Notes
-
[1]
Debray R., (2000), L’examen psychologique de l’enfant à la période de latence (6-12 ans), Dunod.
-
[2]
Misés R. et al., Classification Française des Troubles Mentaux de l’Enfant et de l’Adolescent CFTMEA R-2000, PUF, Paris, 2002.
-
[3]
Asperger H., (1944), Institut synthélabo, Le Plessis Robinson, 1998.
-
[4]
Mottron L., (2006), L’autisme, une autre intelligence, Mardaga, Sprimont (Belgique), p. 54.
-
[5]
Brelet-Foulard F., et Chabert C., (2003), Nouveau manuel du T.A.T., Dunod, Paris, 2ème édition, p. 15.
-
[6]
Nouveau Manuel du TAT Approche psychanalytique, sous la direction de Fr Brelet-Foulard et C. Chabert, Dunod, Paris, 2003.
-
[7]
Winnicott D.W., « La crainte de l’effondrement », in Nouvelle revue de Psychanalyse, n° 11, 1975.
-
[8]
Tustin F., Autisme et psychose de l’enfant, Seuil, 1977.
-
[9]
Winnicott D.W., (1975), op.cit., p. 35-44.
-
[10]
Haag G., (2004), « Le moi corporel entre dépression primaire et dépression mélancolique » in Revue Française de Psychanalyse, 04/2004, p. 1141.
1Ce travail est issu d’un questionnement prenant racine dans notre pratique des bilans psychologiques auprès d’enfants et d’adolescents psychotiques et autistes, dans le cadre d’un hôpital de jour et d’un CMP (Centre médico-psychologique).
2En sus des épreuves intellectuelles, nous proposons systématiquement des épreuves projectives. En effet, on ne peut considérer le développement cognitif d’un enfant sans prendre en compte son développement affectif car ils sont en étroite interdépendance. De plus « un appareil psychique bien constitué permet au sujet de dégager la scène psychique suffisamment longtemps pour que l’appareil cognitif puisse se révéler performant » [1]. Les épreuves de développement intellectuel sont donc associées à d’autres épreuves, dites projectives (figure de Rey, dessins, Rorschach, T.A.T ou C.A.T., Patte Noire, Scéno test), car elles permettent au sujet de projeter ses mouvements internes sur un matériel standardisé. Pour leur interprétation, nous nous référons à une lecture psychanalytique de ces épreuves, telle que l’Ecole de Paris le conçoit (N. Rausch de Traubenberg, C. Chabert…).
3Afin de cerner au plus près les différences et les spécificités de ces deux entités que sont le syndrome d’Asperger et la dysharmonie d’évolution psychotique dans le cadre de la clinique projective, nous avons choisi de mettre en parallèle les récits TAT de deux petites filles : Mélody et Laëtitia.
4Mélody est une enfant de 9 ans. Elle nous est adressée au CMP pour un bilan à visée diagnostique, le pédopsychiatre qui l’a rencontrée suspecte des troubles de la communication. Sage mais isolée en classe, elle a de bons résultats scolaires. Durant le bilan, elle se montre coopérante, mais son contact est d’emblée particulier : Mélody ne se laisse aller à aucune émotion, il y a comme « un mur » entre elle et nous.
5Le bilan révélera un niveau intellectuel nettement supérieur à la moyenne des enfants de son âge, ainsi qu’un trouble de la personnalité.
6Après plusieurs entretiens entre la famille et le pédopsychiatre, nous retenons le diagnostic d’Asperger pour cette petite fille, qui entame alors une psychothérapie intensive.
7Quant à Laëtitia, c’est une enfant de 11 ans actuellement en IME (et scolarisée en CLIS) depuis 4 ans et en psychothérapie depuis 2 ans. Son comportement s’est récemment dégradé : ses conduites imprévisibles et violentes envers ses pairs inquiètent son entourage, et indiquent un changement, peut-être une demande d’aide, chez Laëtitia.
