadre de la formation professionnelle des jeunes de moins de vingt ans. Christophe Roiné et Sophie Grossmann y posent la question des effets contre productifs à long terme de l’implantation d’une prescription ministérielle sur les représentations des acteurs chargés de son application.
7 Bonne lecture à tous !
Notes
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Se reporter à l’éditorial du numéro 36 de Philippe Monchaux pour une description de ces différentes tâches aux différentes étapes de ce parcours.