8Ici, le bilan n’a pas de visée diagnostique, puisque celui-ci est connu (dysharmonie d’évolution à versant psychotique), il est demandé par les soignants (notamment la thérapeute de Laetitia) afin de mieux cerner l’évolution de cette petite fille.
9Durant le bilan, Laëtitia se montre instable : son inquiétude se manifeste par des questions constantes. Les ruptures d’attention sont fréquentes et son discours n’est pas toujours compréhensible, du fait d’un manque de logique.
10Les résultats aux épreuves intellectuelles sont très inégaux, et tous inférieurs à ceux qu’on pourrait attendre d’une enfant de son âge. Le fonctionnement de la pensée est très abîmé par les préoccupations et les fantasmes de Laetitia, d’autant plus flamboyants que la puberté approche.
Dysharmonie d’évolution psychotique et syndrome d’Asperger
11Selon la CFTMEA [2] la dysharmonie d’évolution psychotique présente le panel des signes de la psychose :
- difficultés dans le sentiment de soi et dans le rapport à la réalité, tendance au débordement de la pensée, angoisses de néantisation, de morcellement, et de séparation, incapacité d’accès aux conflits et modes d’identification les plus évolués, intérêts primitifs. Ces troubles s’accompagnent d’une certaine capacité de contrôle, grâce à l’utilisation de modalités défensives coûteuses en énergie, engendrant alors une restriction des échanges avec autrui.
12Tout d’abord un développement normal du langage (même si subsistent quelques anomalies, comme une intonation particulière) ; une certaine maladresse motrice ; et enfin, des performances extraordinaires mais isolées dans un domaine particulier.
13Ajoutons qu’actuellement, la détection du trouble s’effectue encore tardivement (vers 3 ou 4 ans), lors de l’entrée à l’école car les exigences adaptatives augmentent.
14Ce syndrome se différencie de l’autisme de haut niveau du fait du développement normal du langage. Chez la personne autiste de haut niveau, le langage apparaît, mais plus tardivement et avec des anomalies persistantes.
15Le syndrome d’Asperger diffère également de la névrose obsessionnelle (ce sont bien sûr deux entités psychopathologiques différentes), en ce que les actes et pensées obsédants sont reliés, chez le sujet Asperger, à une émotion positive et exposés sans gêne. En revanche, le sujet obsessionnel souffre de ses symptômes très contraignants. De plus, « de façon générale les comportements répétitifs dans les troubles envahissants du développement sont liés à l’aspect physique ou perceptif du matériel manipulé, alors que les justifications des actes répétitifs des troubles obsessionnels compulsifs sont plus abstraites et le lien avec le matériel manipulé est plus arbitraire et interchangeable. » [4]
16On peut y voir l’accrochage accru au perceptif, caractéristique des troubles autistiques en général.
Mélody et Laetitia : les représentations de relation aux planches 2, 4 et 10 du T.A.T.
17Le T.A.T. (Thematic Aperception Test) se compose de planches représentant des personnages dans différentes scènes. Certaines sont exemptes de représentations humaines.
18La consigne (le sujet doit imaginer une histoire à partir de chaque planche) induit une fantaisie consciente, un jeu imaginaire qui situe l’enfant et le clinicien dans une zone intermédiaire de créativité (aire transitionnelle).
19A travers l’analyse de la clinique et des procédés du discours dans les récits TAT, seront évalués, finement et de manière différentielle, les processus psychiques à l’œuvre chez le sujet. « Les capacités de ce dernier (le sujet) à fantasmer et à prendre ce fantasme dans une histoire où il puisse le partager, est mise à l’épreuve, tout autant que les mécanismes de défense du Moi. » [5]
20Seront donc observées les capacités du sujet à se laisser aller à une rêverie à partir d’un matériel figuratif.
21Nous avons choisi de comparer les protocoles des deux enfants autour des représentations de relation, car cela constitue une problématique commune aux troubles psychotiques et autistes.
22Pour cela, nous avons extrait des protocoles les réponses aux planches 2, 4 et 10, car elles nous semblaient solliciter spécifiquement cette problématique.
23Le matériel se définit à travers son contenu manifeste (ce qui figure sur l’image) et son contenu latent (ce qui est sollicité chez le sujet) :
24La planche 2 [6] représente, au premier plan, une jeune fille avec des livres. Au second plan, un homme avec un cheval, et une femme adossée à un arbre.
25Cette planche renvoie à la possibilité d’évoquer et de traiter le triangle œdipien père-mère-enfant, et les émotions qui devraient y être liées (attirance, rivalité, interdit puis renoncement). Cela nécessite également que la séparation psychique d’avec les parents soit effective.
26La planche 4 représente une femme proche d’un homme qui se détourne. Elle sollicite la capacité du sujet à lier agressivité et tendresse, dans une ambivalence pulsionnelle assumée. Est-il possible d’intégrer un tiers, source de conflit et de rivalité ? L’angoisse de séparation et d’abandon inhérente à une telle situation peut-elle être gérée de manière souple ?
27La planche 10, représente un couple qui se tient embrassé, avec un flou dans les sexes et la génération des personnages.
28Ici est sollicitée notamment la capacité de lier désir sexuel et tendresse, ainsi que l’angoisse d’abandon.
29Dans les récits de Mélody et de Laëtitia (voir les Annexes), nous observons l’extrême difficulté à mettre en place un récit mettant en scène la rencontre entre deux personnes. Ceux-ci sont caractérisés par une absence de nuance dans les propos : la rencontre avec autrui engendre des angoisses massives qui mettent à mal la cohérence des récits. Une violence crue est perceptible dans chacune des réponses, avec notamment une difficulté à différencier (ainsi qu’à lier) tendresse et agressivité.
30Chez Laëtitia, l’ensemble des récits est caractérisé par la confusion et le chaos. L’affect principal est la colère, et les relations sont systématiquement évoquées en termes de conflit. Les angoisses massives d’abandon en sont la conséquence directe.
31A la planche 2, les relations sont évoquées autour de la possession du livre (symbolisant la connaissance ?). Les rôles sont vite confus, avec une prononciation « il » ou « elle » indistincte. Les relations œdipiennes se manifestent donc à travers une indifférenciation des personnages.
32Les relations sont évoquées à la planche 4, entre deux personnes différenciées (le monsieur et la fille), mais elles dégénèrent rapidement en violence, issue, semble-t-il d’une incompréhension mutuelle. La logique est alors mise à mal, et le récit tourne en rond autour de cette relation père/fille sans issue.
33Par contre, face à la planche 10, où le rapproché corporel est plus évident, Laetitia ne parvient pas à mettre en ordre ses émotions. Il en résulte le reflet direct et non élaboré de son dialogue interne, consistant à essayer de calmer la tempête interne sollicitée par la problématique induite par l’image. On y retrouve, pêle-mêle, une tentative d’auto-apaisement (« calme toi »), une demande claire au clinicien (« ça y est, on arrête »), qui dégénère en angoisse archaïque de dévoration face aux émotions à chaud induites dans la relation à celui-ci (« je suis pas amoureuse de toi »). La relation représentée sur la planche semble alors se déplacer sur la relation au clinicien, impossible à élaborer.
34Pour ces trois planches, on voit la faillite du système pare-excitation, et, ainsi, le débordement pulsionnel qui met à mal toute tentative adaptative.
35Chez Mélody les réponses sont plus succinctes. Les personnages sont neutres, les récits restreints et banalisés, avec un certain sentiment de vide et d’ennui (ce dernier affect est le seul évoqué dans le protocole). On relève plusieurs représentations de type « peau », évoquant une sensibilité à la perte de l’enveloppe psychique.
36Il y a une nette tentative de gel pulsionnel, et l’affect n’est évoqué qu’à travers une posture signifiante (« tomber ») qui revient dans les planches 4 et 10. Là aussi, la logique est mise à mal par l’irruption de représentations massives (le viol), et par la tentative d’éviter tout affect. La nature de l’angoisse engendrée par la rencontre est différente : ici, il s’agit d’une angoisse d’effondrement, représentée de manière littérale par la chute des personnages.
37A la planche 2, Mélody scotomise totalement les deux autres personnages, écrasant ainsi toute possibilité d’évocation de relations. Elle se concentre sur le personnage central, dévitalisé et vide.
Angoisses autistiques, angoisses psychotiques
38Les travaux d’auteurs psychanalystes comme D.W. Winnicott [7] et F. Tustin [8] nous ont éclairés sur les angoisses spécifiques chez les personnes autistes. En effet, les angoisses de chute sont monnaie courante dans leurs protocoles : elles semblent liées à la peur d’un effondrement déjà vécu lorsque le bébé a pris conscience de la séparation corporelle d’avec sa mère, à un moment où son système de défense était trop immature pour pouvoir la gérer. Cette séparation a donc été vécue par le tout-petit comme une perte d’une partie de son corps propre. Souvent, c’est au niveau de la bouche que l’enfant a une sensation d’arrachement, car elle n’était pas encore perçue comme différenciée du sein maternel. Dans la clinique on entend parfois des propos tels que « Ca pique ! » chez certains enfants autistes qui ont un langage.
39Ce sont ce que Winnicott a appelé « les angoisses primitives », dont l’une d’elle, la désintégration est une défense contre la terreur impensable d’un retour à un état non intégré. [9]
40Chez les enfants autistes sans langage, on retrouve également les manifestations de cette angoisse spécifique, à travers leurs conduites d’agrippement au sensoriel, comme fixer une lumière ou marcher sur la pointe des pieds. Ce comportement refléterait un accrochage de l’enfant à sa propre tonicité. Selon Geneviève Haag (2004), ces enfants « se figent dans l’hypertonie ou le mouvement non-stop, qui sont les seules manières de se tenir dans un espace interne non construit : il n’y a pas de sol, alors ils sont sur la pointe des pieds dans une sorte de tentative hallucinatoire permanente de s’envoler et d’être en apesanteur. » [10]
41Certaines angoisses caractéristiques de la psychose : néantissement et morcellement, sont le reflet de la fragilité identitaire des enfants qui en souffrent. Ici, l’attaque des liens (vis-à-vis de soi-même et d’autrui) est prédominante. Il en résulte une difficulté dans la distinction entre dedans et dehors, avec une fragilité de la fonction de pare-excitation. La rencontre avec autrui, non médiatisée par la symbolisation, se fait alors de plein fouet, accompagnée d’une crainte de fusion destructrice, où l’intégrité du Moi ne résisterait pas.
42Les défenses utilisées (notamment clivage et projection) sont alors plus ou moins efficaces, mais toujours coûteuses en énergie.
43Tout ceci est perceptible dans les réponses de Laetitia : ici, la rencontre se fait dans un climat de danger pour l’intégrité de chacun des protagonistes.
Aspect désertique du protocole de Mélody
44Contrairement à Laëtitia, qui se trouve envahie et débordée par ses processus primaires, Mélody a développé un système de défense rigide et plus ou moins efficace contre l’irruption de ceux-ci, aidée en cela par son bon niveau de langage. Il en résulte, dans l’analyse du discours, une prévalence des procédés d’élaboration du discours appartenant à la série des « évitements du conflit », notamment à l’abrasion pulsionnelle (procédés de mise en tableau, et de posture signifiante d’affect). Ceci pourrait constituer en quelque sorte une carapace, une tentative de se protéger à la fois contre les irruptions d’éléments crus insuffisamment élaborés, mais aussi permettant une pseudo-adaptation (rappelons que les troubles de Mélody sont passés quasiment inaperçus jusqu’à ses 9 ans).
45Le protocole de Mélody, plutôt restreint, marqué par une pensée factuelle, pourrait s’apparenter à ceux d’enfants fonctionnant sur un mode opératoire, s’il n’y avait la présence, significative, d’angoisses de chute déjà évoquées, ainsi qu’une désorganisation de la logique du discours, marquant l’échec des défenses utilisées.
46D’autre part, Mélody (peut-être parce qu’elle est prise en charge psychologiquement) a pu commencer à nuancer son fonctionnement : cela est visible à travers l’expression d’affects et l’investissement de son monde interne. Ceci n’est pas toujours le cas, notamment dans les bilans d’enfants non encore diagnostiqués donc sans suivi psychothérapeutique : nous avons alors retrouvé des protocoles qui se caractérisaient par une totale aridité.
47Procédés d’élaboration du discours : Ils sont sous tendus par des opérations inconscientes (mécanismes de défense et autres modalités de conduites psychiques) dont ils sont la traduction manifeste. Se reporter p 53 du Nouveau Manuel du TAT sous la direction de Fr. Brelet Foulard et C. Chabert.
Conclusion
48A travers une observation précise de deux exemples de récits TAT, nous avons voulu montrer l’intérêt de l’utilisation de ce test projectif dans le repérage et la compréhension fine des troubles psychotiques et Asperger. Il permet notamment de différencier les types d’angoisse et de mécanismes de défense à l’œuvre dans le fonctionnement psychique de ces enfants.
49L’aller et retour entre nos connaissances cliniques et théoriques d’une part, et l’analyse approfondie des projectifs (l’association avec le test de Rorschach est nécessaire), nous permet d’être plus pertinents dans le diagnostic, ou dans raffinement de la prise en charge psychothérapeutique.
50Une ré-évaluation régulière (tous les 18 mois par exemple) permet également de suivre au plus près l’évolution de l’enfant.
Réponses de Laëtitia et de Mélody
Planche 2
51Laëtitia : « Il était une fois, la dame découvre son livre, voulait le garder sur elle mais essaie de s’enfuir, il va regarder le livre, les autres ils sont pas d’accord, il/elle ( ?) n’a pas le droit de l’amener. Les autres vont trouver la dame dès qu’elle était chez elle. Il est pas content très énervé (Qui est énervé ?) les autres (Laëtitia montre l’homme et la femme appuyée contre l’arbre). Alors il avait appelé les autres et pouvait l’amener chez lui. Et voilà. »
52Mélody : « La femme, elle ne sait pas quoi faire, il y a rien à faire dans ce champ. »
Planche 4
53Laëtitia : « Le monsieur, il veut pas lui parler, elle lui pose des questions, il veut pas lui parler, elle a fait des bêtises, elle commence à dire des gros mots, il lui donne des coups de poing, elle va lui dire un gros mot… après la fille pleure avec les grosses larmes. Le monsieur dit : « J’arrive pour la tuer ». A la fin elle est devenue moche. »
54Mélody : « C’est une personne qui regarde quelque chose, et la femme demande : « Tu restes avec moi ? ». A la fin la personne tombe. »
Planche 10
55Laëtitia : « Oh c’est juste un, j’sais pas quoi, calme toi, tu vois pas que tu fais un peu trop. Stop ça y est on arrête, c’était très bien ce jeu, c’est très marrant. Si t’es pas content c’est le jeu, c’est le monsieur qui m’énerve, je vois mon petit garçon. Arrête avec espèce de grosse bouche. Je suis pas amoureuse de toi, je suis amoureuse de toi, si si. »
56Mélody : « Le garçon viole la fille, elle est malade et elle tombe par terre. »
Bibliographie
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Notes
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[1]
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[2]
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[3]
Asperger H., (1944), Institut synthélabo, Le Plessis Robinson, 1998.
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[4]
Mottron L., (2006), L’autisme, une autre intelligence, Mardaga, Sprimont (Belgique), p. 54.
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[5]
Brelet-Foulard F., et Chabert C., (2003), Nouveau manuel du T.A.T., Dunod, Paris, 2ème édition, p. 15.
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[6]
Nouveau Manuel du TAT Approche psychanalytique, sous la direction de Fr Brelet-Foulard et C. Chabert, Dunod, Paris, 2003.
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[7]
Winnicott D.W., « La crainte de l’effondrement », in Nouvelle revue de Psychanalyse, n° 11, 1975.
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[8]
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[9]
Winnicott D.W., (1975), op.cit., p. 35-44.
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[10]
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